Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout. Jean Luc Godard
Quelle fête pour ses 100 ans !
Le jour même de son anniversaire, samedi 14 juin, Gisèle Casadesus était à Lille, où elle a été décorée par Martine Aubry, la maire de la ville, avant d'assister à un concert dirigé par son fils aîné Jean-Claude Casadesus.
Quand l'orchestre a entamé Joyeux anniversaire, elle a retenu ses larmes. Elle était belle, comme toujours, avec ses cheveux blancs, son léger maquillage et son élégance naturelle. Les jours précédents, la doyenne des sociétaires honoraires de la Comédie-Française avait enchaîné les hommages et les invitations.
"Ils n'ont rien se mettre sous la dent ?", a-t-elle dit en privé, quand France 2 lui a demandé d'être la grande invitée du journal de dimanche soir, où elle s'est montrée parfaite. Quel joli mot d'esprit pour une centenaire à qui le temps a appris que tout passe, la gloire aussi, et que seuls restent les amours qui ont guidé sa vie : le théâtre, son mari et ses enfants. Gisèle Casadesus a conjugué les trois.
Premier prix de comédie au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, elle est entrée à 20 ans à la Comédie-Française, l'année-même où elle a épousé Lucien Probst, appelé Lucien Pascal.
Extrait d'interview de Brigitte Salino relevé sur http://www.lemonde.fr
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Gisèle Casadesus ne joue plus au théâtre. En revanche elle multiplie les rôles à l'écran.
"Ce qui est agréable sur un plateau de tournage, c'est que l'on s'occupe de vous;
et mes cheveux blancs provoquent une gentillesse
dont je n'ai même pas besoin d'abuser."
Avec un peu de retard joyeux et heureux anniversaire !
Cent ans, c'est passé si vite...
Un siècle de théâtre, de cinéma et d’amour !
La doyenne des comédiens français livre son abécédaire intime, celui d’une femme et d’une artiste d’exception, à l’incroyable joie de vivre.
Un livre qui rend heureux.
Le jeu de l'amour et du théâtre.
Gisèle Casadesus évoque ici son étincelant parcours au sein de la prestigieuse compagnie, qui la verra jouer sous la direction de metteurs en scène tels que Jacques Copeau ou Louis Jouvet, et en compagnie des meilleurs comédiens de son temps comme Pierre Fresnay, Madeleine Renaud, Jean-Louis Barrault… En 1937, elle créera le rôle principal d’Asmodée, pièce de François Mauriac, sous l’oeil de l’auteur.
Son récit nous mène au coeur du Théâtre-Français, mêlant anecdotes savoureuses, description du travail de comédien et narration des voyages en paquebot qu’entreprenait la troupe, reçue triomphalement en Amérique.
Elle retrace aussi sa carrière cinématographique entamée dès 1934 avec L’Aventurier de Marcel L’Herbier et poursuivie avec les plus grands : Raimu, Michel Simon, Jean Gabin…
Plus près de nous, elle connaît un beau succès public avec La tête en friche, réalisé par Jean Becker en 2010, et en 2012 Sous le figuier d’Anne-Marie Etienne.
Sources :
http://www.le-passeur-editeur.com
http://www.philippe-rey.fr