Festival des créations télévisuelles. Pour en savoir plus ... Cliquez ICI !
Luchon 2013 !
Cette année, Luchon fêtera le 15ème Festival des créations télévisuelles.
"Ce festival a gagné en liberté, en indépendance et en renommée", constate Serge Moati. Il a pris une dimension de territoire : c’est le festival d’une région, de Luchon, du Comminges et de Midi-Pyrénées.
Serge Moati, le Président du Festival, a annoncé le nom de la
Présidente du Jury. Macha Méril
Crédit photo - Michel Viala pour la Dépêche du Midi.
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Comédienne et écrivaine de talent, Macha Méril est aussi une très belle présence, une voix, une personnalité, une grande intelligence. Les plus grands noms du cinéma lui ont fait confiance. Dans un certain désordre, et d'une façon non exhaustive : Éric Rohmer, Roger Vadim, Gérard Oury, Michel Deville, Jean-Luc Godard, Luis Buñuel, Maurice Pialat, Jean Yanne, Rainer Werner Fassbinder, Claude Lelouch, Bertrand Blier, Agnès Varda, James Ivory.
Avec plus de vingt tournages pour la télévision Macha Méril, a tourné avec entre autres des réalisatrices comme, Caroline Huppert, Marion Sarraut, Élisabeth Rappeneau. Mais également, Christophe Barbier, Denis Malleval, Jean-Pierre Vergne.
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Macha Méril et Serge Moati
Le festival de Luchon sous les protections
d'Henri Denard et de Claude Chabrol.
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Grande chance de pouvoir être accrédité au Festival de Luchon, qui fêtait cette année ses 15 ans d'existence. Différent de tous les autres, la convivialité est le premier mot qui me vient en tête pour définir l'ambiance générale qui se dégage pendant tout le déroulement des projections.
Le Festival bénéficie d'une organisation sans faille. Les festivaliers ou l'ensemble des participants sont accueillis et guidés par quelques 150 bénévoles toujours efficaces et souriants.
En bref, que du plaisir dans le magnifique écrin de la bien nommée Reine des Pyrénées. Luchon.
Les projections, d'une grande diversité et d'une qualité certaine ne manqueront pas d'embellir les soirées des téléspectateurs fidèles au petit écran.
Au hasard des projections et de mes rencontres …
Un moment privilégié en compagnie de Danièle Lebrun, entre autres.
Danièle Lebrun
Crédit photo - Michel Viala pour la Dépêche du Midi.
À vous donner le tournis quand elle fait partager avec simplicité, gentillesse et humour, sa carrière théâtrale, commencée en 1954. Sans qu'elle en fasse référence, je note que ses collaborations dans des pièces signées des plus grands noms lui ont toujours valu l'enthousiasme du public, dont je suis, et des critiques élogieuses.
Dans le théâtre privé, la Comédie Française, le cinéma et la télévision, cette grande dame de la scène est une femme bien ancrée dans son époque.
Danièle Lebrun était présente à Luchon pour Les vieux calibres.
Réalisé par Marcel Bluwal et Serge de Closets pour France 3
avec également Michel Aumont, Roger Dumas, Jean-Luc Bideau et Catherine Jacob.
Synopsis :
Les Eglantines, une maison de retraite menée de main de fer par Madame Le Bihan (Catherine Jacob). Parmi les pensionnaires, Emilienne (Danielle Lebrun), est une dame toujours souriante, joueuse et malicieuse. Irénée (Michel Aumont), un forcené syndicaliste, qui doit le confort de sa paisible retraite à un héritage inattendu. Titi (Jean-Luc Bideau), ancien producteur, reste un ironiste perpétuel. Quant à André (Roger Dumas), surnommé "Double Infarctus" il tient à rester bien vivant ! Ces quatre amis veulent rester dans l'action, dans la vie. Ils vont transgresser les règles pour retrouver les émois de leur jeunesse passée, en tentant de cambrioler la caisse de leur maison de retraite. Venu dans leur maison de retraite pour récupérer les voix des seniors, le ministre des affaires sociales va se voir confronté à un échange verbal avec Emilienne qui saura rendre sa visite, très inattendue et agitée.
Les vieux calibres
Découvrez l'interview accordé par Danièle Lebrun
à La Dépêche du Midi en cliquant ICI !
