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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 23:00

 

Festival des créations télévisuelles. Pour en savoir plus ... Cliquez ICI !  

 

Luchon 2014 !

 

Festival-de-Luchon-2014.gif

 

 

 

Pour cette 16ème édition le Jury sera présidé par Patrick Poivre d'Arvor.

 

Les membres du jury seront

- Marc Angelo,réalisteur.

- Nicolas Jorelle, compositeur,

- Jean-Baptiste Leclere, producteur.

ainsi que les actrices

Marie Kremer, Alix Poisson, Laura Favali et Fanny Cottençon.

 

Le jury aura à départager 13 films unitaires et 5 séries.

 

 

Compétition officielle : Unitaires Mini Série

 

 

- Alex Hugo- La mort et la belle vie.

Réalisé par Pierre Isoard.

Avec Samuel Le Bihan,  Lionnel Astier, Louise Szpindel, Caroline Baehr.

 

L’histoire est tirée d'un livre de Richard Hugo , son unique roman La mort et la belle vie  publié chez Albin Michel. Un polar noir dans lequel l’auteur a voulu rendre hommage au grand du genre : Hammett, Chandler et Macdonald. Une histoire hors du commun pour les spécialistes. Nicolas Tackian et Frank Thilliez se sont occupés de l’adaptation et des dialogues

 

Synopsis :

 

Alex Hugo- La mort et la belle vieLa découverte d’un corps au bord d’un torrent vient troubler la vie tranquille d’Alex Hugo (Samuel Le Bihan), ancien grand flic de Marseille, aujourd’hui policier municipal isolé dans les montagnes à cause d’une violence qu’il ne supporte plus. Très vite, la "tueuse à la hache" est arrêtée, mais un copieur semble en avoir profité pour imiter le mode opératoire de cette criminelle et assassiner le directeur d’une fromagerie locale. Alex va se rendre compte que ce second meurtre a peut-être un rapport avec une vieille affaire marseillaise d’il y a plus de 15 ans. L’instinct endormi du flic se réveille. Il va lui falloir retrouver la ville, Caroline Wacquier (Louise Szpindel), cette enquêtrice de la Crim’ qui le prend de haut, et surtout remuer les fantômes du passé…

 

 

- Belinda et moi

Réalisé par Thierry Binisti.

Avec Line Renaud,  Alexandre Styker, Valérie Ancel, Roger Contebardo.


Belinda-et-moi---Line-Renaud-et-Alexandre-Styker-.gifSynopsis :

 

Jacqueline (Line Renaud) a tenu pendant des années un salon de thé avec son inséparable amie Marie-Louise. Le jour où celle-ci meurt brusquement, Jacqueline se réjouit de rencontrer enfin Jean, le neveu dont elle lui avait tant parlé. Mais, à la gare, c'est une magnifique jeune femme qu'elle voit arriver… Jean (Alexandre Styker) pour l'Etat-civil, Belinda pour les autres...

 

 

 

 

- Ceux de 14 (Série de 6 épisodes)

Réalisé par  Olivier Schatzky.

Avec Théo Frilet, Félicien Juttner, Michael Abiteboul.

 

D’après l’œuvre de   l'écrivain Maurice Genevoix, ancien combattant de 14 disparu en 1980, qui a livré un vibrant témoignage dans un recueil de récits : Ceux de 14.

 

À l'occasion du centenaire de la Der des Ders, France 3 diffusera en novembre 2014 l'adaptation du récit de cette expérience pleine d'humanité. Contre l'oubli.

 

Synopsis :

 

Ceux-de-14.gifEn 1914 Maurice Genevoix (Théo Frilet) est un jeune normalien séduisant et brillant.

