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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 00:00

Max

 

Date de sortie 23 janvier 2013

 

Max---Affiche.jpg


Réalisé par Stéphanie Murat


Avec Mathilde Seigner, JoeyStarr, Shana Castera,

Jean-Pierre Marielle, Sylvie Testud, François Berléand,

Dominique besnehard, Zinedine Soualem


Genre Comédie


Production Française

 

Max a obtenu la Salamandre d’or, Prix du public

au Festival de Sarlat en Dordogne.

 

Max---Shana-Castera.jpg


Shana Castera

 

Synopsis

 

Max (Shana Castera) a 6 ans.

 

Elle vit avec son père Toni (JoeyStarr), un petit voyou au grand cœur.

 

Max---JoeyStarr.jpg  JoeyStarr

 

Pour Noël, Max décide de lui offrir Rose (Mathilde Seigner), une fille de joie rencontrée dans la rue et qu’elle a prise en affection.

 

Mathilde Seigner Max---Mathilde-Seigner.jpg

 

Malgré la situation compliquée, Toni va avoir du mal à refuser le cadeau de sa fille et devoir cohabiter avec Rose.

 

Max---Mathilde-Seigner-et-Shana-Castera.jpg


Mathilde Seigner et Shana Castera

 

Max est le deuxième long-métrage de Stéphanie Murat. Auparavant, celle-ci avait réalisé Victoire en 2004. Avant la mise en scène, Stéphanie Murat avait effectué ses premiers pas dans le monde du septième art en tant que comédienne. On a en effet pu l'apercevoir dans LOL ou encore, Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.

Pour la première fois, l'animateur de télévision Thierry Ardisson se lance dans le cinéma, en devenant coproducteur du film Max.

Stéphanie Murat et son projet : "Au départ, il y a Thierry Ardisson que j’ai rencontré via Lisa Azuelos, qui avait un pitch où il était question d’un père, de sa fille et d’une prostituée chargée de se substituer à une mère décédée. J’ai tout de suite accepté de l’écrire. Et ce d’autant plus qu’on nous a offert la possibilité de développer l’histoire comme on le voulait. Alors on a décidé d’écrire cette histoire avec une petite fille, qui décide de "réparer" son père avec l’aide de ce personnage de prostituée. Max a des allures de conte, de "feel good movie" mais ancré dans un milieu social modeste."

 

Max---JoeyStarr-et-Shana-Castera.jpgMax met en scène une famille modeste. Pour la réalistrice ce n’est pas un hasard en ce sens que c’est une famille déstabilisée par la perte d’un de ses membres: la mère de Max. Elle a perdu sa base. Du coup, à l’image de la maison, cette famille est "bancale". Financièrement, socialement mais surtout affectivement. Le manque de la mère de Max se fait de plus en plus ressentir. Mais ce qui a le plus ému Stéphanie Murat dans cette histoire, c’est que chaque personnage met une énergie de dingue à palier cette blessure par le jeu et la joie ! Chacun a su préserver son rire d’enfant. Toni, joué par JoeyStarr dit vers la fin du film: "Et chaque matin quand Max se lève j’essaie de lui raconter com-bien le monde est merveilleux, combien le monde est large !". Ces quatre personnages blessés par la vie vont se rencontrer pour se réparer, s’aimer et rire très fort.


Stéphanie Murat déclare s'être beaucoup inspirée des comédies italiennes pour donner corps au film Max : "Avec Vincent Cappello, le scénariste, on s’est replongé avec délice dans Le Voleur de bicyclette, Le Pigeon, L'Homme aux mille visages et autres chefs-d’œuvre du genre. Cela me paraissait proche de mes personnages. on avait envie de s’inscrire pleinement dans un contexte social mais sans vouloir pour autant porter un discours. Quand on a écrit ce film, on a été surtout été proches de l’enfance. C’est là où se situe notre vraie source d’influence principale. Et pour écrire, nous nous sommes donc replongés avec bonheur dans nos souvenirs d’enfance. Comme on peut le voir, par exemple, dans la scène des cadeaux de Noël, directement inspirée d’un moment vécu par Vincent."

 

La réalisatrice a eu la chance que Pierre Aïm ait un vrai coup de cœur pour le projet. Et dès leur première rencontre. Évidemment, Stéphanie Murat ne maîtrise pas les termes techniques mais il comprenait sans qu'elle ait besoin de lui expliquer tout en détail. Il a su parfaitement recréer à l’écran son univers. Tout comme le chef décorateur Emmanuel de Chauvigny. Ou encore Alexis Rault à la musique à qui elle a demandé de travailler autour de l’enfance avec des idées de boîtes à musique, de sons tordus de guitare qu’on pourrait croire échappés de westerns pourris.

 

Max---Mathilde-Seigner-et-JoeyStarr.jpg


Mathilde Seigner et JoeyStarr

 

Dès le début de l’écriture, Vincent Cappello et Stéphanie Murat ont eu envie d’associer le personnage joué par JoeyStarr à un vieux monsieur qui ne soit pas son père mais son boulet. Ils ont tout de suite pensé à Jean-Pierre Marielle pour ce personnage totalement à l’ouest. Ils avaient la certitude que ça fonctionnerait à l’écran. "Qui à part  Jean-Pierre Marielle pourrait jouer cet homme qui vend des poulets dans sa cité comme s’il vendait de la drogue ?" s'exclame la réalisatrice.


Stéphanie Murat explique à propos de son casting : "Dès qu’on a eu l’idée du scénario, j’ai eu envie d’un comédien qui se situerait à l’opposé de l’image qu’on pourrait avoir spontanément de ce père. Et un seul nom m’est venu à l’esprit : JoeyStarr. J’avais eu l’occasion de le croiser plusieurs fois. or, à son contact, j’ai toujours eu envie de pleurer. Cet homme me bouleversait. Et plus j’entendais l’histoire de ses frasques, plus j’avais envie de le prendre dans mes bras. Car, pour moi, Joey était quelqu’un qui souffrait. Il m’inspirait en tout cas énormément et j’avais donc envie de le filmer. Max - JoeyStarr et Shana Castera-copie-1Avec sa gueule, c’est le Michel Simon d’aujourd’hui! Celle-ci traduit en tout cas toute sa souffrance, tout son vécu et le fait d’être en permanence dans l’instant. Joey ne calcule pas. Il n’y a aucun artifice chez lui. Et je pense qu’il est aussi doué parce qu’il ignore ce qu’il dégage. Il ne se rend pas compte de ce qui se passe quand il arrive dans le cadre. Il est aussi enfantin que l’atmosphère de mon film."

 

 

L'artiste JoeyStarr explique au sujet de son personnage : "C’est un mec qui tient un peu la vie des siens à bout de bras et qui, en plus, se met un autre gravier dans la godasse avec cette prostituée, Rose, qui débarque chez lui. Ça me rappelle un de mes textes : « Je sais que la vie est dure quand on la tient à bout de bras, ça ressemble à la traversée d’un océan de merde sans tuba »."

    
Plusieurs années auparavant, l'actrice Mathilde Seigner ne cachait pas son aversion pour l'univers des deux membres de NTM, JoeyStarr et Kool Shen. Mais depuis le tournage de Max, les deux acteurs sont devenus très complices, comme en témoigne la maladroite intervention de Mathilde Seigner lors de la dernière cérémonie des César.

