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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 21:25



Réalisé par Asghar Farhadi


Avec Hedieh Tehrani, Taraneh Alidousti, Hamid Farokhnezhad,
Pantea Bahram, Sahar Dolatshahi, Matin Heydarnia,
Hooman Seyedi, Hassan Tasiri, Ebrahim Javadi

Date de sortie cinéma : 26 décembre 2007

Date de reprise cinéma : 27 juillet  2011
Titre original : Chaharshanbe-soori 

Long-métrage iranien
Genre Drame


 

Synopsis :
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Ce mardi est "Chahar shanbeh souri", une fête du feu plurimillénaire.
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Rouhi vit un bonheur complet. Future mariée, Rouhi est employée à Téhéran comme aide-ménagère chez un couple assez aisé, Modjeh et son mari Morteza. En venant travailler chez ce couple, Rouhi accède à un milieu social qui lui est étranger.
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On ne sait s’ils partent ou arrivent, mais l’espace domestique semble en suspens : le désordre du domicile conjugal correspond à celui de ce couple en crise. Et pour cause, Modjeh soupçonne son mari de la tromper avec Simin, la voisine divorcée. À partir de cette situation, La Fête du feu s’organise en un théâtre de l’intime et un cruel triangle amoureux : indices, éclats de voix, stratégies, malentendus, portes qui claquent...
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Et ambiguïtés aussi dans une perspective de brouillage, le cinéaste laisse longtemps planer le doute sur la réalité de la relation adultère entre Morteza et Simin.


 
Taraneh Alidousti

Rouhi  va s'impliquer dans l'histoire de ce jeune couple au bord de l'explosion, incapable de se parler autrement qu'en criant. Mais vouloir le bien des autres ne va pas de soi et la fête qui se prepare, et qui est de plus en plus presente au fil de la journee, génère nervosité et tension supplémentaires. Confrontée à ce traditionnel triangle adultérin, elle est un élément extérieur, un œil et des oreilles conviés malgré eux.
Cette position de Rouhi ne manquera pas de modifier, du fait de sa jeunesse et de son inexpérience, son regard sur l’amour au terme de ce périple d’un jour. Ce dernier ne sera assurément plus le même, et elle perd sans doute en chemin quelques illusions ainsi qu’une innocence.


Taraneh Alidousti  (Rouhi, avec son fiancé dans le film)
  
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Au début du film un jeune couple à moto, Rouhi et son ami parcourent avec insouciance une route montagneuse et sinueuse des environs de Téhéran. Ce pourrait être le début d’un nouveau. De longs segments de La Fête du feu se déroulent dans un appartement dont les protagonistes entrent et sortent, toujours pour y revenir, comme s’il aimantait les protagonistes mais aussi la caméra : la logique du huis clos se trouve à l’œuvre.
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Les Films du Paradoxe..Les Films du Paradoxe
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La fête du feu a obtenu (entre autres ... )
 
Festival des 3 Continents de Nantes en 2006

-
le Prix Spécial du jury pour le Meilleur Scénario

Festival International de Chicago en 2006 

-
  le Gold Hugo du Prix du Meilleur Film
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La situation même du film met le hors champ à l’honneur puisque l’appartement du couple légitime jouxte précisément celui de Simin. Une bouche d’aération de la salle de bain offre même à qui veut l’entendre quelques bruits parvenant de l’autre côté de la cloison.
/
Ce film d’intérieur se déroule sur une journée lors de Nôrouz, le nouvel an iranien. Celui-ci est fixé au premier jour du printemps et son origine remonte au temps de Persépolis et du zoroastrisme, la religion persane pré-islamique.
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Une ville en fête, et en feu, maintenue hors champ, si ce n’est lors d’une stupéfiante déambulation nocturne tournée en "conditions réelles". Les constantes déflagrations de pétards constituent une matière sonore oppressante et obsédante venue du dehors, à laquelle les déchirements du couple répondent de l’intérieur.
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Les Films du Paradoxe 

Le fait qu’Asghar Farhadi vienne du théâtre étonne peu. Le réalisateur sait assortir ce sens de la dramaturgie d’idées de cinéma avec une belle limpidité.

