Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 20:00

 

Date de sortie 22 juillet 2015

 

Southpaw


Réalisé par Antoine Fuqua


Avec Jake Gyllenhaal, Rachel McAdams, Oona Laurence

Forest Whitaker, Curtis '50 Cent' Jackson, Naomie Harris, Miguel Gomez (II),


Genre Drame

 

Titre original Southpaw


Production Américaine

 

Les films sur la boxe sont populaires à Hollywood, que ce soit la série des Rocky, Ali réalisé en 2001 ou plus récemment Fighter, réalisé par David O. Russell.

 

La dernière fois qu'un Oscar a été attribué pour ce genre de rôle, c'était Robert De Niro avec Raging Bull. Côté femme, c'est Hilary Swank qui s'est distinguée grâce à Million Dollar Baby.

 

La Rage au ventre - Jake Gyllenhaal et Rachel McAdams

 

Jake Gyllenhaal et Rachel McAdams

 

Synopsis

 

Champion du monde de boxe, Billy Hope (Jake Gyllenhaal) mène une existence fastueuse avec Maureen, sa superbe femme (Rachel McAdams) et sa fille (Oona Laurence) qu’il aime plus que tout.

 

Lorsque sa femme est tuée, son monde s’écroule, jusqu’à perdre sa maison et sa fortune.

 

Pire, la garde de sa fille lui est retirée, la justice estimant son comportement incompatible avec son rôle de père. Au plus bas, il trouve une aide précieuse en la personne de Tick Willis (Forest Whitaker), un ancien boxeur avec lequel il reprend l’entrainement.

 

Billy va devoir se battre pour trouver la voie de la rédemption et regagner ainsi la garde de sa fille.

 

La Rage au ventre - Jake Gyllenhaal et Rachel McAdams

 

Jake Gyllenhaal et Rachel McAdams

Avant de participer à ce film, Jake Gyllenhaal ne connaissait rien à la boxe.

 

Pour acquérir le physique nécessaire, l'acteur s'est soumis à un entrainement hyper intensif. Six heures quotidiennes réparties en deux séances, ce 7 jours sur 7 pendant 6 mois, lui ayant permis de gagner 7 kilos de masse musculaire.  Mais le physique de ne fait pas tout, il a également pris des cours de boxe avec un coach particulier et a affronté de nombreux combattants.

Mais en découvrant les nouveaux détails livrés par le réalisateur du film, qui accompagnait d'ailleurs l'acteur à l'entraînement pour le motiver, on réalise que c'était encore pire que ce qu'on imaginait. Pour obtenir les abdos en béton qu'il arbore dans le film, Jake Gyllenhaal s'est littéralement mis la rage au ventre."Je l'ai vu vomir dans la salle de gym et quasiment tomber dans les pommes", a confié Fuqua (cité par EW). "Je l'ai regardé prendre des coups, des uppercuts dans les côtes, aller à terre. Il a pris des droites et était sonné pour de vrai. Je l'observais pour voir s'il allait arrêter ou abandonner. Il continuait. J'ai poussé Jake dans ses retranchements et il y est allé avec moi."

 

Impressionné par le détermination de l'acteur, le réalisateur poursuit : "Il n'y a pas eu de doublure. Il a joué toutes les scènes de boxe lui-même. Non seulement il était dedans, mais il en demandait plus."

 

En même temps, on n'est pas vraiment surpris par l'implication de Jake Gyllenhaal qui avait déjà connu une préparation très éprouvante pour son précédent film, Night Call. Il avait perdu alors 15 kilos avec un régime à base de chewing gum et de salade de kale agrémenté de 20 km de course à pied par jour pour incarner un reporter au physique particulièrement émacié.

 

Sources :

http://www.premiere.fr

Ce n'est de loin pas la première fois que l'acteur transforme son corps de la sorte puisque dans Jarhead - la fin de l'innocence réalisé en 2006 et Prince of Persia : les sables du temps en 2010, il avait également pris beaucoup de muscles.

 

Après avoir exploré la densité physique et psychologique d'un boxeur, Jake Gyllenhaal a notamment déclaré qu'il considérait ce sport comme une métaphore de la vie : "On monte sur le ring seul, on le quitte seul également, mais la trajectoire n'appartient qu'à vous. (...) c'est vraiment émouvant de voir la force qu'il faut pour être boxeur professionnel – la détermination, la préparation, la discipline et la dextérité."

 

La rage au ventre - Jake GyllenhaalEminem a longtemps été rattaché à ce projet qui devait prendre la forme d'une suite non officielle de 8 Mile dans lequel il devait reprendre son rôle. Finalement, le script a été réécrit et cette idée fut abandonnée mais le nom du rappeur resta dans les esprits et c'est donc sur la bande originale du film qu'on le retrouvera.

 

C'est la deuxième fois qu'il compose un titre pour un film d'Antoine Fuqua après Equalizer. Le nom du premier single est  Phenomenal.

 

D'abord acteur puis producteur dans les années 2000 pour les séries The Shield et Sons of Anarchy, Kurt Sutter devient pour la première fois scénariste.

La Rage au ventre provient tout droit de son imagination et de la vie personnelle d'Eminem.

Pour filmer les matchs de boxe, le réalisateur et son directeur de la photographie Mauro Fiore ont fait appel aux deux opérateurs caméra Todd Palladino et Rick Cypher qui ont filmé pendant près de quarante ans des matchs pour la chaine HBO.

 

Ils avaient déjà été approchés par le monde du cinéma pour apporter leur savoir faire sur des films comme Fighter et Match retour.

 

La production a également eu recours aux commentateurs de légende Jim Lampley et Roy Jones Jr, toujours de HBO, et à l'arbitre Tony Weeks.

