Elena Anaya
qu'il avait déjà dirigé dans Parle avec elle
Réalisé en 2001
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Le masque porté par le personnage de Vera est une référence directe au film français de 1959,
Antonio Banderas et Elena Anaya D'autres longs-métrages ont inspiré Pedro Almodóvar, parmi lesquels les premières oeuvres de Fritz Lang.
Dans un premier temps, le réalisateur espagnol voulait d'ailleurs que La Piel que habito soit en noir et blanc et muet, utilisant des cartons pour les descriptions et dialogues.
La Piel que habito
est une adaptation libre du roman français Mygale de Thierry Jonquet.
Écrivain français, né à Paris le 19 janvier 1954 et décédé à l'hôpital de la Salpétrière à Paris le 9 août 2009. Auteur du polar contemporain, il a écrit des romans noirs où se mêlent les faits divers et la satire politique et sociale. Il a également publié sous les pseudonymes de Martin Eden et Ramon Mercader, et utilisé les noms de Phil Athur et Vince-C. Aymin-Pluzin lors d'ateliers d'écriture.
Pedro Almodóvar a dévoré le livre il y a une dizaine d'années. Le réalisateur souhaitait cependant insister sur la cruauté et l'ampleur prise par la vengeance du chirurgien, un aspect qui n'est selon lui pas assez mis en avant dans le texte original.
C'est la deuxième fois que le réalisateur s'appuie sur un oeuvre littéraire, après En chair et en os, d'après une nouvelle de Ruth Rendell, en 1997.
La Piel que habito marque les retrouvailles de
Pedro Almodóvar et Antonio Banderas
Il s'agit en effet de la sixième collaboration entre les deux Espagnols,
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Antonio Banderas parle ainsi de " retour au pays, à [ses] racines [...], à la maison artistique dans laquelle [il a] grandi ".
Tout comme Antonio Banderas, une autre habituée des films de Pedro Almodóvar fait ici son grand retour : Marisa Paredes.
Elena Anaya et Marisa Paredes ..
Bien que le réalisateur refuse cette étiquette et déclare " ignorer les règles des genres ", La Piel que habito marque la première incursion de Pedro Almodóvar dans le thriller fantastique.
Ce renouveau, qu'il attribue lui-même à une "crise de la cinquantaine", a quelque peu décontenancé les journalistes lors de la première projection, à Cannes.
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Le choix du Brésil comme pays d'origine de Maria et ses deux fils a de quoi surprendre de la part d'un réalisateur qui nous avait habitués à mettre l'Espagne au centre de ses films. Outre le rapport évident qui relie le pays lusophone au thème de la chirurgie esthétique, Pedro Almodóvar explique son choix de la manière suivante :
"J'ai décidé que Marilia et ses deux fils devaient être originaires d'un pays lointain dont la culture serait basée ni sur le complexe de la culpabilité ni sur le péché, bref, un pays où ils n'auraient pas reçu une éducation judéo-chrétienne."
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Pedro Almodóvar a voulu faire des écrans et caméras des acteurs à part entière du film. Le réalisateur en a ainsi placé partout, de toutes les tailles, et incité ses acteurs à ponctuer leur jeu de "regards caméra". Outre le sentiment d'oppression qu'ils véhiculent, ces dispositifs permettent de créer une disproportion pleine de sens : dans un monde où personne ne peut échapper à l’œil de la caméra, c'est notre taille à l'écran qui détermine notre importance ou notre fragilité. D'où un jeu constant de zooms, de gros plans et d'"image dans l'image".
Hommage au maître ...
La scène d'ouverture du film (une vue d'ensemble de la ville de Tolède) est un clin d’œil au réalisateur Luis Buñuel.
Pedro Almodóvar a ainsi essayé de refaire exactement le même plan
que celui tourné par son modèle dans le film Tristana,
Réalisé en 1969. Avec Catherine Deneuve, Franco Nero, Fernando Rey .
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Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://des-gens.net