"Certains acteurs viennent du théâtre et font en plus du cinéma. En particulier la comédienne qui joue Simin, Pantea Bahram, et Farokh Nejad, dans le rôle du mari, qui a fait du théâtre avec moi car nous étions dans la même promotion à l'école.
La jeune fille qui tient le rôle de Rouhi, l'employée de maison, Taraneh Alidousti, n'est pas une débutante. Elle a joué dans beaucoup de films et a remporté le Prix d'Interprétation au Festival de Locarno pour Je Suis Taraneh, j'ai quinze ans, de Rassoul Sadr-e Ameli."
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Les mœurs d’Iran sont observées et interrogées; dans la première scène, le trajet du jeune couple est stoppé pour cause de tchador pris dans l’essieu de la roue arrière de la moto, cette scène fut censurée en Iran. Asghar Farhadi fait la part belle aux beaux visages, évidemment couverts lorsqu’ils sont féminins; s’organise une sorte de typologie des stratégies du port du voile.
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Celui de Simin, la femme divorcée soupçonnée d’adultère avec Morteza, est coloré, notamment l’un d’un bleu éclatant, et encadre un visage maquillé.
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Modjeh, sans fard, le porte noir et sévèrement, peut être davantage dans un souci plus normatif que religieux.
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Quant à Rouhi, elle affiche la cagoule traditionnelle à l’intérieur et le tchador en extérieur. Résonne dans ces variations un principe d’enfermement dans un impitoyable carcan social.
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Le film se passe pendant le Nouvel An Iranien. Le cinéaste explique cette fête :
"Il s'agit d'une fête très ancienne, de tradition persane. Autrefois, toutes les personnes sortaient les affaires usagées, inutiles, les morceaux de bois cassés, qu'ils brûlaient dans la rue, dans la cour de l'immeuble ou regroupées par quartier. Il y avait des feux partout, des pétards, des feux d'artifices, et les gens faisaient la fête, sautaient pardessus le feu.
À la fin de l'année, les gens sont fatigués et en enjambant le feu, ils avaient coutume de dire, en défiant les flammes et afin de prendre de nouvelles forces : " Je te laisse ma couleur jaunâtre et je te prends ta couleur rougeâtre."
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Hedieh Tehrani
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Sources :
http://www.critikat.com - Arnaud Hée
http://www.allocine.fr
http://www.fichesducinema.com
http://www.atmospheres53.org
http://distribution.memento-films.com
http://www.cinemovies.fr
10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 18:47
 
Date de reprise cinéma : 13 juillet 2011
 
Affiche 1

Réalisé par Luis Buñuel

Avec  Fernando Rey, Paul Frankeur, Delphine Seyrig,
Bulle Ogier, Stéphane Audran, Jean-Pierre Cassel, Julien Bertheau,
Milena Vukotic, Maria Gabriella Maione

Long-métrage français , espagnol , italien .
Genre : Comédie dramatique , Fantastique

Date de sortie cinéma : 15 septembre 1972

Le Charme Discret de la Bourgeoisie
a décroché l'Oscar du Meilleur Film Étranger en 1972.
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Synopsis :
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Les Thévenot (Paul Frankeur, Delphine Seyrig)
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viennent dîner chez les Sénéchal
(Stéphane Audran et Jean Pierre Cassel)
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Surprise : le repas était prévu pour le lendemain.

Photo-du-film.jpg

 

  Fernando Rey, Stéphane Audran, Jean Pierre Cassel, et Delphine Seyrig

  

Thévenot invite tout le monde dans une auberge transformée en salle mortuaire. Nouvelle réception, le samedi, mais cette fois les Sénéchal sont occupés... Le dîner sera ainsi sans cesse repoussé pour des raisons tout aussi absurdes les unes que les autres.
    

Ce film dérègle les conventions et la bienséance de la bourgeoisie à l'occasion d'un repas sans cesse différé : l'archevêque (Julien Bertheau) se fait embaucher, au tarif syndical, comme jardinier et l'ambassadeur (Fernando Rey), comme un chien, devore une tranche de gigot sous la table.

Les conventions du cinéma sont elles-mêmes remises en cause, quand les acteurs-convives decouvrent qu'ils sont au milieu d'une scène de théâtre.

