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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 00:00

 

Date de sortie 16 janvier 2013

 

Django-Unchained---Affiche.jpg


Réalisé par Quentin Tarantino


Avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Samuel L. Jackson,
Leonardo DiCaprio, Kerry Washington, Jonah Hill,

Amber Tamblyn, Don Johnson, Walton Goggins

 
Genre Western


Production Américaine

 

 

National Board of Review 2012

Meilleur second rôle masculin  Leonardo DiCaprio

 

Golden Globes 2013

Meilleur acteur dans un second rôle Christoph Waltz

Meilleur scénario  Quentin Tarantin

 

 

Oscars  2013

Meilleur acteur dans un second rôle Christoph Waltz

Meilleur scénario original  Quentin Tarantin

 

Django-Unchained---Christoph-Waltz-et-Jamie-Foxx.jpg Christoph Waltz et Jamie Foxx


Les réactions face au scénario ont été unanimes. Reginald Hudlin se souvient : "J'ai été séduit par la description unique et réaliste que fait le scénario de l'esclavage dans les années précédant la guerre de Sécession. Nous avons le devoir de nous souvenir non seulement du meilleur dont nous sommes capables, mais aussi du pire. Il est impossible d'embrasser le meilleur en nous si nous ne reconnaissons pas et ne commémorons pas l'héroïsme de ceux qui ont vu le mal et l'ont affronté. Bien que ces personnages soient des êtres de fiction, ils représentent des centaines, si ce n'est plus, de vrais hommes et femmes, noirs et blancs, qui ont résisté au mal."

 

Jamie Foxx et LeonardoDiCaprio Django-Unchained----Jamie-Foxx-et-Leonardo-DiCaprio.jpg

 

Synopsis

 

Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz (Christoph Waltz), un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django (Jamie Foxx), un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche.

 

Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle, morts ou vifs. Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda von Shaft (Kerry Washington), sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…


Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie (Leonardo DiCaprio), ils éveillent les soupçons de Stephen (Samuel L. Jackson), un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance.

 

Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche…

 

Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…

 

Django Unchained - Jamie Foxx


Jamie Foxx

 

L'aventure de Django Unchained a commencé il y a un peu plus de dix ans, lorsque le scénariste et réalisateur Quentin Tarantino a eu l'idée du personnage principal, Django. Il raconte : "Tout a commencé par le concept d'un esclave qui devient chasseur de primes puis s'en prend aux contremaîtres dans les plantations. Je me suis mis à écrire, et Django s'est imposé à moi. Au départ, il était simplement cet homme que l'on découvre, le sixième esclave dans une file d'hommes enchaînés. Mais peu à peu, il s'étoffait, il se révélait à moi."
Quentin Tarantino précise : "Même si l'histoire de Django Unchained se déroule dans le sud des États-Unis avant la guerre de Sécession, je trouvais que l'histoire serait racontée plus efficacement sous la forme d'un western. J'ai toujours voulu en réaliser un. J'aime tous les genres de westerns, mais comme les westerns spaghettis ont toujours été mes préférés, je me suis dit que le jour où j'en ferais un, il s'inscrirait dans la lignée de ceux de Sergio Corbucci."
Il poursuit : "Je trouve que les westerns mettent admirablement en scène les notions de bien et de mal. La portée et la structure du genre offrent un cadre idéal à l'histoire du combat de cet homme qui veut s'introduire dans une plantation très réputée afin de libérer sa femme. Rien ne peut être plus terrifiant, plus surréaliste ni plus scandaleux que ne l'était la réalité. Il est impossible d'imaginer la douleur et les souffrances de ces gens, c'est pourquoi c'est un thème idéal à traiter sous la forme d'un western spaghetti. La réalité s'inscrit parfaitement dans le cadre général de cette histoire."

Le producteur Reginald Hudlin déclare : "Il est vrai que ce genre n'est pas habituel, mais il convient parfaitement à cette histoire. Les notions de valeurs différentes d'un personnage à l'autre, la noirceur et la complexité morale de Pour Une Poignée De Dollars de Sergio Leone et des films de Corbucci ont été des influences majeures pour Quentin dans l'écriture de son histoire. Parce qu'il a longuement étudié ce genre, il a eu l'idée de combiner la quête de l'esclave avec la tradition du western spaghetti, et cela donne un film complètement original et inédit."

 

Django-Unchained---Christoph-Waltz.jpgChristoph Waltz, oscarisé pour Inglourious Basterds, a assisté à l'essentiel du processus de création. L'acteur, qui incarne le Dr King Schultz, se souvient : "J'ai lu le scénario alors qu'il était en cours d'écriture. Il évoluait pratiquement sous mes yeux. J'allais chez Quentin, il m'installait à son bureau et posait le script devant moi puis m'observait tandis que je le lisais. C'était un extraordinaire rituel. J'étais très touché qu'il me laisse assister non pas à la création du scénario, mais à l'évolution de sa pensée. "

Christoph Waltz, lui aussi fan de la première heure de westerns spaghettis, a été séduit par le lien étroit entre le scénario et ce genre cinématographique. Il déclare : "L'âge d'or du western spaghetti correspond à l'époque où, enfant, j'ai commencé à m'intéresser au cinéma, à la fin des années 1960 et au début des années 1970."

Quentin Tarantino déclare : "J'aime beaucoup la présence du nom Django dans notre titre parce que je sais la place qu'il occupe dans la mythologie du western spaghetti. Il existe aussi toute une série de films, qui n'ont aucun rapport avec Django et occupent une place à part dans l'histoire du western spaghetti. Je suis heureux de dire que nous sommes une nouvelle édition de ces suites n'ayant aucun rapport..."

Quentin Tarantino a mis un point final au scénario de Django Unchained le 26 avril 2011, puis a commencé à le faire lire à ses amis et collègues. À l'approche de cette date, les producteurs ont entamé la préparation de la production. La productrice Pilar Savone raconte : "Lorsqu'on entend Quentin taper à l'ordinateur, c'est que le point final n'est plus très loin, c'est l'affaire de quelques semaines. On se met donc à rassembler l'équipe. Il faut appeler Jeffrey J. Dashnaw, le coordinateur des cascades; Mark Ulano, le mixeur son; Heba Thorisdottir, la chef maquilleuse, et tous les autres pour leur dire que Quentin a presque fini. Nous essayons de faire en sorte que tout le monde soit disponible car nous formons une famille, nous avons fait beaucoup de films ensemble et nous adorons cela."

Django-Unchained---Jamie-Foxx.jpgQuentin Tarantino raconte :  

 

"Jamie Foxx a été fantastique et nous nous sommes remarquablement entendus. Il a pleinement compris l'histoire, son contexte et l'importance du film au plan historique.


C'est non seulement un acteur d'exception, mais il avait aussi le look idéal pour le personnage, je trouve qu'il a en lui l'essence du héros de western.