La mobilisation le jette brutalement avec toute sa génération, dans un “monde prodigieux”, celui de la guerre. Ballotté dans cette terrible tempête de l’histoire, au bout d’un parcours tumultueux, parfois cocasse et toujours émouvant, cloué enfin avec ses hommes au pied du piton des Eparges, il sentira, après l’exaltation des débuts et la fraternité des combats, se lever le sentiment amer de l’absurdité du conflit. 

 

 

coeur (1)coeur (1)coeur (1)- Des Fleurs Pour Algernon   

Réalisé par  Yves Angelo.

Des-Fleurs-Pour-Algernon---Gregory-Gadebois.gifAvec Grégory Gadebois

 

D’après l’adaptation théâtrale par Gérald Sibleyras de l’œuvre originale de Daniel Keyes. Mise en scène de Anne Kessler à la Comédie des Champs Élysées. Reprise au Théâtre Hébertot à Paris à Partir du 7 février 2014.


Synopsis :

 

Charlie (Gregory Gadebois) n’a pas eu de chance depuis sa naissance, il a un QI faible, anormalement faible : la science va tenter une expérience pour le rendre "anormalement" intelligent… On suit Charlie dans la découverte vertigineuse de la connaissance, il nous confie les bouleversements de son existence, où seul son amour pour Mademoiselle Kinian et son amitié pour la souris Algernon restent immuables…

 

 

 

- La malédiction de Julia    

Réalisé par  Bruno Garcia.

Avec Corinne Touzet, Georges Corraface,

Sophie De Fürst, Bruno Slagmulder, Philippe Nahon. 

 

La-malédiction-de-Julia---A

Synopsis :

 

Qui veut détruire la vie de Julia Gramont (Corinne Touzet) ?

Cette belle femme orgueilleuse au passé tourmenté, dirige une grande entreprise familiale d’Agro-alimentaire dans la région Lilloise. Elle voit son empire s’effondrer par des sabotages criminels et sa fille suspectée de meurtre. Fatalité ou malédiction familiale ?

Julia va se rendre compte qu’elle est la victime désignée d’une vengeance implacable. Pour se sauver et sauver sa fille, elle devra affronter un passé douloureux et élucider un crime ancien qui la touche de près...

 

 

 

 

 

coeur (1)coeur (1)coeur (1)- Le premier été    

Réalisé par  Marion Sarraut.

Avec Hélène Vincent, Jean-François Stevenin, Nina Mazodier, Noémie Schmidt.

et les participations de Romane Bohringer et Marianne Basler.  

 

Scénario et dialogues de Sylvie Granotier, adapté du roman éponyme d'Anne Percin et publié aux Editions du Rouergue en 2011.

 

Synopsis :

 

Le-premier-ete.gifDeux sœurs se retrouvent une fin d’été, afin de vider la maison de leurs grands-parents décédés. Depuis longtemps Catherine (Romane Bohringer), la benjamine, se tient loin de ce village…Pourtant, chaque coin de rue ou visage croisé font surgir en elle des souvenirs précis et douloureux. Angélique, sa sœur ainée (Marianne Basler) a fondé une famille, elle, non; c’est une femme solitaire.

À l’adolescence, déjà, Catherine passait des heures dans les livres. Mais, pour ce qu’elle a vécu ici, l’été de ses 16 ans, il n’y a pas eu de mots.  Quinze années ont passé, et personne n’a jamais su quel secret la tenaillait depuis tout ce temps, le drame dont elle a peut-être été coupable ...

 

 

- Le secret de Manta Corridor  

Réalisé par  Jérôme Foulon.

Avec Muriel Robin et Anne Le Nen.

Aux côtés de Quentin Baillot, Christian Hecq, Frédéric Van Den Driessche, Guilaine Londez, Marie-Philomène Nga.

 

Adaptation et dialogues de Jackye Fryszman d'après le roman Manta Corridor de Dominique Sylvain publié aux éditions Viviane Hamy.