 

Pour rendre les combats de boxe réalistes, Antoine Fuqua s'est attaché les services du chorégraphe Terry Claybon, un ancien boxeur professionnel. Ce dernier est également crédité au générique comme l'assistant du personnage joué par Forest Whitaker. D'ailleurs, le comédien, amateur d'arts martiaux, a aussi été coaché par Claybon, de même que Rachel McAdams qui tenait à connaître parfaitement ce sport comme le connaîtrait une épouse suivant son mari dans sa carrière de boxeur.

 

Toujours dans cette optique de recherche maximale d'authenticité, Antoine Fuqua raconte : "J'ai dit à Jake, 'Nous allons filmer les matchs dans leur intégralité. Du coup, si tu es fatigué, si tu t'évanouis ou si tu vomis, cela se verra à l'image". Et j'ai dit à Mauro, "On n'utilise pas d'éclairages supplémentaires. Il n'y a pas d'éclairage supplémentaire pour les matchs à Madison Square Garden ou à Las Vegas".

 

Sources :

http://www.allocine.fr

 

La Rage au ventre - Jake Gyllenhaal et Oona Laurence

 

Jake Gyllenhaal et Oona Laurence

Mon opinion

 

Un film de plus sur la boxe ? Certes. Mais pas uniquement …

 

La réalisation d'Antoine Fuqua sert parfaitement le propos. La gloire, l'argent, l'amour et la descente vertigineuse d'un homme à qui tout souriait. En revanche, le scénario de Kurt Sutter étonne par sa banalité.

 

Le montage particulièrement réussi, la photographie de Mauro Fiore et la bande-son d'Eminem, sont de grands point forts du film.

 

Du casting tout entier se dégage une réelle émotion. Parfois déchirante.

 

Rachel McAdams est absolument parfaite dans ce rôle d'épouse, avant de disparaître tout en restant essentielle pendant toute la durée du film. Le rôle tenu par l'excellent Forest Whitaker aurait mérité un traitement plus approfondi.

 

Jake Gillenhall à la fois pugnace, désespéré, violent ou d'une attendrissante sincérité est remarquable, tant au niveau de son jeu que de son impressionnante transformation physique, dont Hollywood raffole. Aux côtés de la jeune Oona Laurence, l'acteur nous offre de très beaux moments. Tendresse, amour paternel et complicité recouvrée. Il excelle.

La Rage au ventre  "Southpaw"
La Rage au ventre  "Southpaw"
La Rage au ventre  "Southpaw"
La Rage au ventre  "Southpaw"
La Rage au ventre  "Southpaw"
25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 20:00

 

Date de sortie 15 juillet 2015

 

Woman in Gold


Réalisé par Simon Curtis


Avec Helen Mirren,

Ryan Reynolds, Daniel Brühl, Katie Holmes, Jonathan Pryce, Elizabeth McGovern,

Tatiana Maslany et Max Irons

 

Titre original Woman in Gold


Genre Drame


Production Britannique, Américaine

 

La Femme au tableau est notamment produit par le célèbre Harvey Weinstein. Il explique ce qui lui a plu dans le projet : "Il s'agit d'une histoire de personnes en quête d'apaisement de leur souffrance suite à une terrible perte. Il s’agit aussi d'une histoire familiale et de l’importance d'objets personnels légués au sein de ces familles ; il s’agit enfin de justice et de la manière dont certains arrivent à renouer avec leurs racines".

 

Le film de Simon Curtis, s'inspire du livre The Lady in Gold d'Anne-Marie O’Connor

 

Au moment du tournage à Vienne, le maire de la ville a tenu à honorer Helen Mirren et lui a remis une réplique miniature en or d'une des figures arborant l'Hôtel de Ville :

 

"Je ne pense pas que cette récompense m’ait vraiment été destinée, je pense qu’elle a été symboliquement remise à Maria Altmann", poursuit l’actrice. "Le maire m’a dit que les efforts de Maria pour récupérer les tableaux avaient contraint Vienne à se confronter à son passé. En ce sens, elle est d’une importance capitale pour l’histoire de la ville", se rappelle la comédienne.

 

Woman in Gold - Max Irons et Tatiana Maslany

 

Max Irons et Tatiana Maslany

 

Synopsis

 

Lorsqu’il fait la connaissance de Maria Altmann (Helen Mirren), un jeune avocat de Los Angeles, Randol Schoenberg (Ryan Reynolds)  est loin de se douter de ce qui l’attend…

 

Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand musée d’Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille !

 

D’abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame tandis que celle-ci lui raconte sa jeunesse tourmentée, l’invasion nazi, la spoliation des tableaux de sa famille, jusqu’à sa fuite aux États-Unis.

 

Mais l’Autriche n’entend évidemment pas rendre la "Joconde autrichienne" à sa propriétaire légitime…

 

Faute de recours, ils décident d’intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l’Histoire.

 

Woman in Gold. Ryan Reynolds, Helen Mirren and Daniel Bruhl

 

Ryan Reynolds, Helen Mirren et Daniel Brühl

C'est en regardant un documentaire intitulé "Voler Klimt" diffusé sur la BBC, que Simon Curtis a découvert l'histoire de Maria Altmann et notamment son combat pour récupérer le portrait de sa tante. Il a aussitôt songé à en faire une fiction pour le cinéma tant il a été ému par ce sujet et par le fait que ce dernier :

 

"Liait la Seconde Guerre mondiale et l'Holocauste à l'histoire américaine contemporaine (...). À mes yeux, ce tableau et Maria Altmann sont tout à fait emblématiques du XXème siècle dans son ensemble : tous deux ont vu le jour pendant l'âge d'or de Vienne au début du siècle et tous deux ont disparu aux États-Unis à la fin du siècle américain".

 

Schoenberg, parle avec Maria Altmann et Michael Govan, director of the Los Angeles County Museum of Art, in 2006

 

Maria Altmann, née Maria Victoria Bloch à Vienne (alors en Autriche-Hongrie) le 18 février 1916 est décédée à Los Angeles le 7 février 2011.

