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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 11:04

 

Date de sortie cinéma : 22 juin 2011


Affiche.jpg 

Réalisé par Álex de la Iglesia


Avec Carlos Areces, Antonio de la Torre, Carolina Bang,

Manuel Tallafé, Alejandro Tejerías, Manuel Tejada,

Enrique Villén, Gracia Olayo, Sancho Gracia.

Titre original Balada Triste De Trompeta
 
Long-métrage français, espagnol


Genre Comédie dramatique

 
Balada Triste a récolté 15 nominations aux Goya, l'équivalent espagnol des Césars.

Le film a également reçu les Prix du

- Meilleur Réalisateur

- et du Meilleur Scénario au Festival de Venise 2010.  

 

Photo-Balada-triste.jpg

 

Synopsis

 

Dans l’enceinte d’un cirque, les singes crient sauvagement dans leur cage tandis qu’à l’extérieur, les hommes s’entretuent sur la piste d’un tout autre cirque : la guerre civile espagnole. Recruté de force par l’armée républicaine, le clown Auguste se retrouve, dans son costume de scène, au milieu d’une bataille où il finira par perpétrer un massacre à coup de machette au sein du camp national. Quelques années plus tard, sous la dictature de Franco, Javier, le fils du clown milicien, se trouve du travail en tant que clown triste dans un cirque où il va rencontrer un invraisemblable panel de personnages marginaux, comme l’homme canon, le dompteur d’éléphants, un couple en crise, dresseurs de chiens mais surtout un autre clown : un clown brutal, rongé par la haine et le désespoir, Sergio. Les deux clowns vont alors s’affronter sans limite pour l’amour d’une acrobate, la plus belle et la plus cruelle femme du cirque : Natalia.

 

 

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Antonio de la Torre est l'un des acteurs espagnols les plus courtisés du moment. Récompensé par deux Goya du Meilleur Acteur et du Meilleur Second Rôle.

Ce comédien a tourné sous la direction des réalisateurs phares de son pays : Daniel Monzón, Daniel Sánchez Arévalol, Pedro Almodóvar et Icíar Bollaín.

 

 

 

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Álex de la Iglesia décrit son film comme "un conte espagnol sur l’amour, le désir et la mort. Une métaphore de l’Espagne, pays profondément marqué par son histoire où la tragédie se confond avec l’humour."
  
Álex de la Iglesia a réalisé ce film pour se libérer de ces démons : "Je me sens ridicule, un estropié de la vie à cause d’un passé merveilleux et triste, étouffé par la nostalgie de quelque chose qui n’a pas eu lieu, un cauchemar effrayant qui m’empêche d’être heureux. Je veux annihiler cette haine et cette douleur avec un conte grotesque qui fasse rire et pleurer à la fois." 
Le réalisateur a nourri son film des deux personnalités qui l'habitent et qui ne cessent de s'affronter. Il y a tout d'abord celle d'un féroce petit garçon qui le persécute et dont la seule solution est de le laisser "sortir pour qu’il puisse s’éclater, rire à s’en tordre les boyaux et tout vomir sur le celluloïde."

 

Balada-triste-photo.jpg

 

La seconde est une femme âgée qui "voudrait pouvoir aimer follement mais elle sait que ce n’est plus possible. (...) elle désire sincèrement rendre les gens heureux autour d’elle." La confrontation de ces deux identités représente un condensé de la vie du cinéaste, "un spectacle confus et absurde, grotesque et décevant mais qui, étrangement, en devient attendrissant par tant d’inepties."

 

Balada-triste-photo-du-film.jpg

 

Álex de la Iglesia a décidé d'ancrer son film en 1973, "l’année de mes huit ans. J’en ai un souvenir entre rêve et cauchemar. C’est peut-être l’année où rêve et réalité se sont le plus rapprochés", explique-t-il. En plein régime franquiste, qui se termine deux ans plus tard avec la mort de Franco, l'Espagne est marquée cette année-là par la nomination de Carrero Blanco au poste de Premier Ministre. Ce collaborateur de Franco trouve la mort la même année dans l'explosion d'une bombe posée par l'ETA. 1973 est aussi la fin de la cavale de El Lute, un prisonnier espagnol célèbre pour ses nombreuses évasions. Il est finalement libéré en 1981, après des années à clamer son innocence.