 

Dans un entretien à Nice Matin publié le mercredi 23 janvier 2013 , JoeyStarr s’est souvenu de cette folle soirée où il s’est légèrement tapé la honte devant les caméras : "Ça m'a fait marrer ! Je la connais Mathilde : elle est très spontanée. On tournait le film, on était ensemble depuis 18 heures, elle buvait du champagne auquel elle trouvait un drôle de goût : j'ajoutais du rhum en cachette dedans ! Nous étions tous les deux dans notre bulle d'euphorie, ça a éclaté… C'est pas très grave. C'est dommage parce qu'elle s'est fait super allumer. Mais pas par Michel Blanc : lui, c'est un seigneur.." 

 

La fameuse Mathilde qui n’aimait pas le rap... "Comme on dit, il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis! Mais moi, dès le départ, j’étais client. Car j’ai envie de me frotter à des gens comme elle : elle ne minaude pas, elle n’est jamais dans la posture, elle va au feu. Et j’ai eu l’occasion de le vérifier tout au long de cette aventure." reconnait JoeyStarr

 

Max---Mathilde-Seigner-copie-1.jpg

 

Contrairement à JoeyStarr, Stéphanie Murat ne connaissait pas Mathilde Seigner jusqu’à ce qu'elle la croise à l’anniversaire d’un ami commun. Et là la réalisatrice avoue avoir eu un flash : "j’étais certaine qu’elle serait capable de parler à une enfant comme elle le ferait avec le mec du PMU du coin, sans infantiliser son propos. Je lui ai donc proposé très vite le rôle, et ce même si elle avait tenu des propos rudes contre Joey. Et tous les deux se sont d’emblée incroyablement entendus. En fait, ce sont les mêmes. Chez eux, la fidélité et la droiture passent avant tout."

 

Mathilde Seigner confie à propos de JoeyStarr  : "On ne se connaissait pas avant ce tournage. Mais quand on s’est rencontré pour la première fois, je crois que lui comme moi avons su immédiatement que tout allait se passer merveilleusement. En fait, Joey et moi nous nous ressem- blons. Il possède cette animalité que je peux avoir tout en étant un monceau de fragilité, de timidité et d’élégance. Et jouer avec lui est un bonheur. Toujours à l’heure, toujours à l’écoute, toujours d’accord pour refaire ce qu’il y a à refaire. Il est extrêmement facile à diriger et enfantin, à l’image du film. Mais comme c’est le cas pour moi, Stéphanie montre dans ce film un aspect de lui qu’on n’a jamais vu à l’écran... mais qui le caractérise pourtant à 99%."

 

Max---Mathilde-Seigner-et-JoeyStarr-copie-1.jpg Mathilde Seigner et JoeyStarr

 

Pour Shana Castera qui joue le rôle de Max, Stéphanie Murat a d’abord cherché sur Internet en tapant tout bêtement "petite fille" sur des moteurs de recherche. Elle est tombée sur des vidéos de parents qui filment leurs enfants et en a repéré une particulièrement hallucinante, où une petite fille racontait face à la caméra l’histoire de Tigrou en ne cessant de répéter : "ils sont morts au ciel". Elle n'est jamais parvenue à la retrouver mais lui a "volé" cette expression ! Puis, en septembre 2011, dans une phase de recherche plus intensive avec un casting sauvage, la directrice de casting Karen Hottois a débarqué chez la réalisatrice, un peu gênée, en lui expliquant qu’elle avait trouvé Max : en l’occurrence la première petite fille qui est venue auditionner le premier jour à la première heure. Elle est exceptionnelle ! Il n’y en aura pas deux comme elle, a tout de suite affirmé Karen Hottois. Et c’était Shana.

 

Max---Mathilde-Seigner--Joey-Starr-et-Shana-Castera.jpg

 

Mathilde Seigner, JoeyStarr et Shana Castera

 

Les essais étaient en effet inouïs. Mais Karen comme la réalisatrice avaients forcément douté d’avoir trouvé si vite la perle rare. Elle n’avait en plus, rien de la petite fille parfaite et paraissait donc idéale pour jouer la fille de Joey. Pour en avoir le cœur net, une ultime séance d’essais a eu lieu avec 4 autres petites filles, en face desquelles la réalisatrice jouait Rose. Devant Shana, au moment où Stéphanie Murat devait dire sa réplique, cette dernière était tellement sous le charme et n'a pas enchaîné. Et là Shana Castera a murmuré: "c’est à toi de parler". C'est ainsi que la réalisatrice savait qu'elle tenait définitivement sa Max. 

 

Il y a eu un moment important: la première rencontre avec Joey et la première séance de travail: il est tout de suite tombé fou d’elle. Après, sur le plateau, tout est évidemment question de concentration. Et comme beaucoup d’enfants, au bout d’un moment, Shana ne n’écoute plus et préfère faire autre chose que de jouer : se balader dans le décor ... La solution dans ces moments-là consistait pour la réalisatrice à se mettre au pied de la caméra pour lui dire ses phrases de dialogue. Et elle les répétait avec un naturel qui la bluffait à chaque fois. C’est un phénomène à la ville comme à l’écran. Elle est incroyablement pleine de vie. 

 

Dans des petits rôles clin d’œil, Stéphanie Murat a choisi de faire appel à François Berléand ainsi qu’à Sylvie Testud déjà présente dans Victoire le premier long-métrage, de La réalisatrice. Elle avoue : "Le simple fait de bien les connaître car j’aime travailler avec des gens que je connais. Ensuite, dans le cas de François, je l’ai choisi... parce qu’il est fou. Et que pour jouer un flic dans un commissariat un 24 décembre, je voulais un comédien qui me surprenne et me sorte des clichés. Dans la plupart de ses scènes, une seule prise a été nécessaire. C’est un Stradivarius. Quant à Sylvie, on n’a plus besoin de se parler : on se comprend d’un regard. Je ne peux pas imaginer faire un film sans elle."


Le tournage de Max a débuté le 16 janvier 2011 et a eu lieu en région parisienne.

Max---Jean-Pierre-Marielle--JoeyStarr-et-Shana-Castera.jpg 

 

Jean-Pierre Marielle, JoeyStarr et Shana Castera

 

Extrait d'interview de JoeyStarr accordé à Nice Matin

Publié le mercredi 23 janvier 2013.


Donner la réplique à Jean-Pierre Marielle, c'est une forme de légitimation pour toi dans le milieu du cinéma?
"J'en suis fier. Nous nous sommes beaucoup amusés et il est ultra-touchant. J'ai beaucoup de respect pour cette génération d'acteurs. Bon, on sait tous qu'il est un peu dans le zef de temps en temps, mais ce métier est tellement organique chez lui qu'il s'en sort toujours et est forcément bon."