 

Synopsis :

 

Le-secret-de-Manta-Corridor----Muriel-Robin-gifAux Féeries de Dakar, Lady Mba (Marie-Philomène Nga ) s’inquiète de la disparition de son jeune shampouineur, Louis Manta, qu’elle emploie au noir. Manta, comme la raie géante, le diable des mers ? Un pseudo parfait pour un plongeur émérite des mers chaudes comme Louis dont on ne connaît pas le nom. Autant dire un vrai casse-tête sous-marin pour Lola Jost (Muriel Robin) et Ingrid Diesel (Anne Le Nen) qui "reprennent du service", par solidarité de quartier. En plongeant dans une enquête "sans nom", jalonnée de meurtres mystérieux "et toujours dans l’eau", Lola et Ingrid iront patauger à la brigade fluviale où surnage le ténébreux commandant Brière (Frédéric Van Den Driessche) qui aimerait bien que ces deux empêcheuses de tourner en rond lui lâchent un peu les palmes. Mais c’est  sans compter sur leur pugnacité légendaire…

 

 

 

- Le système de Ponzi 

Réalisé par  Dante Desarthe.

Avec Scali Delpeyrat, Céline Milliat-Baumgaartner, Marie Dompnier, Elisabeth Mazev, Jean-Christophe Quenon.

 

D’après la pièce de David Lescot éditée par Actes Sud-Papiers et montée en 2012 au Théâtre de la Ville à Paris.

 

Il s’agit de la troisième fiction de la collection de téléfilms puisant dans le répertoire du théâtre, lancée par l’unité Fiction d’ARTE France.

 

Synopsis :

 

Le-systeme-de-Ponzi.---Celine-Milliat-Baumgartner-et-Scal.gifL'épopée de Charles Ponzi (Scali Delpeyrat), émigré italien qui débarqua aux Etats-Unis en 1903 avec deux dollars cinquante en poche. Dix-sept ans plus tard, il invente la première escroquerie moderne à grande échelle, qui le fait devenir en quelques mois multimillionnaire et figure publique, avant de le faire déchoir aussi rapidement qu'il s'était élevé. Inspiré des films noirs, le film raconte les secrets, les amours, et surtout l'idée qui fit de ce personnage charismatique, intelligent et mystérieux, le précurseur des grands escrocs d'aujourd'hui…

 

 

- Ligne de mire 

Réalisé par  Nicolas Herdt.

Avec Thierry Neuvic, Lola Dewaere, Marie Petiot, Feodor Atkine, Liane Foly. 

 

Synopsis :

 

À quelques mois de la naissance de leur enfant, une famille lilloise, Claire (Lola Dewaere) et David Thibault (Thierry Neuvic), sont frappés de plein fouet par la crise.

 

La situation est de plus en plus difficile à supporter pour le couple.

 

Jusqu’au jour où, malgré lui, David se retrouve en possession d’une mallette pleine d’argent…

 

Que doivent-ils faire : garder ou rendre l’argent ?

Oui, mais à qui ?

 

Ce que le couple est loin d’imaginer, c’est qu’un tueur à gages (Feodor Atkine) est à leur trousse et qu’un compte à rebours est lancé…

 

 

 

coeur (1)coeur (1)coeur (1)- Marie Curie, une femme sur le front 

Réalisé par  Alain Brunard.

Avec Dominique Reymond, Laurent Bateau, Patrick Descamps. 

 

À l’occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale, ce docufiction de 90 mn met à l'honneur Marie Curie, prix Nobel de physique et de chimie.

 

Ce téléfilm est labellisé par  le ministère de la Défense.

 


Prix de la Meilleure Interprétation Féminine :

- Dominique Reymond Dans Marie Curie, une femme sur le front 

 

 

Synopsis :

 

Quand la guerre de 14 éclate, Marie Curie (Dominique Reymond) est une scientifique reconnue, prix Nobel de Physique puis de Chimie. Son époux Pierre Curie est mort brutalement depuis huit ans déjà, et elle dirige, depuis peu, l’institut du Radium avec le docteur Claudius Regaud (Laurent Bateau).