Quand je l'ai rencontré, je me suis fait la réflexion que s'ils avaient choisi des Noirs dans les années 60 pour être les héros des séries western qu'on voyait à la télé, ils auraient forcément pris Jamie Foxx.

 

Il aurait eu sa propre série. Il fait un cowboy fantastique, il a une allure folle à cheval et le costume lui va à la perfection. "

Jamie Foxx a été séduit par la description honnête que fait le scénario de la cruauté et de la brutalité de l'esclavage. Il déclare : "C'est le script le plus incroyable que j'aie jamais lu. Je me suis dit qu'il fallait un sacré courage et des connaissances poussées pour dire les choses telles qu'elles étaient. Le réalisme et l'honnêteté avec lesquels Quentin raconte cette histoire sont incroyables, il vous déchire vraiment le coeur, et tant pis si c'est douloureux. C'est ce qui m'a passionné dans ce rôle." Il rajoute : "Le dévouement qu'ont Django et Broomhilda l'un envers l'autre a permis d'ouvrir une fenêtre intime et personnelle sur ces personnages. À l'époque, être marié était défendu. Vous pouviez être tué pour ça. Ils obligeaient les gens à s'accoupler, l'esclave de sexe masculin le plus fort avec l'esclave de sexe féminin la plus résistante, pour obtenir des esclaves plus forts. Ils ne voulaient pas que les Noirs se marient. Alors, le fait que Django soit marié était très important pour moi. C'est une histoire d'amour; c'est l'amour qui le nourrit, qui lui donne la force d'avancer. Il n'essaie pas de mettre fin à l'esclavage, il ne fait rien d'autre que d'essayer de retrouver la femme qu'il aime – même si cela revient à chercher une aiguille dans une infinité de meules de foin. " L'acteur poursuit : "La raison pour laquelle nous nous sommes tenu les coudes, c'est parce que la situation était difficile. C'était une période dangereuse, et nous avons parfois la sensation que cela nous maintient dans une captivité métaphorique, même si nous ne portons plus de chaînes."

Django-Unchained---Kerry-Washington-.jpgKerry Washington a elle aussi été profondément touchée par le lien qui existe entre Broomhilda et Django. Elle explique : "Ce qui m'a le plus attirée dans ce projet, c'est l'idée qu'à une époque où tout le monde pensait que les gens d'origine africaine n'étaient pas des hommes, deux êtres aient pu vivre une histoire d'amour incroyablement forte – même s'ils n'avaient pas légalement le droit de se marier de par leur propre volonté puisqu'ils ne disposaient pas d'eux-mêmes. Ils étaient la propriété d'autres hommes. Ces deux personnages y arrivent néanmoins grâce à la force de leur amour, et honorent leur engagement l'un envers l'autre dans un contexte historique très difficile. C'est extraordinairement puissant et émouvant."

Kerry Washington a aussi été sensible au lien qui existe entre Django Unchained et tout ce qui fait l'oeuvre de Quentin Tarantino. Elle explique : "Quentin ne redoute pas la violence, ni les ténèbres, ni la noirceur de l'âme. Je pense que c'est essentiel pour raconter une histoire qui se déroule à cette époque. Mais comme il s'agit fondamentalement d'une histoire d'amour, il faut aussi quelqu'un qui croie en la bonté de l'homme, en l'amour et en la beauté pour être capable de raconter cette histoire d'amour au milieu de toutes ces horreurs, de cette noirceur et de cette cupidité. Je trouve extraordinaire que Quentin arrive à rassembler ces deux aspects." Elle rajoute : "Apprendre l'allemand m'a beaucoup aidé. Après qu'on m'a offert le rôle, j'ai été paralysée par la peur parce que j'ai réalisé combien cela allait être difficile pour moi sur le plan émotionnel. Je ne savais pas par quel aspect l'aborder. Je m'inquiétais pour moi-même parce que je savais combien l'univers de Broomhilda était violent. Les leçons d'allemand et le fait d'appréhender cette langue m'ont aidée à m'approprier le personnage de Broomhilda en l'abordant d'abord sous un jour qui n'était pas trop traumatisant. Développer cet aspect du personnage m'a permis de l'approcher sans avoir l'impression que j'allais être submergée par la tristesse." Django-Unchained---Kerry-Washington.jpgConcernant le tournage Kerry Washington déclare : "Ce fut une aventure fantastique. Nous étions un jour dans le Wyoming, le suivant en Louisiane, puis à Los Angeles... Nous avons quadrillé les États-Unis comme le fait Django pour retrouver sa femme. L'aventure de ce film, tout comme celle de Django, a été un périple épique entrepris au nom de l'amour, et je trouve cela extraordinaire."

Samuel L. Jackson, qui a déjà joué sous la direction de Quentin Tarantino dans Pulp Fiction et Jackie Brown, a été séduit par Django Unchained pour deux raisons. Il explique : "Le film raconte une partie de l'histoire américaine qui est généralement atténuée ou enjolivée, mais ce n'est pas le cas ici. Et puis c'est toujours un plaisir d'interpréter un personnage de l'univers de Quentin."


Aucune relation n'égale celle que le réalisateur entretient avec Samuel L. Jackson. Jamie Foxx commente : "La relation de Quentin et Samuel a de quoi rendre jaloux ! C'est incroyable, ils se connaissent par coeur. J'espère avoir ce genre de relation avec Quentin maintenant que nous avons tourné ensemble. Ils se connaissent, se soutiennent et s'entraident. Ils ont trouvé des idées géniales qui n'étaient même pas dans le scénario mais qui ont amélioré l'ensemble du film. Samuel L.Jackson nous a fait la démonstration de toute l'étendue de son talent."


Stephen, incarné par Samuel L. Jackson, est sans doute le personnage qui entretient la relation la plus complexe avec Candie interprété par Leonardo Di Caprio. L'acteur déclare : "Lorsque nous avons entamé les lectures du scénario à Los Angeles, j'ai découvert comment je voulais interpréter Stephen, qui il était et quel genre d'homme je voulais qu'il soit. La relation de Stephen et Candie est intéressante car elle contrebalance celle de Django et du Dr Schultz. Notre duo leur fait presque de l'ombre."

 

Djangoc-Unchained---Samuel-L.-Jackson.jpg

 

Samuel L. Jackson

 

Dennis Christopher, qui incarne Moguy, déclare : "Ce film m'a donné l'occasion de me pencher sur les réalités de l'esclavage. L'esclavage n'a pas été un simple accident de parcours de l'Histoire. C'est un élément fondateur des États-Unis, et sa cruauté est quelque chose dont nous devons vraiment nous souvenir. J'ai fait beaucoup de recherches avant le tournage, et l'une des choses que j'ai retenues, c'est combien nous en apprenons peu sur cette période à l'école. Il est impossible de savoir jusqu'où les hommes sont capables d'aller dans l'horreur à moins d'en parler, de l'expliquer."

