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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 18:00

 
Date de reprise cinéma : 8 septembre 2010
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Réalisé par Ernst Lubitsch


Avec  Gene Tierney, Don Ameche, Charles Coburn, Marjorie Main,

Laird Cregar, Spring Byington, Allyn Joslyn,

Eugene Pallette, Signe Hasso, Louis Calhern.

Titre original : Heaven can Wait

Long-métrage américain . Genre : Comédie
 

 

Date de sortie cinéma : 26 août 1946

 

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Gene Tierney

 

Synopsis :

Un homme frappe spontanément à la porte du diable. L'élégant patron des enfers…
Juste après sa mort, Hugo Van Cleve (
Charles Coburn), persuadé de mériter le feu éternel, se présente auprès du Diable et sollicite son entrée en enfer. Celui-ci, charmant mais débordé, semble incertain du sort à réserver à son visiteur et prend le temps d'écouter son histoire. Ou plutôt celle des femmes de sa vie. L'homme évoque en effet sa vie bourgeoise, personnage exalté et cabotin, d'une mauvaise foi confondante, s'arrêtant sur les divers écarts à la morale qui ont jalonné son parcours.
Exceptées les scènes en enfer, une sorte de grande salle d'attente, toutes les scènes du film se déroulent un jour d'anniversaire du héros.



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Don Ameche et Gene Tierney

Dans Le ciel peut Attendre de Ernst Lubitsch, le mobilier de la maison Van Cleeve, lieu de la quasi-totalité des scènes du film, semble toujours avoir un savoir en avance d'un petit temps sur les protagonistes, ainsi que sur le spectateur.
Il annonce le récit, comme si, dans ces lieux, l'avenir, niché dans une forme de lampe ou dans la couleur d'un bouquet de fleurs, y était déjà écrit. Tout au long de l'oeuvre, on a l'impression que le mobilier a une prescience de l'évènement. Ceci peut avoir une justification scénarique puisque le film est constitué par un vaste flash-back. Afin de tenter de le montrer, la démarche adoptée dans cette étude est, dans un premier temps, d'isoler un certain nombre de figures récurrentes sur l'ensemble du film, dans un deuxième temps, de déterminer dans quelles conditions ces figures ont un sens métonymique au sein de l'oeuvre.

Lorsque commence le flash-back, on entame la vie d’Henry Van Cleeve à son plus jeune âge, alors qu’il est bébé. 
Dans ce premier temps, les fonds de plan sont habités par divers objets et bibelots, mais leurs significations restent inintelligibles, tels les premiers ânonnements du bébé Henry. Mais déjà, quand Yvette Blanchard, la préceptrice française du jeune Henry, se présente devant la mère du jeune homme, des roses blanches occupent le premier-plan de l’image sur les mots “Yvette Blanchard” que prononce la jeune femme. Plus que cette possible association du nom de “ Blanchard ” à la couleur blanche, on observe la présence distincte d’une rose rouge dans ce bouquet, rappelant la couleur de la robe de la jeune femme. Cette fleur peut renvoyer à un premier émoi amoureux “ rougeoyant ”, dans une maison où, jusque là, la passion était absente comme les fleurs blanches. Cette idée illustre le fait scénarique qu’une femme entre dans la vie sentimentale d’Henry, une vie sentimentale qui est le sujet même du film. Par cette première remarque, on peut associer la couleur rouge à la passion amoureuse, et la couleur blanche à son absence. Si l’on admet cette proposition d’association, le bouquet de couleur rose (couleur qui se situe entre le blanc et le rouge), trônant au milieu du salon, lors du vingt-sixième anniversaire d’Henry, témoigne de la situation d’entre-deux sentimental dans laquelle il se trouve. Ainsi, lorsque Randolph Van Cleeve, quelques instants plus tard, monte les escaliers pour aller sermonner son fils Henry, les roses rouges sur le palier présagent de cette première passion amoureuse du jeune homme, tout comme le canapé et la tenture de cette même couleur. Ce dernier parle d’ailleurs de “ roses ”, lorsqu’il avoue à sa mère son amour naissant : “ Mother, when one sees a lovely rose… ”.