Le métis de Dieu Une magnifique production d'Arte
Réalisé par d’Ilan Duran-Cohen.
Ma plus belle découverte de toutes les projections auxquelles j'ai pu assister.
Le Jury lui attribue la récompense suprême, à savoir le Pyrénées d’Or de la Meilleure Fiction Unitaire. Un prix largement mérité et qui trouvera, je le souhaite, un écho favorable auprès des téléspectateurs lors de la diffusion le 29 mars prochain
Aurélien Recoing et Laurent Lucas
Synopsis :
Ce téléfilm raconte l'exceptionnel destin de Jean Marie Lustiger, le juif qui devint cardinal.
À 14 ans, en pleine Occupation, il se convertit au catholicisme contre l’avis de ses parents. Il perd sa mère en déportation et se déchire avec son père, qui n’accepte pas son choix. Devenu curé, il se hisse soudain au sommet de la hiérarchie ecclésiastique grâce à Jean Paul II, avec lequel il se lie d’amitié. Mais en 1985, un couvent de carmélites polonaises s’installe dans les murs maudits d’Auschwitz, là où Giselle Lustiger a été gazée. L’événement déclenche la plus grave crise entre juifs et chrétiens depuis la Seconde Guerre mondiale. Et c’est à ce prince de l’Eglise pas comme les autres qu’il revient de trouver une issue au conflit qui le bouleverse intimement.
Le rôle titre est interprété par Laurent Lucas, magnifique et touchant. D'autres moments plus ardents aussi, quand il se retrouve en prise avec les tourments de sa vie et le rejet des siens. Les dialogues d'Ilan Duran-Cohen et Chantal de Rudder offrent des moments d'intense émotion. Les scènes entre Henry Guybet et Laurent Lucas sont tout simplement déchirantes. À leurs côtés les excellents Aurélien Recoing, Pascal Gregory, et Audrey Dana apportent tout leur talent et participent grandement à la réussite du film.
Pour lire l'article concernant Le Métis de Dieu ... Cliquez ICI !
Toujours et encore dans ce festival, je retiens aussi la belle et remarquée présence de Marina Vlady dans
3 Femmes en colère
réalisé par Christian Faure, pour France 2.
Également au casting Florence Pernel, Bruno Todeschini, Lucile Krier,
Jacques Ciron et Claire Bouanich.
Le scénario est inspiré du roman de Benoîte Groult La touche étoile.
Nagui, animateur de divertissements et de jeux, a présenté sa nouvelle casquette de producteur de fictions, avec Trois femmes en colère. Il était présent aux côtés des principaux protagonistes du film lors de la présentation du 14 février 2013 pour la plus grande joie de ses admiratrices. Le film a reçu un accueil très chaleureux de la part des spectateurs présents dans la salle à la fin de la projection.
Synopsis :
Alice Trajan (Marina Vlady) fait un constat pour le moins troublant dans l'esprit de cette féministe engagée de 78 ans: les jeunes filles d'aujourd'hui négligent les combats pour lesquels leurs homologues se sont battues autrefois pour devenir une génération dégénérescente. A l'occasion des 50 ans de son journal, elle décide de coucher sur papier les valeurs féminines qu'elles souhaiteraient ne pas voir disparaître.
"On est vieux dans le regard des autres bien avant de l’être dans le sien"
Benoîte Groult - La Touche étoile.
Pour France 2, Edwin Baily aborde le pénible et douloureux thème de la pédophilie, avec Le silence des églises. L'interprétation de Robinson Stévenin et Robin Renucci est sobre et émouvante. Un sujet tabou, qui a laissé les spectateurs présents au moment de la diffusion, dans un état d'interrogation extrême, comme l'atteste le débat qui a suivi la projection.
Stéphane Moucha, qui signe ici la partition musicale, particulièrement réussie et bien adaptée au sujet, a reçu le Prix de la Meilleure Musique Originale. Thierry Debroux reçoit le Prix du Meilleur Scénario (ex aequo) avec les scénaristes de La dernière campagne.