 
Jamie Foxx et Christoph Waltz se sont entraînés plusieurs mois avec le coordinateur des cascades Jeff Dashnaw et le dresseur-soigneur des chevaux Rusty Hendrickson avant d'entamer le tournage. Christoph Waltz déclare : "Ce fut un véritable plaisir. J'ai découvert une approche qui va au-delà du simple fait de monter à cheval. J'aime beaucoup savoir que si je fais le bon geste, le cheval comprendra. Et si ce n'est pas le cas, il est plus que probable que c'est parce que je ne sais pas communiquer correctement avec lui."

 

Django-Unchained---Jamie-Foxx-et-Christoph-Waltz.jpg

 

Jamie Foxx et Christoph Waltz


Une bonne communication et plusieurs semaines de préparation ont été nécessaires lorsque la production s'est installée à Big Sky Ranch à Simi Valley, en Californie, pour tourner la séquence dans laquelle Spencer Bennett (Don Johnson) rassemble un groupe pour attaquer le chariot du Dr King Schultz. Étant donné la difficulté de la séquence, Jeff Dashnaw a fait appel aux cavaliers les plus chevronnés qu'il a pu trouver, rassemblant un groupe de tous âges, composé des cascadeurs les plus talentueux de l'industrie du cinéma. Le coordinateur des cascades déclare : "Leur synchronisation était parfaite. Dans ce plan, il y a des cavaliers de 19 à 55 ans. Cela a créé une sorte d'équilibre. C'est une grande satisfaction, car il y avait trois générations de cascadeurs sur le plateau : grands-pères, pères, fils, ils étaient tous présents." Rusty Hendrickson ajoute : "Cette scène a nécessité la présence simultanée de près de 35 chevaux. Pour le reste du film, nous avons travaillé avec 20 chevaux qui apparaissent de manière aléatoire, avec plusieurs cavaliers. Certains chevaux sont montés par trois acteurs différents qui apparaissent à plusieurs reprises dans le film "


Le chef décorateur Michael Riva confiait : "L'absence de neige a finalement été une chance. Nous avons démonté la totalité du décor, et l'avons transporté par camion jusque dans le Wyoming. C'était magnifique. Il y avait des décors vraiment fantastiques : des sources d'eau chaude, des collines recouvertes de neige et une réserve de wapitis. Cela nous a permis de filmer des scènes vraiment grandioses. " Michael Riva est décédé pendant le tournage de Django Unchained. Stacey Sher lui rend hommage :  "J'ai beaucoup de chance d'avoir pu travailler et côtoyer Michael Riva au quotidien. C'était un artiste et un homme merveilleux, espiègle, inventif, brillant et attentionné. "

Les quartiers des esclaves que l'on voit dans Django Unchained font également partie d'Evergreen. À propos de ce qu'il a ressenti pendant le tournage sur la plantation, Jamie Foxx déclare : "Il est impossible de ne pas verser de larmes, de ne pas être bouleversé dans un tel endroit. J'y ai emmené mes deux enfants, de 3 ans et demi et 18 ans, et je les ai laissés parcourir les lieux. Je leur ai expliqué qu'ils venaient de là. C'était le lieu idéal pour véritablement nous imprégner de l'histoire."

L'intérieur de Candyland a été recréé sur l'un des plateaux des studios Second Line à La Nouvelle-Orléans. À propos du décor de la plantation, le chef décorateur a déclaré : "Pour moi, le personnage de Leo représente très clairement le diable, je voulais donc qu'il soit autant que possible entouré de rouge. Quant à Django et Schultz, que je vois comme des héros de western, ils sont associés aux tons chauds de jaune et d'ambre. J'ai essayé de rappeler ces couleurs dans tous les décors. La fin du film est plus sombre, les couleurs se teintent de rouge, les choses deviennent plus sérieuses. Ça n'est pas très complexe, ce qui à mon sens permet d'identifier clairement les deux univers qui s'affrontent."

 


 

Sources :

http://www.imdb.com

http://www.cinemovies.fr

14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 00:00

 

La-nuit-americaine---Affiche.jpg


Réalisé par François Truffaut


Avec François Truffaut, Jacqueline Bisset, Jean-Pierre Léaud,

Jean-Pierre Aumont, Valentina Cortese, Dani, Alexandra Stewart,

Jean Champion, Bernard Menez, Jean-François Stévenin,

Zénaïde Rossi, Gaston Joly, David Markham

 

Graham Greene et Nathalie Baye

 
Genre Comédie dramatique


Coproduction Italienne, Française

 

Date de sortie 24 mai 1973

 

La nuit américaine a obtenu

l'Oscar  du Meilleur film de langue étrangère en 1973.

 

La-nuit-americaine-3.jpg

 

 

La Nuit américaine est dédiée aux soeurs

Dorothy Gish et Lillian Gish,

toutes deux actrices du réalisateur D.W. Griffith très admiré par François Truffaut.

 


François Truffaut a permis à Nathalie Baye, qui tourne ici dans son troisième long-métrage,  de percer dans le métier en l'engageant dans La Nuit américaine.

 

La-nuit-americaine---Nathalie-Baye-.jpg


Nathalie Baye

 

L'écrivain Graham Greene, facétieux et grand admirateur de François Truffaut, fait une apparition en tant que représentant de la compagnie d'assurance américaine du film. Il semblerait que François Truffaut ne s'en aperçut qu'au montage.

 

La-nuit-americaine-1.jpg

 

François Truffaut rend hommage aux techniques du cinéma avec le titre qui désigne un procédé courant au cinéma qui consiste à mettre des filtres devant l'objectif des caméras pour tourner des scènes de nuit en plein jour. Les filtres sont rouges ou rouges et verts. En fait l'art de faire du vrai avec du faux. De produire des effets illusoires.

 

La-nuit-americaine-2.jpg

 

Comme toujours chez François Truffaut, on aura donc deux histoires : l'une lumineuse qui raconte la grande aventure du cinéma et l'autre plus tragique et souterraine qui souligne l'extrême solitude du créateur. Avec La Nuit américaine  François Truffaut a voulu poser sans y répondre la question qui l’a toujours obsédé :

 

“Le cinéma est-il plus important que la vie ?”.


Un film passionnant parce que le film d’un passionné.

 

Synopsis

 

Splendeurs et misères d'une équipe de tournage dans les studios de la Victorine à Nice, au moment de la conception d'un film.


Ferrand (Francois Truffaut), réalisateur sourd d‘une oreille, modeste mais expérimenté tourne un mélodrame Je vous présente Paméla aux studios de la Victorine à Nice.


