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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 20:30

 

Date de sortie 30 septembre 2015

 

Je suis à vous tout de suite

 

Réalisé par Baya Kasmi


Avec Vimala Pons, Mehdi Djaadi, Agnès Jaoui,

Laurent Capelluto, Ramzy Bedia, Claudia Tagbo, Camélia Jordana, Anémone


Genre Comédie dramatique


Production Française

 

Synopsis

 

Hanna (Vimala Pons) a 30 ans, beaucoup de charme et ne sait pas dire non : elle est atteinte de la névrose de la gentillesse.

 

Ce drôle de syndrome familial touche aussi son père, Omar (Ramzy Bedia), "épicier social" et sa mère, Simone (Agnès Jaoui), "psy à domicile".

 

Avec son frère Hakim (Mehdi Djaadi), focalisé sur ses racines algériennes et sa religion, le courant ne passe plus vraiment. Mais un événement imprévu oblige Hanna et Hakim à se retrouver...

 

Je suis à vous tout de suite

 

Camélia Jordana, Mehdi Djaadi, Vimala Pons, Ramzy Bedia, Agnès Jaoui, Anémone

Le film est à la fois la trajectoire d’une jeune femme et celle de sa famille, notamment de son frère Hakim.


À la base, c’était vraiment l’histoire d’Hanna et de son frère. L’impulsion m’est venue quand j’ai lu La Contrevie, de Philip Roth, l’histoire de deux frères juifs new-yorkais. L’un est le bon juif dentiste resté dans les traditions. L’autre a écrit des livres très durs sur la communauté juive, il n’est pas croyant, il est un peu le traître et ils ne se parlent plus parce que l’un de ses romans a fait beaucoup de mal à la famille. J’ai été fascinée par le rapport entre ces deux frères, leurs oppositions, leurs choix de vies différents, leur rapport à l’origine, à l’identité, à la religion...Roth est d’une autre génération, d’une autre origine, d’un autre pays, mais j’avais l’impression qu’il parlait de moi, de nous. De la génération des enfants d’immigrés maghrébins, qui, quels que soient leurs choix, sont obligés de se positionner par rapport à leur origine, leur religion, leur communauté supposée. Dans toutes les familles issues de l’immigration, ces tiraillements existent et c’est un sujet qui me passionne.

 

Comment est né Je suis à vous tout de suite ?


Je suis la fille d’un Algérien musulman, mais aussi d’une Française, de parents communistes, convertie à la chrétienté, puis au bouddhisme et à l’hindouisme. J’ai grandi comme beaucoup d’enfants de l’immigration avec un pied en France et un pied en Algérie (du moins dans le fantasme). Aujourd’hui le lien à l’identité passe énormément par la religion. Moi je suis une femme, née en France, qui ne croit plus en dieu et qui se revendique athée (quelque chose qui m’est tout à fait naturel mais qu’on ne peut pas vraiment faire en Algérie), et évidemment je me questionne beaucoup sur ma génération et tous ceux qui ont eu ce besoin d’aller vers la religion alors que j’essayais de m’en libérer.

Je suis à vous tout de suiteMon rapport à ces mouvements identitaires et religieux et à la foi critique et empathique. Ces questions sont obsessionnelles chez moi, chez les gens d’origine maghrébine, mais pas seulement. Au sein de beaucoup de familles issues de l’immigration, des courants contraires existent.

 

 

Il y a ceux qui perpétuent une tradition, ceux qui la quittent, ceux qui la tordent. Après il y a aussi cette omniprésence de l’Islam chez les immigrés de première génération. On débarque dans un nouveau pays, on ne veut surtout pas gêner, on veut être aimé, on pense à ceux qui restent et à qui on doit envoyer de l’argent, à l’avenir meilleur qu’on doit donner à ses enfants, et on s’oublie. Après, il y a la seconde génération, la mienne, qui a compris que la névrose de la gentillesse, c’est aussi ne pas exister. Cette génération est tentée de placer le curseur à l’opposé : dans une revendication identitaire et religieuse extrême parce que leurs parents ont trop "fermé leur gueule". Pour moi, le personnage du père, très gentil, toujours prêt à s’adapter, est très important pour comprendre le parcours d’Hakim.

Votre histoire pourrait être dramatique. Vous saviez d’emblée que vous vouliez la traiter sur un ton plutôt comique ?