 

Balada-triste-photo-copie-1.jpg


Balada Triste met en scène trois protagonistes qui souffrent.

 

Javier (Carlos Areces) est "une bête assoiffée de vengeance face à cette vie qui l’empêche de vivre",

Le personnage de Javier est  un homme brisé par son enfance : "Javier est un enfant qui n’a pas eu le loisir de jouer. Tout comme moi, Javier se sent et se sait fragile à cause d’un passé qu’il a perdu (...). Jamais il ne sera heureux, jamais il ne connaîtra le bonheur, parce que sa vie a très mal débuté", explique le réalisateur.

 

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Carlos Areces


Quant à Sergio (Antonio de la Torre), c'est un "enfant, brut de décoffrage, primitif et irrationnel". Un homme violent et possessif.

 

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Antonio de la Torre

 

Enfin, Natalia est une femme qui "n’a pas trouvé sa place dans ce monde."

 

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Carolina Bang

 
Álex de la Iglesia s'est entouré de techniciens qu'il connait bien.

 

Kiko de la Rica, directeur de la photographie et le monteur Alejandro Lazaro figuraient déjà dans les productions suivantes :

 

Crimes à Oxford Crimes-a-Oxford.jpg Réalisé en 2008
Avec Elijah Wood, John Hurt, Julie Cox

 

et Mes chers voisins. Mes-chers-voisins.jpg Réalisé en 2000
Avec Carmen Maura, Eduardo Antuna, Maria Asquerino

 

 

Enfin, le chef costumier Paco Delgado collabore pour la cinquième fois avec le cinéaste espagnol.

 

 

Pour découvrir le site officiel du film ... Cliquez ICI !

 

 


 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.parismatch.com

http://www.hollyweb.org

22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 11:02

 

Date de sortie cinéma : 22 juin 2011

 

Affiche.jpg

 

Réalisé par Rowan Joffe


Avec Andy Serkis, Helen Mirren, John Hurt, Sam Riley,

Sean Harris, Andrea Riseborough, Philip Davis, Maurice Roëves,

Steven Robertson, Nonso Anozie, Steve Evets

Long-métrage britannique.

 

Genre Drame, Thriller
  

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Sam Riley

Synopsis

 

Brighton 1964.
Pinkie Brown (Sam Riley), redoutable petite frappe de dix-sept ans, tourmenté, sexuellement inhibé et déjà mégalomane, veut venger le meurtre de son chef de gang et, par la même occasion, s’imposer comme leader.
Rose (Andrea Riseborough), une jeune et innocente serveuse tombe sur des preuves le liant à un règlement de comptes, il décide de la séduire afin de s’assurer de son silence. Celle-ci tombe facilement sous le charme envoûtant de l’odieux assassin.

 

Andrea-Riseborough.jpg

 

Andrea Riseborough

 

 

Brighton Rock est le remake d'un film de 1947 intitulé

 

Le Gang des tueurs Affiche 2 Réalisé par John Boulting en 1947
Avec Willie Watson, Richard Attenborough, William Hartnell

 

un classique du film noir. Le réalisateur Rowan Joffe a tout d'abord refusé le projet lorsqu'on le lui a proposé : "Je me disais que ce serait un suicide professionnel, d’autant que je n’apprécie pas les remakes."
 
Brighton Rock est l'adaptation du roman éponyme de Graham Greene paru en 1939.

Henry Graham Greene né en 1904 et décédé en 1991, était un écrivain britannique. Il a écrit des romans, des nouvelles, des récits de voyage et des critiques dans lesquels il explore l'ambivalence morale et politique du monde moderne et s'interroge sur le catholicisme.

Ce n'est pas la première fois que l'auteur britannique Graham Greene est adapté au cinéma. Notons, entre autre ...