Le synopsis raconte la passion amoureuse d’un homme pour sa belle-fille avec qui il s’enfuit. Il sera abattu par son propre fils après que la jeune bru fut décédée dans un mystérieux accident de la route. Alphonse (Jean-Pierre Léaud), acteur immature et capricieux incarne le fils vengeur. Julie Baker (Jacqueline Bisset), star anglaise de retour après une sévère dépression qui l’a fait abandonner son dernier tournage, interprète la bru,
vient d'arriver, accompagnée de son nouveau mari, le Dr Michael Nelson (David Markham).

 

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Jean-Pierre Léaud et Jacqueline Bisset

Le rôle du père séducteur est attribué à Alexandre (Jean-Pierre Aumont), acteur célèbre et homosexuel ayant fréquenté le Hollywood de la grande époque. Celui de la mère est offert à Séverine (Valentina Cortese), une star déchue qui a sombré dans l’alcool. Cette dernière oublie ses répliques, augmentant la tension sur le plateau. 

 

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 Jean Pierre Aumont et Valentina Cortese

 

Autour de ce quatuor d’acteurs gravitent : Liliane (Dani) la petite amie volage d’Alphonse recrutée comme stagiaire qui en pince pour le photographe du plateau, Bernard (Bernard Menez). L’accessoiriste un peu maniaque en conflit permanent avec Joëlle (Nathalie Baye). L’assistante dévouée de Ferrand, Stacey (Alexandra Stewart) une actrice de second rôle qui s’avère être enceinte lors du tournage mais protégée par Bertrand (Jean Champion). Jean-François, le premier assistant réalisateur est joué par (Jean-François Stévenin).

 

La-nuit-americaine---Dani.jpg Dani

 

Il y a aussi Lajoie (Gaston Joly), étrange régisseur dont la femme (Zénaïde Rossi), toujours recroquevillée dans un coin du décor, résumera en quelques phrases l’intrigue du film :  Qu'est-ce que c'est que ce cinéma ? S'écrie-t-elle. Qu'est-ce que c'est que ce métier où tout le monde couche avec tout le monde ? Où tout le monde se tutoie, où tout le monde ment. Mais qu'est-ce que c'est ? Vous trouvez ça normal ? Mais votre cinéma, votre cinéma, moi je trouve ça irrespirable. Je le méprise, le cinéma."

 

Alexandra Stewart La-nuit-americaine---Alexandra-Stewart.jpg

 

Bertrand (Jean Champion), le producteur, se tourmente à propos de la récente dépression nerveuse de Julie Baker, et tient avant tout à respecter les délais.

 

Le tournage commence. Alphonse, que Liliane a quitté pour un cascadeur anglais, dépité, menace d'abandonner définitivement le cinéma. Pour le faire revenir sur sa décision, Julie passe la nuit avec lui. Le lendemain, Alphonse va tout raconter au Dr Nelson. Julie s'affole, Alphonse disparaît et le tournage ne reprend que lorsque le Dr Nelson est parvenu à réconcilier sa femme avec le jeune homme.

 

Alexandre trouve une mort tragique dans un accident automobile. Le scénario doit être modifié et la dernière scène au cours de laquelle Alphonse doit tirer à coups de revolver sur son père, est tournée avec une doublure. Le tournage de Je vous présente Paméla se termine.

 

L'équipe se sépare au milieu des adieux et des projets.

 

La-nuit-americaine---Alexandra-Stewart-copie-1.jpg.La-nuit-americaine---Jacqueline-Bisset.jpg


Alexandra Stewart                                 Jacqueline Bisset

 

François Truffaut interprétant le rôle du réalisateur Ferrand conclut : "Je sais, il y a la vie privée, mais la vie privée, elle est boiteuse pour tout le monde. Les films sont plus harmonieux que la vie, Alphonse. Il n'y a pas d'embouteillages dans les films, il n'y a pas de temps morts. Les films avancent comme des trains, tu comprends ? Comme des trains dans la nuit. Les gens comme toi, comme moi, tu le sais bien, on est fait pour être heureux dans le travail de cinéma".

 
Mais au-delà de la description des turpitudes de la vie de tournage, le seul vrai personnage du film est le cinéma lui-même, "une unanimité de façade, un univers de faux-semblants où on passe son temps à s'embrasser". Dans le film il est présenté non pas du point vu de la création artistique mais dans ce qu’il a de plus artisanal et factice à l’instar du procédé de la nuit américaine
.

 

La-nuit-americaine-3-copie-1.jpg

 

Les interactions entre la vie réelle et les rôles des acteurs sont permanentes. Ainsi par exemple Jean-François Stévenin qui joue le rôle du premier assistant réalisateur, est en parallèle le deuxième assistant réalisateur sur le tournage du film. C'est d'ailleurs suite à cette expérience qu'il prendra goût au métier d'acteur.

 

La scripte de la fiction, Joëlle, interprétée par Nathalie Baye est le portrait de la collaboratrice de François Truffaut, Suzanne Schiffman.

 


 

 

Sources :

http://www.cineclubdecaen.com

http://fr.wikipedia.org

http://www.unifrance.org

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 00:00

 

The-Master---Affiche-3.jpg


Réalisé par Paul Thomas Anderson


Avec Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman, Amy Adams,

Jesse Plemons, Amy Ferguson, Ariel Felix, W. Earl Brown,

Katie Boland, Ambyr Childers, Rami Malek, Laura Dern

 
Genre Drame


Production Américaine

 

Entre autres récompenses ... pour The Master :


Date de sortie en salles 9 janvier 2013

 

Mostra de Venise 2012


Lion d'Argent - Prix de la mise en scène pour Paul Thomas Anderson
Coupe Volpi Meilleure interprétation masculine ex-aequo

 Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix


Selon diverses déclarations, le palmarès de la Mostra largement contesté fut le fruit de calculs un brin surprenants : le jury présidé par Michael Mann aurait dans un premier temps décerné le Lion d’or au film de Paul Thomas Anderson. Mais comme l’a précisé Michael Mann, au The Hollywood Reporter, on ne pouvait coupler cette récompense avec un Prix d’interprétation, en vertu d'une règle de non-cumul, les jurés auraient finalement choisi de "rétrograder" The Master, afin de pouvoir récompenser ses acteurs.

 

Los Angeles Film Critics Association Awards - LAFCA 2012


Prix du meilleur réalisateur Paul Thomas Anderson
Prix du meilleur acteur  Joaquin Phoenix
Prix de la meilleure actrice dans un second rôle Amy Adams
Prix du meilleur chef décorateur David Crank et Jack Fisk

 

The-Master---Joaquin-Phoenix-1.jpg.The-Master---Joaquin-Phoenix-2.jpg

 

The Master a été classé meilleur film 2012 par Sight and sound,

la célèbre revue du British Film Institute.