Sources :
http://www.objectif-cinema.com 

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Gene Tierney
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Plus d'infomations sur Gene Tierney ... Cliquez ICI !



Le ciel peut attendre suit deux des plus grands succès d'Ernst Lubitsch

que sont Ninotchka  vign_J_6105_ninotchka_affiche2.jpgavec Greta Garbo

et To Be or Not to Be jaquette_87571.jpg
dernière prestation de Carole Lombard.

Sa maîtrise de la comédie sentimentale est donc éprouvée.
À la différence cependant de ces deux films, Le ciel peut attendre est dépourvu de préoccupations politiques.
Il se retranche dans la sphère intime, familiale et joue davantage sur un registre moral et social. Bijou d'humour léger et de tendresse, le Ciel peut attendre est le dernier grand succès critique et public de Lubitsch.



Sources :
http://www.cinemovies.fr
http://www.objectif-cinema.com
http://www.premiere.fr
http://fr.wikipedia.org
8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 12:04


Date de sortie cinéma : 8 septembre 2010


Twelve---Affiche.jpg 
Réalisé par Joel Schumacher


Avec Chace Crawford, Rory Culkin, Philip Ettinger, Esti Ginzburg,

50 Cent, Zoë Kravitz, Billy Magnussen, Emily Meade,

Emma Roberts, Ellen Barkin, Jeremy Allen White, Kiefer Sutherland

Long-métrage américain . Genre : Drame
 

 

Twelve---Chace-Crawford.jpg
Chace Crawford

 

Synopsis :

Des adolescents riches et désabusés, des fêtes sans joie, des parents absents, un peu de dope pour le grand frisson et parmi eux, White Mike (Chace Crawford), jeune dealer qui vient de quitter son école privée de l'Upper East Side à New York.

White Mike ne fume pas, ne boit pas, ne va pas dans les fêtes, sauf pour vendre sa nouvelle drogue, le Twelve.
Notre histoire commence quand Charlie (Jeremy Allen White), le cousin de White Mike, est assassiné... et se terminera lors d'un anniversaire, dans la violence et la perdition.

 

 

Twelve.jpg

 

 

 

Twelve est l'adaptation cinématographique du roman éponyme de Nick McDonell. Le roman Twelve, écrit à l’âge de 17 ans par ce new-yorkais, raconte l’errance d’un jeune dealer de bonne famille autour du réveillon de fin d’année, avec en toile de fond une nouvelle drogue, le "Twelve", qui mélange cocaïne et ecstasy.
 
Twelve marque les retrouvailles du réalisateur Joel Schumacher et de l'acteur Kiefer Sutherland, narrateur du film, qui avaient déjà travaillé ensemble sur le tournage de Phone Game en 2002  et sur Génération perdue en 1987  où le réalisateur s'intéressait déjà aux déboires de l'adolescence mais dans un registre plus fantastique.
 

 

Entretien avec Joel Schumacher ... Cliquez ICI !

 

Dans Twelve,

Twelve - Chace Crawford-copie-1

on retrouve l'acteur Chace Crawford, déjà habitué à l'Upper East Side, quartier chic de Manhattan, dans la série à succès Gossip Girl qui s'intéresse aussi à la vie des adolescents jeunes, beaux et riches de New York. Notons cependant ici qu'il campe un dealer de drogue qui fournit ses riches camarades en substances illicites, rôle à contre-emploi de celui de Nate Archibald dans la série Gossip Girl.
 
 

Le film a été présenté au Festival du Film International de Sundance 2010 où il a reçu un accueil très mitigé.
 