 

Le Ministère de la peur / Espions sur la Tamise Espions-sur-la-Tamise.jpg Réalisé par Fritz Lang en 1942
Avec Ray Milland, Marjorie Reynolds, Carl Esmonds


Dieu est mort Dieu-est-mort.jpg Réalisé par John Ford en 1947
Avec Henry Fonda, Dolores del Río, Pedro Armendariz

 

Première désillusion Premiere-desillusion.jpg Réalisé par Carol Reed en 1948
Avec Ralph Richardson, Jack Hawkins, Michèle Morgan

 

Le Troisième homme Le-Troisieme-homme.jpg Réalisé par Carol Reed en 1949

Avec Joseph Cotten, Alida Valli, Orson Welles

 

The end of the affair  (Vivre un grand amour) en 1955 The-end-of-the-affair---Vivre-un-grand-amour.jpg

Réalisé par Edward Dmytryk
Avec Deborah Kerr, Van Johnson, Peter Cushing

 

Sainte Jeanne Sainte-Jeanne.jpg Réalisé par Otto Preminger en 1957
Avec Jean Seberg, Richard Widmark, Anton Walbrook,

 

Un américain bien tranquille en 1958 Un-americain-bien-tranquille.jpg Réalisé par Joseph L. Mankiewicz
Avec Audie Murphy, Michael Redgrave, Claude Dauphin

 

 

 

Notre Agent à la Havane Notre-Agent-a-la-Havane.jpg Réalisé par Carol Reed en 1960
Avec Alec Guinness, Maureen O'Hara, Burl Ives

 

Les comédiens   Les-comediens.jpg Réalisé par Peter Glenville en 1967
Avec Richard Burton, Elizabeth Taylor, Alec Guinness

 

Voyages avec ma tante Voyages-avec-ma-tante.jpg

Réalisé par George Cukor en 1972
Avec Maggie Smith, Robert Stephens, Alec McCowen

 

 en 1999 remake du précédent The end of the affair  The-end-of-the-affair.jpg 

Réalisé par Neil Jordan
Avec Ralph Fiennes, Julianne Moore, Stephen Rea

 

et le remake du précédent Un américain bien tranquille  Un-Americain-bien-tranquille-1.jpg

Réalisé par Phillip Noyce en 2003
Avec Michael Caine, Brendan Fraser, Do Thi Hai Yen

 

Pendant son travail d'adaptation, Rowan Joffe a décidé de situer l'action de son film en 1964 alors que celle du livre se déroule en 1939. Ce choix s'explique par les évènements qui ont marqué cette année-là :  

 

Brighton-Rock.jpg

 

"Toute l’Angleterre était ravagée par une déferlante de jeunes hommes en costumes cintrés, juchés sur des vespas italiennes et qui ont porté au vieil ordre établi de l’avant-guerre (que représentent Helen Mirren et John Hurt) un coup de couteau provocateur. Ils ont inauguré une ère moderne centrée sur la jeunesse", explique le réalisateur. Les années 60 marquent également l'émancipation des femmes qui s'échappent de leur condition passive. Cette évolution est montrée à travers le personnage de Rose. Enfin, 1964 est la dernière année d’application de la peine de mort en Grande-Bretagne. Ce bouleversement entraîne l'apparition de nouveaux gangsters, évoqués dans de nombreux films de genre de l'époque.

 

Rowan Joffe a été séduit par le personnage de Pinkie, "à la fois démoniaque et empli d’une maturité candide", et sa relation malsaine avec Rose : "Comme Rose, je suis tombé amoureux d’un obscur et dangereux objet de désir. Sauf que dans mon cas, il s’agit du roman. Et lorsque l’on est amoureux, on se conduit de manière irrationnelle. Mon idée, sans doute un peu folle, était d’écarter le remake, au profit d’une nouvelle adaptation. En effet, si Brighton Rock est une grande oeuvre littéraire, elle appelle, comme les pièces de Shakespeare, différentes interprétations." Pour lui, le roman est avant tout "le portrait d’un jeune garçon au sortir de l’adolescence qui renverse de façon brutale une génération plus âgée de gangsters."
 
Brighton Rock est le premier long métrage de Rowan Joffe, qui s'était déjà frotté à la réalisation avec des téléfilms.

