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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 14:03
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Réalisé par Daniel Mann

Avec Anna Magnani, Burt Lancaster, Marisa Pavan, Ben Cooper,
Virginia Grey, Jo Van Fleet, Sandro Giglio, Mimi Aguglia, Florence Sundstrom

Titre original : The Rose Tattoo 

 
Long-métrage américain . Genre : Drame , Romance




Anna Magnani et Burt Lancaster
Synopsis :

En Louisiane, dans un lotissement pour immigrés italiens, Serafina Delle Rose (Anna Magnani) vit dans la plus pure adoration de son mari, Rosario, qui finit tué dans un accident de son camion, poursuivi par la police au fait de ses agissements de contrebandier.
Serafina entre en deuil et se retire du monde, tout en essayant de garder la mainmise sur le comportement de sa jeune fille Rosa (Marisa Pavan), qui commence à s'émanciper après avoir rencontré Jake Hunter (Ben Cooper), un marin, dont elle tombe amoureuse.
Serafina reste plongée dans un deuil qui s'éternise, refusant toute sortie ou rencontre.
Son deuil est entaché par la rumeur d'une liaison sérieuse qu'aurait eu son mari avec Estelle Hohengarten.
Par hasard, elle rencontre l'atypique Alvaro Mangiacavallo (Burt Lancaster) qui va la faire sortir peu à peu de sa torpeur.



.
La Rose tatouée est une des rares pièces de Tennessee Williams que l'on pourrait presque qualifier de comédie, de par une ambiance assez légère même si elle reste dense.



Marisa Pavan et Anna Magnani



Le film conserve cette atmosphère avec une Anna Magnani drôle

et un Burt Lancaster bouffon.


Il est aussi à noter le côté poétique de certaines répliques.

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Le film a souffert quelques altérations dues principalement à la censure : la sexualité, omniprésente dans la pièce, apparaît par touches délicates; quant à la critique de la religion, elle n'est qu'à peine effleurée.


Tennessee Williams apparaît en cameo dans la scène du Mardi Gras Club :
quand Serafina et Alvaro entrent dans le club, un travelling latéral d'accompagnement donne à voir le dramaturge assis au bar.


Une pluie de récompenses pour Anna Magnani !

1955 - NYFCC Award de la meilleure actrice pour La Rose tatouée
1955 - NBR Award de la meilleure actrice pour La Rose tatouée
1956 - Golden Globe Award de la meilleure actrice de film dramatique pour La Rose tatouée
Huit nominations aux Oscars en 1956 :

Le film est récompensé par 3 Oscars

- Meilleure actrice : Anna Magnani



le 24 mars 1956 Marisa Pavan reçoit l'oscar décerné à Anna Magnani absente de la soirée.
(Avec Ernest Borgnine sur la photo ci-dessus).


- Meilleure direction artistique : H. Pereira, T. Larsen, S. Comer, A. Krams
- Meilleure photographie noir et blanc : James Wong Howe


Pour visionner la bande annonce ... Cliquez ICI !
Sources :
http://www.allocine.fr
http://fr.wikipedia.org
http://ecx.images-amazon.com
13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 14:02

 

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Réalisé par Sydney Pollack
 
Avec Natalie Wood, Robert Redford, Charles Bronson,
Kate Reid, Mary Badham, Alan Baxter, Robert Blake,
Dabney Coleman, John Harding, Ray Hemphill, Brett Pearson

Titre original : This Property Is Condemned
 

 

Long-métrage américain

Genre  Drame, Romance

 Date de sortie cinéma : 15 août 1967
    
 
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Sydney Pollack, Robert Redford et Natalie Wood

Synopsis :
.
Pendant la crise économique des années 30, un agent des chemins de fer, Owen Legate, (Robert Redford) est envoyé à Dodson, petite bourgade du Mississipi, avec pour mission de fermer une large partie des activités ferroviaires, la principale source de revenus de la ville, et de licencier du personnel. Il rencontre Alva Starr, (Natalie Wood) jeune fille perdue et principal attrait de Dodson, et entame avec elle une relation amoureuse. Les deux amants devront alors échapper aux griffes de Hazel Starr, la mère d'Alva, (Kate Reid) et au désir de vengeance des habitants.

