27 juillet 2011
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Date de sortie cinéma : 27 juillet 2011
Réalisé par Marco Berger
Avec Carlos Echevarría, Javier De Pietro, Antonella Costa
Alejandro Barbero, Rocío Pavón
Titre original : Ausente
Réalisé par Marco Berger
Avec Carlos Echevarría, Javier De Pietro, Antonella Costa
Alejandro Barbero, Rocío Pavón
Titre original : Ausente
Synopsis :
Martin se blesse lors d'un cours de natation. Après l’avoir emmené à l’hôpital, Sebastian, son professeur, propose à Martin de le raccompagner chez lui. Mais il n’y a personne. Le professeur n’a alors d’autre choix que de lui proposer de passer la nuit chez lui, sans encore se douter des vraies intentions de son jeune hôte …
Marco Berger en est à son deuxième long métrage après le remarqué Plan B, tourné en 2008. Cette œuvre gravitait déjà autour du même sujet : à la suite d'une rupture avec sa copine, un jeune homme remet en question sa propre sexualité.
"Le point de départ d'Ausente était d'explorer les désirs d'un jeune adolescent et la réaction de son professeur face à ces sentiments. Du fait de circonstances inattendues, le professeur propose son aide à son élève et l'héberge le temps d'une nuit, mais il découvre très vite que le garcon a inventé de toutes pièces cette situation pour passer la nuit chez lui.
J'ai choisi d'utiliser des éléments du thriller pour explorer les dangers inhérents à une relation entre élève et professeur.
Dans le film, ce n'est pas l'adulte qui a l'avantage sur l'adolescent.
Au contraire, c'est ce dernier qui joue avec l'adulte, conscient que celui-ci a franchi certaines limites en le laissant passer la nuit dans son appartement.
Au contraire, c'est ce dernier qui joue avec l'adulte, conscient que celui-ci a franchi certaines limites en le laissant passer la nuit dans son appartement.
Mais le véritable but du film est d'analyser la nature du désir et la façon dont un adulte devrait réagir face à une situation aussi embarrassante ; l'intention n'est pas de le punir, mais de le comprendre sans préjugé précise Marco Berger
Le doute plane sur ce qui va surgir, une caresse ou un poignard, et sur la nature de l'adolescent, angélique ou démoniaque.
Berger fait plus fort : il ne choisit pas.
Son personnage est aussi sincère que calculateur pervers, aussi dangereux qu'innocent. Stéphane Simon (Palmarès Magazine)
Berger fait plus fort : il ne choisit pas.
Son personnage est aussi sincère que calculateur pervers, aussi dangereux qu'innocent. Stéphane Simon (Palmarès Magazine)
Sources:
http://www.bodegafilms.com
http://www.bodegafilms.com
Marco Berger affirme que travailler l'homosexualité au cinéma est de l'ordre du geste politique. Il préfère d'ailleurs parler de sexualité différente plutôt que mise en cause de la sexualité. Le cinéaste explique que ce sujet lui permet de se forger une identité cinématographique, de façon à être reconnaissable entre mille.
Le film met en scène une situation cinématographique assez inhabituelle :
un mineur éprouve un désir sexuel vis-à-vis d'un adulte
Marco Berger explique ne pas s'être inspiré de son vécu personnel mais des manifestations naturelles de l’appétence. Il précise que l'idée de base était de mettre en avant cette aspiration sexuelle inavouée pour mieux la saisir. Le cinéaste souhaitait "renverser le thème classique d’un adulte abusant d’un mineur : voir ce qui se passe si le jeune comprend ce que la situation a de dangereuse pour l’adulte, voir s'il peut utiliser ce danger comme un instrument à la fois de séduction et de pression."
De l'aveu du cinéaste, le début d'Absent s'apparente au thriller pour mettre en situation cette relation troublante entre un élève mineur et son professeur.
De façon similaire, Plan B commence comme une comédie romantique.
Dans l'un comme dans l'autre de ces deux films, le récit bascule se déplace de l'exercice de genre vers "des eaux plus profondes où ils ne pensaient pas arriver" selon l'expression de Marco Berger.
Absent suit donc une route imprévisible que le spectateur n'aurait pas imaginer emprunter. Ce procédé est voulu, afin de mettre le public dans la peau du personnage du film : "On croit savoir où l’on s’engage et au milieu du trajet, on peut se sentir aussi perdu, aussi perturbé que le personnage."
Dès le générique de début, le texte se dessine sur des parcelles corporelles.
Les films de Marco Berger seraient-ils un cinéma de corps ?
C'est le postulat voulu et assumé du cinéaste argentin, pour qui les corps savent s'exprimer et séduire par eux-même : "Tout le film se développe autour du désir physique, et de tous les désirs qu’il induit, comme des dominos."
a été sélectionné au Festival de Berlin où il a remporté le Teddy Award.
Marco Berger. Berlinale 2011
Ce prix récompense chaque année un film qui évoque directement la question de l'homosexualité.
À noter que des cinéastes comme Pedro Almodóvar, Todd Haynes, François Ozon ou John Cameron Mitchell en ont été gratifiés par le passé.
Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !
Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.toutlecine.com
http://www.biosstars.com
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.toutlecine.com
http://www.biosstars.com