 

Également scénariste, le fils de Roland Joffé a signé les scripts de

 

28 semaines plus tard 28-semaines-plus-tard.jpg Réalisé par Juan Carlos Fresnadillo en 2007
Avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Harold Perrineau

 

et The American 19476863.jpg
Davantage d'informations sur The American ... Cliquez sur l'affiche !

 

    
Brighton Rock met en scène la confrontation entre deux groupes de la jeunesse britannique, les Mods et les Rockers. Les premiers, hédonistes et optimistes, affichent un look très étudié (costumes sur mesure, polos, chaussures de créateurs italiens, ...) et se déplacent principalement en Vespa. Quant aux Rockers, habillés de cuir noir, se déplaçant sur des motos américaines, ils représentent l'inverse de la nouvelle culture. Les affrontements entre les deux bandes atteignent leur paroxysme en 1964 et se transforment en véritables émeutes.
    
 

Sam-Riley-copie-1.jpg

 

Sam Riley incarne Pinkie, un rôle qu'il rêvait de jouer après avoir lu le livre de Graham Greene à l'âge de 12-13 ans : "Vous vous retrouvez à incarner un individu qui n’est pas particulièrement sympathique, qui porte de magnifiques costumes avec une cicatrice sur le visage, un cran d’arrêt et une bouteille d’acide dans sa poche. J’ai appris à faire du scooter et des tours de pickpocket. Par ailleurs, j’ai toujours voulu tourner dans un film de gangsters avec les cheveux lissés. J’étais aux anges !", raconte-t-il.

 

Andrea Riseborough a été séduite par l'innocence du personnage de Rose : "Sa pureté et son authenticité ne s’expriment pas d’une manière hypocrite, commune ou agaçante. Elle croit profondément au bien", explique-t-elle.

 

 Andrea-Riseborough-copie-1.jpg


Pour jouer Ida, Helen Mirren s'est transformée en rousse flamboyante, avec pour modèles Sophia Loren et Anna Magnani pour leur "pragmatisme et leur  effronterie".

 

Helen-Mirren-Brighton-Rock.jpg

 
Le chef costumier Julian Day a cherché à appuyer les différents univers qui se confrontent dans le film à travers un jeu sur les couleurs : "La jeunesse, d’une certaine manière, se démarquait par la couleur alors que le vieux Brighton se distinguait par ses tons bruns et verts. Le déclin des vieilles civilisations était en jeu, opposé à l’émergence d’une génération très visuelle et audacieuse. C’est ainsi que j’ai voulu différencier ces univers", explique-t-il.
 
  

 

Site officiel du film ... Cliquez ICI !

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 11:01

 

Date de sortie cinéma : 22 juin 2011
 

Affiche.jpg 

 

Réalisé par Alain Cavalier

 
Avec Vincent Lindon, Alain Cavalier, Bernard Bureau

Long-métrage français . Genre Comédie dramatique
 

 

Pater, présenté en compétition du Festival de Cannes 2011,

a reçu 17 minutes d'applaudissements et de standing ovation

de la part des spectateurs de la salle Lumière du Palais des Festivals.

 

Vincent-Lindon.jpg

 

Vincent Lindon

 

Synopsis

 

Vincent Lindon et Alain Cavalier, liés par l'amitié, presque comme fils et père. Boire du Porto dans les bars, se demander quel film on peut faire ensemble. De temps en temps, mettre une cravate et un costume. Se filmer en hommes de pouvoir. Histoire de voir jusqu'où on peut mettre les pieds dans le plat. Histoire de rire. Histoire à dormir debout si on confond histoire personnelle et histoire tout court. Et toujours, la bonne question sans réponse du cinéma : est-ce vrai ou pas ?


 

Lorsque Alain Cavalier et Vincent Lindon se sont rencontrés il y a 10 ans, l'acteur avait fait savoir au réalisateur qu'il rêvait de tourner avec lui. Un rêve qui s'est exaucé lorsque Alain Cavalier lui a fait part de sa volonté de travailler avec lui, sans qu'il n'ait forcément une idée de scénario en tête.

 

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Michel Seydoux, le producteur du film avec qui Alain Cavalier travaille depuis 12 ans, a donné carte blanche au réalisateur. De plus, il connaît Vincent Lindon depuis 25 ans, si bien que leur rencontre pour parler du film n'a duré que deux minutes, durant lesquelles l'acteur n'a eu qu'à prononcer le mot "D'accord".
 