 









Natalie Wood entre fiction et réalité

Éprouvant des difficultés à jouer une scène de bar dans laquelle son personnage est censé être ivre, Natalie Wood finit par se saoûler réellement. Autre conformation, sinistre celle-là, au destin de son personnage -qui finit par se supprimer-, elle fit également une tentative de suicide, le 27 novembre 1965, durant le tournage du film.

.
Sydney Pollack et la Grande Dépression
 
L'action de Propriété interdite, la première grande réussite de Pollack, se situe pendant la Grande Dépression, une époque que le réalisateur retrouvera pour le tournage d' On achève bien les chevaux, adaptation de la pièce d' Horace McCoy.

 
 Sydney Pollack
sut s'entourer de professionnels réputés pour  Propriété interdite

 James Wong Howe directeur de la photographie, deux Oscars pour la meilleure photographie :


- En 1956, catégorie noir et blanc, pour  La Rose tatouée
 En 1964, catégorie noir et blanc, pour  Le Plus Sauvage d'entre tous
  

  
Edith Head,

Costumière, va être associée à presque cinq cents productions.
Pendant quatre décennies chez Paramount puis presque quinze ans chez Universal, la petite bonne-femme aux lunettes noires, va marquer de son empreinte l'image de la mode du cinéma hollywoodien, en habillant des plus prestigieuses stars, de Barbara Stanwyck à Katharine Hepburn, en passant par Dorothy Lamour, Ingrid Bergman, Loretta Young, Bette Davis, Elizabeth Taylor, Anne Baxter, Audrey Hepburn, et tant d'autres encore.
Au cours de sa longue carrière, Edith Head décroche :

- Trente-cinq nominations aux Oscars
et en remporte huit pour :

..Collection Christophe L..

Les Acacias.Collection Christophe L..1299858831_mv5bmty5ndawndgwn15bml5b.jpg. Universal Pictures

  Ses huit statuettes font d'Edith Head, à ce jour,
la femme la plus honorée dans toute l'histoire des  Academy Awards 

James Wong Howe et Edith Head
étaient tous deux considérés comme des références absolues dans leur domaine.

  Pour visualiser un extrait du film ... Cliquez ICI !

Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.premiere.fr
http://www.google.fr/images



13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 14:02
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Date de reprise 25 juin 2014
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Version restaurée
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Réalisé par Elia Kazan

Avec Marlon Brando, Vivien Leigh, Kim Hunter,
Karl Malden, Rudy Bond, Nick Dennis, Peg Hillias,
Wright King, Richard Garrick, Ann Dere, Edna Thomas, Mickey Kuhn

Titre original : Streetcar Named Desire
 
Long-métrage américain
Genre Drame
Le film reçut douze nominations et remporta quatre Oscars :

- Oscar de la meilleure actrice : Vivien Leigh
- Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle : Kim Hunter
- Oscar du meilleur acteur dans un second rôle : Karl Malden
- Oscar de la meilleure direction artistique


- Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine pour Vivien Leigh
à la Mostra de Venise 1951.


Adapté d'une pièce à succès de Tennessee Williams qu’Elia Kazan a lui-même monté à Broadway en 1947 avec Jessica Tandy et Marlon Brando dans les deux rôles principaux, Un tramway nommé Désir s’est rapidement élevé au rang de mythe cinématographique. Du texte controversé à la mise en scène étouffante en passant par la performance au bord du gouffre de Vivien Leigh et l’explosion du jeune et très sexuel Marlon Brando, il s’agit bel et bien d’un des films les plus marquants de l’âge d’or hollywoodien. 
Le projet a fini par intéresser l’industrie hollywoodienne qui avait flairé le potentiel cinématographique de ce projet, même s’il fallait passer par certaines concessions pour satisfaire une censure plus puritaine que jamais
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Karl Malden, Kim Hunter, Marlon Brando, Vivien Leigh