Il y avait dès le départ le désir de dédramatiser une situation politique angoissante : le racisme, l’augmentation de la méfiance, la montée du religieux et l’utilisation politique qui en est fait de tous les côtés. J’avais envie d’exprimer librement un point de vue en dehors de l’actualité sur l’Islam, le voile, le hallal. Je voulais en rire de l’intérieur, dans la complexité d’une famille. En tant qu’enfant de l’immigration, on a un regard particulier qui manque dans le débat français sur tous ces sujets obsessionnels : immigration, identité, religion. Cette deuxième génération a une place étrange, inconfortable et d’autant plus intéressante. Au début du XXème siècle, les gens qui se sont battus pour la séparation de l’Église et de l’État, ils se battaient contre leurs pères, contre ceux qui dominaient la société, religieusement, politiquement, socialement, économiquement.

 

Je suis à vous tout de suite.

Nous on réprime ce désir de se révolter contre une religion ou des idées répressives, parce que ceux qui les "représentent", nos parents, ont souffert toute leur vie du racisme et de la précarité. On aurait l’impression d’achever un blessé, qu’on aime de surcroit et qu’on comprend.

 

 

J’ai toujours eu l’impression que c’est ce phénomène qui pousse parfois les enfants d’immigrés à se faire l’étendard d’une culture qui n’est plus vraiment la leur. C’est à nous de parler de notre héritage, de nos souffrances et de notre connerie. Mais quand on écrit dans une France angoissée, inégalitaire et souvent xénophobe, on a la sensation de marcher au milieu d’un champ de mine, on a peur de donner du grain à moudre aux fachos et aux racistes. Pour moi, le seul remède à cette situation, c’est l’humour. Dans l’humour il y a la violence et la tendresse qui coexistent, il y a la dimension comique des personnages, des situations poussées dans leurs paradoxes, une tragi-comédie qui donne de la complexité au gens et à leur choix. Et puis avec Michel, quand on écrit ensemble, on a toujours le rire en ligne de mire. Ça nous rend plus légers et on a un truc de sales gosses provocateurs, tout excités à imaginer la tête des gens quand ils verront les vilains tours qu’on leur a préparés.


Le récit fait beaucoup d’allers et retours dans le temps ?


J’aime quand il y a plusieurs époques, des choses qui se répondent, que des fils qui ne semblaient pas liés peu à peu se rejoignent, que le spectateur soit emmené dans un labyrinthe dans lequel il avance, un peu à l’aveuglette. Les livres ou les films qui me bouleversent jouent avec les ellipses, la remontée des émotions, la profusion. J’essaie d’être claire avec le personnage, son émotion, mais j’aime que l’objet global reste touffu. Il doit perdurer un mystère, même pour le réalisateur, dans le scénario qu’il tourne.


Vous aviez des idées de mise en scène précises ?


Certaines scènes étaient déjà dans ma tête. La scène de l’accouchement par exemple où on a conçu un lit à trucage artisanal pour donner l’impression qu’Agnès accouchait vraiment. C’était très ludique. Avec ma fille, qui jouait Hanna à 3 ans, on n’avait pas le choix, on était suspendu à ce qu’elle voulait bien faire, j’imaginais une situation, on cachait la caméra, on a essayé avec la complicité des acteurs de l’amener à ce qu’on voulait. Mais j’avais dessiné aussi la scène où la fillette de 10 ans va chez le docteur. J’ai aussibeaucoup travaillé les passages d’une époque à l’autre, par exemple les silhouettes dans le tunnel, car le récit était complexe et il fallait provoquer des sensations sans perdre le spectateur trop longtemps. Après, tout était un travail passionnant avec au centre le choix des acteurs et des décors. Pour l’image, j’avais envie de peaux très chaleureuses, de couleurs chaudes, d’éviter la sensation d’image plate qu’a parfois le numérique. J’ai travaillé avec Guillaume Deffontaines, qui avait déjà fait mon court-métrage J’aurais pu être une pute. On s’entend très bien, on aime tous les deux chercher, changer d’avis, laisser entrer la vie dans ce qu’on avait décidé précédemment. Le travail sur le rythme et le récit, avec la monteuse du film, Monica Coleman, a aussi été très important au montage. Et à la musique, j’ai collaboré avec Jérôme Bensoussan un ami de quinze ans. Ses compos me surprennent toujours
et m’émeuvent en même temps.


La scène d’amour entre Hanna et Paul est très belle.


Hanna prend du plaisir avec les autres hommes avec lesquels elle couche, elle ne se punit pas. Mais avec Paul, il y a quelque chose de plus. Quelque chose bascule et se libère avec lui. C’est d’autant plus intéressant qu’un malentendu fait qu’il pense qu’elle est une pute, ce qui fait de lui un client. Pourtant c’est une scène d’amour. Dans cette scène, je voulais être très proche d’eux, qu’on soit dans le détail de leurs visages et de leurs peaux, intégrés au désir, jamais voyeurs. On a lancé une prise, Guillaume Deffontaines était agenouillé, très près du lit, il n’y avait presque personne sur le plateau et là, Vimala et Laurent sont partis pour vingt minutes d’amour de cinéma. Elle l’a embarqué et lui, il s’est laissé faire. L’idée était que ce soit joyeux, tendre. Guillaume a tenu le plus possible avec la lourde caméra. À la fin, il y avait leurs soupirs de plaisir à eux et ceux de Guillaume épuisé, au coeur de la scène !