Ce tournage a été peu conventionnel pour Vincent Lindon, puisqu'Alain Cavalier lui a laissé "tenir" la caméra par moments, affirmant que si la prise était mauvaise, elle n'existait pas. En outre, les mots "moteur", "action" ou "coupez" n'ont pas été prononcés une seule fois !
 
Alain Cavalier a avoué, lors de la conférence de presse du film à Cannes, avoir eu beaucoup de pères dans sa vie : il a été élevé chez des prêtres, où Dieu était le père tout puissant, et où ces derniers étaient appelés "Mon Père". Et bien sûr, il y a eu son propre père, très sévère avec lui. C'est pourquoi il a voulu traiter de la complexité de la relation filiale, avec Vincent Lindon, qu'il considère comme son fils à la fois dans le film et dans la réalité.

 

Pater-copie-1.jpg

 
Vincent Lindon avoue avoir rêvé faire de la politique : "Si on me donne la direction d'un pays, je la prends ! Même si ce n'est pas la France !", a-t-il plaisanté lors de la conférence de presse du film à Cannes.
 
Michel Seydoux, le producteur du film, a été invité avec sa femme chez Alain Cavalier pour visionner le film, une fois celui-ci fini. Mais le couple ne s'attendait pas à trouver un appartement vide, avec pour seules informations les consignes qui permettaient de regarder le film !
 
A l'inverse, Vincent Lindon a été le dernier à visionner le film. Il affirme avoir très mal vécu la première projection, car il se voyait pour la première fois en tant que "lui-même" et non en tant que maçon ou professeur de natation. Il l'a revu une deuxième fois, avant Cannes. C'est seulement à ce moment-là qu'il dit s'être "pris le film en pleine poire".
 
Alain Cavalier raconte que, pour lui, le cinéma doit "donner l'impression que c'est comme dans la cuisine", autrement dit réussir à montrer la familiarité qui existe entre deux personnes, en l'occurrence lui et Vincent Lindon, à la fois dans le film et dans la réalité. Il ajoute d'ailleurs : "je pense que les hommes politiques et les hommes de spectacle adorent manger et boire !"

 

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Vincent Lindon et Alain Cavalier

Cannes 2011

 

 

Vincent Lindon et sa théorie sur la définition d'un film "grand public"
"Hier, au moment de la projection, les gens s'attendaient à voir un ovni. Aujourd'hui on confond bizarre avec chiant, mais c'est un raccourci. Personne ne s'attendait à voir une comédie. Au bout de 30 secondes, j'ai entendu un rire dans la salle, puis deux, puis trois, puis quatre et même des applaudissements comme si les gens voulaient nous dire "Ah, enfin vous arrivez !". Donc ça peut avoir un écho très grand public, et c'est ça qui est formidable avec le cinéma, c'est que le prix de la place est le même."

 

 

Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !


 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.lejdd.fr/International

http://www.cinemovies.fr

21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 22:01

Affiche

Réalisé par Philippe Haim

Avec Gérard Lanvin, Vahina Giocante, Nicolas Duvauchelle,
Simon Abkarian, Rachida Brakni, Mehdi Nebbou, Aurélien Wiik,
Nicolas Marié, Katia Lewkowicz, Hassam Ghancy

Long-métrage français. Genre : Espionnage, Action

Date de sortie cinéma : 10 décembre 2008

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Gérard Lanvin
Synopsis :

Chaque jour dans notre pays, mouvements terroristes et services de renseignements se livrent une guerre sans merci au nom d'idéologies que tout oppose. Pourtant, terroristes et agents secrets mènent presque la même vie.
Condamnés à la clandestinité, ces stratèges de la manipulation obéissent aux mêmes méthodes. Alex et Al Barad sont deux d'entre eux. A la tête du contre-terrorisme de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) pour l'un et d'un réseau terroriste pour l'autre, ils s'affrontent en utilisant les armes dont les plus redoutables : les êtres humains.
Secret défense raconte leur guerre secrète à travers les destins de Diane, une étudiante recrutée par les services secrets français, et de Pierre, un paumé qui croit trouver son salut dans le terrorisme.
Formés et endoctrinés pour des missions qui les dépassent, tous deux sont pris dans un engrenage auquel ils ne semblent pas pouvoir échapper.
Seront-ils, l'un et l'autre, sacrifiés au nom de leurs "nobles" causes ?


