Réalisé par Sergio Leone et Mario Bonnard
Avec Steve Reeves, Fernando Rey, Christine Kaufman,
Barbara Carroll, Anne-Marie Baumann, Angel Aranda,
Mimmo Palmara, Carlo Tamberlani, Ángel Ortiz
Genre Péplum
Production Italienne
Titre original Gli Ultimi Giorni di Pompei
Date de reprise au cinéma 13 septembre 2007
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Synopsis
En 79 après Jésus-Christ, la population de Pompei est terrorisée par des groupes armés qui se font passer pour des chrétiens. Craignant la colère de Rome, les autorités exigent que ceux-ci soient arrêtés, torturés et jetés aux lions.
Le centurion Glaucus (Steve Reeves), dont le père a été tué par l´une de ces bandes, jure de se venger. Il découvrira la conspiration visant à discréditer les croyants ...
Les Derniers Jours de Pompei était au départ un film réalisé par Mario Bonnard. Ce dernier tombé malade fut cependant remplacé par l'un de ses trois assistants, également co-scénariste, Sergio Leone, qui s'était par ailleurs distingué la même année en tournant la légendaire scène de course de chars dans le Ben-Hur de William Wyler. Avant de se tourner vers le western, genre totalement différent qui lui assurera la célébrité, Sergio Leone réalisera deux ans plus tard son premier film, Le Colosse de Rhodes, un nouveau péplum.
Mimmo Palmara 
Outre le départ prématuré de son réalisateur, Mario Bonnard, Les Derniers Jours de Pompei ont connu quelques désagréments de tournage, parmi lesquels une blessure à l'épaule contractée par son acteur principal, Steve Reeves, tombé de son char et qui dut mettre un terme définitif à sa pratique du culturisme.
Steve Reeves et Angel Ortiz
Les Derniers Jours de Pompéi est avant tout un péplum où l'on parle et l'on complote, entrecoupé tout de même de bagarres courtes mais bien disséminées, où l'ex-Hercule botte les fesses de sinistres sbires, fait de la pâtée de gladiateurs, liquéfie un crocodile, étripe un lion...
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Non, il ne flanque pas une raclée au volcan, mais entre toutes ces péripéties, trouvera tout de même le temps de sauver la fille du préfet et d'en tomber amoureux.
Christine Kaufmann
Le centurion Glaucus est donc un héros, homme fort et presque invulnérable qui se bat pour lui-même mais aussi pour la justice dans une ville en sursis.
Angel Aranda et Barbara Carroll
Ville en sursis, voilà bien une partie de la qualité et de la force des Derniers Jours de Pompéi. Guerre de religions, complot tortueux et bien sûr, présence sourde d'un volcan qui, comme nous l'a appris l'Histoire, anéantira la cité de Pompéi. Tout ceci forme un contexte permettant au film de s'élever au dessus du tout-venant de la production de l'époque.
Fernando Rey
Car du reste, avouons-le, l'intrigue n'est pas bien extraordinaire quand elle n'est pas cliché. En outre, il n'y a pas réellement de grandes scènes dans Les Derniers Jours de Pompéi, même l'éruption tant attendue, qui au dernier quart d'heure renversera Pompéi comme une construction de cubes, n'a pas le sursaut apocalyptique espéré. Un fait sans doute à mettre au crédit du budget.
Ceci dit, Les Derniers Jours de Pompéi n'apparaît pas spécialement désargenté. Temple, arène de cirque, palais, geôles... Ce péplum nous propose d'efficaces maquettes et des décors variés tenant la route.
Le drame qui a touché la cité de Pompéi, ensevelie par le Vésuve en 79 après Jésus-Christ, a inspiré de nombreux films. Le premier est un court métrage muet datant de 1908 signé Luigi Maggi. Réalisateurs du fameux King Kong, Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper ont eux aussi tourné leur version du célèbre évènement en 1935. Marcel L'Herbier réalisera une autre version en 1948 avec Micheline Presle, Georges Merchal, Marcel Herrand,
À sa sortie, le film de Mario Bonnard et Sergio Leone a remporté un important succès en salles et notamment en France, où il a été vu par près de 2, 5 millions de spectateurs.
Sources :
http://www.senscritique.com
http://fr.wikipedia.org
http://www.notrecinema.com
http://www.psychovision.net
http://www.allocine.fr