La femme d’Hakim n’est pas la caricature de la femme voilée soumise.


Kenza a du caractère, un point de vue, elle ne s’écrase pas. Et c’est elle qui amène Hakim à se réconcilier avec sa soeur. Elle conduit, elle fume. C’est une Française qui a envie de rester française, elle n’est pas du tout dans cette guerre contre la France, son rapport à la religion est moins névrotique que celui d’Hakim qui, à un moment s’est senti rejeté et exprime ainsi son hostilité. Camélia Jordana a un visage très régulier, sensuel et apaisant, je voulais qu’elle soit belle avec ce voile, que ça ne coupe pas sa féminité. Je voulais filmer ce couple dans la passion aussi, car ce n’est pas parce qu’ils sont croyants qu’ils n’ont pas de corps, de désir.

 

Je suis à vous totu de suite

 

Camélia Jordana et Claudia Tagbo

 

Cette hostilité ne va néanmoins pas jusqu’au terrorisme...


Même après les évènements de janvier 2015, je suis heureuse d’avoir totalement exclue la question du Djihadisme, car il me semble qu’il y a plus à dire et de manière plus ample sur les milliers de jeunes de cette génération qui n’ont jamais pensé au terrorisme, mais qui ne sont entrés en religion, mettent des djellabas, se revendiquent musulmane dans un temps où il est difficile de l’être. Qu’est-ce que cette attitude dit du rapport à la France et aux origines ? Quelque chose me déplaît dans cette démarche, mais c’est aussi l’expression d’une revendication citoyenne, une manière de dire : je suis Français et tu dois m’accepter tel que je suis. La barbe musulmane ou le voile sont aussi le costume d’une identité sociale et culturelle, pas seulement religieuse. Comme le hallal, qui est à la fois une mode, un filon commercial et un fait de société que j’avais envie d’utiliser pour voir ce qu’il y a derrière. Il y a plein de façons différentes d’être musulman, de se voiler, de faire le ramadan et je voulais que cela se dégage du film. Et puis la religion est un choix, pas une origine. À un moment, c’est important de dissocier les deux. Hanna est aussi arabe qu’Hakim, même si personne ne la voit comme telle.

Le dîner au restaurant avec la famille de Paul est à la fois drôle et émouvant...


La scène du dîner est bâtie sur une situation de comédie. On commence donc par rire, on est très ouvert, on ne se méfie pas. Alors quand tout un coup, Hanna est rattrapée par son passé, on le prend de plein fouet, comme une claque. En annonçant à sa famille qu’Hanna est une pute, Paul lui fait ce cadeau de l’accepter telle qu’elle est. Ce que son frère et les hommes en général n’ont pas forcément fait avec elle. C’est en disant quelque chose de faux qu’il dit vrai. Paul est un homme qui n’a aucun jugement. Quoi qu’Hanna fasse, même si elle baise avec la terre entière, jamais il ne projettera sur elle quelque chose de sale. En ça, il est un homme idéal. Un homme qui n’a aucun rapport au puritanisme, qui regarde les autres avec curiosité et amour. Tout le monde a envie d’être regardé comme ça. Paul n’est pas pour autant un type faible, il a sa vision des choses. À un moment il est cruel avec elle, en lui disant ses quatre vérités à l’hôpital, mais il le fait par amour.

 

Et le choix de Vimala Pons ?


Entre elle et moi, c’est une vraie histoire d’amitié, et de travail depuis mon premier court-métrage. Elle a lu le film très en amont. J’aime écrire en pensant à elle, sa beauté, son mystère. J’ai toujours envie de la filmer. Une fois qu’elle fait confiance, elle donne énormément, elle a une liberté extraordinaire, elle n’a peur de rien. Sauf parfois de sa propre émotion. Vimala a quelque chose de profondément triste aussi, comme tous les grands acteurs de comédie, elle sait transformer cela en rire, elle a un rythme unique et tout son corps est au service du jeu. Comme Laurent Capelluto d’ailleurs. La façon dont il place les répliques génère toujours un effet comique surprenant. Il est pince-sans-rire et sexy. Paul est un médecin gentil, limite banal, Laurent lui apporte cette intelligence pétillante, il est à la fois rassurant et naïf, à la fois l’homme et la femme, à la fois Tony Curtis et Marylin.