 

 

 

Sources :

http://www.nicematin.com

http://www.unifrance.org

http://www.allocine.fr

24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 00:00

Date de sortie 23 janvier 2013

 

Blancanieves---Affiche-1.jpg


Réalisé par Pablo Berger


Avec Maribel Verdú, Daniel Gimenez-Cacho, Ángela Molina,

Pere Ponce, Macarena García, Sofía Oria, Josep Maria Pou

 
Genre Drame


Production Espagnole

 


Blancanieves est le deuxième long métrage de Pablo Berger. Le réalisateur déclare à ce propos : "Si ton premier film marche bien, affronter le second est toujours très difficile, parce que tout le monde te regarde au microscope. J'avais mes doutes et mes peurs." Il rajoute : "J'ai toujours aimé déconcerter. J'ai toujours fait le contraire de ce qu'on attendait de moi. Après avoir remporté le Festival d'Alcalá avec mon premier court métrage, Mama, au lieu de rester pour tourner mon premier long métrage, je suis parti aux États-Unis et, après neuf ans à New York, il aurait été normal que je tourne mon premier long métrage là-bas. Et bien non, je reviens en Espagne et je tourne Torremolinos 73, un film dont tout le monde pensait qu'il serait une espagnolade type Alfredo Landa, alors qu'ils se sont retrouvés avec un Torremolinos hivernal, sans Suédoises et sordide. Après un premier film à succès, il aurait été normal de penser à quelque chose dans la même ligne. Et bien non, je me suis entêté à faire cette folie."

 

"Au début du XXème siècle, les Français sont fascinés par l'Espagne : Carmen de Jacques Feyder, avec Raquel Meyer; El Dorado; l'actrice Musidora vient en Espagne tourner son film, Sol y sombra... Il y a une attirance vers ce qui est espagnol, pour son côté le plus exotique. C'est pour cela que c'est curieux que, juste un siècle plus tard, quelqu'un du nord comme moi, si loin du sud et si près de la France, ressente la même attirance pour l'Andalousie typique, les toreros, les danseuses de flamenco... Oui, Blancanieves est une espagnolade, mais, toute distance gardée, Goya, Zuloaga, Julio Romero de Torres... sont aussi des espagnolades" déclare Pablo Berger.

 

Blancanieves-1.gif.Blancanieves.gif

 

Blancanieves est...

 
Une expérience sensorielle
Le spectateur doit ressentir plutôt que voir, et se laisser porter par une histoire racontée uniquement en images et en musique.

 
Un voyage dans le temps
Le film est une reconstitution minutieuse de l’Espagne des années 20.

Les costumes, les coiffures, les voitures...

Aucun détail n’a été ignoré.

 
Un conte de fée en images
Le film résonne à l’enfant présent en nous. Le public va découvrir une histoire pleine de fantastique, de drame, d’horreur et d’humour noir. Il était une fois...

 
Une pure émotion
Un regard peut décrire l’intensité d’une action incroyable. Comme le disait

Norma Desmond dans Boulevard du Crépuscule:

"Nous n’avions pas besoin de dialogues. Nous avions des visages."

 

Blancanieves---Macarena-Garcia-et-Angela-Molina.jpg

 

Macarena García et Ángela Molina

 

Un hommage au cinéma
À la fin des années 1920, le langage cinématographique était abouti et de nombreux chefs-d’œuvre créés.
Blancanieves n’est pas une copie mais une réinterprétation des films de cette époque pour le public d’aujourd’hui.


Une comédie musicale
La musique extraordinaire d’Alfonso de Vilallonga du générique de début aux crédits de fin intensifie les émotions et les sentiments les plus profonds des protagonistes.

La musique est leur voix.


Un mélodrame gothique
Le film est une réflexion sur l’amour comme une histoire de la douleur et un filtre démystifiant pour faire face aux aléas de la vie. Aimez, et vous vivrez.


Le personnage de conte de fée le plus populaire
Il suffit de prononcer le nom de Blanche-Neige et tout le monde imagine une jolie jeune femme, une belle-mère marâtre et sept nains fascinants.

Notre version a tout cela, et bien plus encore.

 

  Blancanieves-3.gif.Blancanieves-2.gif

 

Blancanieves a remporté plus de trente récompenses

toutes catégories confondues. Dont : 

 

- Prix spécial du jury au Festival de Saint-Sébastien 2012.


- Cine Latino Award au Festival international du film de Palm Springs 2013


27ème cérémonie des Goya triomphe de  Blancanieves  avec 10 trophées.

 

- Meilleur film  

- Meilleur scénario original Pablo Berger
- Meilleure photographie Kiko de la Rica
- Meilleur direction artistique pour le français Alain Bainée
- Meilleure actrice à Maribel Verdú 

- Meilleur espoir féminin Macarena García,

- Meilleurs costumes pour Paco Delgado

- Meilleur maquillage et/ou coiffureSylvie Imbert et Fermín Galán

- Meilleure musique de film Alfonso de Vilallonga

- Meilleure chanson originale Pablo Berger et Chicuelo

pour la chanson "No te puedo encontrar"

 

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 Maribel Verdú


Synopsis

 

Sud de l’Espagne, dans les années 20.

 

Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de "Blancanieves".

 

C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable…

 

Blancanieves-Angela-Molina.gif


Ángela Molina

 

C’est en 2004, après avoir fait le tour des festivals pour présenter Torremolinos 73, son premier long métrage, que Pablo Berger a entamé l'écriture du scénario de Blancanieves. Il a commencé par écrire trois histoires, puis les a fait lire à sa femme, Yuko. Ensemble, ils ont sélectionné l’histoire de cette jeune fille rencontrant une troupe de nains toreros.

Tous les projets du réalisateur doivent passer le test avec Yuko, sa femme. Yuko est la seule personne à qui Pablo Berger laisse lire un scénario avant même les producteurs. C'est sa collaboratrice la plus proche. Il a besoin qu'elle soit impliquée, parce qu'il est vraiment obsédé par ses films et si Yuko n'en faisait pas partie, il déclare : "nous ne pourrions pas vivre ensemble". Elle travaille comme productrice associée et, comme elle est photographe de profession, elle fait la photo de plateau des films de  Pablo Berger.

 

"Quand j'ai eu fini les trois traitements, j'ai demandé à Yuko de les lire et de me dire avec lequel de ces projets elle souhaiterait passer les prochaines années de sa vie. Parce que tous deux nous savions qu'on en aurait pour plusieurs années. Nous n'aurions jamais pensé que cela allait être huit, mais nous savions que ce serait plusieurs. Mon coeur penchait pour Blancanieves. et Yuko a choisi Blancanieves." reconnait Pablo Berger.


Blancanieves-4.gifL'idée de faire un film muet vient de la projection du film Les Rapaces d'Erich von Stroheim à San Sebastián. Mais il y a eu un tournant évident quand Pablo Berger a découvert, au début des années quatre-vingt-dix, le livre España oculta, de Cristina García Rodero, et qu'il a été fasciné par trois ou quatre photos de nains toreros. Il y avait une telle dignité dans ces photos et elles racontaient tant d'histoires... "Ce qu'il y a d'émouvant dans ce livre c'est que c'est aussi un voyage dans le temps, ce sont des photos des années soixante-dix qui ont l'air de sortir des années vingt. Le germe du film était déjà là : nains toreros, années vingt, marâtre, ferme, muet" ajoute le réalisateur.

 

Pablo Berger a privilégié le Super 16 pour garder le grain à l’image, qui est effacé par les caméras plus modernes. Le réalisateur a fait appel à un grand directeur de la photographie  Kiko de la Rica.

 

Blancanieves-6.gif

 

Le scénario de Blancanieves est un "conte des contes". Ainsi, le père de Carmencita, joué par Sofía Oria, lui raconte l’histoire du Petit Chaperon Rouge. Cendrillon est présente par la façon dont la marâtre fait travailler la petite. Le coq Pepe est le lapin blanc d'Alice, celui qui l'emmène de l'autre côté. Le personnage de Don Carlos, sous les traits de Josep Maria Pou, n’est pas sans rappeler Stromboli, celui qui tyrannise Pinocchio.