 

Synopsis :

 

Après une longue séparation, Blanche Dubois (Vivien Leigh)  arrive à la Nouvelle Orléans pour rejoindre sa sœur. Elle prend un tramway nommé "Désire" et finit par atteindre l'appartement minable que sa sœur Stella (Kim Hunter) habite dans le vieux quartier français de la ville. Stella vit avec son mari, un ouvrier américain d'ascendance polonaise, pour les beaux yeux duquel elle a abandonné la plantation familiale.  Stanley Kowalski (Marlon Brando), n'apprécie guère l'arrivée de sa belle-sœur qui affecte des manières distinguées et des scrupules moraux surannés.

  
 
Vivien Leigh et Marlon Brando  Streetcar-Named-Desire---Kim-Hunter-et-Marlon-Brando-.gif

 

Ce séjour, d’abord temporaire, s’éternise à mesure que l’on prend conscience des problèmes que Blanche cherche à fuir. Dont la perte de la maison familiale, une liaison avec un de ses jeunes élèves qui lui a valu d’être renvoyée de l’école où elle enseignait. En se réfugiant dans un romantisme outré et luxueux elle ne tarde pas à agacer son nouveau beau-frère, Stanley.

 

Mitch (Karl Malden), l'un des camarades de poker de Stanley, s'éprend de Blanche alors que Stanley cherche à savoir quel a été le véritable passé de sa belle-sœur.

 

 

D’abord plus ou moins tolérant, Stanley finit par persécuter la visiteuse, lui demandant sans cesse des comptes sur l’argent de l’héritage et divulgant à son entourage masculin la sordide réalité de sa nymphomanie. Comme prise au piège dans cet appartement qui, par sa promiscuité et sa moiteur ambiante, traduit clairement les pulsions qu’elle cherche à occulter, Blanche tente néanmoins de se faire passer pour une jeune femme vertueuse sur qui le sexe et le temps n’ont aucune prise. Souhaitant par-dessus tout rencontrer ce grand amour qui la lavera de son passé, elle trouve en Mitch, vieux garçon étouffé par sa mère mourante, le compagnon idéal, attentif et attentionné.

 

Stanley, découvre que Blanche a été mariée et que son mari étant mort jeune, elle a alors mené une vie de débauche. Blanche est en fait une nymphomane fascinée par les très jeunes gens.

 

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Marlon Brando et Kim Hunter

 

Stanley révèle cette vérité à Mitch qui rompt avec Blanche. Celle-ci se tourne alors vers Stanley qui l'attire malgré son caractère fruste. Stanley en profite et Blanche sombre dans la folie.

Stella quitte alors son mari...

 

 Streetcar-Named-Desire---Vivien-Leigh-et-Kim-Hunter.gif Vivien Leigh et Kim Hunter


 
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Vivien Leigh et Marlon Brando


L'équilibre précaire de son esprit va se fissurer de plus en plus, et après une scène où Stanley la met face à sa déchéance physique, Blanche sombre complètement dans la folie.

 

 

Un film mythique, qui marqua presque l'irruption des pulsons dans l'univers, jusque là soigneusement calibré des conflits sentimentaux hollywoodien.
Les clairs-obscurs expressifs ou pathétiques d'Elia Kazan isolent corps et sentiments aux prises avec le décor quasi unique de la maison de Stella. Un appartement délabré dans un ancien hôtel.
   
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.
Blanche du Bois avec ses toilettes extravagantes, signes d'une coquetterie maladive est prête à plonger dans la souillure avec n'importe qui. À l'inverse, le tricot de corps troué de Marlon Brando est devenu une une image de virilité une sorte de symbole sexuel.
 
