14 septembre 2011
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Date de sortie cinéma : 14 septembre 2011

Réalisé par Nadine Labaki
Avec Antoinette Noufaily, Claude Baz Moussawbaa,
Julien Farhat, Layla Hakim, Nadine Labaki, Yvonne Maalouf,
Adel Karam, Ali Haidar, Anjo Rihane ll, Caroline Labaki
Long-métrage français

Réalisé par Nadine Labaki
Avec Antoinette Noufaily, Claude Baz Moussawbaa,
Julien Farhat, Layla Hakim, Nadine Labaki, Yvonne Maalouf,
Adel Karam, Ali Haidar, Anjo Rihane ll, Caroline Labaki
Long-métrage français
Genre Comédie dramatique

Le film, "dédié "à toutes les mères qui ont perdu un fils dans une guerre,
a été présenté à Cannes dans la section "Un certain Regard"
et accueilli dans l'enthousiasme et des rires aux larmes.

Le film, "dédié "à toutes les mères qui ont perdu un fils dans une guerre,
a été présenté à Cannes dans la section "Un certain Regard"
et accueilli dans l'enthousiasme et des rires aux larmes.
La réalisatrice a reçu :
- Le prix François Chalais,- La Mention Spéciale du Jury oecuménique du Festival de Cannes.
Synopsis :
Sur le chemin qui mène au cimetière du village, une procession de femmes en noir affronte la chaleur du soleil, serrant contre elles les photos de leurs époux, leurs pères ou leurs fils. Certaines portent le voile, d'autres une croix, mais toutes partagent le même deuil, conséquence d'une guerre funeste et inutile. Arrivé à l'entrée du cimetière, le cortège se sépare en deux : l'un musulman, l'autre chrétien.
Avec pour toile de fond un pays déchiré par la guerre, Et maintenant on va où ? raconte la détermination sans faille d'un groupe de femmes de toutes religions, à protéger leur famille et leur village des menaces extérieures.
Faisant preuve d'une grande ingéniosité, inventant de drôles de stratagèmes, unies par une amitié indéfectible, les femmes n'auront qu'un objectif : distraire l'attention des hommes et leur faire oublier leur colère et leur différence.
Mais quand les événements prendront un tour tragique, jusqu'où seront-elles prêtes à aller pour éviter de perdre ceux qui restent ?
Et maintenant on va où ? est le second long métrage
de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki.

Son premier film, Caramel
Réalisé en 2007
Avec Nadine Labaki, Yasmine Elmasri, Sihame Haddad

Avec Nadine Labaki, Yasmine Elmasri, Sihame Haddad
a également été présenté à Cannes, plus précisément lors de la Quinzaine des Réalisateurs
Et maintenant on va où ? évoque les évènements actuels du monde arabe.
Quand on lui demande de répondre à cette question, Nadine Labaki ne sait pas.
Quand on lui demande de répondre à cette question, Nadine Labaki ne sait pas.
" J'ai écrit mon film avant les révolutions arabes, mais je me pose la même question :
je suis optimiste et j'ai peur à la fois, mais j'espère qu'on va en faire quelque chose ".
je suis optimiste et j'ai peur à la fois, mais j'espère qu'on va en faire quelque chose ".

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Nadine Labaki la réalisatrice est née en même temps que la guerre du Liban en 1974.
Elle explique comment lui est venue l'idée du film.
"L'idée de ce film est partie d'une flambée de violence le 7 mai 2008 au coeur de Beyrouth. ". Je venais tout juste d'apprendre que j'étais enceinte : je me suis demandée jusqu'où j'irais pour protéger mon enfant. Et je sais que j'irais très loin (...) On sait qu'il suffit d'un rien pour que ça explose et on en a marre de ces conflits interreligieux. Le film exprime ce que beaucoup de gens ressentent au Liban, d'appartenir à une religion plus qu'à un pays".
"L'idée de ce film est partie d'une flambée de violence le 7 mai 2008 au coeur de Beyrouth. ". Je venais tout juste d'apprendre que j'étais enceinte : je me suis demandée jusqu'où j'irais pour protéger mon enfant. Et je sais que j'irais très loin (...) On sait qu'il suffit d'un rien pour que ça explose et on en a marre de ces conflits interreligieux. Le film exprime ce que beaucoup de gens ressentent au Liban, d'appartenir à une religion plus qu'à un pays".
La femme est l'avenir de l'homme
Le coeur rend intelligent
John Lennon, dans la chanson-culte "Imagine", espérait que tous les hommes et les femmes de la terre pourraient se donner la main. NadineLabaki imagine que toutes les femmes d'un village, qui en ont assez de fleurir les tombes de leurs frères ou de leurs fils, transcendant leurs différences de confession, se donnent en effet la main.

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Cela passe par des astuces - qu'on ne vous révélera pas - pour éviter que l'homme pense à tuer son prochain. Disons seulement que l'invention tourne autour du sexe, de la nourriture, du miracle, de l'isolement et du secret.
Ces bonnes femmes sont formidables, car elles ne s'en laissent pas conter et font preuve d'un bon sens millénaire, hérité de temps immémoriaux et tragiques.
Ces bonnes femmes sont formidables, car elles ne s'en laissent pas conter et font preuve d'un bon sens millénaire, hérité de temps immémoriaux et tragiques.
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Le film terminé, on se dit que le coeur vous rend tellement plus intelligent.
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Sans passer pour des imbéciles finis, les hommes en prennent pour leur grade. L'ironie est mordante et il est intéressant qu'une femme venue du Liban écrive un tel film. Une fois encore, pour la troisième fois, l'utopie est féminine.
Source :http://www.lepoint.fr

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Nadine Labaki a décidé de raconter son histoire à travers des scènes musicales. Ayant regardé et aimé les films "Grease" et le dessin-animé de "Cendrillon(Cinderella)", elle souhaitait restituer un peu l'ambiance des contes et des fables dans son film. Cela lui permettait de prendre plus de libertés scénaristiques et d'apporter de la légèreté par rapport à la gravité du sujet.

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La réalisatrice a aussi donné le rôle du cheikh du village à un chrétien et celui du prêtre à un musulman.
Comme quoi au cinéma, tout est possible !
Khaled Mouzanar,

le compositeur de la musique du film est aussi le mari de la réalisatrice.
Elle aime sa faculté à écrire la musique dès la lecture du scénario, et quelques fois à l'écrire avant que les scènes ne soient elles-mêmes écrites...
Elle aime sa faculté à écrire la musique dès la lecture du scénario, et quelques fois à l'écrire avant que les scènes ne soient elles-mêmes écrites...
"Parfois, alors que je suis dans la chambre de mon fils à lui lire une histoire ou bien à la cuisine, je suis surprise d’entendre un air que Khaled joue au piano et qui convient parfaitement à une scène que j’ai imaginée. Elle arrive naturellement. Dans le cas de ce film en particulier ça tombait bien puisqu’il fallait que les chansons du film soient prêtes avant le début du tournage !"

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Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.lepoint.fr
http://iloubnan.info
http://www.cinefil.com
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.lepoint.fr
http://iloubnan.info
http://www.cinefil.com