On our own (Nar mor kommer hjem)
en 1998 Avec Kasper Emanuel Staeger, Clara Eleonora Simonsen
Italian for beginners
en 2001 Avec Anders W. Berthelsen, Peter Gantzler, Anette Stovelbaek
Italian for beginners multi récompensé en 2001 avec, entre autre,
- Ours d'Argent, Prix FIPRESCI, Prix du jury oecuménique,
- Prix du jury des lecteurs de "Berliner Morgenpost"
- et au Festival de Paris le Prix du public
Wilbur
en 2002 Avec Jamie Sives, Adrian Rawlins, Shirley Henderson Hjemve
en 2007
Avec Peter Hesse Overgaard, Bodil Jorgensen, Peter Gantzler Une éducation
en 2009 Avec Peter Sarsgaard, Carey Mulligan, Alfred Molina Une Education a remporté
.
Deux prix au prestigieux Festival du film de Sundance 2009 :
- Le Prix du public pour la catégorie des films dramatiques,
- Le Prix de la meilleure photographie, pour le chef opérateur John De Borman.
.
- Meilleure actrice aux BAFTA pour Carey Mulligan
Un jour est l'adaptation du roman à succès du même nom
de David Nicholls, qui signe d'ailleurs le scénario du film.
.
Sorti dans un anonymat relatif en 2009, ce livre avait enregistré des ventes records sur la durée, bénéficiant notamment d'un excellent bouche-à-oreille.
Il s'est ainsi vendu à plus d'un million d'exemplaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis, où il s'est classé pendant douze semaines d'affilée sur la liste des best-sellers du New York Times.
David Nicholls
est un romancier et scénariste anglais.
Si l'auteur reste peu connu chez nous, c'est la deuxième fois que David Nicholls voit l'un de ses ouvrages adapté pour le grand écran.
Sa première expérience cinématographique remonte en effet à 2006 avec l'adaptation de son roman
Starter for Ten
Réalisé par Tom Vaughan Avec Avec James McAvoy, Alice Eve, Rebecca Hall
Le choix d'Anne Hathaway pour le rôle d'Emma a provoqué la fureur des fans du roman, qui jugent l'actrice bien trop glamour et américaine pour incarner cette fille de classe moyenne originaire du Yorkshire, légèrement geek et serveuse dans un fast-food.
La bande-annonce n'a fait qu'accentuer ce phénomène, certains estimant que son accent britannique manquait de crédibilité et qualifiant l'actrice d'"anti-Emma" par excellence.
Un rejet qui n'est pas sans rappeler celui qui avait suivi l'annonce de Renée Zellweger pour le rôle de Bridget Jones ...
Cependant, et même s'il concède que quelques libertés ont été prises vis-à-vis du personnage du roman, David Nicholls, auteur de l’œuvre originale et scénariste du film, affirme qu' "Anne Hathaway a la vulnérabilité et l'intelligence qu'il fallait pour le personnage".
Anne Hathaway
Pour les fans du livre, la force de ce dernier réside notamment dans l'émotion (et la surprise !) que provoque la dernière scène. Or, un tel twist ne peut être rendu dans un film adapté d'un roman dont le succès laisse supposer que nombres de spectateurs connaissent déjà parfaitement l'intrigue.
Aussi la réalisatrice a-t-elle fait le choix d'annoncer de final dès le début pour, dit-elle, "amortir le choc".
Une des principales contraintes imposées par le livre est ce paradoxe entre variété des époques et unicité de la date. Aussi l'équipe a-t-elle dû faire en sorte de programmer le tournage de telle sorte que le résultat à l'écran fasse croire à un perpétuel 15 juillet.
.
Finalement, celui-ci s'est étalé sur huit semaines seulement au cours de l'été 2010, obligeant les principaux membres de l'équipe à de constantes courses contre la montre entre cinquante lieux répartis dans trois villes (Londres, Édimbourg et Paris)
Londres 
Édimbourg
Landmark hill Arthur's à Edinburgh
et Paris
Anne Hathaway et Jim Sturgess sur le tournage du film à Paris en septembre 2010.
choisis par les décorateurs et les éclairagistes.