 

"J'ai tout mis dans un shaker et cela a donné mon Blancanieves. Un cinéaste rassemble toutes ses obsessions, puis il les ordonne. Tu ne travailles pas avec un schéma scientifique, ni avec un plan, mais plutôt comme avec un puzzle, les pièces s'emboîtant les unes avec les autres." avoue le réalisateur.

 

Blancanieves---6Par son thème, le film pourrait plus ressembler au cinéma expressionniste allemand mais, en réalité, il est très français, très Marcel L'Herbier, El Dorado, surtout. "Je créais un mélange de toutes mes idoles du cinéma muet : un langage cinématographique qui, au niveau du montage, serait Abel Gance; au niveau des risques et des inventions, Murnau; au niveau de l'interprétation Dreyer et Víctor Sjöström, chez qui l'émotion est à fleur de peau; à L'Herbier j'ai emprunté sa façon de concevoir les espaces, comment il se sert de la caméra, comment il réinterprète l'Espagne. Mais il y a aussi des films muets espagnols qui sont très bien. La Aldea Maldita, de Florián Rey, est un grand film au langage très avancé et qui a eu une influence importante sur Blancanieves. Un autre indiscutable : Benito Perojo, avec La Bodega. Et pas seulement le cinéma muet, Buñuel aussi par exemple. Il y a quelque chose de Viridiana, de Las Hurdes. La scène des photos avec le torero mort est totalement "buñuelienne"." rajoute Pablo Berger.


Le parallèle entre Blancanieves et The Artist de Michel Hazanavicius est inévitable. Les deux films sont tournés en noir et blanc et sont muets. Mais la comparaison ne s’arrête pas là, car la bande originale des deux films a été enregistrée en Belgique, par le même orchestre.

 

Blancanieves---Macarena-Garcia.jpg

 

Macarena García

 
C’est le Français Jérôme Vidal qui assure la production de Blancanieves. On lui doit également la découverte d’un autre artiste espagnol, Javier Bardem, avec Los lunes al sol réalisé par Fernando León de Aranoa.
   

Alfonso de Vilallonga assure la bande originale de Blancanieves. Comme le film est muet, son travail s’est révélé de longue haleine pour couvrir la totalité du long métrage. Chaque morceau devait appuyer l’action et les émotions des personnages.


Maribel Verdú et Daniel Gimenez-Cacho ont déjà joué ensemble en 2007 dans La Zona, propriété privée, un drame mexicain de Rodrigo Pla.

 


 

 

.
Depuis toujours, les contes inspirent les cinéastes. Celui de la princesse Blanche-Neige, jalousée par sa belle-mère, ne fait pas exception à la règle. Rien qu’en 2012, deux réalisateurs ont adapté cette histoire, Rupert Sanders, Blanche-Neige et le chasseur avec Kristen Stewart et Tarsem Singh avec Blanche Neige avec Julia Roberts.

 

 

Sources :

http://blancaniev.es

http://www.unifrance.org

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 00:00

 

Date de sortie 23 janvier 2013

 

El-Estudiante---Affiche.gif


Réalisé par Santiago Mitre


Avec Esteban Lamothe, Romina Paula,

Ricardo Felix, Valeria Correa


Titre original El Estudiante

 

Genre Drame


Production Argentine

El Estudiante ou Récit d'une jeunesse révoltée

est le premier film de  Santiago Mitre.


Le film a été présenté dans un grand nombre de festivals

et remporté de nombreux prix, tels:

 

- Le Prix Spécial du Jury et le Prix du Cinéaste au Festival de Locarno.

- Le Prix du Meilleur Film à Gijón et Cartagène.

- Le Prix du Meilleur Film Argentin au FIPRESCI.

 

Pour l'ensemble des récompenses attribuées au film, cliquez ICI !

 

"Au-delà du seul microcosme universitaire, El estudiante interroge de façon intelligente ce qui motive un acte, un engagement, au regard de soi (ses convictions) et au nom de l’intérêt des autres. C’est déjà beaucoup pour un étudiant. Et encore plus pour un film." 

 

Charles Tesson (Cahiers du cinéma)

 

El-Estudiante---Esteban-Lamothe-copie-1.gif


Esteban Lamothe

 

Synopsis

 

 

Roque Espinosa (Esteban Lamothe), jeune provincial, arrive à Buenos Aires pour poursuivre ses études à l'université. Peu motivé, il passe son temps à séduire les filles, errer dans la fac et se faire de nouveaux amis.

 

Roque Espinosa est un personnage qui a un rapport compulsif aux femmes. Et c'est par elles que ce désir amoureux va se transformer en désir politique.

 

C’est d’abord pour les beaux yeux de Paula (Romina Paula), une jeune professeure également militante au sein d’un syndicat universitaire que ce coup de foudre l’amène vers les chemins semés d’embûches de la politique. Il accepte de soutenir l’un des candidats, mais bientôt sa motivation dépasse cette attirance. Il va ainsi rencontrer le militantisme et devenir proche du syndicat étudiant. Roque commence à participer activement aux réunions et à se lier avec les autres membres du syndicat étudiant.

 

Romina-Paula---El-Estudiante-ou-Recit-d-une-jeunesse-revo.gif Romina Paula

 

Avec Alberto Acevedo (Ricardo Felix), ancien politique, retiré. Il va apprendre très vite les codes et devenir un leader pour enfin trouver sa voie…

 

  El-Estudiante---Esteban-Lamothe-et-Ricardo-Felix.gif


Esteban Lamothe et Ricardo Felix


Santiago Mitre est né à Buenos Aires en 1980 et y a fait ses études à “Universidad del Ciné”. En 2002, il a réalisé son premier court-métrage El Escondite  et son second en 2003 Un Regalo para Carolina. En 2004, il a co-réalisé avec Alejandro Fadel, Martin Mauregui, et Juan Schnitman, El Amore-Partie 1, film qui a été présenté au BAFICI et à la Semaine Internationale de la Critique à Venise, entre autres. Santiago Mitre a ensuite realisé des publicités jusqu’en 2006, année à laquelle il commence à écrire pour la télévision et le cinéma. En 2008, il écrit le scénario de Leonera, un film de Pablo Trapero présenté en competition à Cannes en 2009. Il travaille de nouveau avec Pablo Trapero sur long-métrage Carancho. Les deux films ont été présentés aux Oscars.


El-Estudiante---Affiche-2.gifIntitulé El Estudiante ou Récit d'une jeunesse révoltée, le titre de ce long métrage ne renvoie pas aux études universitaires du personnage principal, joué par Esteban Lamothe, mais à l’apprentissage au sens large du terme. Le réalisateur Santiago Mitre précise : "C'est un film sur l'apprentissage. Au début, rien n'intéresse Roque, le personnage principal qui part étudier à la capitale sans enthousiasme et va découvrir peu à peu un monde qui va le passionner. Il passe tout son temps à apprendre. Mais cet apprentissage n'est pas le fruit de ses études. Roque apprend à se comporter comme un homme politique. C'est ce que raconte le film : comment un individu n'ayant aucune prédisposition ni formation idéologique finit par être complètement habité par la politique."