  Twelve---Chace-Crawford-copie-2.jpg
Pour Chace Crawford, la principale difficulté concernant l’interprétation de son personnage a été de s'exprimer plus par la gestuelle que par la parole : "A de nombreux moments, il n’y a pas de dialogues et pourtant ce qu’il ressent a du sens et doit être partagé. C’est vrai dans ses instants de solitude et je voulais faire passer tout ça. Je devais simplement marcher dans les rues avec des bottes, un jean, souvent des vêtements qui m'appartenaient", explique l’acteur.

 

"Cela devait aussi révéler le personnage, le dessiner et j’ai essayé de trouver une cadence, un rythme. C'était important. En bon citadin, il se balade pendant des heures. Cela fait même partie de son boulot. J’ai adoré bosser cette communication au-delà des mots, ce jeu hors du texte", ajoute-t-il
 

 

Twelve---Chace-Crawford--50-Cent.jpg

Chace Crawford et 50 Cent

 

 

Joel Schumacher raconte avoir trouvé un certain écho entre sa propre vie et celle du personnage principal, dans la mesure où il a été livré à lui-même durant son enfance et son adolescence, ce qui l’a conduit à faire les quatre cents coups.
 
Au moment où il a rencontré et choisi Chace Crawford, Joel Schumacher n’avait jamais regardé Gossip Girl, mais il était néanmoins persuadé que l’acteur de la célèbre série serait parfait pour incarner White Mike, un dealer des classes aisées.

 

 

 

Pour visionner la bande-annonce ... Cliqez ICI !

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr

7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 23:00

 

  Des-Hommes-et-des-Dieux---Affiche.gif 

Réalisé par Xavier Beauvois

Avec Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin, Lambert Wilson,

Philippe Laudenbach, Jacques Herlin, Loïc Pichon, Xavier Maly,

Jean-Marie Frin, Abdelhafid Metalsi, Sabrina Ouazani

Production Française.

 

Genre  Drame

 

Date de sortie cinéma 8 septembre 2010


Des hommes et des dieux, présenté en compétition au 63ème Festival de Cannes,

a remporté à cette occasion le Grand Prix du Jury.

 

Jacques-Herlin-et-Michael-Lonsdale---Des-Hommes-et-des-Dieu.gif Jacques Herlin et Michael Lonsdale

 

César 2011 :

- César du meilleur film
- César du meilleur second rôle masculin pour Michael Lonsdale

- César de la meilleure photographie pour Caroline Champetier

    
Michael Lonsdale a également été récompensé pour son rôle du Frère Luc.

-  Prix Lumière du Meilleur Acteur.
- Globe de cristal 2010 du Meilleur Acteur

 

 Michael Lonsdale Michael-Lonsdale---Des-Hommes-et-des-Dieux.gif

 

Des hommes et des dieux a reçu un bon accueil de la part du public, restant quatre semaines en tête du box office en France. Il a également suscité, dans les médias, un regain d'attention pour l'histoire des moines de Tibhirine, les circonstances de leur assassinat, la guerre civile algérienne des années 1990, et le dialogue interreligieux.


Michael-Lonsdale-et-Sabrina-Ouazani---Des-Hommes-et-des-Die.gif

Michael Lonsdale et Sabrina Ouazani

Synopsis :

 

Un monastère dans un village isolé au milieu des montagnes algériennes, dans les années 1990. Une petite communauté de moines catholiques y est installée. Les moines ont une vie simple, austère, rythmée par la prière et les tâches quotidiennes. L'ordre cistercien, auquel ils appartiennent, est centré sur la contemplation, soutenue par la prière commune, les chants liturgiques mais aussi des temps de silence. Une place importante est accordée au travail de la terre, à l'aide aux démunis, aux soins apportés aux malades. Le monastère sert en effet de dispensaire médical pour la population locale. Un des moines, frère Luc (Michael Lonsdale), est médecin et accueille chaque jour des personnes souffrantes.