 

Elle est la nièce d'Adele Bloch-Bauer, et l'épouse Fritz Altmann, un ténor.

 

Peu après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, le couple décide de fuir le pays pour échapper aux exactions commises à l'encontre des juifs. Ils trouvent refuge aux États-Unis.

 

Ces œuvres étaient détenues par le gouvernement autrichien, lorsqu'un jugement, favorable à la restitution des œuvres, fut prononcé en janvier 2006.

 

 

 

 

2006 - Randol Schoenberg, avec Maria Altmann et Michael Govan,

Los Angeles County Museum of Art.

 

 

Bien que l'Autriche soit encore aujourd'hui traumatisée par une partie de son histoire récente et le fait de s'être laissée intégrer à l'Allemagne nazie, la production a été très bien accueilli par les Autrichiens qui ont estimé nécessaire de raconter cette part sombre de leur passé.  "C’est compliqué car nous avons reconstitué une page complexe de l’histoire culturelle de Vienne – autrement dit le débat pour savoir si ces peintures devaient être restituées à la famille ou rester dans leur musée″, raconte le réalisateur. "Pour couronner le tout, on a aussi reconstitué l’épisode le plus traumatisant de toute l’histoire du pays. On en a toujours eu conscience, mais les Viennois sont très chaleureux et nous ont offert leur hospitalité et leur soutien inconditionnels″.

 

Au moment où le projet a commencé à voir le jour, Maria Altmann était d'ores et déjà décédée, mais son avocat, Schoenberg, interprété ici par Ryan Reynolds, était vivant et en bonne santé et s'est donc beaucoup impliqué dans le processus de création. Son témoignage a d'ailleurs beaucoup aidé le scénariste du film, notamment pour tout ce qui concerne la partie juridique de l'affaire :

 

"Je me rappelle lui avoir dit, 'Randy, vous devez me parler comme si j’étais un gosse de six ans, et pas forcément malin. Racontez-moi simplement toute l’histoire dans les moindres détails'. Ça nous a été très précieux".

 

Woman in Gold - Ryan Reynolds & Helen Mirren

 

Ryan Reynolds et Helen Mirren

 

"Arpenter les rues où Maria a marché et où Hitler a été accueilli triomphalement a été une expérience intense", confie Helen Mirren. "C’est maintenant une magnifique ville touristique, avec des musées incroyables et l’art y est omniprésent. Mais la ville a peu changé depuis l’époque de Maria car il y a eu très peu de destructions pendant la guerre. Et c'est dans ces rues qu'ont été perpétrées de terribles injustices à l’encontre de toute une frange de la population. Deux semaines après l’arrivée des nazis, des décisions étaient déjà prises à l'encontre des citoyens de confession juive".

 

Afin d'adapter cette histoire et d'en tirer un scénario, la production a fait appel à un auteur de théâtre, Alexi Kaye Campbell qui fait ici son entrée dans le monde du cinéma : "Il ne surcharge pas ses personnages de détails inutiles et cisèle des dialogues acérés (...). Nous sentions qu’il serait capable de s’attaquer à une histoire aussi difficile que celle-ci et de la rendre cohérente et fascinante, et c’est exactement ce qu’il a fait".

 

Sources :

http://www.allocine.fr

www.frenchtouch2.fr

Mon opinion

 

Dommage qu'un tel sujet soit tombé dans un classicisme étouffant.

 

Le scénario, d'une navrante platitude force le trait pour sombrer dans un trauma facile. La réalisation de Simon Curtis ne s'impose en rien, exception faite dans certains flashbacks, ceux des adieux ou de la fuite, par exemple. Ce film est toutefois plus intéressant que le prétentieux et raté "Monuments men", réalisé par George Clonney, traitant, lui aussi, de la spoliation des biens par les nazis.

 

La reconstitution de l'époque est réussie, tant au niveau des costumes que des éclairages. Martin Phipps et Hans Zimmer signent une remarquable bande-son.

 

La femme au tableau, reste, malgré quelques bémols, important à mes yeux. Pour cette tragique page d'Histoire. Pour le devoir de mémoire, pour cette réalité dans laquelle l'horreur de la délation, bien mise en avant, n'est pas à négliger, ni à oublier. Mais aussi pour la vie douloureuse,  passionnante et remarquable de cette femme.

 

Le film est sauvé par un casting  inégal, certes, mais qui l'emporte sur l'ensemble.

 

Tatiana Maslany et Max Irons sont parfaits. Si Ryan Reynolds a du mal à s'imposer, il semble toutefois assez proche des souvenirs recueillis par Randol Schoenberg qu'il incarne dans le film.

 

Quant à Helen Mirren, une fois encore, remarquable.

 

Le film aurait mérité l'éclat et la subtilité que Gustav Klimt a su donner au fameux tableau. Il n'en reste pas moins un moment de cinéma assez fort dans tout ce qu'il dénonce, même si de façon quelque peu trop appuyée.

 

Woman in Gold

23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 22:59

 

  Mes haltes dans le Comminges  

 

 

Saint GaudensBlason-Saint-Gaudens

 

 

 

La philosophie sur son 31 ! à Sengouagnet. Cliquez ICI !

 

 

 

 

LuchonLuchon.gif  

 

 

C'est aussi le Festival des créations télévisuelles.

 

 

 

 

 

 

  Saint-Beat-Saint Béat avant

 

et après ... Cliquez ICI !

 

 

Saint-Bertrand de Comminges Blason-Saint-Bertrand-de-Co.gif 

 

 

 

 

 

Le château de Saint Marcet Saint Marcet

 

 

 

 

 

Blason Montespan  Montespan

 

 


Portet d'Aspet  0414.jpg

 

 

 

Marsoulas-14-juin-2014-copie-1.gif Marsoulas

 

 

 

Martres-TolosaneMartres-Tolosae - Blason

 

 

 


Villa-gallo-romaine-de-MontLa Villa gallo-romaine de Montmaurin

23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 17:50

Martres-Tolosane

 

  Martres-Tolosane

  est une commune située dans le Comminges.