 

Je suis à vous de suite

 

Vimala Pons et Laurent Capelluto

 

Et Mehdi Djaadi pour jouer le frère ?


Je recherchais quelqu’un qui n’ait pas besoin de crier pour avoir l’air violent et faire un peu peur. Quand j’ai rencontré Mehdi par l’intermédiaire d’Aurélie Guichard, la directrice de casting, j’ai été impressionnée par son charisme. J’aime son côté physique, allié à une grande douceur dans le visage. Il a une palette de jeu très large et quand on les a mis ensemble, avec Vimala, leurs points communs physiques étaient évidents, on voyait se dessiner une famille.

 

Et Agnès Jaoui ?


C’est une grande actrice. Elle est libre, généreuse, d’une grande finesse. Elle m’a beaucoup aidée pendant le tournage. Dans chaque scène, il y avait potentiellement une phrase gênante à dire pour l’un des comédiens, car on aborde des sujets polémiques... Ça générait de la discussion mais Agnès donnait confiance à tout le monde. Elle était là pour le film.


Et Ramzy ?


Il avait ce que je cherchais dans le rôle, une générosité non feinte derrière laquelle on peut sentir les blessures et l’angoisse. Il est très drôle mais c’est aussi un acteur dramatique qui prend aux tripes. Le casting est fondamental pour moi, c’est là où le film se "joue". J’aime bien que les acteurs de ce film viennent d’horizons très différents, qu’il n’y ait pas de "chapelles".

 

Même les plus petits rôles ont une existence...


Quand tu as la chance d’avoir des comédiens tellement bons et avides de jouer, c’est très exaltant. Ça donne de la réalité au film. J’ai eu la chance de pouvoir compter sur des amis, des camarades, qui ont accepté des petits rôles, ce que j’ai pris comme des cadeaux. C’était toujours des petits défis. Ces comédiens ont apporté leur expérience et leur personnalité. On essayait de s’éclater, de faire de ces quelques jours de tournage un moment fort. Par exemple, Lyes Salem m’a "emmenée" en Algérie où il a tourné tous ses films en me mettant en contact avec son équipe là-bas. C’était comme un parrainage alors c’était le pied de démarrer avec lui qui joue le douanier, à l’aéroport d’Alger. Idem avec Bruno Podalydès qui avait joué dans mon court avec Vimala que j’ai eu un immense plaisir à retrouver. Christophe Le Masne a accepté de reprendre son rôle "d’emmerdeur en chef" de ses propres films, et j’ai réécrit la scène où Paul croit qu’Hanna est pute, pour que Christophe Paou puisse y trouver un terrain de jeu à sa mesure. Carole Franck et Zinedine Soualem, ont accepté de venir aussi, j'ai une passion pour ces deux acteurs, ils me font tellement rire, j'aimerai qu'ils soient dans tous les films !

 

Je suis à vous tout de suite

Mon opinion

 

Excellente scénariste, Baya Kasmi signe ici son premier long-métrage en tant que réalisatrice et scénariste.

 

Les invraisemblances et les grosses ficelles alourdissent un scénario qui traite un sujet d'actualité sur un ton qui se veut frivole. Cette parodie légère, souvent trop appuyée et alambiquée, rend le film quelque peu rébarbatif.  

 

Ceci étant dit les spectateurs présents dans la salle s'amusaient beaucoup, preuve que le pari de Baya Kasmi semble réussi, pour certains.

 

La bande-annonce semblait alléchante, le film ne m'a pas convaincu. Compte tenu de son histoire, de son talent en tant que scénariste, je m'attendais à un film drôle et profond à la fois. À trop appuyer sur certains points comiques, l'histoire des personnages devient secondaire. C'est dommage.  

 

Seul le talent des acteurs a retenu mon attention. Est-ce suffisant pour parler d'un premier long-métrage ?

 

Je suis à vous tout de suite

commentaires

C
Je suis ... désolé
Répondre
C
Quelle daube ! Je sisi sorti écoeuré. Temps perdu et une place de ciné pour rien
Répondre
M
j'ai eu le malheur d'emmener mes filles de 10 et 14 ans croyant que cela traiter plus de quelqu'un qui s'affirmait dans la vie, qui apprenait à dire non mais pas au niveau sexuel. je n'ai pas assez lu de choses sur le film...vu le grand nombre d'images sexuelles , j'ai du sortir avec ma plus jeune fille qui était très mal. ce genre de film devrait être interdit aux plus jeunes; je l'ai vu dans la salle d'une commune proche où il était inscrit film familial!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Répondre
J
Pour tout te dire je me suis endormie. Biz et bonne soirée
Répondre

 

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