Les moines ont des relations fraternelles avec les musulmans vivant aux alentours. Mais progressivement, la violence et la terreur, liées à la guerre civile algérienne, gagnent la région. De nombreux civils sont assassinés, victimes du conflit entre les groupes islamistes terroristes et l'armée algérienne. Des ouvriers croates sont égorgés, non loin du monastère. L'armée propose sa protection aux moines, qui la refusent. Un groupe de terroristes pénètre de force dans le monastère, lors de la nuit de Noël.


Se pose alors, avec de plus en plus d'acuité, la question du départ. Faut-il rester dans ce monastère, auprès des villageois qui comptent sur la présence des religieux, mais en courant le risque d'être enlevés et tués ? Ou doivent-ils partir s'établir ailleurs ? Les moines sont amenés à se poser cette question difficile, qui éprouve leur foi, leur courage, et leur attachement à cette terre et à ses habitants. La vie quotidienne et la prière de la communauté sont habitées par cette tension dramatique. Sont en jeu les liens profonds qui les unissent à la population, et l’esprit de paix et de charité qu’ils veulent opposer à la violence sévissant dans le pays

 

Des-Hommes-et-des-Dieux-copie-1.gif

Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996 en adoptant le point de vue des moines sur cette tragédie.

 

En avril 2006, le producteur Étienne Comar voit le documentaire Le Testament de Tibhirine, réalisé par Emmanuel Audrain, sur la disparition des moines. Cela lui donne le désir de consacrer un film aux moines de Tibhirine. En 2007, il propose ce sujet au réalisateur Xavier Beauvois, "parce qu'il a toujours une empathie très forte pour ses personnages, tout en gardant un souci presque documentaire". Tous deux rédigent ensemble le scénario, dont l'angle d'attaque est la volonté, de la part des moines, de rester en Algérie malgré les risques que ce choix représentait. Ils se sont inspirés des écrits de deux des moines assassinés, Christian de Chergé et Christophe Lebreton.

 

 
Des-Hommes-et-des-Dieux-copie-2.gif

Polémique et zones d'ombre

Officiellement, la mort tragique des moines de Tibhirine est attribuée au groupe extrémiste du GIA. Cependant, ces moines apportaient leur aide à ces derniers en soignant leurs malades et blessés. Plusieurs indices laissent à croire qu'ils seraient en fait les victimes d'une bavure de l'armée algérienne, abattus depuis un hélicoptère en étant pris pour les terroristes. La mise en scène macabre aurait été orchestrée par la suite afin d'attribuer leur mort aux membres du GIA.

 

Les conditions de sécurité n'étant pas réunies dans le monastère de Tibhirine, le tournage a eu lieu au Maroc, dans le monastère bénédictin de Toumliline, situé à 1 600 mètres d'altitude. Les magnifiques paysages entourant le monastère Des hommes et des dieux ont en réalité été filmés dans une région située entre les villes de Fès, Meknès et Azrou.
 

 

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La vie des moines de Tibhirine ne se limitait pas qu'entre les quatre murs de leur monastère. Bien que fervents chrétiens catholiques, ils étaient acceptés par la population musulmane et vivaient en parfaite harmonie en participant aux fêtes locales, mariages comme funérailles. Les liens tissés avec eux les ont décidé de rester en Algérie, plutôt que de céder aux injonctions des terroristes leur demandant de quitter le pays.

Des-Hommes-et-des-Dieux-copie-3.gif

 

L'équipe du film a également reçu l'aide d'Henry Quinson, traducteur et auteur d'ouvrages sur les moines de Tibhirine, qui a vérifié la pertinence du scénario, des décors, des costumes et des chants du point de vue de la vie monastique. Il a aussi conseillé les acteurs jouant les rôles des moines. Le scénario a été présenté aux familles des victimes et aux moines de l'abbaye de Tamié. 