Photo-du-repas.jpg
 
Le scénario du film a nécessité une longue préparation pour Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière. Pas moins de cinq versions différentes ont même été écrites.
 
Ce n'est pas la première ni la dernière fois que Luis Buñuel écrit un scénario conjointement avec Jean-Claude Carrière.
Au moment de plancher sur celui du Charme Discret de la Bourgeoisie, les deux hommes se connaissent depuis de longues années.

Le Journal d'une femme de chambre  Le journal d'une femme de chambre Réalisé en 1964
Avec Jeanne Moreau, Georges Géret, Michel Piccoli marque leur première association,

suivie de Belle de Jour Belle-de-Jour.jpg Réalisé en 1966
Avec Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Pierre Clémenti,

et La Voie lactée La-Voie-lactee.jpgRéalisé en 1969
Avec Laurent Terzieff, Delphine Seyrig, Georges Marchal
Après Le Charme discret..., ils retravailleront ensemble 

Le Fantôme de la liberté Le-Fantome-de-la-liberte.jpg Réalisé en 1974
Avec Adriana Asti, Julien Bertheau, Michael Lonsdale
Cet obscur objet du désir Cet-obscur-objet-du-desir.jpg Réalisé en 1977
Avec Fernando Rey, Carole Bouquet, Ángela Molina

Leur complicité aura duré 19 ans et se termine avec la mort de Buñuel
 
Notons que Carrière participa à la rédaction de scénarii pour La Femme aux bottes rouges (1974) et de Leonor (1975), réalisé par un certain Juan Luis Buñuel.
Qui n'est autre que le fils de Luis.

Un titre empreint de surréalisme

A l'instar d'Un Chien andalou Un-Chien-andalou.jpg Réalisé en 1928
Avec Luis Buñuel, Pierre Batcheff, Simone Mareuil

et de L'Âge d'or L-age-d-or.jpg Réalisé en 1930
Avec Pierre Prévert, Gaston Monot, Lya Lys

le titre du Charme discret de la bourgeoisie se construit sur une improbable association de mots discordants. Cela participe, selon les termes de Luis Buñuel, d'une démarche surréaliste.

La première séquence du Charme discret de la bourgeoisie reprend une situation qu'a véritablement vécu Serge Silberman, le producteur du film. En effet, un beau jour, ce dernier avait décidé d'organiser un banquet dans son appartement sans même prévenir sa femme. Le soir du dîner, il avait même oublié de rentrer chez lui, posant involontairement un lapin à ses invités.

Repas chez les Buñuel

Ce n'est ni la première ni la dernière fois que Luis Buñuel centre son intrigue autour d'un banquet qui réunit différents protagonistes.

C'était déjà le cas dans Viridiana Viridiana.jpg Réalisé en 1961
Avec Silvia Pinal, Fernando Rey, Francisco Raba
et L'Ange exterminateur L-Ange-exterminateur.jpg Réalisé en 1962
Avec Silvia Pinal, Tito Junco, Jaqueline Andere,

ce le sera également par la suite dans Le Fantôme de la liberté Le-Fantome-de-la-liberte.jpg  en 1974 .
Au moment de la préparation du film, Luis Buñuel a été sollicité pour diriger un remake de La Chienne, le célèbre film de Jean Renoir avec Michel Simon. Le cinéaste a préféré délaisser ce projet pour se concentrer sur Le Charme discret de la bourgeoisie.

 
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Delphine Seyrig

Néanmoins, sur le tournage, le cinéaste espagnol réutilisera la technique de Renoir qui consiste à limiter au maximum le nombre de plans pour l'ensemble du film.
Durant la réalisation du Charme discret de la bourgeoisie, Luis Buñuel souffrait d'arthrose, ce qui l'a obligé à avoir recours pour la première fois à un moniteur. Ainsi, il pouvait rester assis et se ménager physiquement tout en continuant à diriger son équipe et à observer les prises de vue.