Sachant que le sujet de son film était délicat, Santiago Mitre savait qu’il ne pourrait pas bénéficier de subventions de l'Etat. Il a donc écrit son film en prenant en compte le peu de budget qu’il avait, à savoir 30 000 dollars. Il raconte : "Pour El Estudiante ou Récit d'une jeunesse révoltée, je voulais développer une fiction dans ce lieu qui est une institution centrale dans la vie de Buenos Aires et que le cinéma argentin n'avait pas beaucoup filmé. J'ai donc commencé par écrire une histoire qui s'est transformée en investigation politique. Je ne voulais pas seulement parler de la politique universitaire mais de la politique en général. À partir d'une hypothèse narrative relativement classique, l'ascension politique d'un personnage, j'ai tenté de trouver dans la réalité les éléments qui me permettraient d'élaborer un récit vraisemblable. Je n'ai absolument pas voulu faire un film de dénonciation, type journalistique, envers la UBA. L'investigation a été très longue. J'ai écrit le scénario pendant deux ans.." se souvient Santiago Mitre.


Il était impossible, pour des questions de budget, de reconstituer tous les espaces dans lesquels se déroule l'action. Le réalisateur reconnait avoir reçu beaucoup d'aide, de la part des mouvements étudiants que de la faculté, pour pouvoir filmer librement. Par ailleurs, si le film repose sur un scénario de fiction, complètement écrit, il repose aussi sur un registre documentaire. El EstudianteTout au long des sept mois de tournage, il s'est passé beaucoup de choses en Argentine : pour la première fois depuis le retour de la démocratie, un étudiant, Mariano Ferreyra, a été assassiné, le président Néstor Kirchner est décédé. Le pays a connu toute une série de conflits politiques très importants.

 

En 2011, Santiago Mitre a monté sa propre société de production La Unión de los Ríos, avec laquelle il a produit El Estudiante ou Récit d'une jeunesse révoltée

 

Sur les conseils de Santiago Mitre, son comédien, Esteban Lamothe a visionné Un prophète de Jacques Audiard pour se préparer au rôle de Roque. "Je voulais obtenir une transformation subtile du personnage, tant dans sa manière de parler que de se déplacer et de regarder. De ce point de vue, Un Prophète est très impressionnant. Ce que les deux films ont en commun, c'est de présenter la transformation d'un personnage complètement ingénu en quelqu'un de puissant. Ce qui me plaît chez Audiard, c'est sa manière d'utiliser une registre très stylisé mais à la fois sec et réaliste. J'ai, moi aussi, voulu combiner cette tension entre le film de genre et une certaine forme de réalisme" confie Santiago Mitre.

 

Si Roque Espinosa a ses zones d'ombre, le personnage le plus ambigu reste celui de Paula. "Je ne sais pas si elle est ambigüe mais elle est intrigante. Nous avons, avec l'actrice, essayé d'en faire un personnage très rigide et très moral. Mais par sa construction et son ambiance de thriller où tout le monde soupçonne tout le monde, le film finit aussi par faire peser le soupçon sur elle." raconte le réalisateur.

De par la manière dont
Santiago Mitre filme, souvent au premier plan ou dans une position dominante dans le cadre, Paula peut apparaître, en fin de compte, comme celle qui dirige tout. Il y a beaucoup de dialogues dans le film mais, pour le réalisateur, l'essentiel, ce qui construit les scènes, ne réside pas dans les dialogues mais dans la manière dont les personnages se regardent et essaient de lire dans la pensée des autres. Le réalisateur a donc exprimé cela par la mise en scène et par la profondeur de champ en ce qui concerne Paula. Le changement de mise au point révèle chez elle une aptitude à anticiper les événements.

 

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Esteban Lamothe et  Ricardo Félix

 

Roque et Acevedo sont en général filmés ensemble dans le même plan, à la même distance de la caméra, pour démontrer la confiance qu'ils semblent se témoigner dans un premier temps. S'instaure ensuite un rapport de forces entre la jeunesse de l'un et l'expérience de l'autre, dans lequel l'expérience l'emporte sur la jeunesse et trahit cette confiance.

 

Tout le monde aujourd'hui tombe à peu près d'accord pour dire que la politique néo-libérale menée par Carlos Saúl Menem a détruit les institutions publiques du pays. "Il y a plus de tension et de doutes autour de la figure de Perón et autour de celle du radicalisme. Par ailleurs, le péronisme a su intégrer l'université et les jeunes de manière active dans la politique. Le radicalisme a fait de même avec sa réforme de l'université et la loi d'éducation publique qui existe aujourd'hui. Ce sont les deux mouvements qui ont, par tradition, le plus de jeunes militants. Quand on évoque l'université publique, la UBA, on ne peut pas éviter de parler du radicalisme. Et quand on évoque la politique argentine, on ne peut pas éviter de parler du péronisme." conclue Santiago Mitre.

 

 


 

 

 

Sources :

http://www.imdb.com

http://www.cinemovies.fr

http://www.epicentrefilms.com

http://www.allocine.fr

23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 00:00

 

Date de sortie 23 janvier 2013

 

Mariage-a-Mendoza---Affiche.jpg

 
Réalisé par Edouard Deluc


Avec Nicolas Duvauchelle, Philippe Rebbot, Gustavo Kamenetzky,

Paloma Contreras, Sarah Grappin, Benjamin Biolay,

Gonzalo Suarez, César Bordon

 
Genre Comédie dramatique


Production Française, Belge et Argentine

 


Mariage à Mendoza est le premier long métrage du réalisateur Edouard Deluc.


Après le bac, Edouard Deluc a fait les beaux-arts, où il creusait alternativement deux sillons, le film et la photo, et parallèlement, il avait un groupe de rock  avec lequel il reprenait les Stooges, le Velvet, et quelques bluettes de leur composition au milieu de tout ça !

C’est comme ça qu'il a commencé à réaliser des clips, leurs clips. Après les beaux-arts, pour gagner sa vie, il a travaillé à la télévision comme rédacteur pour plusieurs journalistes ou animateurs, puis réalise des formats courts pour Canal +.  Il signe également des reportages sur le cinéma, l’art contemporain, etc.... Toutes ces images accumulées, en plus des clips pour son groupe ou des films super 8 qu'il faisait, lui ont permis en 1999 d’aller frapper à la porte des producteurs de clips, le premier lui a dit oui. Il a ainsi commencé à en réaliser pour des groupes variés, Louise Attaque (Du nord au sud), Jean-Louis Murat (Le Cri du papillon, Au-dedans de moi), Mickey 3D, Sven Löve, Tété, Kojak, etc... Au milieu des années 2000, il est passé aux spots publicitaires, un moyen idéal pour se faire la main en tournant régulièrement.

 

Parallèlement à tout ça, il continuait son travail de fiction, avec un premier court-métrage en 1998, Petits Enfers avec Vincent Elbaz, puis, Je n’ai jamais tué personne, en 2002, avec Elina Löwensohn et Jean-Jacques Vanier.

 

En 2008, c’est le démarrage de l’aventure Argentine, avec ¿ Dónde está Kim Basinger ?    À partir de ce moment-là, Edouard Deluc a eu l’impression que la somme de toutes ces expériences l'avait formé, il avait fait mes classes derrière une caméra, il se sentait prêt pour le cinéma.  En 2011 il réalisait un autre court métrage de 9 minutes avec Nathalie Baye,  Bye Bye.