Avec Secret Défense, Philippe Haim tenait à montrer le renseignement sous la seule forme qui l'intéresse, celle de la manipulation des "sources humaines" et les répercussions psychologiques que celles-ci subissent. "Mon souhait était de mettre en scène deux parcours humains parallèles, deux destins contraires mais pourtant complémentaires: celui de Diane, jeune civile recrutée par la DGSE
 
Vahina-Giocante.jpg

Vahina Giocante

et celui de Pierre, petit délinquant paumé recruté par un réseau terroriste,

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Nicolas Duvauchelle
explique le réalisateur.

Même si tout les oppose, même si tout les différencie, ces deux parcours participent d'un seul et unique destin : celui de jeunes gens broyés par des machines de guerre qui les utilisent en les manipulant de A à Z. D'où le troisième, Alex
 
  Gerard-Lanvin-1.jpg Gérard Lanvin

et le quatrième personnage, Al Barad.

Simon Abkarian Simon-Abkarian.jpg

Le cinéaste souhaitait également faire un film d'espionnage au sens profond du terme, et non pas un film qui se passe dans le monde de l'espionnage. "Je voulais absolument montrer cette guerre secrète avec le plus de précision possible, pour mieux en montrer la férocité", conclut-il.
 
Philippe-Haim.jpgConcernant l'écriture du scénario, Philippe Haim a d'abord rédigé une note sur la D.G.S.E la plus complète possible ainsi que les défis et menaces auxquels semble devoir répondre le service. Après cela, il a composé un traitement d'environ vingt pages, puis trois versions sur cette base tout en travaillant parallèlement avec plusieurs consultants. "Ceux-ci me donnaient des pistes, des idées, corrigeaient telle ou telle absurdité, amélioraient certains dialogues afin qu'ils sonnent plus "vrais", confie le réalisateur. A la troisième version, j'avais besoin d'être aidé par un regard neuf et la rencontre avec Julien Sibony a été déterminante. Lui qui ne connaissait rien à ce monde a su poser certaines questions et remettre en cause ce qui n'allait pas, polir les choses jusqu'à les transformer progressivement. La richesse du script final est en quelque sorte le produit de mon enquête et de son innocence. Sans oublier la petite touche de Natalie Carter qui, seule femme du processus d'écriture, nous a permis de mieux écrire le personnage de Diane, sa pensée, ses réactions... Finalement, nous avons tourné la 18ème version du scénario et là encore, durant le tournage, de nombreuses modifications ont été apportées, ainsi qu'au montage."
 
Pour Vahina Giocante, le travail de préparation a été intense.

Vahina-Giocante-copie-1.jpg
.
Vahina Giocante

Elle a dû apprendre quelques bases d'arabe littéraire et a dû intégrer les attitudes corporelles de son personnage, qui vont de la provocation pure et simple au recroquevillement, "comme si le poids des évènements devenait au fil de l'histoire trop lourd pour elle ".
"Car le voyage de Diane est difficile et il l'abîme à mesure que le service la dévore", poursuit Philippe Haim. "C'est une jeune femme qui prend 10 ans dans la tête en quelques mois. Vahina rend crédible cette transformation accélérée."
 
Philippe Haim explique comment il en est venu à choisir Nicolas Duvauchelle pour le rôle de Pierre :

Philippe-Haim-et-Nicolas-Duvauchelle.jpg
.
Philippe Haim et Nicolas Duvauchelle

" J'ai rencontré beaucoup de jeunes acteurs remarquables qui avaient très envie d'incarner Pierre. Et à chaque rencontre, je me disais "ah oui, il serait formidable, il ferait un bon Pierre". Mais quand j'ai vu Nicolas, je me suis entendu me dire en moi-même "lui, C'EST Pierre !
" Nicolas est un acteur prodigieux, une nature, il est totalement dévoué à son rôle, totalement impliqué dans son travail et pourtant léger, adorable sur le plateau, même pendant les scènes les plus éprouvantes.