  À quelques soixantes kilomètres au sud-ouest de Toulouse. 

  La ville a su préserver, à travers les âges, ses traditions,

  ses légendes et son patrimoine.

 

 

 

 

 

Un haut-lieu de l’empire romain : la villa de Chiragan à Martres-Tolosane.

 

 

 

À peine installés sur la côte méditerranéenne et après avoir fondé Narbonne, les Romains se tournent vers la vallée de la Garonne. Imposant leur alliance aux Tectosages, ils implantent une garnison à Toulouse et ne tardent pas à remonter le cours du fleuve en direction des Pyrénées. La fondation de Lugdunum Convenarum, actuelle Saint Bertrand de Comminges, capitale romaine, née du désir de Pompée, répond à un objectif stratégique : il faut surveiller les peuples pyrénéens et ibères...


Proximité de la Garonne, sol fécond, richesses forestières et pastorales, carrières de marbre, eaux thermales, le site est doté de formidables atouts.

 

Sous le règne d’Auguste, il devient l’un des plus importants de la Gaule romaine.

 

La romanisation profite également à de nombreuses cités de la vallée, reliées par la voie romaine de Toulouse à Dax. Parmi elles, Martres-Tolosane, qui voit, au 1er siècle de notre ère, l’édification de l’immense villa de Chiragan, dont le luxe n’a rien à envier à celle d’Hadrien à Tivoli, dans la région de Rome...


Il semblerait que la villa de Chiragan ait été occupée durant plus de quatre siècles. De la fin du Ier siècle avant notre ère, jusqu'au début du Vème siècle. Seize hectares de bâtiments ont été repérés. Il reste possible d'imaginer que le domaine pouvait atteindre mille hectares. Parmi l’ensemble des bâtiments, on peut distinguer deux types d’affectation. Ceux liés à l’exploitation agricole et ceux, véritables palais, destinés au maître des lieux : portique monumental, nombreux jardins, petites cours intérieures, ensemble thermal...

 

Le caractère exceptionnel de la villa Chiragan est lié aux riches marbres exhumés.

 

Connue dès le XVIème siècle, le site fera l'objet de fouilles à la fin du XIXème, sous la direction de Léon Joulin, secondé avec efficacité et passion par le martrais Abel Ferré.

 

Aux XVIIème et XVIIIème siècles, un torse de Vénus, devenu célèbre, est exhumé, ainsi qu’une grande statue d’empereur assis, deux œuvres aujourd’hui disparues.

 

Mais il faut attendre l’été 1826, au cours duquel des pluies diluviennes s’abattent sur la région, pour que surgisse du sol un incroyable enchevêtrement de sculptures antiques...

 

Des dizaines de portraits romains en marbre sont mis au jour. Ils forment aujourd’hui l’une des plus importantes collections d’Europe et la deuxième en France après celle du Louvre. La villa de Chiragan a ainsi accueilli, pendant plus de quatre siècles, les portraits des empereurs romains successifs et deux de leurs épouses.

 

À côté des portraits impériaux, de nombreux autres bustes sont des représentations de personnes qui pour nous sont inconnues : des hommes proches du pouvoir, très certainement.

 

Les fouilles pratiquées sur ce site ont livré des sculptures en marbre tout à fait exceptionnelles qui font la fierté du Musée Saint-Raymond de Toulouse. Ces sculptures datant de la fin du IIIème siècle représentent l’un des ensembles majeurs du musée. Il faut probablement les imaginer intégrées au niveau supérieur des murs d’une très grande salle ou d’un long portique de la villa de Chiragan. On ne doit pas non plus oublier que les œuvres étaient rendues très expressives grâce aux couleurs vives, aujourd’hui disparues, qui recouvraient en grande partie la sculpture.  

 

 

 

Le mystère demeure encore autour des propriétaires de ces lieux hors du commun. Angonia, nom qui désignait au Moyen-Âge une partie du territoire de Martres-Tolosane, est peut-être un de leur héritage.

 

Les vestiges de cette villa exceptionnelle sont enfouis dans les quartiers de Martres Tolosane dénommés Saint-Nicolas, Chiragan et Le Moulin. Depuis le Moyen-Âge, les habitants sont familiers de la villa dont des traces, des blocs de marbre et des objets inconnus apparaissent, révélés par les labours et les ruissellements provoqués par les orages.

Sources :

http://www.villa.culture.fr

http://www.tourisme-martres-tolosane.fr

Martres-Tolosane a pour patron Saint Vidian, un saint absolument inconnu des grands calendriers et dont l'autorité toute locale a quelque peine à arriver même jusqu'à Toulouse.

 

C'est au pied d‘Angonia que se déroula, selon la légende, la bataille de Saint-Vidian où s'affrontèrent chrétiens et sarrasins.

 

En souvenir des martyrs qui y perdirent la vie, le nom de Martres-Tolosane (martyrs toulousains) succéda à celui d'Angonia. Une légende qui prend vie tous les ans, depuis le XIIIème siècle. Elle avait déjà l'aspect d'une procession et les participants d'alors, membres de la confrérie de Saint-Vidian étaient simplement armés d'un bâton.

 

Au XVIIIème siècle apparaissent les armes à feu, anachroniques, ainsi que des uniformes militaires de l'époque. Enfin, la première représentation de cette reconstitution telle que l'on peut la voir aujourd'hui, s'est déroulée le dimanche de la trinité 1845.

 

 

 

Le dimanche de la Trinité, cette fête, moitié religieuse, moitié militaire,  est désormais très réputée. De nombreux spectateurs viennent assister à la reconstitution historique de cette glorieuse épopée.