 

Mariage-a-Mendoza---Nicolas-Duvauchelle-et-Philippe-Rebbot.jpg


Nicolas Duvauchelle et Philippe Rebbot

 

Synopsis

 

Deux frères débarquent en Argentine pour aller célébrer le mariage de leur cousin, à Mendoza, dans l’ouest du pays. La grande aventure, la vraie, voilà longtemps qu’ils en rêvaient…

 

Mais à l’arrivée à Buenos-Aires, Antoine (Nicolas Duvauchelle) ne va pas bien du tout, comme un type que sa femme vient de plaquer.

 

Marcus (Philippe Rebbot) est sûr qu'aller au mariage du cousin remettra son petit frère d'aplomb. Il va lui sortir le grand jeu. Des nuits caliente de la capitale aux splendeurs de la vallée de la lune, ils croiseront sur leur chemin un réceptionniste illuminé, une beauté divine, des pierres qui portent bonheur…

 

Sur la route du mariage, au gré d'étapes de plus en plus mouvementées, les deux frères se retrouvent.

 

À un détail près : quand Antoine se requinque, c'est Marcus qui trinque.

 

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Philippe Rebbot et Nicolas Duvauchelle

 

À la question, quelle place occupait le cinéma dans votre imaginaire ?
Edouard Deluc répond : "Il était très important, comme la musique. Cela remonte à l’enfance. J’ai un premier souvenir, très fort : avoir regardé, vers 7 /8 ans, King Kong, l’original, dans le lit de mes parents, un mélange de plaisir et d’effroi qui m’a marqué à vie ! À la même époque, je découpais les BD de mon grand frère, case par case, pour les agrafer sur le mur de ma chambre d’enfant, dans un ordre différent : c’était mes premiers story-boards en fait, je ne l’ai réalisé que plus tard... et mon frère m’en veut encore ! Enfant et adolescent, j’allais au cinéma, ou le cinéma venait à moi, par la télévision notamment. Pour sur, les comédies populaires des années 70 ont sans aucun doute construit et nourri mon imaginaire. Ce n’est pas innocent si Pierre Richard est une figure pour moi : le sens du burlesque, le décalage permanent du personnage, son inaptitude au monde qui l’entoure, c’est une matière que je travaille et qui vient de là. Plus tard, sans être un cinéphile confirmé, j’ai "bouffé" pas mal de films, et aux Beaux-arts, j’en ai même photographiés. Je faisais des photos, en argentique, image arrêtée sur écran, pas mal de plans de Cassavetes, Meurtre d’un bookmaker chinois, en particulier. Il y a dans ces photogrammes, que j’ai encore, une trame, quelque chose de fantomatique. En un sens, je résistais encore un peu à l’idée de faire du cinéma. Je suppose que je cherchais du côté de Philip-Lorca diCorcia ou plus tard de Gregory Crewdson, ces photographes dont l’imaginaire s’est construit autour du cinéma, qui font de la fiction en images fixes."

 

Mariage à Mendoza - Nicolas Duvauchelle et Philippe Rebbo


Nicolas Duvauchelle et Philippe Rebbot

 
Pour Mariage à Mendoza, Edouard Deluc explique que son scénario s'est construit autour de trois paramètres : "À l’époque, je cherchais le sujet de mon premier film, quelques projets trop ambitieux n’ont pas abouti, et puis un jour, se cristallise une envie, au bon moment, autour de trois paramètres; l’Argentine que j’avais découverte et qui m’avait littéralement scotchée, une vieille histoire vécue avec mon frère dans un "bordel" de Pékin à la fin du siècle dernier, et le désir de filmer un comédien d’une humanité folle : Philippe Rebbot."

 

Mariage à Mendoza - Philippe RebbotAu sujet de Philippe Rebbot, le réalisateur ajoute : "Je travaille avec Philippe depuis plusieurs années, c’est quelqu’un qui me touche beaucoup, une vraie source d’inspiration. Il gravite dans le cinéma depuis longtemps : il a fait beaucoup de régie, et travaillé comme acteur et coscénariste avec Benoît Cohen notamment pour la série Nos Enfants Chéris. C’est quelqu’un de très singulier qui avait déjà exprimé sa puissance comique, mais surtout dans mon salon, et qui cristallisait pour moi quelque chose autour de la figure du grand frère... On avait déjà tourné ensemble ¿ Donde esta Kim Basinger ? en novembre 2008. Le film a beaucoup voyagé et remporté des prix un peu partout dans le monde. Il a reçu en 2010 le Lutin du meilleur film de fiction, de la meilleure réalisation, du meilleur scénario, des meilleurs décors et le Lutin du meilleur acteur pour Philippe Rebbot .


Le producteur, Emmanuel Agneray,  et le réalisateur, avaient le sentiment qu’ils n'en avaient pas fini avec l’Argentine, les frangins et que l’aventure méritait d’être prolongée, que tout n’avait pas été dit... Alors, Edouard Deluc a cherché un nouveau scénariste pour l’accompagner et a recommencé à écrire, avec Thomas Lilti. "Je souhaitais aller vers une chronique où les choses ne sont jamais complètement dites, où l’imaginaire du spectateur travaille. On avait un point de départ très clair, nos personnages, les frères du court-métrage, et l’Argentine à traverser. Le scénario ne devait pas être une fin en soi, il devait ouvrir des espaces de cinéma, laisser de la place pour de l’improvisation, se sentir libre. Quelque chose s’est finalement mis en place, et on a écrit en un an, assez facilement." reconnait le réalisateur. Si le scénario a été mûrement réfléchi en amont, il existe néanmoins des scènes d'improvisation dans le film, comme par exemple la séquence dans la chambre avant la sacristie.

 

L’une des surprises du récit, c’est l’échange de position des deux frères : au début, Marcus doit s’occuper d’Antoine, et à l’arrivée, c’est l’inverse... Petit à petit. Thomas Lilti, le co-scénariste, est médecin, c’est lui, sans doute, qui a introduit la dimension médicale du désarroi de Marcus. Philippe Rebbot a aussi nourri le personnage de ses propres fragilités. "Dans sa vie, il a eu des phases difficiles, les raconte avec un soupçon d’effroi, un soupçon de dérision et un grand sens du romanesque. Il est d’une humanité dingue, et c’est finalement la matière même du cinéma, l’humanité des personnages, en tout cas de celui que j’aime et que je défends. L’une des premières sources d’inspiration reste son grand corps "malade", son désenchantement chronique, sa fantaisie, sa poésie. Mariage à Mendoza - Philippe Rebbot-copie-1Pendant l’écriture du scénario, une fois par mois, on passait l’après- midi avec Philippe, je voulais l’entendre réagir, rebondir, puis l’entendre tout court car c’est pour lui que nous écrivions. C’est à cette occasion que de conversations en conversations, nous sommes arrivés au syndrome de Stendhal... Nous cherchions ce point de bascule où Antoine, enfin, allait être obligé de sortir de son marasme sentimental pour s’occuper de son frère, prendre les choses en main et ouvrir les yeux sur autre chose que lui-même" raconte Edouard Deluc


Contrairement à Philippe Rebbot, Nicolas Duvauchelle n’était pas dans ¿ Dónde está Kim Basinger ?. Le cinéaste Edouard Deluc explique que le choix de l'engager pour le long-métrage Mariage à Mendoza s'est fait assez vite : "J’ai imaginé Nicolas Duvauchelle assez tôt dans le rôle d’Antoine. Je l’ai trouvé juste, dense, avec ce soupçon de présence brute qui avait tout pour me plaire. Et le duo marchait : un contraste physique fort, le petit et le grand – on peut imaginer qu’ils n’ont pas le même père, un éloignement physique qui correspond bien à l’idée qu’ils se sont un peu perdus de vue... On a travaillé, il a donné beaucoup de lui, il a été d’une grande générosité, ne s’est économisé sur rien... Il a donné au personnage une belle trajectoire: il résiste pendant près d’une heure, et après baisse un peu les armes, abandonne, ce qui fait, je crois, qu’on aime son personnage. Par exemple, j’aime beaucoup la séquence dans la chambre avant la sacristie, qui est une improvisation à partir d’une base de travail, comme souvent sur ce film: "T’es petit, mais t’es beau", etc. C’était typique de la méthode de travail : ne rien figer, parce que la situation, le décor, nos énergies apportent quelque chose.."