 

Des-Hommes-et-des-Dieux-copie-4.gifS'imprégner des rôles 
Les acteurs tenant le rôle des moines dans Des hommes et des dieux se sont rendus à l'Abbaye de Tamie en Savoie et d'Aiguebelle dans la Drôme, deux communautés liées aux moines de Tibhirine, et dans lesquelles ils ont pu s'imprégner de la vie monastique des moines Cisterciens.

Michael Lonsdale retourne à l'église : 24 ans après avoir tenu le rôle de l'abbé bénédictin du

 

Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud,

 

Le réalisateur et la directrice de la photographie, Caroline Champetier, se sont inspirés, pour plusieurs prises de vues, de tableaux de maîtres. Ainsi, une reproduction du tableau du Caravage, Le Christ à la colonne tient un rôle important lors d'un monologue de frère Luc.

 

  Le-Christ-a-la-colonne-du-Caravage.gif Le Christ à la colonne du Caravage

 

Le tableau est d'abord filmé en fond flou, puis frère Luc s'en rapproche, et embrasse l'image du Christ, méditant sur l'outrage que subit Jésus de la part des personnages situés à sa droite.

 

Lorsqu'un terroriste blessé est soigné au monastère, le cadrage évoque, fugitivement, le tableau La Lamentation sur le Christ mort d'Andrea Mantegna.

 

La-Lamentation-sur-le-Christ-mort-d-Andrea-Mantegn-copie-1.gif

 

La Lamentation sur le Christ mort d'Andrea Mantegna

 

Pour la dernière séquence du chapitre des moines, c'est Rembrandt, et ses autoportraits, qu'étudie Caroline Champetier "pour comprendre visuellement comment un homme se regarde".

 


 

Sources :
http://fr.wikipedia.org
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://fr.wikipedia.org
1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 22:52

 
Date de sortie cinéma : 1er septembre 2010


Submarino---Affiche.gif
 
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Réalisé par Thomas Vinterberg
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Avec Jakob Cedergren, Peter Plaugborg, Gustav Fischer Kjærulff,
Patricia Schumann, Helene Reingaard Neumann, Morten Rose,
Kate Kjølbye, Dar Salim, Henrik Strube
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Coproduction Danoise  Suédoise
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Genre  Drame  

Jakob-Cedergren---Submarino.gif  Jakob Cedergren

En 2010, le film Submarino a été présenté en compétition
lors du Festival International du film de Berlin.  
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Submarino confirme la réputation de Thomas Vinterberg, portrait poignant de deux frères démolis par la dépendance. Ce film a été sélectionné au festival de Berlin en 2010 et lui a valu ses meilleures critiques depuis Festen.  

 

"Avec Submarino, j’ai eu l’impression de faire mon retour. Si on considère Festen comme une explosion, il a fallu attendre que la poussière retombe et j’ai senti que je pouvais alors poursuivre ce que je faisais avant, en sachant un peu mieux comment fonctionnaient les choses."

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Peter Plaugborg Peter-Plaugborg---Submarino.gif

Synopsis :
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Quotidien plus que grisâtre de deux frères dont les chemins ont peu à peu divergé.
Un éloignement progressif extrêmement compréhensible étant donné que leur enfance et leur adolescence a régulièrement atteint des sommets de glauquerie.

Pourront-ils se retrouver et changer le cours de leur destin ? 