 

Les historiens ne croient plus à une invasion arabe de la vallée de la Garonne, ni à l’existence d’un Vidian. Ce personnage mythique fait partie du groupe des "saints militaires de la région de Toulouse" tous nés de l’imagination et de la culture de certains clercs. Dans le cas de Vidian, il s’agit probablement des chanoines de Saint-Sernin, à Toulouse, dont dépendait le prieuré de Martres.

 

Son invention s’est faite dans un double contexte historique : la Reconquête de l’Espagne sur les Musulmans et la rédaction des Chansons de geste médiévales. Vidian ne serait autre que le double du neveu de Guillaume d’Orange ou saint Guilhem, appelé Vivien, lequel aurait eu maille à partir avec les Sarrazins, lui aussi…


En 1846, le curé de Martres redonna souffle à la légende

 

Sources

http://www.ladepeche.fr

Martres-Tolosane est réputée pour sa faïencerie depuis 1739.

 

Martres-Tolosane.

 

L’histoire de Martres-Tolosane est aussi celle d’un secret jalousement gardé. L’art de la faïence s’écrit depuis bientôt trois siècles, sans que jamais la production en fût interrompue. L'activité faïencière de Martres-Tolosane débute en 1739, date à laquelle Joseph Delondre, peintre faïencier venu de Bordeaux, signe une des toutes premières pièces de faïences fabriquées à martres-Tolosane : un plat à barbe en camaïeu de bleus sur fond blanc.

 

Chaque pièce, entièrement façonnée et peinte à la main, est unique mais les décors sont nombreux : motifs champêtres et floraux, l'ibis, les Grotesques...

 

Faïencerie Martres Tolosane - Pascale CabaréLe décor à l’ibis, un emblème pour la faïencerie martraise...


C’est au début du XIXème siècle que l’oiseau chimérique prend une place de choix dans l’imaginaire des peintres martrais. Dénommé ibis par les uns, comparé aux oiseaux des pyramides d’Égypte par les autres, il n’en demeure pas moins que l’ibis est devenu pour la faïence martraise un signe de reconnaissance, dont la forme ne cesse d’évoluer…

 

 

 

Faïencerie d'Art Pascale Cabaré : assiette décor ibis polychrome

 

Les faïenciers utilisent l'une des plus anciennes techniques de cuisson, le "Grand Feu" qui consiste à cuire la pièce de faïence à une température allant de 900 à 1000°C. Il est à noter que les décors sont toujours tracés et peints à la main.

 

Faïencerie Jodra Martres Tolosane -

 

 

Une visite de la cité artiste ne saurait se conclure sans une visite à l’un des artisans d’art faïencier, toujours heureux de faire partager leur passion et leur savoir-faire au public. Vous retrouverez dans chaque atelier une production originale à la qualité artisanale inégalée.

 

 

 

Faïencerie Jodra - Ibis Bleu

 

Les faïenceries de Martres-Tolosane ... Cliquez ICI !

Riche de son passé, Martres-Tolosane, enchante le présent,

grâce à un nouveau lieu d'exception.

 

Le Grand Presbytère à Martres Tolosane.Le Grand Presbytère à Martres Tolosane

 

Un endroit unique.

Un accueil chaleureux. Une infrastructure remarquable.

Pour une magnifique exposition.

 

Le Grand Presbytère

 

Le Grand Presbytère à Martres Tolosane.Le Grand Prebytère à Martres Tolosane

 

Le Grand Presbytère, est un lieu d’exposition dédié à l’Artisanat d’Art et à l’Art contemporain.

 

Du 23 mai au 11 novembre 2015, son espace est consacré

à l’Artiste céramiste Sylvian Meschia.

 

Dimanche 21 juin a eu lieu le vernissage de l'exposition de Sylvian Meschia au Grand presbytère de Martres-Tolosane en présence de Carole Delga, députée, de Gilbert Tarraube, maire, de Michel Pérez, conseiller régional.

 

Ce lieu culturel démontre "la vitalité de la commune, l'attachement à notre patrimoine" pour Gilbert Tarraube remerçiant l'architecte, tous les corps d'artisans, les employés municipaux; ils ont permis la mise en valeur de cette maison, le presbytère, qui a accueilli des générations de prêtres.

 

Après un an de travaux, ce bâtiment devient Le Grand Presbytère avec une mise en valeur des façades, des colombages. Il constitue une fenêtre culturelle ouverte sur la cité artiste; il s'agit de mettre les arts à la portée de tous. Sylvian Meschia est un artiste, un poète qui a la précision du détail. Écrire le beau est l'essence même de Meschia. L'artiste a remercié l'équipe municipale et a rappelé que son histoire est liée au sacré avec les églises, les abbayes et à présent le presbytère.

 

Carole Delga, remerçiant toutes les personnes ayant participé à ce projet "ce lieu est une aventure collective, il était intéressant de donner 100 ans de plus à un bâtiment au cœur de Martres et de créer un lieu d'exposition autour de l'art contemporain, de la faïence. Sylvian Meschia, artiste impliqué au niveau de son territoire, nous montre que la différence est une richesse. La culture est une richesse."

 

Sources :

 

La Dépêche du Midi Grand Sud - Publié le 02/07/2015

 

Pour en savoir plus sur l'exposition, cliquez ICI !

 

Martres-Tolosane cultive bien d'autres secrets...


Depuis 1836, la Maison Vital Aîné est célèbre pour sa pâtisserie de qualité. Cette biscuiterie organise des visites au cours desquelles vous pourrez comprendre la fabrication et surtout déguster ces mets.


Le riche sous-sol de la région martraise a permis l'installation de plusieurs entreprises d'extraction de granulats et a surtout conditionné l'implantation de l'usine Lafarge Ciments.


Martres-Tolosane est aussi largement ouverte sur l'Europe.

 

Elle entretient des relations de partenariat et d'échanges avec Barbastro, en Espagne, de jumelage avec la commune de Naval en Espagne et de Modra, en Slovaquie, villes toutes deux connues pour leur activité céramique.