Synopsis :
A l'âge de 12 ans, Gabriel (Robinson Stévenin) est impliqué, malgré lui, dans une relation avec le père Vincey (Robin Renucci), directeur de l'école catholique qu'il fréquente. Quinze ans plus tard, Gabriel, toujours rongé par ce mal, s'installe près de cette même école, une arme à la main.
Robin Renucci et Robinson Stévenin
La dernière campagne de Bernard Stora, prochainement diffusée sur France 2 est une fable politique scénarisée par Bernard Stora, Sonia Moyersoen en collaboration avec Françoise Fressoz et Pascale Robert-Diard. Avec dans les rôles principaux Bernard Le Coq, Patrick Braoudé, Martine Chevallier, Thierry Fremont et Anne Loiret.
Synopsis :
15 décembre 2011. Devant un parterre ébahi, la sanction tombe : Jacques Chirac (Bernard Le Coq) est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans de prison avec sursis. Jamais, dans l’histoire de la République, un ancien président n’avait subi un tel affront. Le soir même, le bureau de Jacques Chirac publie un communiqué. Le vieil homme renonce à faire appel. Il n’a plus la force de combattre. Mis hors jeu par l’âge et la maladie, Jacques Chirac va-t-il se laisser engloutir par le temps qui passe ? Non, car il existe une parenthèse enchantée : le sommeil, porteur de rêve, qui efface l’âge, ranime le désir, ressuscite l’avenir. Convoquant le rêve, le grand fauve politique va s’inviter dans la campagne présidentielle. Tissant patiemment les fils de la réalité pour en faire la toile de ses rêves, Jacques Chirac s’immisce dans la joute qui oppose Nicolas Sarkozy (Thierry Fremont) et François Hollande (Patrick Braoudé). Chacun des deux a une certaine idée de la France. Laquelle va finalement s’imposer ?
L'excellente Martine Chevallier campe une Bernadette Chirac, "plus vraie que nature"
Pendant toute la durée du festival, une large couverture médiatique, allant de la presse télévisuelle aux plus grands quotidiens, a assuré à ses lecteurs les actualités, ou les chiffres du jour avec précision et un intérêt certain pour tous.
Les films et séries télé de demain sont au Festival de Luchon
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Palmarès complet :
Prix attribués par le Jury :
Pyrénées d’Or de la Meilleure Série ou Mini Série (ex aequo) :
- Les petits meurtres d’Agatha Christie pour France 2
- Lazy Company pour OCSMax
Pyrénées d’Or de la Meilleure Fiction Unitaire :
- Le métis de dieu d’Ilan Duran-Cohen pour Arte
Prix Spécial du Jury :
- Kanak, l’histoire oubliée de Stéphane Kappes
Pyrénées d’Or du Meilleur Programme Court TV :
- Dans la bouche de Romain Gicquel et Julien Blanche
Prix de la Meilleure Interprétation Féminine :
- Aïssa Maïga pour Mortel été
Prix de la Meilleure Interprétation Masculine :
- Didier Bourdon pour 15 jours ailleurs
Prix du Meilleur Espoir Féminin :
- Judith Chemla pour 15 jours ailleurs
Prix du Meilleur Espoir Masculin :
- Yaël Mayat pour Kanak, l’histoire oubliée de Stéphane Kappes
Prix du Meilleur Réalisateur :
- Sébastien Grall pour Surveillance
Prix du Meilleur Scénario (ex aequo) :
- Bernard Stora et Sonia Moyersoen,
avec la collaboration de Françoise Fressoz et de Pascale Robert-Diard
pour La dernière campagne
- Thierry Debroux pour Le Silence des églises
Prix de la Meilleure Musique Originale :
- Stéphane Moucha pour Le silence des églises
Prix de la Meilleure Photographie :
- Laurent Brunet pour Chambre Noire
Prix attribués par le Public :
- Série : Nicolas Le Floch sur France 2
- Film unitaire : Le silence des églises d’Edwin Baily
- Programme court : Dans la bouche de Romain Gicquel et Julien Blanche
Prix de la Meilleure Fiction Espagnole :
- Concepción Arenal : la visitadora de cárceles de Laura Maña
Prix de la Meilleure WeBFiction :
- Saut de l’ange de Jimmy Conchou et Romain Brugerolle
Prix du Tremplin à la Création :
- Chichis, glaces, beignets de Marjolaine De Lecluse