Jakob-Cedergren---Peter-Plaugborg---Submarino-.gif
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Submarino est tiré d’un roman éponyme du jeune écrivain danois  
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Né en 1976 au Danemark, il publie son premier roman "Aminas Breve" en 2005.
Il reçoit le prix Bogforums/BG - Banks New Talent Prize for Best Novel 

"Ce qui m’a intéressé, c’est la crudité de la langue",
"Il y a dans son écriture une vérité âpre qui m’a rappelé mes débuts de cinéaste. J’ai tout de suite eu le sentiment qu’il y avait là un sujet fort et universel"
  
précise le réalisateur Thomas Vinterberg Thomas-Vinterberg-.gif
  
Dans le film Submarino, les personnages cherchent tous à garder la tête hors de l’eau, d'une certaine manière. Le long métrage parle de tous ceux qui ne remontent jamais à la surface. Le titre fait en outre allusion à une technique de torture dans laquelle on enfonce la tête de la victime sous l’eau. Le réalisateur s'explique: "Bien que je ne l’évoque pas directement dans le film, j’ai quand même voulu garder ce titre qui fait référence à cette pratique dite de la "noyade".
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Père de deux enfants, le réalisateur Thomas Vinterberg a pris très à cœur les relations parents/enfants dans son scénario. "Le film parle de l’angoisse permanente qu’ont les parents de décevoir leurs enfants et de ne pas être à la hauteur de leurs responsabilités", explique-t-il. "
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Je me suis senti proche des préoccupations de Martin, père qui élève seul son petit garçon. Moi aussi, en tant que père divorcé, je dois m’efforcer de jouer un rôle quand je suis avec mes enfants."
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Submarino.gif

La grandeur de Submarino réside justement dans l'aptitude de Thomas Vinterberg à montrer du sordide, du glauque, sans pour autant tomber dans un misérabilisme complaisant. Le but ici n'est pas d'accumuler en permanence les tuiles et les drames dans l'existence des frères Nick et Martin. En revanche, le cinéaste insiste avec brio sur la résignation dont ils font preuve face à chacun de ces évènements : taciturnes, souvent calmes, les deux hommes connaissent des infortunes diverses mais les traversent avec la même discrétion, comme s'ils avaient accepté depuis longtemps l'idée que leur vie ne puisse être qu'un chemin de croix.
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Dans le casting de Submarino, le personnage interprété par l'acteur Peter Plaugborg est désigné sans prénom, comme étant juste "le frère de Nick" ou "le père de Martin".

Thomas Vinterberg explique qu'il s'agit là de  
"sa véritable identité, sa raison d’être.
S’il n’avait pas son fils Martin, il aurait sans doute fait une overdose depuis longtemps.
C’est le fait de s’occuper de Martin qui le maintient en vie."
 

