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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 03:00

127-heures---Affiche.gif

Réalisé par Danny Boyle

    Avec James Franco, Kate Mara, Lizzy Caplan, Amber Tamblyn,
Treat Williams, Kate Burton, Darin Southam, Peter Joshua Hull,
Elizabeth Hales, Tye Nelson    
a
Titre original 127 Hours
a
Long-métrage américain, britannique
a
Genre : Thriller, Aventure, Biopic, Drame 

a

Date de sortie cinéma 23 février 2011 

127-heures-.gif  
a.
Synopsis :

Parti pour une randonnee en solitaire dans les gorges de l'Utah, Aron Ralston, jeune alpiniste expérimenté, se retrouve bloqué au fond d'un canyon isolé lorsqu'un rocher s'éboule, lui emprisonnant le bras.
Pris au piège, menacé de déshydratation et d'hypothermie, il est en proie à des hallucinations avec pour seule compagnie le souvenir des siens.

Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n'arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence …

Fondé sur une histoire vraie :

127 heures porte bien son nom.
Le film est fondé sur l'accident d'Aron Ralston,
un randonneur américain qui, malgré son expérience, s'est retrouvé coincé pendant 127 heures dans un canyon près de Moab dans l'Utah en 2003.

Pour découvrir l'article intitulé "A triumph of spirit over body"
et concernant Aron Ralston, publié  en Octobre 2004,
Cliquez sur la photo ci-dessus.
  
En 2006, dès la publication du livre Plus fort qu'un roc retraçant son épreuve, Danny Boyle  l'a approché pour adapter son histoire au cinéma.

Documentaire ou fiction ?

Le projet 127 heures, initialement envisagé en tant que documentaire, a débuté quand Aron Ralston et le producteur John Smithson sont entrés en contact et se sont entendus pour réaliser un film sur l'extraordinaire aventure vécue par Ralston. Danny Boyle, approché pour mettre en scène le projet, a préféré opter pour un film dramatique plutôt que pour un documentaire et a dû convaincre les producteurs, réticents à cette idée. "C’était un énorme défi sur le plan narratif, mais Danny avait trouvé comment faire en sorte que ce soit continuellement passionnant, impliquant, pleinement satisfaisant au plan émotionnel, en créant une expérience vécue à la première personne par le public," raconte le producteur Christian Colson.
 
 
127-heures---Danny-Boyle.gifFrappé par le livre d'Aron Ralston  Plus fort qu'un roc , Danny Boyle a rapidement eu une idée très claire du film qu'il voulait faire. Son but était de faire vivre l'intensité de l'expérience au spectateur, utilisant pour cela une caméra subjective, au plus près du personnage. Mais il souhaitait en même temps faire saisir au public la dimension intérieure de cette histoire. "Je voulais conduire les gens au fond du canyon avec Aron et ne plus les lâcher jusqu’à ce que lui-même s’en sorte. Bien sûr, je voyais dans ce sujet une extraordinaire leçon de survie en pleine nature dans des circonstances extrêmes, mais je crois qu’il y a aussi une autre dimension à cette histoire qui surprendra les gens. (...)

127-heures--copie-1.gif

Ce qui m’intéressait, c’était aussi cette force vitale dans laquelle il a puisé (...).

Cette force impalpable qui nous réunit tous.

127-heures--copie-2.gif
.
Et quand Aron, qui semble seul et loin de tout dans son trou, est ramené vers l’idée de vivre parmi les hommes, de réintégrer la communauté, il se passe quelque chose de très fort," explique le réalisateur.   
Avant le tournage, Danny Boyle et les producteurs du film ont effectué un premier voyage sur les lieux de l'histoire, guidés par Aron Ralston. Ce dernier, tout d'abord réticent quant à l'approche narrative choisie par le réalisateur, a peu à peu compris sa démarche et a fini par partager son aventure avec les cinéastes jusque dans les plus petits détails. "Travailler avec Danny a été une expérience phénoménale. Il est extrêmement perspicace et d’une grande créativité et il a aussi été très sensible à ce que cette histoire a de personnel pour moi. (...) Que ce soit dans les différentes réécritures ou à travers des rencontres et des entretiens avec les acteurs, il m’a impliqué plus que je ne l’aurais rêvé," raconte Aron Ralston 

Véritable film-concept, 127 heures s'est avéré être un défi de taille pour Danny Boyle, dont la "mission" consistait à tenir le spectateur en haleine pendant une heure et demie, avec un personnage condamné à ne pas pouvoir bouger. "Nous allions faire un film d’action dans lequel le héros est immobile !

James-Franco.gif

résume le réalisateur, qui a ainsi travaillé minutieusement l'image et l'émotion de son film : "J’avais le sentiment que si nous étions capables de rendre le film viscéral et impliquant tant au niveau visuel qu’émotionnel, alors les gens pourraient se perdre dans l’histoire de la même manière qu’Aron s’est perdu dans les canyons." 
 
James Franco-copie-1De façon à coller le plus possible à la réalité des faits, les cinéastes ont mis à contribution chaque détail qu'Aron Ralston pouvait leur fournir. Ils ont ainsi eu le privilège de visionner les vidéos-testament faites par
Aron Ralston alors qu'il était pris au piège, grâce à une caméra qui a d'ailleurs été réutilisée pour reproduire ces mêmes vidéos dans le film. "Nous voulions respecter fidèlement la réalité de ce qu’a vécu Aron quand il est resté prisonnier. Nous avons donc repris l’équipement exact qu’il avait dans son sac à dos, la quantité précise d’eau dont il disposait, la qualité de la lame de son couteau, le moindre élément de sa stratégie. Nous sentions que nous ne pouvions pas nous permettre d’être légers avec ces données," explique le producteur Christian Colson.
 