Le Charme discret de la bourgeoisie
marque la cinquième collaboration entre Luis Buñuel et Michel Piccoli, après

La Mort en ce jardin La-Mort-en-ce-jardin.jpg en 1956
Le Journal d'une femme de chambre Le journal d'une femme de chambre en 1964 

Belle de Jour Belle-de-Jour.jpg en 1966  
La Voie lactée La-Voie-lactee.jpg en 1969 

Fidèle à son esthétique surréaliste, Luis Buñuel ne cesse d'explorer les puissances du rêve et de l'imagination.
Depuis Un Chien andalou Réalisé en 1928 , le cinéaste élabore des univers aux frontières du réel et de l'onirique, de façon à ce que le spectateur ne sache plus dans quelle dimension il se situe. Le récit logique et la causalité naturelle s'en trouvent désorganisés.
"Le cinéma est la meilleure arme pour exprimer le monde des songes,
des émotions, de l'instinct",
disait-il.
Une maxime qui sonne comme une véritable profession de foi.

  
    
Sources :
http://www.allocine.fr
http://fr.wikipedia.org
http://www.sensesofcinema.com
http://www.cinemovies.fr
10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 18:46
 
Date de reprise cinéma : 13 juillet 2011

 Affiche.jpg

Réalisé par Luis Buñuel
 
Avec   Jeanne Moreau, Georges Géret, Daniel Ivernel, Françoise Lugagne,
Muni, Jean Ozenne, Michel Piccoli, Joëlle Bernard,
Françoise Bertin, Aline Bertrand

Long-métrage français , italien . Genre : Comédie dramatique

Date de sortie cinéma : 4 mars 1964


Synopsis :

 

Dans les années 30, Célestine, une jeune femme de chambre de 32 ans, arrive de Paris pour entrer au service d'une famille de notables résidant au Prieuré, leur vaste domaine provincial.

 

Michel Piccoli et Françoise Lugagne
.
La maîtresse de maison, hautaine et dédaigneuse avec sa domesticité, est une puritaine frigide, maniaque et obsédée par la propreté.
 
 
 
Célestine doit alors affronter les avances du mari sexuellement frustré,



Michel Piccoli et Jeanne Moreau

ainsi que le fétichisme du patriarche, un ancien cordonnier qui lui demande de porter des bottines qu'il tient jalousement enfermées dans un placard.

1308597083_le_journal.jpg Jeanne Moreau et Jean Ozenne

Malgré sa répugnance, Célestine est contrainte de côtoyer Joseph  , le palefrenier de ses patrons, un rustre aux tendances sadiques, racistes et activiste d'extrême droite.

Jeanne Moreau et Georges Géret 1308600729_1757__diar.jpg

Celui-ci a d'ailleurs des vues sur elle, l'associant à son projet de s'établir bistrotier. Claire, une petite fille pour laquelle Célestine s'est prise d'affection, est retrouvée violée et assassinée. Célestine est persuadée de la culpabilité de Joseph et feint d'accepter de devenir sa femme pour obtenir ses aveux. Devant son mutisme, elle fabrique de faux indices pour le confondre, tout cela en pure perte, puisqu'il sera finalement innocenté et partira ouvrir son bistro avec une autre femme. Parallèlement, Célestine entreprend de se faire épouser par le voisin de ses patrons, l'ex capitaine Mauger, (Daniel Ivernel) 
 
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un retraité aisé, autoritaire et tonitruant qu'elle domine cependant en exerçant subtilement son pouvoir de séduction ...
       
  
Elle l'asservira une fois devenue sa femme ...
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Le Journal d'une femme de chambre est un roman français d'Octave Mirbeau, paru chez
Charpentier-Fasquelle en juillet 1900.

Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris, est un écrivain, critique d'art et journaliste français.
Octave Mirbeau a connu une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques, ce qui n'est pas commun.
Journaliste influent et fort bien rémunéré, critique d’art défenseur des avant-gardes, pamphlétaire redouté, il a été aussi un romancier novateur, qui a contribué à l'évolution du genre romanesque, et un dramaturge, à la fois classique et moderne, qui a triomphé sur toutes les grandes scènes du monde. Mais, après sa mort, il a traversé pendant un demi-siècle une période de purgatoire : il était visiblement trop dérangeant pour la classe dirigeante, tant sur le plan littéraire et esthétique que sur le plan politique et social. Littérairement incorrect, il était inclassable, il faisait fi des étiquettes, des théories et des écoles, et il étendait à tous les genres littéraires sa contestation radicale des institutions culturelles ; également politiquement incorrect, farouchement individualiste et libertaire, il incarnait une figure d'intellectuel critique, potentiellement subversif et « irrécupérable », selon l'expression de Jean-Paul Sartre dans Les Mains sales.