Peter-Plaugborg---Submarino-copie-1.gif
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"J’ai voulu parler de gens qui tentent de prendre soin les uns des autres, alors qu’ils vivent dans un monde lugubre et sans espoir. C’est un monde que je ne connaissais pas bien, mais j’ai souvent été attiré par le côté sombre de la vie. Dans Submarino, les personnages ont atteint le fond. Leur environnement est dur et violent. Ils évoluent dans une frange de la société où on se parle sans prendre de gants et où il s’agit tout simplement de survivre. Malgré le désespoir des personnages et de leur univers, le tournage s’est avéré être – étonnamment – une aventure joyeuse. Depuis le début, j’ai le sentiment que c’est un film qu’il fallait que je fasse. Cela a été une expérience riche et épanouissante." explique le réalisateur.
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Les jeunes acteurs qui tiennent le rôle des enfants dans Submarino sont tous non professionnels. Le metteur en scène raconte à ce propos que lorsque l'on travaille avec des enfants aussi jeunes, la direction d’acteurs se réduit à peu de choses : "Quand ils sont un peu plus grands, les enfants discutent avec vous pour comprendre ce que vous attendez d’eux, mais à six et huit ans, ils veulent uniquement savoir quoi faire et où aller."
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Submarino-copie-1.gif
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Thomas Vinterberg raconte qu'il avait l'impression de repartir à zéro sur le tournage de son film Submarino : "Parmi les comédiens, certains font leurs débuts au cinéma et, dans l’équipe technique, j’ai fait appel à des chefs de poste avec qui je n’avais jamais travaillé auparavant. [...] Mais en fait, cela m’a donné un enthousiasme, un élan, une fraîcheur et une envie de me démener pour ce film dont j’avais vraiment besoin – et que j’avais un peu perdus", confie-t-il. 
"Le livre était déjà extrêmement documenté, si bien que j’ai eu le sentiment qu’il s’agissait d’une chronique bien plus que d’une fiction. Mais avec mon coscénariste, on s’est quand même rendu dans les quartiers du nord-ouest de Copenhague, là-même où nous allions tourner. Ce sont des endroits qu’il connaît vraiment bien car il y a vécu toute sa vie. Cela nous a permis de cerner la réalité de ces lieux. Ce sont des quartiers ouvriers défavorisés. Je ne prétends pas que j’ai dû y vivre pendant six mois ou changer d’identité ou quoi que ce soit d’aussi radical.
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Submarino-copie-2.gif
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On idéalise toujours un peu la phase de recherche. Ce qui compte, au fond, c’est la représentation cinématographique de la réalité. par exemple, quand j’ai tourné Festen, je n’avais jamais assisté à un festin bourgeois tel qu’on le voit dans le film. Je ne travaille jamais aussi bien que lorsque je me laisse guider par ma curiosité et que je me fie à ce que j’entends et à ce que j’observe. Quand on travaille comme ça, il faut être particulièrement réactif. Dans cette optique, je préfère vraiment me mettre en danger que de prendre toutes sortes de précautions. pour la toxicomanie du père de Martin, je me suis inspiré d’un ancien camarade de classe qui prenait de l’héroïne après avoir quitté l’université, il y a plus de vingt ans. Aujourd’hui, il est désintoxiqué, mais il nous a donné des informations intéressantes sur le quotidien d’un héroïnomane." explique Thomas Vinterberg 
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Submarino---Projet-Affiche-1.gif
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Mon Opinion :

 

Un film exceptionnel, rare et fort.

Des acteurs remarquables devant la caméra de Thomas Vinterberg.

Après  Festen  il réalise ici un très grand film.

A mon avis, le meilleur.

Un de ces films qui restent gravés dans la mémoire.  

 

 

Submarino---Projet-Affiche-2.gif
Sources : 

http://www.cinemovies.fr

http://www.babelio.com

http://www.toujoursraison.com

1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 21:15

 

Date de sortie cinéma : 1er septembre 2010
 a
Rudo-y-Cursi---Affiche.jpg

Réalisé par Carlos Cuaron

Avec  Gael García Bernal, Diego Luna, Guillermo Francella,
Dolores Heredia, Adriana Paz, Jessica Mas,
Salvador Zerboni, Joaquín Cosio, Alfredo Alfonso


Titre original : Rudo y Cursi

Long-métrage américain , mexicain . Genre : Comédie dramatique
 

Rudo-y-Cursi---Diego-Luna-et-Gael-Garcia-Bernal-.jpg

Diego Luna et Gael García Bernal

 

Synopsis :

L'histoire d'amour et de haine entre Rudo et Cursi, deux frères issus d'une famille rurale mexicaine et qui veulent devenir riches et célèbres coûte que coûte. Ils vont finir par y arriver, mais à quel prix ?



 
A l'instar d'Alfonso Cuarón, les deux réalisateurs mexicains Guillermo del Toro et Alejandro González Inárritu sont aussi producteurs du film.
 
Alejandro González Inárritu, grand fan du ballon rond, et producteur de Rudo y Cursi a récemment réalisé une publicité pour Nike mettant en scène entres autres les footballeurs Christiano Ronaldo et Wayne Rooney.
 

 

 

Rudo y Cursi Gael García Bernal et Diego Luna

Gael García Bernal et Diego Luna

 

 

Carlos Cuaron réalise avec Rudo y Cursi son premier film.