Tout en restant totalement fidèle aux faits vécus par Ralston, Danny Boyle a cependant utilisé ses talents de conteur pour mettre en exergue ce qu'il considérait comme le cœur de cette aventure : "Aron se voyait comme un solitaire, mais ce qui l’a ramené à la vie, ce sont les gens, la tribu, la communauté. Pour moi, c’est ça qui est devenu l’assise du film," explique le réalisateur, qui s'est ainsi approprié l'histoire de Ralston pour la délivrer à sa manière. Impressionné, le principal intéressé a déclaré que le réalisateur avait trouvé la meilleure façon de faire vivre son expérience aux spectateurs.

127-heures-James-Franco.gif

Danny Boyle a confié la lourde responsabilité d'incarner Aron Ralston à l'acteur James Franco. Un choix que le réalisateur ne semble pas regretter :

127-heures---James-Franco.gif"James Franco possède cette extraordinaire faculté et une technique irréprochable, et c’est exactement ce qu’il nous fallait parce que "127 Heures" est presque le film d’un seul acteur. James a su l’emmener plus loin, il a relevé les défis un par un, physiques comme émotionnels. Il est magnifique dans ce rôle. Il est allé au bout des choses, et il en a fait d’une certaine manière quelque chose qui tient autant de James Franco que d’Aron Ralston."

En effet, malgré les conditions épuisantes du tournage et le défi émotionnel que représentait l'idée de jouer sans vis-à-vis,
James Franco s'est tout de suite senti attiré par le rôle. "L’une des raisons qui m’ont donné envie de faire le film, c’était qu’il était constitué d’une somme de petits moments personnels, de ces moments que nous connaissons tous quand nous sommes complètement seuls. Je sentais qu’il y avait en moi quelque chose qui le comprenait viscéralement et que je pourrais boire à cette source-là", raconte l'acteur.

.
Pour se préparer à son rôle, James Franco a écouté Aron Ralston lui parler de son histoire dans les moindres détails : "(...) j'ai rejoué certaines choses pour lui, comme les positions que jéai prises quand j'étais forcé de rester debout aussi longtemps." explique l'aventurier, qui a d'ailleurs fait une longue randonnée avec l'acteur.

Aron-Ralston-et-James-Franco.gif

Photo by Joe Scarnici/Getty Images

Après avoir suivi un entrainement intensif à l'escalade, James Franco s'est entièrement livré à l'interprétation de son personnage, au cours d'un tournage pénible et de longue haleine. "J’étais si à l’étroit dans le décor qui reproduisait le canyon que j’ai fini le tournage avec des bleus, des éraflures, des cicatrices. Ce tournage a été physiquement éprouvant. Mais c’était une situation très intéressante à jouer et Danny est un réalisateur époustouflant. Il déborde d’énergie et de passion, et il sait comment obtenir ce qu’il veut," se souvient l'acteur.

127-hours.gif
 
L'un des objectifs de Danny Boyle sur le tournage de 127 heures a été de représenter visuellement la notion d'élan. La vitesse et la montée d'adrénaline, ressenties par le personnage au début du film, devaient résonner jusqu'à la fin, même lorsque le mouvement s'était arrêté. Pour enrichir l'aspect visuel de son film, le réalisateur a donc décidé d'engager deux directeurs de la photo, chose qui n'avait encore jamais été faite dans toute l'histoire du cinéma.

127-heues---Photo-tournage.gif

Anthony Dod Mantle et Enrique Chediak ont ainsi imposé à l'image deux styles complètement différents, et si cette nouvelle façon de procéder a posé quelques problèmes au niveau de la logistique, elle a également permis à Danny Boyle de pouvoir réduire considérablement la durée du tournage.

Pour 127 heures, Danny Boyle est allé tourner dans le vrai canyon où Aron Ralston s'est retrouvé coincé. Mais pour des contraintes de temps et d'argent, l'équipe du film est allée scanner le relief de la crevasse pour la reconstruire en studio. Il a été en outre tout aussi difficile de placer les caméras.
Après l'immense succès en 2009 de Slumdog Millionaire, récompensé par 8 Oscars, Danny Boyle collabore à nouveau avec le producteur Christian Colson, le scénariste Simon Beaufoy et le

 Compositeur A.R. Rahman 
 
Ce nouveau projet est cependant aux antipodes de son film précédent. Sans pour autant laisser de côté l'intensité de son discours, le réalisateur a ainsi troqué les foules de Mumbaï pour la solitude du désert de l'Utah.

127-hours-copie-1.gif
a

Sources :
http://blogs.allocine.fr
http://www.imdb.com
http://www.theage.com.au
http://fr.wikipedia.org
http://www.salon.com/entertainment

commentaires

M
je ne vais pas beaucoup au cinéma, mais je consulte régulièrement votre site et je choisis souvent mes films en fonction de vos pages. c'est très bien fait et les fiches donnent de des indications intéressantes. je ne sais pas si il faut être abonné pour que vous ayez ce message, mais si c'est le cas, bravo. Martine Trelous
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J
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