Soucieuse de promouvoir l'innovation et la création artistique, Martres-Tolosane a créé en 2001 le Salon des Arts et du Feu. Année après année, ce salon est devenu le rendez-vous incontournable pour les artisans-créateurs travaillant l'eau, la terre et le feu, mais aussi pour tous les amoureux du savoir-faire, les admirateurs de talents et les passionnés d'art.

 

19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 14:45

 

Date de sortie 8 juillet 2015

 

Daddy Cool


Réalisé par Maya Forbes


Avec Mark Ruffalo, Zoe Saldana,

Imogene Wolodarsky, Ashley Aufderheide

 

Titre original Infinitely Polar Bear


Genre Comédie dramatique


Production Américaine

 

Maya Forbes. Après des études à l’université de Harvard, elle s’installe à Los Angeles afin d’écrire pour le cinéma et la télévision. Elle commence sa carrière avec la série comique, The Larry Sanders Show, diffusée sur HBO, qu’elle produit et scénarise. On lui doit par la suite le script du dessin animé Monsters Vs Aliens et Seeing Other People, écrits avec son mari Wallace Wolodarsky.

 

Maya Forbes signe également des chansons avec sa soeur, China Forbes, la chanteuse du groupe Pink Martini.

 

Daddy Cool est son premier long-métrage en tant que cinéaste. Elle vit actuellement à Santa Monica.

 

Daddy Cool - Mark Ruffalo, Imogene Wolodarsky et Ashley Aufderheide

 

Mark Ruffalo, Imogene Wolodarsky et Ashley Aufderheide

 

Synopsis

 

Boston, 1978.

 

Cameron Stuart (Mark Ruffalo)Maggie (Zoe Saldana) et leurs deux filles, Amelia (Imogene Wolodarsky) et Faith (Ashley Aufderheide), forment une charmante famille dont le quotidien est néanmoins compliqué par la bipolarité du père.

 

Diagnostiqué en 1967, Cameron alterne périodes d’exaltation et phases d’abattement. Enchanté, il apprend à ses filles qu’il a perdu son emploi et les emmène fêter cette bonne nouvelle loin de l’école.

Suit une hospitalisation pour dépression.

 

Pour sa femme et ses filles, à la difficulté de le voir changer si radicalement d’humeur, s’ajoutent bientôt les problèmes matériels. Maggie qui ne parvient pas à trouver un emploi décent prend une décision radicale : reprendre ses études à New York pendant un an et demi afin de décrocher le diplôme qui lui permettra de faire vivre sa famille.

 

Le psychiatre de Cameron estime que la routine et les responsabilités peuvent favoriser un état plus stable. Revient donc à ce père pas comme les autres la charge de ses deux filles, au quotidien, pendant dix-huit mois…

 

Daddy Cool

 

Imogene Wolodarsky, Mark Ruffalo, Ashley Aufderheide et Zoe Saldana,

Entretien avec Maya Forbes relevé dans le dossier de presse.

 

Comment est née l’envie de raconter cette histoire de famille ?


J’ai un tropisme pour les films qui décrivent les familles et dont on perçoit que le point de départ est personnel. Daddy Cool est une histoire qui me tient tellement à coeur ! J’ai commencé à l’écrire il y a sept ans. Je suis partie effectivement d’une expérience douloureuse et intime, que j’ai vécue lorsque j’avais six ans. À cet âge, comme dans le film, mon monde a explosé. J’ai d’abord vu mon père dans un état d’exaltation incompréhensible à mes yeux de petite fille, qui l’a conduit à démissionner de son travail et à être hospitalisé pour grave dépression. C’est compliqué pour les enfants de voir un parent, qu’ils aiment plus que tout et qui est leur modèle, agir en dépit du bon sens.

 

Daddy CoolNous avons dû quitter la campagne pour déménager ma mère, ma soeur et moi, dans un minuscule appartement à Cambridge. Mon père ne gagnait plus d’argent, et ma mère ne réussissait pas à trouver un emploi décent.

 

La famille richissime de mon père avait trop honte de la maladie de leur fils pour nous aider.

 

 

 

Une déchéance ? Pas vraiment. Car l’énergie de ma mère a bouleversé la donne. Elle a décidé, exactement comme celle du film, de reprendre des études. Et elle a choisi pour s’occuper de nous une solution originale et audacieuse. Le psychiatre avait indiqué qu’une prise de responsabilité contribuerait à soigner mon père. C’est donc lui, qui nous a élevées, cette année-là. Bizarrement, j’ai un excellent souvenir, sans doute reconstruit, de cette époque. Il y avait aussi quelque chose de joyeux, dans la fantaisie de mon père et son désir de bien faire. Et c’était à contre-courant. Même dans les années soixante-dix, décennie glorieuse du féminisme, les pères qui laissaient tomber leur travail pour rester à la maison étaient rares. On les préférait machine à cash ! J’ai beaucoup d’admiration pour le courage dont ont fait preuve mes parents.

 

Votre film est avant tout une comédie, et l’on sent que l’amour circule, dans cette famille atypique…


Daddy CoolL’amour est sans doute ce qui nous a sauvées.

 

La plupart des films qui traitent de la maladie mentale ont une teinte tragique. Et quand ils sont comiques, c’est parce qu’ils prennent le parti de se moquer du "fou".

 

Mon ambition était toute autre.

 

 

 

Faire preuve d’une empathie totale pour chacun des personnages, tout en essayant de faire une comédie trépidante.

 

Car nous, les gamines, nous n’étions pas des anges. Nous avons donné du fil à retordre à notre père.

 

Avez-vous dû lutter contre une autocensure et la tentation d’enjoliver une situation tout de même avant tout angoissante ?