Le Journal d'une femme de chambre a été porté trois fois à l'écran :

- en 1916, en Russie, par M. Martov, sous le titre Dnevnik gornitchnoi

- en 1946, par Jean Renoir, aux États-Unis et en anglais, sous le titre

Diary of a Chambermaid 1308596098_jaquette_3.jpg
Avec Paulette Goddard et Burgess Meredith

Alors que l'intrigue du roman se déroulait à la fin du XIXe siècle,

Luis Buñuel a décidé de situer son histoire en 1930
année qui coïncide avec son arrivée en France.


Luis Buñuel a choisi Jeanne Moreau
après l'avoir vu dans

Ascenseur pour l'échafaud 18895694.jpg Réalisé par  Louis Malle en 1957

 
Luis Buñuel   signe ici une adaptation satirique et mordante du roman d'Octave Mirbeau.
Le personnage de la femme de chambre, à la fois docile et révolté, contraste dans le monde de la petite bourgeoisie provinciale décrépie et étriquée.
"Elle est entrée dans ce rôle de femme de chambre en lui apportant une dimension supplémentaire, une sorte d'ironie profonde (...). J'ai toujours été sensible à la démarche des femmes, ainsi qu'à leur regard. Au cours de la scène des bottines, j'ai pris un vrai plaisir à la faire marcher et à la filmer. Merveilleuse comédienne, je me contentais de la suivre, la corrigeant à peine. Elle m'a appris sur le personnage des choses que je ne soupçonnais pas." expliquait  Luis Buñuel

1308599104_journal-d-.jpg
Luis Buñuel et Jeanne Moreau 

Jeanne Moreau a reçu en 1964 le prix de la meilleure actrice  
au Festival International du film de Karlovy Vary pour son interprétation.
 
Le festival international du film de Karlovy Vary se tient depuis 1946 dans la station thermale de Karlovy Vary en République tchèque.
Fétichisme :

L'une des plus célèbres scènes du film est celle où l'on voit Jeanne Moreau chausser des bottines à la demande du patriarche de la famille, Rabour.

1308599363_journal-d-.jpg
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Jeanne Moreau et Jean Ozenne

Le fétichisme est l'un des thèmes récurrents dans la filmographie de Luis Buñuel, notamment dans El, L'Âge d'or, Viridiana et Belle de Jour. En effet, le cinéaste avoue être amusé et intéressé par la perversion sexuelle mais se défend en revanche d'avoir ce genre de comportement.
Lors de la dernière séquence du film, on assiste à une manifestation de groupes d'extrême-droite durant laquelle est scandée la formule "Vive Chiappe !", qui n'est autre que le nom du préfet de police de Paris qui censura en 1930 L' Âge d'or de Buñuel.




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Le Journal d'une femme de chambre marque les débuts de la collaboration entre Luis Buñuel et le scénariste Jean-Claude Carrière.


Jeanne Moreau vous parle du film ... Cliquez ICI !
.

Sources :
http://www.allocine.fr
http://fr.wikipedia.org
http://www.cinemovies.fr
http://avaxhome.ws
http://www.notrecinema.com
http://victoria-aufildeslectures.blogspot.com
6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 19:21

 

Date de sortie cinéma : 6 juillet 2011

 

Affiche.jpg

 

Réalisé par Bujar Alimani


Avec  Luli Bitri, Karafil Shena, Todi Llupi,

Mirela Naska, Aleksander Rrapi

Titre original Amnesty


Long-métrage français, grec, albanais. Genre Drame
 

Amnistie.jpg

 

Synopsis

 

Le gouvernement albanais vient de publier une loi permettant aux prisonniers mariés de rencontrer leur conjoint dans l’intimité une fois par mois. Elsa se rend donc à date précise à Tirana pour rencontrer son mari emprisonné pour loyers impayés. Sheptim s’y rend également pour rencontrer son épouse, incarcérée pour faux et usage de faux. Une histoire d’abandon commence entre ces deux êtres solitaires.