 

The-Master---Joaquin-Phoenix-3.jpg.The-Master---Joaquin-Phoenix.jpg

 


The Master, le sixième film de Paul Thomas Anderson, raconte une histoire bouleversante d'humanité qui se déroule dans cette atmosphère d'aspiration spirituelle, au tout début des années 50.

 

Synopsis

 

Freddie, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui… Incapable de retrouver ses repères dans la vie quotidienne, il découvre par hasard un tout jeune mouvement appelé la Cause

 

Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd "le Maître", un homme, intelligent et charismatique meneur d’un mouvement la Cause, il  tombe sous le charme de cet homme et devient son bras droit, son lieutenant. 

 

Alors que la foi envers cette nouvelle religion commence à gagner de nombreux adeptes, Freddie, de son côté, remet en question le système auquel il a adhéré et plus encore  l'influence de son mentor.


Cependant, même si la Cause s'intéresse à la maîtrise des émotions humaines, la camaraderie entre Freddie et Dodd va se transformer en un combat intime et féroce, une lutte sans merci entre deux volontés.

 

De la fascination à l'affrontement, on croise toutes les émotions.

 

The-Master---Philip-Seymour-Hoffman.jpg


Philip Seymour Hoffman

 

Fidèle à sa légende, Paul Thomas Anderson, unanimement considéré comme l'un des cinéastes les plus intéressants du cinéma contemporain, revient avec un sujet aussi fort que ses personnages. La fin de la Seconde Guerre mondiale a vu l'émergence d'une Amérique égarée et agitée. C'était une époque de croissance nationale et de grandes aspirations comme le pays n'en avait jamais connu dans toute son Histoire, mais c'était aussi un temps de déracinement et d'inquiétude latente. Le choc des contrastes a engendré une culture avide de recherche et de questionnement qui se prolonge jusqu'à notre XXIe siècle. Les jeunes hommes revenant chez eux après l'incompréhensible noirceur de la guerre ont forgé un nouveau monde scintillant de consommation et d'optimisme. Et cependant, beaucoup aspiraient à autre chose, attendaient davantage de la vie, cherchaient quelque chose qui les dépasse, quelque chose qui les protège de l'anxiété, de la confusion et de la sauvagerie du monde moderne.

 

Paul Thomas Anderson cite comme influences pour The Master aussi bien les romans de John Steinbeck que les histoires qu'a pu lui raconter l'acteur Jason Robards, soldat lors de la guerre du Pacifique.
 
Dès l'écriture du scénario, Paul Thomas Anderson désirait faire tourner Joaquin Phoenix, désir qui ne date pas d'hier : "Cela fait 12 ans que je lui demande de jouer dans mes films mais il a toujours eu une raison de refuser. Je suis simplement reconnaissant qu'il ait accepté cette fois-ci", explique le réalisateur.
 
The Master - Joaquin Phoenix-copie-1Pour entrer dans la peau de Freddie Quell, Joaquin Phoenix a dû perdre 15 kilos : "Il s'agissait moins de perdre du poids que d'utiliser la maigreur pour modifier ma façon de bouger, de me tenir, de ressentir". Cette idée lui est venue après la découverte du documentaire On the Bowery réalisé en 1956 sur des alcooliques de cette époque : "J'ai été frappé par la grande maigreur et la fragilité de ces hommes pollués, cassés, en mauvaise santé", explique-t-il.


The Master marque le retour de Joaquin Phoenix dans la peau d'un personnage après avoir joué son propre rôle dans le film I'm Still Here - The Lost Year of Joaquin Phoenix réalisé par Casey Affleck en 2010, et annoncé en 2008 qu'il arrêtait sa carrière d'acteur.


"L’Eglise de scientologie" a vu trop de ressemblances entre The Master et la naissance de leur mouvement. Ils ont donc tenté de contre-attaquer : des personnes soupçonnées d'appartenir au mouvement religieux auraient ainsi passé des appels anonymes et inondé de mails la Weinstein Company, qui distribue le film aux États-Unis.


Si de nombreux critiques ont cru voir un rapport entre l'histoire de The Master et celle de Ron Hubbard, le fondateur de la Scientologie, ce n'est pas le cas de Paul Thomas Anderson : "(...) je n'ai pas pensé à la scientologie. J'ai eu une approche très psychologique, pas du tout sociologique. Je ne pense pas décrire un phénomène américain. Cela pourrait se passer n'importe où", explique-t-il.


Autrefois acteur pour Paul Thomas Anderson, Tom Cruise serait sorti très mécontent d'une projection de The Master.  L'un des prosélytes les plus constants de la scientologie aurait quelques "problèmes" avec certaines scènes du film, lequel évoque, tout en prétendant ne pas le faire mais en le faisant quand même, la Scientologie et son fondateur Ron Hubbard, dont est inspiré le personnage campé par Philip Seymour Hoffman, un habitué du réalisateur, qui avait, déjà, torturé Tom Cruise interprétant Ethan Hunt dans Mission: Impossible III.

 

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Amy Adams et Joaquin Phoenix

 

The Master a été tourné à 85% en 70 mm, un format qui n'est plus utilisé dans le milieu cinématographique.  Ce format magnifique a été utilisé principalement durant la période allant de 1955 à 1969, pour des films tels que 2001 : l'odyssée de l'espace réalisé en 1968 par Stanley Kubrick, le magnifique Ben-Hur de William Wyler, My Fair Lady réalisé en 1964 par George Cukor, ou encore Lawrence d'Arabie réalisé par David Lean. Au départ, Paul Thomas Anderson ne pensait pas tourner dans ce format mais après différents tests, il a été convaincu : "Ce format donne une image d’une netteté fantastique (...) les objets semblaient anciens sans avoir l’air d’être surannés ou de faire partie d’une reconstitution d’un style particulier", explique-t-il.

 
Pour recréer au mieux les États-Unis des années 40 et 50, le chef décorateur Jack Fisk et Paul Thomas Anderson ont dû partir en repérages un an avant le tournage. The Master débute en juin 2011 à Vallejo et Sacramento en Californie. Il se déroule également dans d'autres villes de Californie : à Oakland, Berkeley, Crockett et Los Angeles. Certaines scènes ont été tournée à Oahu dans l'archipel d'Hawaï
  
Le personnage interprété par Philip Seymour Hoffman possède un bateau qui a appartenu au président américain Franklin Delano Roosevelt entre 1936 et 1945. Il a ensuite été vendu à Elvis Presley.

 

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Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix

 
C'est la deuxième fois que le musicien Jonny Greenwood compose la bande-originale d'un film de Paul Thomas Anderson après celle de There Will Be Blood en 2007. Jonnny Greenwood s'est inspiré du travail d'un musicien des années 50, Otto Luening, pionnier de la musique électronique : "Une partie de la musique du film a été enregistrée grâce à une technologie similaire, en jouant avec la vitesse des bandes, le sens de défilement et d’improbables techniques de micro", explique le compositeur.
 