Je ne crois pas. À aucun moment, je ne me suis préoccupée de la réception de l’histoire, que ce soit par la famille ou les spectateurs, ou de savoir si les personnages paraîtraient sympathiques. Le défi, c’était d’être le plus sincère possible, et que le film, même s’il montre une situation compliquée, soit au moins aussi distrayant qu’émouvant. Pas de pathos, donc !

 

Considérez-vous que le regard de la société sur la maniaco-dépression ou bipolarité ait changé ?


Peut-être, même si cela prend du temps. Il me semble que les maladies mentales sont moins stigmatisées. En même temps, dans les années soixante, le romantisme de la folie était une valeur positive. Ça allait de pair avec les utopies de l’époque qui sont aujourd’hui anéanties. Il ne s’agissait pas d’être raisonnable et de faire des plans de carrière pour les soixante-dix années à venir. En remplaçant le terme de maniaco-dépression par celui de bipolarité, le spectre des personnes concernées a été élargi - on est tous susceptible de connaître des sautes d’humeur - mais le romantisme a été évacué. Il me paraît que les gens acceptent de plus en plus la folie comme un épisode qui peut arriver dans une vie. Heureusement, car la honte des familles les enferme et ferme toutes les possibilités d’y faire face. Le plus important, c’est de pouvoir parler de la maladie. C’est le meilleur moyen pour en sortir. Avec le film, je voyage dans beaucoup de pays. Et je m’aperçois que chaque culture a sa propre manière d’aborder les crises maniaques et de les considérer.

 

Vous montrez très bien comment en étant trop serviable ou trop gentil, le père fait peur à la voisine et honte à ses filles. N’est-ce pas la société qui est folle ?


Je peux comprendre tous les points de vue ! Aussi bien celui du père, qui ne comprend pas qu’en proposant à une femme qu’il ne connaît pas d’éplucher ses oignons, il ne lui paraît pas gentil et serviable, mais lui fait peur, que celui de la ménagère qui claque la porte au nez à ce voisin si collant.

 

Vos acteurs sont exceptionnels. Comment les avez-vous dirigés ?


Ce sont des stars, mais le projet leur tenait à coeur depuis des années, bien avant le tournage. Nous avons beaucoup parlé des personnages en amont, car l’enjeu était de capturer leur vérité et être le moins anecdotique possible. Nous nous sommes aussi donnés le temps de beaucoup répéter.

 

Daddy Cool -

 

 

Mark Ruffalo et Zoe Saldana avaient tous les deux un point de vue très personnel sur leur personnage, qui ne correspondait pas forcément au mien, et j’ai intégré leur compréhension des rôles dans la mise en scène.

 

Je voulais qu’ils se sentent complètement à l’aise, pour qu’ils
puissent être le plus naturel possible.

 

Quant aux petites filles, je les ai choisies très ressemblantes à ce qu’on était ma soeur et moi. Tendres et pas commodes.

 

 

L’une d’elles est ma propre fille.

 

 

Ce qui est particulièrement réussi, c’est qu’on ne porte aucun jugement sur le père. Au contraire, le spectateur est avec lui jusqu’au bout. Mark Ruffalo rend intimes les troubles et changements d’humeur qui le traversent violemment. Que savait-il de cette maladie ?


Comme beaucoup, Mark Ruffalo a sans doute été confronté à des proches qui souffrent de troubles bipolaires. Ce qui explique l’authenticité de son jeu. Il partage avec son personnage une générosité qui transparaît à l’écran.

 

Mis à part le désordre de la chambre, pourquoi Maggie, la mère, refuse de dormir dans la même chambre et d’avoir des relations sexuelles avec son mari ? On peut penser - même si rien dans le film ne le montre - que ce soit préconisé par les psychiatres…


Je ne sais pas du tout quel est le dogme officiel en la matière. Mais tout simplement, il est très difficile de partager la vie de quelqu’un qui souffre de cette maladie, car on peut toujours imaginer que c’est la vie de famille qui l’a fait exploser ! Maggie espère que Cam va se ressaisir, mais elle se méfie. Il est très douloureux pour elle de renoncer à sa vie de couple. Zoe Saldana a fait un travail fantastique pour montrer les sentiments contradictoires de son personnage, qui effectivement n’a pas pris de décision.

Le film est doux et drôle. Est-ce parce que la mémoire adoucit les angles ?


Bien sûr, les événements les plus tristes sont plus marrants lorsqu’ils se conjuguent au passé ! C’est particulièrement vrai pour la bipolarité qui peut conduire à des situations cocasses. Mais si le film est doux et drôle, c’est parce que je me souviens essentiellement de l’amour entre mes parents et à notre égard.

Avant tout, j’ai vécu avec des gens que j’aimais et qui m’aimaient !

Je suis très reconnaissante envers mes parents. Ils nous ont initiées à la littérature, à la musique, au cinéma, à tous les arts. Ma soeur et moi sommes devenues artistes – elle est la chanteuse du groupe Pink Martini. Je ne crois pas qu’ils ne soient pour rien dans nos choix.


Qu’est-ce que cela change dans sa vie, de raconter une parenthèse violente de son enfance ?


Ça a été très gratifiant. Mon père est mort en 1998. Ni mes trois enfants, ni le fils de ma soeur, ne l’ont connu. Grâce au film, ils savent un peu qui était leur grand-père. De plus, écrire et filmer cette histoire m’a permis de comprendre différemment le dilemme dans lequel ma mère se débattait et les choix qu’elle a faits. Au passage, j’ai appris que j’adorais faire de la mise en scène et agencer tous les ingrédients pour raconter une histoire vraie et émouvante.

 

Sources :

http://www.bacfilms.com

 

Daddy Cool -

 

Mon opinion

 

La réalisatrice Maya Forbes réalise ce premier long-métrage en s'appuyant sur des souvenirs personnels. La Bipolarité.