Marlon Brando, en symbole sexuel virilisé,


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s'oppose à la superbe Vivien Leigh
sensuelle et éthérée qui sombre inexorablement dans la folie.

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.
Si le film n’a rien perdu de son statut mythique, c’est avant tout pour la performance époustouflante du jeune Marlon Brando.

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Streetcar-Named-Desire---Marlon-Brando-copie-3.gif.Streetcar-Named-Desire---Marlon-Brando-copie-4.gif
 ..
L’acteur, alors inconnu de l’industrie cinématographique, se posait pour la première fois comme objet sexuel, capable de susciter du désir, ou du moins un trouble, chez les personnes des deux sexes.
 
La comédienne Jessica Tandy, Streetcar-Named-Desire---Karl-Malden-et-Jessica-Tandy.gif

qui incarnait le personnage de Blanche Dubois dans la pièce de Tennessee Williams, est la seule de la troupe à ne pas jouer dans l'adaptation cinématographique.

Un tramway nommé Désir reste avant tout un troublant portrait de femme, celui de Blanche, perdue entre un idéal de virginité et le sordide d’une réalité qui la fait peu à peu basculer dans la folie. La production n’a pas proposé à Jessica Tandy de reprendre le rôle car elle était trop peu connue à Hollywood, Olivia De Havilland fut un temps pressentie mais l’actrice, réputée pour son conservatisme, refusa net en affirmant qu’il lui serait impossible de s’associer à un tel projet. C’est donc Vivien Leigh qui hérita de ce rôle qui prit une place très particulière au sein de sa carrière. L’histoire et les origines de son personnage, une femme élevée au sein d’une certaine bourgeoisie, propriétaire d’une demeure dans le sud des États-Unis,  n’est pas sans rappeler celui qui fit sa gloire, Scarlett O’Hara dans Autant en emporte le vent, comme si le spectateur la retrouvait, quelques années plus tard, après qu’elle ait tout perdu.
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Marlon Brando et Vivian Leigh
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D’un point de vue personnel, le personnage de Blanche DuBois aura durablement affecté l’actrice qui souffrait, comme elle d’une certaine manière, de maniaco-dépression et dut faire quelques séjours en psychiatrie. Ce n’est donc pas une simple performance d’actrice récompensée par un oscar, mais bien le lent naufrage d’une femme troublante et ambiguë, d’une humanité bouleversante, qu’Un tramway nommé Désir nous expose avec une acuité assez stupéfiante.

"Un Tramway nommé désir" marque la première collaboration d'Elia Kazan avec l'acteur Marlon Brando, révélé par ce long-métrage.


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Les deux hommes se retrouveront

en 1952 pour  Viva Zapata !  
puis en 1954 pour Sur les quais  


Anecdotes :

Pour éviter une condamnation de la Ligue pour la vertu (Legion of Decency), le studio Warner Brothers ordonna au monteur de réaliser un total de 12 coupes, soit environ 4 minutes de film, sans tenir le réalisateur au courant.  
Elia Kazan n'avait pas les droits de final cut à l'époque.

Notamment celui où Blanche demande à un jeune garçon de bien vouloir l’embrasser.

Le second point concernait les raisons pour lesquelles le jeune premier mari de Blanche s’était suicidé : dans la pièce, il est clairement dit que celui-ci a mis fin à ses jours parce qu’il ne pouvait assumer son homosexualité; pour l’adaptation, Blanche dit seulement, dans une scène d’une très grande beauté par ailleurs, que le jeune homme était d’une délicatesse qu’elle n’avait pas su comprendre, le mot "homosexualité" étant tout simplement proscrit par la censure.

Le troisième point concerne enfin la scène de viol entre Blanche et Stanley, qu’on devine avant tout par le symbole du miroir brisé lorsque les deux personnages luttent, et par le refus final de Stella de retourner vivre avec son mari. Même jusque dans la musique, à la fois moite et vénéneuse, d’Alex North, la censure est intervenue, rappelant combien cette œuvre a du faire preuve d’une étonnante inventivité pour ne pas édulcorer le texte de Tennessee Williams.