Initialement pressenti pour le rôle finalement échu à Joaquin Phoenix, Jeremy Renner n'a pu ajuster son calendrier pour cause du tournage de Jason Bourne : l'héritage. Mais il n’est pas le seul à avoir fait faux bond à Paul Thomas Anderson, puisque Robert Elswit, son habituel chef opérateur, était lui aussi déjà engagé sur le film de Tony Gilroy.
 
The Master marque la cinquième collaboration entre Paul Thomas Anderson et l'acteur Philip Seymour Hoffman après Hard Eight en 1996, Boogie Nights en 1997, Magnolia en 1999 et Punch-drunk love - Ivre d'amour en 2002.

 

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Amy Adams et Philip Seymour Hoffman

 

C'est la troisième fois après La Guerre selon Charlie Wilson en 2007 et Doute en 2008 que Philip Seymour Hoffman et Amy Adams ont tourné ensemble dans un film.

 

   

 


Sources :

http://www.cinemovies.fr

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 00:00

 

Date de reprise 9 janvier 2013

 

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Réalisé par William Wyler


Avec Gregory Peck, Audrey Hepburn, Eddie Albert,

Hartley Power, Harcourt Williams, Margaret Rawlings,

Tullio Carminati, Paolo Carlini, Claudio Ermelli


Titre original Roman Holiday

 

Genre Romance

 
Production Américaine - 1953

 

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En 1954, Vacances romaines obtient dix nominations aux Oscars et devient l'un des films les plus nominés de l'histoire, le record allant à All about Eve réalisé en 1950 par Joseph L. Mankiewicz  et Ben-Hur réalisé en 1959 par William Wyler.

Sur ses dix nominations, le film reçoit :

 

- l'Oscar de la meilleure actrice pour Audrey Hepburn,

- l'Oscar du meilleur scénario pour Ian McLellan Hunter et Dalton Trumbo

- l'Oscar des meilleurs costumes pour Edith Head

 

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Synopsis

 

Ann (Audrey Hepburn), jeune princesse soumise à un étouffant protocole, fait la tournée des capitales européennes, sans pouvoir prétendre à une minute de liberté.

 

Arrivée à Rome, elle décide de fuguer et quitte le palais. Son médecin lui ayant administré un calmant, elle s'endort sur un banc du Colisée et attire l'attention d'un jeune et séduisant reporter, Joe Bradley (Gregory Peck). Celui-ci l'installe dans sa maison et découvre le matin que la jeune fille n'est autre que la Princesse Ann qu'il devait interviewer le jour même.

 

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Gregory Peck et  Audrey Hepburn

 

Le Palais, affolé, prétend qu'Ann est juste souffrante et organise activement des recherches. Joe Bradley décide de profiter de la situation, tente d'interviewer Ann et de la photographier en lui cachant sa condition de journaliste.

 

Ann, ravie d'avoir une journée de liberté, s'amuse et visite la capitale en Vespa. Le soir, elle prend la décision de rentrer au Palais malgré son attirance pour Joe Bradley. Attirance partagée. Le lendemain, interviewée par une foule de journalistes, Ann reconnaît Bradley parmi eux.

 

Le reporter lui rend les photos qu'il avait prises d'elle à son insu et refuse de les publier dans le journal où il travaille. Aux journalistes qui lui demandent quelle ville elle préfère entre toutes celles qu'elle a visitées au cours de sa tournée, Ann répond alors que Rome est sa ville préférée, rompant ainsi avec le protocole qui voulait qu'elle n'exprimât aucune préférence.

 

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Audrey Hepburn et Harcourt Williams

 

Frank Capra est envisagé comme metteur en scène au début de la production de Vacances Romaines. Pour se faire il veut alors faire passer des essais à Cary Grant et Elizabeth Taylor pour tenir les rôles principaux du film. Toutefois il décide très vite de passer la main en apprenant que le scénario du film est en réalité l’œuvre, sous pseudonyme, de Dalton Trumbo, alors en plein cœur de la tourmente maccarthyste.

 

La Paramount confie alors le projet à William Wyler nominé quinze fois aux Oscars dans la catégorie meilleur réalisateur ou meilleur film. Parmi ces nominations, il a obtenu : l'Oscar du meilleur réalisateur pour Madame Miniver en 1943. L'Oscar du meilleur réalisateur pour Les Plus belles années de notre vie en 1947. L'Oscar du meilleur réalisateur pour Ben-Hur en 1960. Ces trois films ont également remporté l'Oscar du meilleur film.

 

En 1966,  

William Wyler reçoit le Prix Irvin Thalberg pour l'ensemble de sa carrière.

 

Le réalisateur était à la recherche d'une comédie. Pour le rôle de Joe Bradley William Wyler  se tourne, comme une évidence, vers Cary Grant. L'acteur est conscient que le rôle de la Princesse Ann présente potentiellement un impact supérieur et que la vedette risque ainsi de lui être volée. William Wyler se dirige alors vers Gregory Peck, lequel s’était déjà vu souvent proposer des scripts passés préalablement par Cary Grant et les avait pour cette raison refusés, mais ne laisse cette fois pas passer l’occasion de jouer enfin dans une comédie, genre où le cinéma, contrairement au théâtre, ne l’a pas encore sollicité.

 

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Pour tenir le rôle d'Ann dans Vacances romaines, William Wyler contacte d'abord Jean Simmons, mais cette dernière n'est pas disponible. Il se met alors en quête d’un visage inconnu, et la perle rare se présente à lui, lors d’un casting depuis devenu légendaire, sous les traits fins et délicats d’une danseuse née en Belgique d’un père britannique et d’une baronne hollandaise et nommée Audrey Hepburn  qui trouve ici son premier grand rôle.

 

Selon Antoine Royer pour dvdclassik.com, ce fameux essai tenu à Londres, William Wyler n’ayant pu être présent avait donné comme consigne à son caméraman et à son ingénieur du son de laisser la caméra tourner après avoir annoncé "Coupez !" afin de voir la jeune femme se détendre et faire preuve de spontanéité. La réaction de la jeune inconnue fut même au-delà de leurs espérances, et son charme, enfantin quoique lucide, lui valut d’obtenir le rôle. L’histoire raconte qu’après le tournage, Gregory Peck avait à ce point réalisé qu’une star était née qu’il demanda que le nom de sa jeune partenaire soit mis en avant sur les affiches aux dépens du sien.

 

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Avec Vacances Romaines, Audrey Hepburn incarne l'élégance et influençe le style vestimentaire et la coiffure de nombreuses femmes dans le monde. L'actrice a démontré son indiscutable allure, une élégance toute particulière et une transcendante fraîcheur. 