 

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Paloma Contreras et Nicolas Duvauchelle


Gustavo Kamenetzky n’est pas très connu en Argentine. Passer en un dialogue de l’hôtelier un peu méfiant au type qui raconte sa vie, ce n’est pas facile. C’est de la dentelle, ça demande beaucoup de prises. Mais il possède la palette de jeu, et les mimiques, pour y arriver... Il était nécessaire d’avoir un troisième personnage qui apporte de l’extérieur l’idée de fratrie. Le rôle de Xavier, le cousin, n’était pas très défini au scénario, il fallait une "figure" pour l’habiter, l’incarner : Benjamin Biolay est le premier que Edouard Deluc a sollicité. "Il est le premier que j’ai sollicité et il a dit oui", se souvient Edouard Deluc en poursuivant : "Je savais que Benjamin était lui aussi tombé amoureux de l’Argentine, il avait d’ailleurs écrit une chanson qui s’appelait "Buenos-Aires" sur l’album 'La Superbe'."


Concernant le tournage le réalisateur raconte: "En novembre-décembre 2011, avec un temps de préparation sur place très court. Nous sommes partis à Buenos-aires, puis dans le nord du Pays, près de la cordillère des Andes, Salta, et les vignobles argentins, dans la vallée de Cafayate. L’aventure fraternelle irriguait le tournage lui-même : cela fait vingt ans que je travaille avec le producteur, Emmanuel Agneray, qu’on partage un fort désir de cinéma, qu’il m’accompagne avec patience et attention, on a fait trois court-métrages ensemble avant l’aventure du long. Treize ans que je connais Philippe Rebbot, qu’il stimule mon imaginaire, dix que je travaille avec le chef opérateur Pierre Cottereau et même si c’est plus récent avec Thomas Lilti, le co-scénariste, il est lui aussi devenu une pièce maîtresse de l’aventure. L’idée d’une famille de cinéma, où se mélangent les amitiés et le désir commun et sacré de faire des films, a imprégné toute l’aventure. On est tous partis au bout du monde en famille, avec nos femmes, nos enfants, on a vécu une expérience artistique et humaine assez dingue et je crois que le film porte en lui un peu de cette lumière.."
   
Le film est illustré par la musique d'Herman Dune. Le réalisateur Edouard Deluc raconte à ce sujet : "Je l'écoute depuis très longtemps. Notre rencontre artistique s’est faite sur ¿ Dónde está Kim Basinger ? et on peut raisonnablement parler d’idylle !" Il ajoute : "Quelque chose d’éminemment harmonieux se jouait entre mes images et leur musique; un ton mélancolique sur une musique entraînante, chaloupée, un son unique, des arrangements à la fois simples mais très travaillés. Leur chanson Your name my game marchait formidablement sur les travellings dans Buenos-Aires. Je les ai re-contactés deux mois avant le tournage de Mariage à Mendoza pour qu’ils prennent en charge la bande originale. David, qui compose et chante était partant tout de suite, et il a composé des mélodies sur scénario, entre deux concerts, car ils passent leur vie sur la route et sur scène ! C’est la première fois qu’il écrivait pour le cinéma, il en était très heureux je crois, et très inspiré. Dès les premiers gestes, les premières mélodies, j’ai donc su que nous étions sur la bonne route."
    
Mariage à Mendoza a été présenté lors du 4e Festival de cinéma européen des Arcs. Il a fait partie des six films français présentés dans le cadre des avant-premières.

 

Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !

 

Mariage-a-Mendoza.jpg

 

 

Sources :

http://medias.unifrance.org

http://www.unifrance.org

http://www.allocine.fr

21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 00:00

 

My-Fair-Lady---Affiche.jpg

 

Réalisé par George Cukor


Avec Audrey Hepburn, Rex Harrison, Stanley Holloway,

Wilfrid Hyde-White, Gladys Cooper, Jeremy Brett,

Isobel Elsom, Theodore Bikel, Mona Washbourne

 

Genre Comédie musicale

 
Production Américaine


Date de sortie 23 décembre 1964

 


My-Fair-Lady---Rex-Harrison-et-Audrey-Hepburn-copie-1.jpg

My Fair Lady est adapté de la comédie musicale-homonyme, elle-même inspirée de la pièce de George Bernard Shaw, Pygmalion représentée pour la première fois le 11 avril 1914 sur la scène de Her Majesty's Theatre, avec Mrs. Patrick Campbell et Herbert Beerbohm Tree dans les rôles principaux. 

 

Après la disparition de George Bernard Shaw, les compositeurs Alan Jay Lerner et Frederick Loewe en feront une comédie musicale, My Fair Lady.

 

Du 15 mars 1956 au 29 septembre 1962 soit 2 717 représentations consécutives, avec Julie Andrews et Rex Harrison qui lui, l'interpréta jusqu'au 23 décembre 1957.    My Fair Lady est la seule pièce à avoir été adaptée avec la plus grande fidélité sur grand écran, dans la mesure où aucune chanson jouée sur les planches n'a été laissée de côté pour le passage sur grand écran, et qu'un numéro a même été ajouté pour la version cinéma : celui de You Did It.

 

My Fair Lady remporta 8 Oscars en 1965.

 

- Meilleur film

- Meilleur acteur pour Rex Harrison

- Meilleur réalisateur George Cukor

- Meilleure photographie Harry Stradling Sr.

- Mailleur décors  Gene Allen, George James Hopkins

- Meilleur costumes  Cecil Beaton

- Meilleur son George Groves

- Meilleure musique originale André Previn


My Fair Lady - Audrey Hepburn 1Dans son discours de remerciements, lorsque l'Oscar du Meilleur Acteur lui a été remis, Rex Harrison a dédié ladite récompense à ses deux fair ladies, à savoir Audrey Hepburn et Julie Andrews, qui ont toutes deux incarné le rôle d'Eliza Doolittle à ses côtés.

 

Mais aussi le BAFTA du meilleur film en 1966.


Golden Globe 1965

- Meilleur film musical ou comédie

- Meilleur réalisateur George Cukor

- Meilleur acteur pour Rex Harrison

 

"Je pense que My Fair Lady est un film charmant… Audrey a joué ça avec beaucoup de brio. Elle travaille dur… Elle est extrêmement intelligente, inventive, modeste… et drôle.

 

Quand vous travaillez avec elle vous ne sauriez croire qu’elle est une super star. Elle est pleine de tact, c’est la créature la plus charmante du monde. Rex Harrison est magnifique également, il a réalisé une grande performance comme il l’avait fait sur scène. » George Cukor.

