Après un début de carrière tonitruant en 1996, l'acteur a entamé une longue traversée du désert, avant de rebondir et décrocher au nez et à la barbe de Leonardo DiCaprio, l'oscar du meilleur acteur pour Dallas Buyers Club.
En 2011, un film noir met fin à la série noire. C'est La Défense Lincoln, très bonne adaptation d'un roman de Michael Connelly.
Dans la foulée, Magic Mike, de Steven Soderbergh, et Killer Joe, de William Friedkin, prouvent que Matthew McConaughey peut tout jouer, un strip-teaseur vieillissant ou un tueur psychopathe. The Paperboy, de Lee Daniels, et surtout le magnifique Mud, de Jeff Nichols, bouclent un sans-faute.
"Avec l'âge, je fais moins d'erreur, explique Matthew McConaughey. J'ose prendre plus de risques, jouer des personnages qui m'effraient. Je ne choisis plus les rôles en fonction de l'argent mais des films."
Quand Martin Scorsese lui propose un petit rôle dans Le Loup de Wall Street, il fonce. "Mon personnage enseigne les ficelles de la Bourse à Leonardo DiCaprio. Je n'ai qu'une scène, mais elle est grandiose."
En revanche, il porte Dallas Buyers Club sur ses épaules. "Un héros homophobe, personne n'en voulait à Hollywood. Moi, je trouve le film très optimiste, ce n'est pas un film sur la mort mais sur la survie."
Son rôle de flic dépressif en tandem avec Woody Harrelson dans la série True Detective confirme son goût pour les personnages troubles et fait remonter les audiences de HBO.
Enfin, preuve supplémentaire de son retour tonitruant, il est la star d'Interstellar, le prochain film de Christopher Nolan, aux côtés de Anne Hathaway, Jessica Chastain, Michael Caine, Bill Irwin.
Non, Matthew McConaughey ne meurt jamais.
Propos relevés sur http://www.lefigaro.fr/culture
Dans un rôle principal à un autre plus secondaire ...
explose littéralement.
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