Bujar Alimani
est né à Patos, Albanie, en 1969.
Il étudie la peinture et la mise en scène à l'Académie des Beaux-Arts de Tirana.
En 1992, il émigre en Grèce et travaille comme assistant réalisateur. Il vit à Athènes.
Il réalise notamment trois courts-métrages.


Katoi  The Kennel en 2003  remporte le
- Prix du meilleur court albanais et est invité en Grèce, en Italie, à la Ciotat, à Sidney, Téhéran et Barcelone.


Ygraerio   Gas   en 2006 , coproduit par ERT-TV, remporte
-  le Prix Tonia Marketaki du meilleur court en Grèce,
 
-  le Prix spécial du jury et le Prix du Ministère de la Culture à Salonique,
 
-  le Prix de la meilleure fiction à Tirana;
il est invité au FIPA, à Cork, Sienne, Tampere et Paris.

Busulla The Compass  en 2007 remporte
-  le Prix Ciné Cinéma à Montpellier
-  le Prix Spécial du Jury à Sienne et Tetouan.



Busulla ... Avec  Luciana Vata, Bruno Shllaku, Arlind Shkjau, Lefter Simoni

Synopsis : Dans un village du Nord de l'Albanie, la vendetta fait rage. La mafia vient d'assassiner la mère de Mira, adolescente de 17 ans, qui depuis se terre à la maison avec ses jeunes frères et soeurs et son père blessé et menacé de mort. Comment survivre dans de telles conditions ? Elle décide d'apprendre à conduire la camionnette familiale pour continuer à assurer la tournée de lait, sans jamais se séparer de son arme.


Amnistie est le premier long métrage de Bujar Alimani
  
C'est après avoir lu un article de journal que le cinéaste Bujar Alimani a décidé de tourner un film. Cet article annonçait la mise en place d'un nouveau dispositif en milieu carcéral. Désormais les prisonniers ont droit à des visites conjugales pendant lesquelles les relations sexuelles sont autorisées. Les deux personnages principaux sont deux femmes qui rendent visite chaque mois à leurs conjoints incarcérés.
Bujar Alimani a décidé de limiter au maximum les dialogues dans Amnistie, de manière à se concentrer davantage sur les images et sur la portée visuelle du film. Sa formation en peinture n'y est peut-être pas tout à fait étrangère ...

Luli-Bitri-copie-1.jpg

Luli Bitri

Extrait interview de Bujar Alimani par Vittoria Scarpa pour Cineuropa

Votre film est avare en dialogues. Est-ce votre manière de travailler ?

Mes trois courts métrages aussi contenaient peu de dialogues, alors qu'ils sont très importants dans la plupart des films albanais. C'est que j'ai déjà entre les mains un medium puissant : la caméra, les images. Cela doit peut-être à ma formation de peintre. Avec le directeur de la photographie, nous voulions que tout le film ait une couleur ocre, la couleur du cognac.


Quels sont vos cinéastes de référence ?

Kiarostami, Loach, Leigh et Bergman, dont j'ai appris l'art du silence, justement.
 

Comment avez-vous choisi les acteurs ?

Luli-Bitri.jpg
.
J'ai vu Luli Bitri (Elsa) au théâtre


et j'ai connu  Aktori-Karafil-Shena.jpgAktori Karafil Shena (Spetim)
en Grèce, où je vis en ce moment.

Todi Llupi
.  
Todi Llupi (le beau-frère d'Elsa)
est un acteur comique dont c'est le premier rôle dramatique.
J'ai pris des risques, car aucun d'eux n'est une vedette en Albanie, mais c'est aussi pour cela qu'il a été facile de les diriger  ils se sont fiés à moi.
 
Amnistie a circulé dans de nombreux festivals comme l'Internationale Maifestspiele Wiesbaden en Allemagne, le Festival du Film à Copenhague, celui de la Rochelle ou encore celui de Jérusalem. Il a obtenu le Prix CICAE (Confédération Internationale des Cinémas d'Art et d'Essai) au Forum de la Berlinale (Festival de Berlin). Mais c'est au Festival Européen de Lecce, en Italie, qu'il s'est fait le plus remarquer, raflant au passage le Grand Prix Spécial du Jury, le Prix Fipresci et le Prix Cineuropa.




