Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout. Jean Luc Godard
Synopsis :
Rachel (Marina Foïs) travaille dans une boutique de bijoux. Lorsqu’elle rencontre Vincent (Nicolas Duvauchelle) à l’atelier, elle est séduite par son franc-parler et décide d’organiser un dîner avec leurs conjoints respectifs, Franck (Roschdy Zem) et Teri (Elodie Bouchez). Les deux couples ont à peine le temps de devenir amis qu’ils tombent presque aussitôt amoureux. Sans l’avoir cherché, spontanément, les nouveaux amants deviennent inséparables. Ils avancent à l’aveugle dans leur passion, sans règles et sans mensonges. Ils gardent le secret devant les enfants et tout continue, presque comme avant. Mais ce qui les lie les uns aux autres est tellement fort que la confusion s’installe. Les sentiments s’emmêlent et les questions sont de plus en plus cruelles.
Depuis l'origine du projet en 2007, Happy few se voulait une réaction à une politique "qui s’occupait surtout de trouver et fabriquer des coupables pour monter les gens les uns contre les autres", explique Antony Cordier. Ainsi, il a construit des personnages "imperméables au sentiment de culpabilité, (...) normaux et moraux dans un monde anormal et immoral", et conclut sur un message clair : "pour moi c’est ça la difficulté de l’existence moderne : ne pas accuser les autres."
...autant que ses acteurs
Alors qu'il cherchait dans un premier temps un acteur plus vieux afin de donner une crédibilité suffisante au rôle de père, la rencontre de Nicolas Duvauchelle
a rapidement convaincu le réalisateur du contraire : "Je pense que l’entente avec Nicolas s’est faite en cinq secondes", confesse-t-il. "J’ai réalisé qu’il n’avait jamais joué le rôle d’un père alors qu’il a un enfant et que ça occupe toute sa vie." Il parle de sa "grande subtilité" et précise : "comme il est pudique il cache cette finesse dans un jeu assez naturaliste."
Au moment de parler de Roschdy Zem,
Antony Cordier explique avoir voulu l'emmener sur divers registres à explorer. Et là encore, la reconnaissance se fait sentir ; "Roschdy est excellent quand il est «fermé», quand il met l’armure" se réjouit-il. "Il n’a pas d’équivalent." Tout simplement...
Si les scènes de nudité ne sont pas toutes originales au cinéma, on ne pourra pas reprocher au réalisateur de n'avoir pas mis en scène ici une vision plus incongrue, en décidant d'enfariner les comédiens dans leur plus simple appareil.
Elodie Bouchez, Roschdy Zem, Marina Foïs et Nicolas Duvauchelle
Cette scène a été conçue dans son esprit comme un réel dispositif de tournage : tout en détournant le problème de la nudité sur le plateau, une volupté devait se dégager des acteurs au contact de la douceur et du bruit mat de la farine.
Durant le tournage, ce moment a été le plus attendu et le plus redouté à la fois. Au final, tout le monde l'a classé au premier rang des "meilleurs moments". Et le cinéaste de retomber parfaitement sur ses pieds ; "le dispositif c’est : comment faire pour qu’on en sorte tous heureux ? Ce qui est le thème du film, finalement."
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