 

Les morceaux coupés ont été retrouvés en 1989 et reintégrés au film. Warner Brothers a ressorti le film dans son intégralité en 1993.

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Marlon Brando et Vivien Leigh

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Ce film annonce la naissance officielle du style Actors Studio au cinéma.


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"Je sais bien, moi, que semblable à tant d'êtres trop beaux, trop doués, trop comblés,
elle est morte de désenchantement.
Elle est morte de fatigue pour un amour qu'elle ne pouvait reconquérir,
pour des enfants qu'elle ne pouvait avoir...
Elle est morte de tristesse"

J.P. Aumont à propos de Vivien Leigh



Sources :
http://www.cineclubdecaen.com
http://www.imdb.com
http://www.critikat.com
http://fr.wikipedia.org
http://lovethoseclassicmovies.blogspot.com
http://www.allocine.fr
http://mescouleursdutemps.blogspot.com
13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 14:01
A

  
Réalisé par John Huston
 
Avec Richard Burton, Ava Gardner, Deborah Kerr, Sue Lyon,
Skip Ward, Grayson Hall, Cyril Delevanti, Mary Boylan

Titre original : The Night of the Iguana

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Long-métrage américain , britannique . Genre : Drame

Année de production : 1964
 

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Sue Lyon, Deborah Kerr, Ava Gardner et Richard Burton

Synopsis :
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Le Révérend Shannon (Richard Burton) a été suspendu de ses fonctions de pasteur pour cause de "fornication". Il est maintenant guide d'une agence de tourisme et accompagne un groupe de femmes seules, en autocar à travers le Mexique. Miss Judith Fellowes (Grayson Hall), qui dirige le groupe, a à sa charge une très jeune fille, Charlotte Goodall (Sue Lyon), qui fait une cour sans équivoque à l'ancien pasteur. Miss Judith Fellowes en rejette sur lui la responsabilité. Excédé, Shannon prend l'initiative d'emmener le groupe dans un hôtel surplombant la mer et tenu par Maxine Faulk, (Ava Gardner) une femme libre et impétueuse. Tous ces personnages vont s'affronter, s'humilier, se confier, et pour certains d'entre eux, au terme d'une nuit bouleversante, choisir comment ils vont continuer à vivre.


 nuit110

 



Grayson Hall, Deborah Kerr et Ava Gardner


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Œuvre de génie ou « exemple de fumiste » (F. Truffaut) ? La carrière tortueuse de John Huston, marquée par des chefs-d’œuvres et de cuisants échecs, en déconcerte plus d’un. Grand amateur de livres, Huston a toujours puisé son inspiration dans la littérature et adapte bon nombre d’auteurs à succès, parmi lesquels Dashiell Hammett, Rudyard Kipling et Herman Melville. Il réalise en 1964 La Nuit de l’iguane d’après une pièce de Tennessee Williams. Ce dernier avait trouvé en Elia Kazan un cinéaste idéal, capable de transposer visuellement les déchirements de ses personnages égarés (Un tramway nommé désir, Baby Doll). John Huston, quant à lui, met son grain de sable dans les rouages d’un univers tragique et désamorce par l’humour la dimension très symbolique de l’écriture de Williams en y installant une pointe de discordance. Il nous plonge ainsi avec trouble et délice dans l’ambiance faussement exotique d’un Mexique, où chaque gorgée de rhum évoque le goût nostalgique d’une innocence perdue.

Extrait d'un article de Marie Bigorie
http://www.critikat.com




Ava Gardner et Richard Burton

Tout au long du tournage du film, les cinq acteurs principaux n'arrêtaient pas de se disputer, au grand dam du réalisateur, John Huston. A la fin des prises de vue, il envoya donc à chacun des interprètes un Colt en or avec exactement ... cinq balles dans le barillet !