Il a obtenu le Prix CICAE (Confédération Internationale des Cinémas d'Art et d'Essai) au Forum de la Berlinale (Festival de Berlin).
Mais c'est au Festival Européen de Lecce, en Italie, qu'il s'est fait le plus remarquer, raflant au passage le Grand Prix Spécial du Jury, le Prix Fipresci et le Prix Cineuropa.

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Pour visionner la bande-annonce .... Cliquez ICI !


Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.dramafilmfestival.gr
http://www.cinemed.tm.fr
http://www.arizonafilms.net
6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 19:18

 

Date de sortie cinéma : 6 juillet 2011

 

Affiche.jpg

 

 

Réalisé par Frédéric Schoendoerffer

 

Avec Karine Vanasse, Eric Cantona, Mehdi Nebbou,

Aurélien Recoing, Karina Testa, Bruno Todeschini,

Maxim Roy, Niseema Theillaud, Sophie Faucher

Long-métrage français

 

Genre Thriller

 

Eric-Cantona-et-Aurelien-Recoing.jpg  


  Aurélien Recoing et Eric Cantona 

 

Synopsis

 

Juillet 2010, Montréal, Canada. Sophie Malaterre, 25 ans, illustratrice de mode, voit arriver les vacances d’été avec angoisse. Pas de projets, pas d’ami, pas de fiancé... On lui parle du site SWITCH.com qui permet d’échanger sa maison le temps d’un mois. Sophie trouve, par miracle, un duplex à Paris, avec vue sur la Tour-Eiffel. Son premier jour est idyllique. Le lendemain matin, elle est réveillée par les flics. Un corps décapité est dans la chambre d’à côté. Elle n’a plus aucun moyen de prouver qu’elle n’est pas Bénédicte Serteaux, la propriétaire des lieux. Le piège se referme sur elle... Elle n’a pas seulement changé d’appartement. Elle a changé de peau et de destin...

 

Karine-Vanasse.jpg

 

Karine Vanasse

 
Cela faisait dix ans que Frédéric Schoendoerffer et Jean-Christophe Grangé souhaitaient travailler ensemble. Les deux hommes avaient même été à deux doigts de procéder à l'adaptation cinématographique du Serment des limbes. Ils ont finalement écrit ensemble le scénario de Switch, à partir d'une idée originale. 
 Les deux hommes ont affiché une réelle complémentarité durant le processus d'écriture de Switch. Le premier est sensible à l'aspect réaliste et se veut dans une démarche à la limite du documentaire. Le second travaille dans un esprit journaliste, cherche à créer des rebondissements et n'a pas peur d'aller jusqu'au rocambolesque. Tous deux ont opté pour un récit crédible et rationnel de bout en bout.
 

Eric-Cantona-et-Frederic-Schoendoerffer.jpg

 

Eric Cantona, Mehdi Nebbou et Frédéric Schoendoerffer

 

Pendant la préparation de Switch, Frédéric Schoendoerffer et Jean-Christophe Grangé se sont vus tous les jours pendant sept mois. Le cinéaste proposait ses propres idées mais c'est Grangé qui procédait à la mise en forme et à la rédaction. L'objectif visé était de réussir à croiser leurs univers respectifs. Tous deux se sont référencés à Alfred Hitchcock pour ses mécanismes narratifs et l'ambiance distillée dans chacun de ses films. Le scénario a été élaboré au fur et à mesure dans le plus grand secret.
 
Passer d'une écriture littéraire à une écriture cinématographique fut pour Jean-Christophe Grangé un véritable challenge. Le romancier est parti de l'idée qu'il fallait être dans une rédaction beaucoup plus concise et directe : "Plus court en nombre de pages, plus court en termes de séquences qui sont forcément plus courtes que les chapitres d’un roman, plus court en nombres de personnages ou de rebondissements." L'élaboration du scénario a été facilitée du fait de son étroite collaboration avec Frédéric Schoendoerffer.