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Le plan de travail lui a imposé de commencer par la scène de viol dans les douches de la prison.

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Nous étions dans un décor extérieur, en hiver, il faisait un froid de canard et pourtant, Nicolas a ri toute la journée. Les conditions de tournage souvent difficiles, car il a beaucoup de scènes très lourdes, ne lui ont jamais enlevé sa bonne humeur. "


 Dans les rôles de  Leïla / Chadia  Rachida Brakni est également de la partie !

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Rachida-Brakni.jpg

Rachida-Brakni-2.jpg
 
Certains choix de Secret Défense (les cadres, un montage vif, le parallélisme de la narration...) renvoient à une grammaire cinématographique américaine. Philippe Haim s'en explique : "Le cinéma américain est une source d'inspiration constante. Le nier serait ridicule et je tombe à la renverse par exemple devant un film de Michael Mann. Mais l'une des différences majeures entre le cinéma d'espionnage américain et le film d'espionnage français tient à la relation qu'entretient l'industrie américaine avec le pouvoir politique, chose qui n'existe pas en France."
Le réalisateur a par ailleurs fait le choix de filmer 70 % de Secret Défense caméra à l'épaule.

 
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Hassam Ghancy et Philippe Haim

"D'abord parce que ma culture graphique vient du photojournalisme, et particulièrement le photo-reportage de guerre, bien que je n'en ai jamais fait, poursuit-il. J'ai une vraie passion pour ce genre, d'autant plus que ma soeur fut longtemps grand reporter de guerre. La caméra à l'épaule donne un sentiment de "pris sur le vif", d'urgence pour les personnages autant que pour le spectateur. Et surtout, cela donne le sentiment pour le spectateur de ne pas avoir le droit de voir ce qu'il voit ou d'entendre ce qu'il entend. Il est comme un voyeur dans des coulisses, ce qui me semblait le choix le plus cohérent pour un film qui plonge au coeur du secret."
Malgré un scénario très écrit, Philippe Haim a laissé ses comédiens improviser sur certaines scènes, comme celle du cachot. "J'ai embarqué Nicolas et le chef opérateur pendant une heure à l'écart, se souvient le réalisateur. Je disais un mot à Nicolas, comme "couche-toi", "fais de l'exercice" et il faisait les choses. Il a commencé à taper dans les murs et à donner quelque chose de très fort. Tout d'un coup, c'était comme un morceau de jazz, l'énorme machine du tournage devenait simple et fluide. Ce sont des moments de luxe absolument merveilleux, car on sent la communion entre l'acteur, le metteur en scène et la caméra. Je savais que j'avais besoin par moment d'oublier le script, de sortir de la route. J'avais besoin de mettre de l'humain, d'utiliser au maximum ce que les acteurs m'offraient."
 Si Secret Défense est avant tout une oeuvre de fiction, Philippe Haim a souhaité s'entourer de consultants qui ont participé à l'écriture du scénario et ont ainsi pu garantir l'exactitude des situations et le profil des personnages :
 
- Malek Chebel, islamologue et docteur en psychologie clinique, 
-
Anne Giudicelli, ancienne journaliste, spécialiste du monde arabe et musulman   

- Eric Dénécé, ancien officier de renseignement, 
- Jean-Pierre Lasserre, ancien officier-traitant et chef de poste à la D.G.S.E.    
- Antoine Sfeir, rédacteur en chef des "Cahiers d'Orient",
- Jean Guisnel, grand reporter au Point,   
- et Stéphane Berthomet, ex-capitaine à la Division Nationale Anti-Terroriste

La mémorable scène du désert, où Pierre passe un appel à sa mère à l'aide d'un téléphone cellulaire, a été tournée en réalité trois fois. La première ne convenait pas, l'émotion n'était pas assez forte.

Pour visionner un extrait de la scène ... Cliquez ICI !

Après la deuxième prise, une partie de l'équipe de tournage avait les larmes aux yeux devant la performance de Nicolas Duvauchelle.