Un tournage éprouvant pour Sue Lyon : 


Richard Burton et Sue Lyon

Sue Lyon, la Lolita de Stanley Kubrick, âgée de 18 ans lors du tournage de La Nuit de l'iguane, ne supporta pas les tensions qui règnaient entre les acteurs principaux et, après avoir été particulièrement entourée, notamment par Stanley Kubrick et James Mason sur Lolita, se sentit abandonnée. Ce tournage s'avéra donc pour la jeune fille une expérience très douloureuse.
   
 


Ava Gardner
 
 
La présence d'Emilio Fernandez au casting

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La star mexicaine Emilio Fernandez, qui joua l'inoubliable général Mapache dans La Horde sauvage, fait une petite apparition dans La Nuit de l'iguane.
Il n'est pas crédité au générique.

.
Le fabuleux destin de Puerto Vallarta


Puerto Vallarta n'était qu'un petit village de pêcheurs avant que le tournage de La Nuit de l'iguane ne commence. C'est la venue sur le plateau d'Elizabeth Taylor et ses frasques avec Richard Burton, qui rendirent l'endroit célèbre. Depuis, Puerta Vallarta est l'une des destinations les plus prisées du Mexique, et les hôtels ont poussé comme des champignons. On peut encore trouver le récit des aventures du couple culte dans les guides touristiques.

Une sculture en bronze du réalisateur 

 
est érigée dans la ville de Puerto Vallarta.


.

Pour visualiser un extrait du film ... Cliquez ICI !

Sources :
http://www.cinemovies.fr
http://www.imdb.com
http://www.allocine.fr
http://www.answers.com
http://www.answers.com
http://home.comcast.net
http://www.decouvertedumexique.com



13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 14:01

 


Réalisé par Irving Rapper en 1950

Avec Jane Wyman, Kirk Douglas, Gertrude Lawrence, Arthur Kennedy


Titre original  The Glass Menagerie



Synopsis :

À Saint Louis, une jeune fille fait tout pour échapper à sa vie morose, et aux conseils de sa mère.

 

La Ménagerie de verre (The Glass Menagerie) est une des premières pièces de Tennessee Williams, écrite en 1944.
 
Il y met en scène quatre personnages :

Tom Wingfield, jeune homme narrateur de la pièce.
Retenu chez sa famille par conviction morale, il passe ses soirées à aller au cinéma, ou du moins c'est ce qu'il dit.



Arthur Kennedy et Jane Wyman
 
  Laura Wingfield, sa soeur. Boiteuse et neurasthénique.
Elle possède une précieuse possession d'animaux miniatures en verre, constituant une ménagerie.


Amanda Wingfield
, leur mère, qui veut faire marier sa fille et exaspère son fils.



Gertrude Lawrence et Jane Wyman


Jim O'Connor
, un jeune homme ordinaire apparaissant dans les deux dernières scènes, invité par Amanda dans l'espoir qu'il tombe amoureux de Laura.

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Kirk Douglas et Jane Wyman
De nombreuses similitudes existent entre la famille Wingfield, fictive,
et la famille, réelle, de Williams, même si des differences sont egalement présentes.



...

.

Montée à New York en 1945, c'est avec cette pièce que Tennessee Williams
connaît, à trente-quatre ans, une célébrité soudaine.

 

 


Une deuxième version de   La ménagerie de verre

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Avec Joanne Woodward, Karen Allen, John Malkovich

a été Réalisée par Paul Newman en 1987
    

Karen Allen et John Malkovich. Collection AlloCin� / www.collectionchristophel.fr


Ultime réalisation de Paul Newman.
On peut affirmer sans trop de doute qu'il s'agit sûrement ici de la meilleure transposition cinématographique de cette oeuvre. Celle-ci se démarque des autres, souvent exubérantes  par sa délicatesse déchirante et sa mélancolie d'une rare élégance.