Il n'est pas rare, dans le cas d'adaptations de romans, que le contexte géographique de l'intrigue soit changé pour correspondre au marché visé. Notons, à titre d'exemple, le transfert en France du roman américain L' Homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy lors de son adaptation par Eric Lartigau. Or, rien de tel à signaler pour Un Jour, la productrice s'étant engagée auprès de l'auteur lors de l'achat des droits de son roman. Celle-ci affirme également que ce contexte anglais participe de l'ambiance et de la "singularité des protagonistes".
Si avoir comme scénariste l'auteur du roman peut présenter de nombreux avantages, comme celui de permettre une grande liberté vis-à-vis du support initial, adapter une œuvre n'en présente pas moins des contraintes, qui sont celles des producteurs. Ainsi, afin de coller au budget et d'éviter une interdiction, David Nicholls dû procéder à quelques transformations. Ainsi, les deux amis ne se rendent pas en Inde et choisissent de passer leurs vacances en Bretagne (et non en Grèce).
.
Anne Hathaway et Jim Sturgess
De plus, un doute a plané sur la mention (ou non) des problèmes de drogues de Dexter, addiction qui a valu au film une interdiction aux moins de treize ans.
Une question que l'on peut se poser concerne le choix du jour, le 15 juillet,
à laquelle se rencontre chaque année les protagonistes.
Cette date correspond à la Saint Swithin, titre d'une chanson parue dans les années 80 et chantée par
Billy Bragg
" The Polaroids that hold us together
Will surely fade away
Like the love that we spoke of forever
On St. Swithin's Day"
Paroles qui ont inspiré l'auteur lors de l'écriture de son roman.
Rachel Portman,
qui compose la musique du film, est une
habituée des comédies romantiques. Elle fut la première femme à remporter un Oscar de la meilleure musique de fil en 1997 pour sa composition du film,
Emma, l'entremetteuse
Réalisé par Douglas McGrath en 1996 Avec Gwyneth Paltrow, Greta Scacchi, Ewan McGregor On lui doit entre autres les bandes-originales de :
L'un des défis posés par la structure de l'histoire fut d'adapter les costumes aux différentes époques dépeintes.
Tout autant que les décorateurs et les maquilleurs, les costumiers ont eu un rôle crucial à jouer dans la cohérence et la crédibilité du film.
D'où l'intérêt de faire appel à des professionnels des costumes d'époque :
- Sarah Monfort, qui a travaillé, notamment, sur le Marie-Antoinette de Sofia Coppola
de Sofia Coppola
- et Odile Dicks-Mireaux, bien connue de la réalisatrice pour avoir créé les costumes de Une éducation. Mais également pour les productions suivantes :
Les compagnies de production Random House Films et Focus Features sont habituées à collaborer sur des adaptations de livres, tous publiés par la maison d'édition Random House. Ensemble, elles ont ainsi produit
Lay the Favorite, Take the Dog, adapté d'un livre de Beth Raymer, avec Bruce Willis, Catherine Zeta-Jones et Vince Vaughn (sortie prochaine)
ou encore Reservation Road
Réalisé par Terry George en 2007 Avec Joaquin Phoenix, Mark Ruffalo, Mira Sorvino
tiré d'un roman de John Burnham Schwartz
Également productrice de Un jour, la compagnie Film Four International n'est pas en reste puisqu'on lui doit l'adaptation multi-récompensée de Slumdog Millionaire.
Slumdog Millionaire.
Réalisé par Danny Boyle Avec Dev Patel, Freida Pinto, Mia Drake
Une affiche d'un certain genre :
Une des caractéristiques propres au roman de David Nicholls est qu'il est parvenu à séduire un lectorat aussi bien féminin que masculin, et ce malgré un contenu profondément romantique. Un phénomène qui s'explique, notamment, par la neutralité de la couverture : deux visages de profil, une dominance d'orange et une police d'écriture plus publicitaire qu'annonciatrice d'une grande histoire d'amour.
Aussi l'affiche a-t-elle représenté un défi pour le distributeur, qui souhaitait attirer femmes et hommes dans les salles obscures. Finalement, deux affiches différentes ont été proposées :
une résolument romantique, aux couleurs pastels, montrant les deux amis s'enlaçant, pour le marché américain ;
cette même image modernisée,
divisée en vingt polaroids et aux couleurs orangées pour le marché anglais.
Cette dernière était soi-disant pour proche des goûts des hommes britannique.
.
Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !
Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.sweetslyrics.com
http://www.imdb.com
http://www.zimbio.com
http://apostrophemag.com
http://www.telegraph.co.uk