 

Roman Holiday - Edith HeadLa costumière Edith Head obtint pour ce film le quatrième de ses sept Oscars, et sa garde-robe imaginative et élégante, idéalement portée par la comédienne et souvent mise en valeur par un William Wyler manifestement admiratif, n’est évidemment pas étrangère à la réussite esthétique du film.Roman-Holiday---Edith-Head-1.jpg

 

Il est également bon de noter la présence de Paolo Carlini. En blouse blanche, nœud-papillon et moustache, il donne une touche typiquement italienne et une saveur toute particulière à l'ensemble du film. Dans son rôle de coiffeur, il sort de la poche de sa veste un peigne pour se recoiffer quelque soit l'endroit. Quelques années plus tard, John Travolta reprendra cette manie de sortir son peigne dans Grease.

 

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Paolo Carlini et Audrey Hepburn

 

En plein âge d'or du Technicolor, William Wyler aurait fait le choix du noir et blanc pour laisser l'intrigue en premier plan. Une autre version laisserait entendre que la production du film l'aurait imposé dans le but de minimiser le budget devant le tournage se déroulant à l'étranger.

 

Vacances Romaines a été tourné pendant l'été, entre les représentations de Gigi à Broadway et la tournée. Colette tombée sous le charme avait offert le rôle-titre de sa pièce de théâtre  à Audrey Hepburn. Gigi est un échec, mais la critique encense le travail d'Audrey.


Vacances romaines utilise les légendaires studios Cinecittà et la "ville éternelle" comme il est mentionné dans le générique du film. Pour les connaisseurs il est aisé de  reconnaître : le Colisée, la Bocca della Verità, le Castel Sant'Angelo, la fontaine de Treviet la Piazza Venezia.

 

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Gregory Peck et Audrey Hepburn


Dans le film, les deux filles de William Wyler apparaissent dans la scène où Joe emprunte un appareil photo à des enfants.

 

Après Vacances romaines, William Wyler retrouve Gregory Peck pour Les Grands espaces qu'il réalise en 1958. Le réalisateur retrouvera ensuite Audrey Hepburn pour La Rumeur en 1961 et Comment voler un million de dollars en 1966.
 
Dans les années 70, il est question de donner une suite à Vacances romaines et de reformer ainsi le couple Audrey Hepburn/Gregory Peck. Dans le projet qui circule à l'époque, la princesse Ann, devenue reine, retourne à Rome et y retrouve Joe, devenu quant à lui un écrivain à succès. Leurs enfants respectifs s'éprennent l'un de l'autre. Finalement, le projet est abandonné.

 


 

 

 

Sources :

http://www.dvdclassik.com - Antoine Royer

http://fr.wikipedia.org

http://www.allocine.fr

7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 00:00

 

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Réalisé par Blake Edwards


Avec Audrey Hepburn, George Peppard, Patricia Neal,

Buddy Ebsen, José Luis de Vilallonga, Martin Balsam,

Alan Reed, Dorothy Whitney, Mickey Rooney


Titre original Breakfast at Tiffany's

 

Genre Comédie dramatique


Production Américaine

 

Date de sortie 10 janvier 1962

 

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Nommé pour l'Oscar de la Meilleure Actrice, du Meilleur Décor

et de la Meilleure Adaptation, Breakfast at Tiffany's obtint  2 Oscars  :

- Meilleure Musique pour Henry Mancini

- Meilleure Chanson pour Moon river.

 


La chanson Moon River, qu'interprète Audrey Hepburn dans le film, devint un classique et fut notamment reprise par Frank Sinatra et Louis Armstrong.

 


Breakfast at Tiffany's adapté d'un roman de Truman Capote publié en 1958.


Bref roman de 120 pages, celui-ci connaît un grand succès et fait de Truman Capote un écrivain reconnu par ses pairs. Ce roman est le récit de la rencontre d'un écrivain débutant, le narrateur, avec sa voisine du dessous, une jeune femme déroutante et anticonformiste d'à peine dix-neuf ans et d'un charme fou. Telle un papillon de nuit attiré par les lumières d'une vie new-yorkaise futile et mondaine, Holly Golightly vit aux crochets de quelques riches amis et amants. Femme-enfant, fantasque et imprévisible, elle est rétive à toute morale qui restreigne sa liberté. Le jeune narrateur tombe rapidement amoureux de cette femme seule, blessée par une enfance difficile. Cet amour n'est pas payé de retour et une mauvaise fréquentation, celle d'un chef mafieux emprisonné auquel Holly rendait service en transmettant à l'extérieur ses messages météorologiques, oblige la jeune femme à s'envoler précipitamment pour le Brésil. Elle disparaît mais pas dans le souvenir du narrateur à qui elle laisse un sentiment de manque et le regret du bonheur enfui.

 

Le style léger et ironique de Truman Capote sert merveilleusement ce récit doux-amer.

 

Diamants-sur-Canape---Audrey-Hepburn.jpgTruman Capote a déploré le choix d'Audrey Hepburn pour incarner son personnage, ayant écrit sa nouvelle en songeant à Marilyn Monroe. C'est d'ailleurs elle qui a d'abord été pressentie pour tenir le rôle d'Holly sous la direction de John Frankenheimer. Le rôle fut proposé à Kim Novak qui le refusa. Lorsque le choix des producteurs se porta finalement sur Audrey Hepburn, auréolée de son Oscar pour Vacances romaines et de ses nominations pour Sabrina et Au risque de se perdre, celle-ci, n'ayant jamais entendu parler de John Frankenheimer, demanda à ce que la réalisation soit confiée à quelqu'un d'autre.  

 

Le roman est une féroce satire de certains milieux bourgeois new-yorkais. Le personnage d'Holly est une call-girl. Paul Varjak est homosexuel. Ces deux aspects du roman sont effacés par la production du film.

 

La fin désenchantée du roman se termine par le départ de Holly pour l'Amérique du Sud où elle va épouser son riche planteur, laissant Paul avec ses souvenirs. Là aussi Hollywood gomme l'idée du romancier pour en faire une happy end plus vendeuse !

 

Lorsque les studios Paramount préférèrent Audrey Hepburn à Marilyn Monroe, l'agent de l'actrice lui conseilla de choisir Blake Edwards comme réalisateur.

 

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Audrey Hepburn

 

Synopsis

 

La carrière du jeune écrivain Paul Varjak (George Peppard) patine depuis longtemps. Il n'a rien publié depuis plusieurs années, sans qu'il connaisse de soucis financiers grâce aux bons soins de sa riche maîtresse, une femme mariée Mrs. Failenson (Patricia Neal), connue sous le surnom "2-E", numéro de la coquette garçonnière new-yorkaise qu'elle a louée pour lui et où il vient d'emménager.