 

Synopsis

 

Londres, au début du xxe siècle.

 

My-Fair-Lady---Audrey-Hepburn.jpg Audrey Hepburn

 

Eliza Doolittle (Audrey Hepburn), une pauvre fleuriste cockney demande au prétentieux professeur Henry Higgins (Rex Harrison), qui se moque de son langage primaire, des leçons de phonétique afin de parler comme une lady dans une boutique de fleurs. Le colonel Hugh Pickering (Wilfrid Hyde-White), ami et collègue du professeur, propose un pari à ce dernier : transformer suffisamment Eliza Doolittle pour la faire passer pour une grande dame raffinée lors d'une réception à l'ambassade de Transylvanie, quelques mois plus tard.

 

  My-fair-Lady---Audrey-Hepburn-et-Rex-Harrison.jpg


Audrey Hepburn et Rex Harrison

 

Le professeur HenryHiggins relève le défi et installe la jeune fille chez lui, après avoir rassuré Alfred P. Doolittle (Stanley Holloway) le père d'Eliza, un éboueur plein de bon sens venu s'enquérir de l'honnêteté des intentions du professeur.

 

My-Fair-Lady---Stanley-Holloway.jpg

 

Stanley Holloway

 

Les leçons commencent, sans autre résultat dans un premier temps que celui d'exaspérer l'élève en question jusqu'à ce qu'une nuit, vers quatre heures du matin, le miracle se produise et qu'Eliza parvienne à prononcer correctement la phrase fatidique : The rain in Spain stays mainly in the plain. Ce premier succès donne lieu à une danse triomphale au terme de laquelle Eliza, avouant qu'elle aurait pu danser toute la nuit, tombe amoureuse de son pygmalion.

 

 

Quelques leçons plus tard, Higgins et Pickering décident de montrer leur élève en public et la conduisent aux courses d'Ascot, dans la loge que possède Madame Higgins (Gladys Cooper) la riche mère du professeur.

 

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Audrey Hepburn et Wilfrid Hyde-White

 

Mais l'expérience tourne à la catastrophe lorsque Eliza laisse échapper dans un excès d'enthousiasme un retentissant "C'mon Dover, move your bloomin ' arse !" à l'adresse du cheval sur lequel elle a misé.

Les aristocrates présents sont profondément choqués à l'exception du jeune et naïf Freddy Eynsford-Hill (Jeremy Brett), qui tombe immédiatement sous le charme de la jeune fille.


Higgins ne se laisse pas décourager et la petite troupe se rend finalement au bal de l'ambassade où Eliza trompe tout le monde, à commencer par un linguiste hongrois réputé qui la déclare hongroise et de sang royal au grand amusement d'Higgins. De retour chez le professeur, lui et Pickering se renvoient la réussite du projet avec force amabilités, en négligeant de féliciter sa principale instigatrice : Eliza.

 

My-Fair-Lady---Rex-Harrison--Audrey-Hepburn-et-Wilfrid-Hyde.jpg

 

Rex Harrison, Audrey Hepburn et Wilfrid Hyde-White

 

Profondément blessée, la jeune fille se réfugie chez Mme Higgins. Elle y apprend que son père, qui s'est subitement enrichi grâce à une blague d'Higgins qui l'a recommandé comme un brillant philosophe auprès d'un milliardaire américain, a décidé de se marier. L'expérience a bel et bien bouleversé leurs existences

Le lendemain, Higgins tente de convaincre Eliza de revenir mais celle-ci, trop contente d'avoir retrouvé son indépendance, refuse comme elle a refusé sa main au pauvre Freddy. Le professeur se rend compte, alors qu'il rentre chez lui morne et solitaire, qu'il avait fini par s’habituer à elle.

 

Alors qu'il réécoute un cylindre sur lequel il avait enregistré la voix de son élève, Eliza pénètre dans le bureau.

 
My-fair-lady---Rex-Harrison.jpgLes 5 millions de dollars déboursés par la Warner, pour obtenir les droits de My Fair Lady en 1962, ont longtemps constitué la plus grosse somme investie à ce niveau, jusqu'aux 9,5 millions que la Columbia a payé pour avoir ceux d'Annie, en 1978.
 
Si Rex Harrison et Stanley Holloway reprennent ici les rôles de d'Henry Higgins et Alfred Doolittle, qu'ils ont tous deux tenus sur scène, les deux acteurs ne faisaient, au départ, pas partie des plans du producteur Jack L. Warner. Ce dernier avait en effet offert à James Cagney de jouer Doolittle, jusqu'à son désistement de dernière minute, tandis que Peter O'Toole, Cary Grant, Noel Coward, Rock Hudson, Michael Redgrave et George Sanders ont tous été envisagés pour Higgins.
 
Après avoir refusé de jouer le rôle d'Henry Higgins, Cary Grant a également informé le producteur Jack L. Warner qu'il n'irait pas voir le film si Rex Harrison le décrochait. Il faut donc croire que l'acteur n'a pas participé aux 72 millions de dollars récoltés par My Fair Lady sur le sol américain.
 
My Fair Lady - Audrey Hepburn et Rex Harrison

Après avoir décroché le rôle d'Henry Higgins, Rex Harrison espérait reformer, à l'écran, le duo qu'il avait fait naître, sur les planches de Broadway, avec Julie Andrews.

 

Mais la rumeur veut que la Warner, face à la somme versée pour les droits de la pièce, ne voulait pas prendre le risque de faire reposer une production à 17 millions sur les épaules d'une actrice de théâtre, malgré le lobbying exercé par l'auteur Alan Jay Lerner.

 

Le rôle d'Eliza Doolittle est donc revenu à Audrey Hepburn, qui a d'ailleurs fini par convaincre Rex Harrison, malgré les réticences de départ de ce dernier.

 

 

Audrey Hepburn, bien que n'étant pas chanteuse, fut préférée à Julie Andrews, créatrice du rôle à Broadway mais dont la carrière cinématographique n'avait pas encore démarré. Cette dernière fut aussitôt engagée par les studios Disney et propulsée du jour au lendemain au rang de star grâce aux succès phénoménaux de Mary Poppins en 1964 et de La Mélodie du bonheur réalisé en 1965.


Plusieurs années après la sortie du film, Audrey Hepburn a elle-même révélé que, si elle avait refusé le rôle principal de My Fair Lady, celui-ci n'aurait pas été proposé à Julie Andrews, son interprète sur les planches, mais à Elizabeth Taylor.

Hormis pour Just You Wait et sa reprise dans le film, ce n'est pas la voix d'Audrey Hepburn mais celle de sa doublure, Marni Nixon, que l'on entend dans les différents musicaux de My Fair Lady, et ce pour des raisons de tessiture vocale, puisque les chansons n'ont pas été adaptées au timbre de la comédienne. La rumeur voulant que TOUS les numéros aient été assurés par Marni Nixon est donc fausse.
 
Ne cherchez pas le titre dans un dialogue ou les paroles d'une chanson, puisque My Fair Lady n'est jamais cité pendant le long métrage. Même chose pour le 27A Wimpole Street, à Londres, l'adresse où Henry Higgins est censé résider n'existant pas.

 

 

Sources :

http://lewebpedagogique.com

Jean Domarchi, Cinéma d’aujourd’hui - 1965.

http://www.imdb.com

http://fr.wikipedia.org

http://www.allocine.fr

 

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