 

 

Frederic-Schoendoerffer-sur-le-tournage-de-switch.jpg

 

Frédéric Schoendoerffer pendant le tournage du film

 
Jean-Christophe Grangé affirme avoir écrit le scénario en pensant également aux caractéristiques du Giallo, un genre italien proche du thriller et en vogue dans les années 70 : "Ces polars qui ne racontent finalement que ça : un type en noir qui tue des gens et qui est poussé par une motivation sourde, obscure, terrible qui vient toujours de l’enfance. La méchante dans notre film, c’est un personnage de Giallo. Elle est née d’une espèce d’abcès qui l’a conduite vers la folie avec un terrible instinct de destruction", explique-t-il.

 

 

Davantage d'infos sur les coulisses du film ... Cliquez ICI !

 

  
Jean-Christophe Grangé et Frédéric Schoendoerffer se sont tout de suite mis d'accord pour contenir le récit de Switch sur moins de 48 heures en plein week-end de mois d'août. Durant cette période estivale, les effectifs policiers sont diminués de moitié à cause des départs en vacances... Et plus généralement, l'ensemble des administrations procède beaucoup plus lentement. Les deux auteurs du scénario ont voulu jouer avec ce fonctionnement systémique à mi-régime.
 


Eric-Cantona.jpg

 
Si Eric Cantona a été choisi pour interpréter le commandant de la brigade criminelle, c’est, d’après Frédéric Schoendoerffer, pour une raison très simple : "Parce que les flics de la Crime que je connais - et maintenant je les connais vraiment bien - ressemblent à Éric Cantona et qu’Éric Cantona ressemble aux flics que je connais. Des provinciaux «montés» à Paris et qui ont gardé leur accent." En effet, l'acteur est né à Marseille et y a passé une partie de son enfance. Le cinéaste a fait travailler l'ancien footballeur en amont du tournage afin de mieux le préparer au rôle.

Rachida Brakni, comédienne de théâtre, a également servi de coach personnel pour Cantona, en plus d'être sa femme depuis plusieurs années.

 

Eric Cantona

 
Mehdi Nebbou, aperçu dans Truands de Frédéric Schoendoerffer, a été choisi pour interpréter le partenaire d'Eric Cantona dans Switch à cause de sa taille "assortie" à celle de l'acteur marseillais, tous deux font 1m88.
 

Mehdi-Nebbou.jpg

 

Mehdi Nebbou

 

Pour mieux s'imprégner de son personnage de policier de la Crim, Eric Cantona a rencontré un authentique commandant de la brigade criminelle, le même que celui qui a servi de conseiller technique sur le tournage de Switch. Accompagné de son partenaire de jeu Mehdi Nebbou, il s'est longuement interrogé sur les caractéristiques de ce métier et sur les enjeux psychologiques de ceux qui l'exercent.
  
Frédéric Schoendoerffer exigeait que l'héroïne de Switch soit interprétée par une québécoise dénuée d'accent. Le cinéaste refusait l'idée que le rôle soit tenu par une actrice française qui utilise un faux accent canadien. De ce fait, son choix s'est porté sur Karine Vanasse, comédienne depuis l'âge de 13 ans, totalement méconnue du côté de l'Hexagone. Son anonymat accentue ainsi l'identification du spectateur au sort de son personnage.

 
Karine-Vanasse-copie-1.jpg 


Karine Vanasse


Frédéric Schoendoerffer ne tarit pas d'éloges sur ses comédiens, affirmant qu'Eric Cantona possède une aura d'acteur digne de Lino Ventura et qu'Aurélien Recoing, qui joue un petit rôle dans Switch, pourrait interpréter Hannibal Lecter... Rien que ça!
 
   
En écrivant la musique de Switch, le compositeur Bruno Coulais effectue sa troisième collaboration avec Frédéric Schoendoerffer après

 

Agents secrets Agents-secrets.jpg Réalisé en 2003
Avec Vincent Cassel, Monica Bellucci, Charles Berling

 

et Truands Truands.jpg Réalisé en 2006
Avec Benoît Magimel, Philippe Caubère, Béatrice Dalle

 

 

 

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Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

 

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