Synopsis :

Le premier plan s'impose ainsi en une merveille de raffinement et de virtuosité. Accompagné par un majestueux travelling, le personnage joué par John Malkovich se dirige vers la maison de son adolescence désormais en ruine. Il s'introduit dans l'appartement qu'il occupait avec sa mère étouffante et sa jeune soeur timide. Une fois à l'intérieur, il racontera en flashback la période de sa vie où il s'échappa justement du domicile familial pour enfin prendre son indépendance.

Le film prend donc la forme d'un huis-clos qui ne souffre jamais de son origine théâtrale, évitant à chaque instant le figé et le statique. Paul Newman et son chef opérateur Michael Ballhaus ont en fait chorégraphié un film où la valse des sentiments prend vie avec un savant jeu sur l'espace et la lumière. Ce travail très poussé ne manqua d'ailleurs pas de faire naître des tensions entre les deux hommes tant chacun se sentait investi et possédé par le matériel de base. Cette confrontation n'est heureusement jamais visible, laissant place à une sensibilité toujours en harmonie avec les états d'âme des personnages.

 

James Naughton et John Malkovich. Collection AlloCin� / www.collectionchristophel.fr

 

 

Si le découpage en acte est clairement perceptible, le film est surtout scindé en deux parties distinctes. La première est la longue présentation des trois protagonistes, de leurs relations, des problèmes existants entre eux avec leurs illusions, leurs espoirs et ce qui à l'inverse les relie, les prive de liberté et de confiance en soi. La deuxième partie, la plus belle, est une très longue scène où la famille reçoit un ami du fils pour le présenter à la soeur toujours célibataire car handicapée à cause d'un problème aux jambes.

Sans aller jusqu'à dire que la longue exposition manque de coeur, on peut trouver qu'elle fait un peu pâle figure par rapport à ce qui va suivre. Le personnage de la mère est peut-être un peu trop marqué : elle apparaît à la fois trop possessive et autoritaire, voire castratrice. En restant prisonnière de son passé, elle annihile autant que possible la personnalité de ses enfants et les empêche de s'émanciper.
Autant dire que cette présence maternelle est forcément agaçante et il faut rendre hommage à Joanne Woodward (l'épouse de Newman dans la ville) d'avoir livré un rôle tel que celui-ci en lui apportant suffisamment de profondeur pour la rendre touchante malgré tout.

 

Joanne Woodward et Karen Allen. Collection AlloCin� / www.collectionchristophel.fr

La direction d'acteur est ainsi une merveille de justesse alors qu'avec une adaptation de Tennesse Williams il serait facile de tomber dans l'exagération, la surenchère et le cabotinage pour appuyer l'univers tortur' de l'auteur. Contrairement à certains films outranciers, comme Boom ou La Nuit de l'iguane, La M'nagerie de verre impressionne par son plongeon dans l'ntimit' de ses personnages, presque avec voyeurisme sans que cela s'accompagne d'un quelconque malaise.

C'est particulièrement éclatant donc dans cette seconde moitié où la caméra, la lumière et les couleurs vibrent et tremblent à chaque frémissement de Karen Allen. Même si certaines métaphores semblent un peu trop filées (le parallèle avec la licorne est un peu trop appuyé), on ne peut être que subjugue par le lyrisme subtil de la mise en scène de Newman. La photographie, en devenant de plus en plus artificielle, fait naître ce que les émotions ont de plus vrai et de plus authentique.

L'obscurité se fait alors presque totale, mais elle permet aux âmes de se révéler dans un échange déchirant où le personnage de Karen Allen passe, malgré elle, littéralement au premier plan. Les couleurs en harmonie avec cette idée déploient une palette d'une douceur infinie où les gammes chromatiques primaires indiquent les changements de rapport entre les 2 personnages : la gêne, la confession, la tendresse, l'amour, la frustration, le respect…

Par Anthony Plu

 

Pour visuliser un court extrait ... Cliquez ICI !


Sources :
Par Anthony Plu/2011/02/11/la-menagerie-de-verre-paul-newman
http://www.imdb.com
http://www.allocine.fr

 

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