Philippe-Haim-copie-1.jpg

Philippe Haim

Philippe Haim lui a alors demandé une dernière, et c'est cette troisième prise qui a été choisie : tout le monde était en larmes.



Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI ! 

Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.premiere.fr
21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 21:33

 

Réalisé par Gregory Hoblit

Avec Richard Gere, Laura Linney, Edward Norton,

John Mahoney, Frances McDormand, Alfre Woodard, Maura Tierney
Terry O'Quinn, Andre Braugher, Steven Bauer, Joe Spano, Tony Plana

Titre original  Primal Fear

Long-métrage américain. Genre : Thriller, Drame


Date de sortie cinéma : 5 juin 1996



Richard Gere
 

Synopsis

 

Martin Vail, (Richard Gere) ancien procureur de la ville de Chicago, est devenu avocat.
Pour assurer la défense de ses clients, l'avocat vedette du barreau de la ville, est adjoint par son assistante Naomi Chance (Maura Tierney) et le détective Tommy Goodman (Andre Braugher)



Un jour, il prend la défense d'Aaron Stampler, (Edward Norton) jeune homme venu du Kentucky, accusé d'avoir sauvagement assassiné à coups de couteaux l'archevêque Rushman, éminente personnalité de la ville après que sa main fut tranchée et la peau au niveau des yeux soit retirée.


.

Arrêté par la police après s'être enfui du lieu du crime par la police, il explique à Martin Vail qu'il a de fréquentes  absences  et se souvient de s'être trouve auprès du cadavre, le couteau ensanglanté ayant servi au crime à la main et a aperçu un homme prenant la fuite.

Le docteur Molly Arrington
(Frances McDormand) découvre, lors de ses visites auprès de l'accusé que celui-ci présente des troubles psychiques qui semblent évidents.



Le procès, sous l'égide de la juge Miriam Shoat,
(Alfre Woodard) s'ouvre.


Martin
Vail a pour adversaire Janet Venable. (Laura Linney)


 
Cette dernière, devenu procureur, fut son assistante lorsqu'il était procureur et fut sa petite amie pendant un temps et est désigné par le procureur d'état John Shaughnessy, (John Mahoney)


qui s'avère être un politicien retors et un homme d'affaires sans scrupules...


Un best-seller :

William Diehl est un ancien journaliste,

 

 

dont le premier roman, Sharky's machine, un policier, fut publié en 1978.
Suivirent six autres best-sellers.
Peur primale est un de ces romans, et s'inscrit comme le premier d'une
" trilogie Martin Vail ",

les deux autres étant Show of evil et A reign in hell


A noter que Sharky's machine a également été adapté au cinéma Réalisé par Burt Reynolds en 1981
Au côtés de Rachel Ward, Vittorio Gassman

Burt Reynolds occupait  le premier rôle et  William Diehl apparaissait dans un petit rôle.

De la télé au cinéma :

Gregory Hoblit est un producteur et réalisateur américain, né le 27 novembre 1944 à Abilene, au Texas, États-Unis.
Il est connu pour avoir produit et réalisé certains épisodes des séries :

Hill Street Blues

L.A. Law


et , NYPD Blue


qui ont connu des succès,
et pour lesquelles il glana de nombreuses récompenses.

Mais il excelle dans le genre des thrillers juridiques,
genre qu'il affectionne.



Edward Norton

est ici dans son premier rôle au cinéma mais est déjà un acteur chevronné de théâtre,

ayant évolué au sein de la de New York.




Edward Norton et Richard Gere


Edward Norton décroche, pour le rôle d'Aaron Stampler, jeune schizophrène bègue plongé au coeur d'un procès mene par Richard Gere une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.
Surfant sur la vague du succès, il enchaîne alors immédiatement avec la comédie musicale Tout le monde dit I love you de Woody Allen la même année.


Avant qu'Edward Norton hérite du rôle du meurtrier présumé, Leonardo DiCaprio avait été approché et l'avait refusé.


.
Richard Gere


Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !


Sources :

http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.yaboon.com
http://cinegeek.com
http://fr.wikipedia.org
http://my.opera.com
http://www.dvdbeaver.com

 

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"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

en travaux forcés !"

 
François Truffaut

 

 

 

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