 

Breakfast-at-Tiffany-s---Audrey-Hepburn---George-Peppard.gif Audrey Hepburn et George Peppard


Paul fait la connaissance de sa voisine Holly Golightly (Audrey Hepburn), une jeune femme sophistiquée qui ambitionne un riche mariage et rêve de trouver une vocation et un foyer, se comparant à une SDF comme le chat de gouttière qu'elle a recueilli. De New York, où elle vit, elle ne connaît surtout que les vitrines du grand joaillier Tiffany's, qu'elle contemple platoniquement. La prison de Sing Sing, où elle rend visite à un truand Sally Tomato (Alan Reed). Les restaurants où de vieux messieurs chics l'emmènent dîner. En attendant, elle vit de ses charmes et organise des fêtes déchaînées dans son appartement, au grand dam de son voisin japonais et photographe Monsieur Yunioshi (Mickey Rooney).

 

Mickey Rooney Breakfast-at-Tiffany-s---Mickey-Rooney.gif

 

Apparemment excentrique, voire calculatrice, elle est profondément angoissée, nostalgique de son Texas natal, qu'elle a pourtant fui. Elle souffre aussi de l'absence de son frère parti pour l'armée, "Fred", surnom qu'elle donne affectueusement à Paul sans vouloir reconnaître les sentiments amoureux qui naissent entre eux. Mais, dans le fond, elle est surtout irréaliste et naïve, ce qui l'amène à être impliquée à son insu dans un trafic de drogue qui réduit à néant son mariage avec le riche Brésilien José da Silva Pereira (José Luis de Vilallonga).


Quand elle se prépare encore une fois à courir après ses rêves en s'enfuyant au Brésil, Paul, profondément épris d'elle, la met face à son destin et elle accepte enfin l'amour véritable que celui-ci lui porte, mettant un terme heureux à son errance angoissée :

 

"You know what's wrong with you, Miss Whoever-you-are? You're chicken, you've got no guts. You're afraid to stick out your chin and say, "Okay, life's a fact, people do fall in love, people do belong to each other, because that's the only chance anybody's got for real happiness." You call yourself a free spirit, a "wild thing," and you're terrified somebody's gonna stick you in a cage. Well baby, you're already in that cage. You built it yourself. And it's not bounded in the west by Tulip, Texas, or in the east by Somali-land. It's wherever you go.

 

Because no matter where you run, you just end up running into yourself."

 

 

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 George Peppard et Audrey Hepburn

 

 

Le magasin Tiffany, véritable institution new-yorkaise, est surtout connu pour sa bijouterie. Mais il est en fait spécialisé en produits de luxe de toutes sortes. Charles Lewis Tiffany et John B. Young ouvrirent Tiffany & Young le 18 septembre 1837 au n°259 de Broadway Avenue. En 1853, il prend son nom actuel de Tiffany & Co et c'est en 1887 que Charles Tiffany fut surnommé "le roi des diamants". En 1940, l'enseigne déménagea sur la 5ème Avenue où elle est encore aujourd'hui.

 

Le magasin ouvrit spécialement ses portes un dimanche pour la première fois depuis le XIXème siècle pour permettre à Blake Edwards de tourner son film. Vingt agents de sécurité furent chargés de surveiller les figurants et techniciens qui circulaient au milieu de plusieurs millions de dollars de bijoux exposés. Aucun vol n'eut lieu.

 

 

Le compositeur Henry Mancini et Blake Edwards se sont rencontrés en 1958 sur le tournage de la série télévisée Peter Gunn, et ont depuis travaillé sur plus de trente films et téléfilms. La composition la plus célèbre d'Henry Mancini est sans doute la bande originale de La Panthère rose en 1964, mais il a également signé, entre autres, celle de Victor Victoria en 1982.

 


Audrey-Hepburn-.gifAudrey Hepburn est habillée dans le film par Hubert de Givenchy.

Leur fidèle collaboration débuta en 1954 lorsque l'actrice chercha un couturier français pour son personnage de Sabrina dans le film de Billy Wilder : "ce film raconte l'histoire d'une jeune fille qui vient à Paris et qui retourne en Amérique transformée. J'ai eu naturellement l'idée de faire faire les robes à Paris." avouait l'actrice. Hubert de Givenchy l'habilla entre autres dans deux films réalisés par Stanley Donen Drôle de frimousse en 1957 et Charade en 1963.


La célèbre robe noire portée par Audrey Hepburn dans Diamants sur canapé a été adjugée pour 410.000 livres soit quelques 608.000 euros, chez Christie's à Londres, plus de six fois son prix estimé, lors d'une vente aux enchères organisée le 5 novembre 2006. La romancière Dominique Lapierre, qui l'avait reçue en cadeau de la part de Hubert de Givenchy, avait mis en vente cette robe pour financer la construction de 15 écoles dans l'est de l'Inde. La première d'entre elles a été ouverte le mercredi 28 février 2007.

 

Breakfast-at-Tiffany-s---Audrey-Hepburn.gifAudrey Hepburn, qui avait une personnalité plutôt introvertie, a souvent affirmé que c'était le rôle le plus difficile qu'elle avait eu à jouer, Holly étant au contraire très extravertie : "Holly est tout le contraire de moi. Elle me fait peur. Ce rôle appelle un caractère extraverti. Or moi, je suis introvertie. […] C'est ce que j'ai fait de mieux, parce que c'est ce qu'il y a eu de plus dur."confiait l'actrice  à son agent artistique Kurt Frings.

 
Des centaines de personnes observaient Audrey Hepburn lorsqu'elle tournait la scène du début devant la vitrine de Tiffany. Ceci la rendait nerveuse et elle ne cessait de se tromper dans son jeu. Le fait qu'un membre de l'équipe manqua de s'électrocuter la fit se ressaisir et finir la scène.


Audrey Hepburn détestait les pains aux raisins, faisant de la scène d'ouverture une véritable corvée pour elle. Audrey Hepburn a déclaré qu'une autre scène du film où elle devait mettre le chat dehors, sous une pluie battante, fut la plus pénible qu'elle ait jamais eu à tourner.

 

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George Peppard, Audrey Hepburn et Patricia Neal

 

Patricia Neal défraya la chronique à la fin des années 40 lors de sa relation avec Gary Cooper, qui quitta femme et enfant pour elle. Ils tournèrent trois films ensemble à l'époque de leur romance. L'acteur revint finalement chez lui après cette aventure.
 
Mickey Rooney apparaît dans le film en second rôle de choix, maquillé en la circonstance pour incarner le voisin de Holly, Mr Yunioshi. Il préfigure le personnage de Cato, valet de l'inspecteur Jacques Clouseau, interprété par Peter Sellers dans plusieurs films dont Quand l'inspecteur s'emmêle réalisé en 1964 et Le Retour de la panthère rose en 1975.
     



 

 

Sources :

http://www.imdb.com

http://www.evene.fr

http://fr.wikipedia.org

http://www.allocine.fr

 

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