 

Ce sujet délicat et douloureux, est abordé d'une façon à la fois simple, délicate et toute en retenue. La première grande réussite, éviter tout pathos. "C’est compliqué pour les enfants de voir un parent, qu’ils aiment plus que tout et qui est leur modèle, agir en dépit du bon sens." A déclaré la réalisatrice.

 

Au rythme des quatre saisons, le scénario nous entraîne dans la vie de ce père aimant, touché par une hyperactivité maladive, confronté à une succession de malentendus avec ses deux filles. Sa femme également qui se trouvera obligée de faire un choix difficile.

 

Les situations, souvent touchantes, voire poignantes, alternent avec des moments de comédie pure.

 

Le casting est parfaitement convaincant. Mark Ruffalo en tête.

 

Un beau moment de cinéma. D'espoir aussi.

Daddy Cool

 

Le syndrome Bipolaire.

 

Vous vous sentez extrêmement bien ? Vous vous réveillez à quatre heures du matin, plein d’entrain, et rien ni personne ne peut vous empêcher de dire vos quatre vérités à vos collègues et patron et vous éviter de claironner votre démission ? Vous faites des courses pour tout l’immeuble, tirez mille euros que vous donnez directement au SDF avec qui vous avez sympathisé, alors même que vous êtes désormais au chômage ?


Et vous en profitez pour plaquer votre moitié, car trop, c’est trop, vous êtes une personne libre, et cette moitié n’a pas bien supporté qu’une nuit, vous ayez entrepris de repeindre en rouge tout l’appartement, parce que c’est plus gai ? Il est probable que vous traversiez une des phases de la bipolarité, et c’est d’autant plus problématique que personne ne peut vous alerter ni vous arrêter dans vos divers chantiers contre vousmême, car vous n’écoutez personne. Après tout vous vous sentez extrêmement bien, ce sont les autres qui sont de tristes adeptes de la routine.

 

Les crétins… Mais deux mois plus tard, ayant plaqué boulot et conjoint, et lassé tous vos amis, vous êtes non seulement dans une situation objectivement tragique, mais de plus, vous ressentez une honte insoutenable, et l’impossibilité de faire le moindre geste tant l’angoisse vous étreint. Vous restez allongé sur le matelas d’une chambre qu’une âme charitable consent, dans le meilleur des cas, à vous prêter. Vous ne pouvez plus penser, vous ne pouvez plus lire, vous ne pouvez plus vous occuper de vos enfants si vous en avez. Descendre un escalier vous prend la journée car chaque marche est un calvaire. Et de plus, ensuite, il va falloir le remonter. À quoi bon ? Bref, vous êtes aussi désespéré que vous avez été joyeux et entreprenant. Une hospitalisation est souvent le seul recours pour éviter le suicide.

 

Parfois la personne bipolaire est moins excessive dans ses actions, et son entourage ou les médecins n’ont pas perçu que l’extrême bonne humeur et dynamisme allaient muter en leur inverse. Comme dans un dessin animé, la personne bipolaire continue de courir dans le vide après avoir quitté la falaise, avant de chuter pour de bon. De fait, nous traversons tous des moments d’euphorie et de tristesse, parfois dans une même journée ou même heure, sans nous mettre en danger. On est tous plus ou moins légèrement bipolaire et heureusement, car sinon, on ignorerait l’espoir, les projets, les résolutions, les déceptions, le soupçon de mégalomanie qui permet d’être content de soi.

 

Pour l’instant, les laboratoires pharmaceutiques qui ne cessent d’accroître le spectre de la bipolarité, en créant de toutes pièces par exemple le symptôme chez les enfants, ne nous invitent pas encore à prendre des médicaments qui nous ramènent à la lucidité et à notre condition de mortel, dès lors qu’on se lève le matin, heureux. On suppose aujourd’hui que deux pour cent de la population est atteint de la maladie. Selon l’endroit où l’on place le curseur qui sépare le normal du pathologique.

 

Welcome

 

"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

en travaux forcés !"

 
François Truffaut

 

 

 

Recherche

Quelques coups de cœur 

 

 

Pour lire l'article consacré au film,

un clic sur l'affiche.

Bonne visite !

En 2016.

 

Lrs InnocentesEl Clan

 

 

 

 

 

 

TempêteLes Délices de Tokyo (An)

 

....

 

 

 

Rosalie BlumNo land's song

 

 

 

 

 

 

La saison des femmes (Parched)Julieta

 

 

 

 

 

Chala, une enfance cubaine (Conducta)Red Amnesia

 

 

 

 

 

 

Toni ErdmannTruman

 

 

 

 

 

 

Le fils de Jean

Divines

.....

 

 

 

 

 

 

Frantz

 

 

 

 

 

 

Juste la fin du mondeAquarius

 

 

 

 

 

 

 

Une vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2015.

 

..Mon Fils - Eran Riklis..Gente de Bien.La Maison au toit rouge.La Tête Haute.Une Femme Iranienne "Aynehaye Rooberoo". Facing Mirrors.Une seconde mère "Que Horas Ela Volta ?".Mustang.La Belle saison.Aferim !.La dernière leçon.Ni le ciel ni la terre.Les chansons que mes frères m'ont apprises.Fatima...Mia Madre

 

 

 Mes dernières critiques ... Cliquez ICI !

Depuis 2010. Films vus et commentés.

- En 2010 - Cliquez ICI

- En 2011 - Cliquez ICI

- En 2012 - Cliquez ICI

- En 2013 - Cliquez ICI

- En 2014 - Cliquez ICI

- En 2015 - Cliquez ICI

- En 2016 - Cliquez ICI

 

 

Voir et revoir..........................................Voir et revoir.........................................Voir et revoir....................

 

Pandora "Pandora and the Flying Dutchman".Umberto D.La chevauchée des Bannis.Loin du Paradis.Une journée particulière.Le procès de Viviane Amsalem "Gett".Tout ce que le ciel permet.

 

 

Luchon. Reine des Pyrénées. Cliqez ICI.