Le réalisateur a demandé à son frère de l'aider à le produire, l'idée étant de mettre en place un environnement de travail dans lequel il pouvait laisser libre cours à sa créativité. Dès le départ, il voulait réaliser un film audacieux. De même, sur le plan de la mise en scène, il souhaitait que la caméra soit au plus près des personnages, ce qui pouvait s’avérer risqué car cela limitait la marge de manœuvre au moment du montage.

 

 

 

Rudo-y-Cursi-Gael-Garcia-Bernal.jpg  

 

Gael García Bernal

 

Rudo-y-Cursi-Gael-Garcia-Bernal-copie-1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le producteur Guillermo del Toro a été, avant tout, séduit par le fait qu'il ne s'agissait pas vraiment d’un film sur le football. Pour autant, le foot joue un rôle majeur dans la vie des personnages, si bien que cet univers ne serait pas crédible sans sa présence. Il en va de même du thème de la corruption : le message social du film est assez incisif, mais ce sujet est abordé avec subtilité et ne prend jamais le pas sur les autres thèmes du film.
 
Rudo et Cursi est un véritable projet familial, d’autant plus que l’un des producteurs Alfonso Cuarón est le frère du réalisateur et que les deux autres Alejandro González Inárritu et Guillermo del Toro sont deux amis très proches de Carlos Cuaron, que les deux acteurs principaux, Diego Luna et Gael García Bernal sont ses copains, et qu'il a tissé des liens très forts avec le reste de l’équipe.

 

 

 

Rudo-y-Cursi-Gael-Garcia-Bernal-et-Diego-Luna.jpg

Gael García Bernal et Diego Luna

 

Ils ont donc créé une grande famille sur le tournage. Pour l'anecdote, Alfonso Cuarón reconnait que "travailler avec Diego et Gael revient à s’épargner 25 années de répétitions car ils se connaissent depuis 25 ans et qu’ils peuvent presque communiquer par télépathie."
 
Au départ, Carlos Cuaron avait dans l'idée de faire un documentaire sur Tato, un joueur d’origine modeste qui connaît la gloire grâce au foot, mais qui disparaît mystérieusement et devient une légende. Après avoir parlé du rôle à Diego Luna et Gael García Bernal (qui voulait tous les deux jouer le personnage), il a donc pris la décision de mettre en scène deux protagonistes et donc de reprendre l'histoire à zéro.
 

 

Rudo y Cursi Diego Luna


Diego Luna

 

Alfonso Cuarón, Guillermo del Toro et Alejandro González Inárritu se sont associés pour créer une société de production qui a signé un accord-cadre avec Universal et Focus Features, sa filiale de distribution et de ventes internationales, pour cinq films.

 

 

 

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

 

Welcome

 

"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

en travaux forcés !"

 
François Truffaut

 

 

 

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Quelques coups de cœur 

 

 

Pour lire l'article consacré au film,

un clic sur l'affiche.

Bonne visite !

En 2016.

 

Lrs InnocentesEl Clan

 

 

 

 

 

 

TempêteLes Délices de Tokyo (An)

 

....

 

 

 

Rosalie BlumNo land's song

 

 

 

 

 

 

La saison des femmes (Parched)Julieta

 

 

 

 

 

Chala, une enfance cubaine (Conducta)Red Amnesia

 

 

 

 

 

 

Toni ErdmannTruman

 

 

 

 

 

 

Le fils de Jean

Divines

.....

 

 

 

 

 

 

Frantz

 

 

 

 

 

 

Juste la fin du mondeAquarius

 

 

 

 

 

 

 

Une vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2015.

 

..Mon Fils - Eran Riklis..Gente de Bien.La Maison au toit rouge.La Tête Haute.Une Femme Iranienne "Aynehaye Rooberoo". Facing Mirrors.Une seconde mère "Que Horas Ela Volta ?".Mustang.La Belle saison.Aferim !.La dernière leçon.Ni le ciel ni la terre.Les chansons que mes frères m'ont apprises.Fatima...Mia Madre

 

 

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