 

Marie-Curie--une-femme-sur-le-front---Dominique-Reymond-.gifL'urgence de la situation de guerre et les besoins qu'elle analyse immédiatement la poussent hors de son laboratoire.

Déterminée à implanter les techniques de la toute nouvelle radiologie, elle va, accompagnée de sa fille Irène, 17 ans, sillonner les lignes de front, convaincre mécènes, chirurgiens, médecins de l'importance de l'utilisation de la radiographie. De son coté, Claudius Regaud, qui travaille depuis plusieurs années sur le traitement radiologique du cancer, va développer sur le front de nouvelles méthodes de soins dans les hôpitaux. Tous deux vont pendant ces quatre années de guerre, contribuer à faire avancer, à grand pas, la médecine et à inventer l’hôpital moderne.

A la fin de la guerre, ces deux chercheurs ouvriront une unité de soins à l’institut du radium, couplant ainsi la recherche à la thérapie. 

 

- Toi que j’aimais tant 

Réalisé par  Olivier Langlois.

Avec Marie Denarnaud, Marie-Christine Barrault, Pierre Perrier, Cyril Guei, Isabelle Renault, Jean-Yves Berteloot, Noémie Sschmidt.

 

Adaptation et dialogues de Sylvie Simon d’après le roman de Mary Higgings Clark.

 

Synopsis :

 

A l'âge de 16 ans, Pauline (Noémie Sschmidt) est retrouvée assassinée dans un hangar en travaux où elle voyait en secret son petit ami, Raphaël (Pierre Perrier). Celui-ci, âgé de 22 ans à l’époque, fils de bonne famille, est accusé, jugé et condamné. Quinze ans plus tard, il sort de prison et demande la révision de son procès, preuve à l’appui. Scandalisée par cette libération et un possible acquittement, Lisa (Marie Denarnaud), la jeune sœur de Pauline, qui avait 10 ans à l'époque du crime, décide de mener sa propre enquête pour démontrer que Raphaël était bien le coupable.

Malgré son obstination, elle ne pourra s’empêcher de douter : et si Martin, le gentil voisin, amoureux éconduit de Pauline lui avait fait du mal ? Elle devra faire appel à ses talents de journaliste et surtout à ses souvenirs d’enfance refoulés pour découvrir la vérité.

Un retour aux sources pour elle, dans sa ville natale, pour se réconcilier avec son passé, sa propre culpabilité de ne pas avoir parlé alors qu’elle savait où se trouvait sa sœur le soir du drame, et avec un père, qui les a quitté elle et sa mère à la mort de Pauline et semble avoir refait sa vie sans remords… 

 


 
 

 

Tout est permis est le troisième téléfilm réalisé par Émilie Deleuze, fille du philosophe Gilles Deleuze. Également à son actif deux longs métrages tels Peau neuve, avec Samuel Le Bihan et Marcial Di Fonzo Bo, et Mister V, avec Mathieu Demy et Aure Atika.
 

- Tout est permis

Réalisé par  Emilie Deleuze.

Avec Marcial Di Fonzo Bo, Catherine Jacob, Judith Chemla,

Ludovic Berthillot, Marina Foïs, Aure Atika.

 

Synopsis :

 

Marcial-Di-Fonzo-Bo---Tout-est-permis.gifCinq km/h trop vite, le téléphone portable à l’oreille, et seulement 0, 25 grammes… Quand il se fait arrêter, Paul (Marcial Di Fonzo Bo) ne sait pas encore que sa vie va basculer. Huit points retirés, qui s’ajoutent à d’autres oubliés, pour de vieilles infractions et le voilà privé de permis !
Lui, l’employé modèle, le bon père de famille va alors multiplier les ruses pour continuer à conduire et sauver son emploi. Empêtré dans ses inextricables

stratagèmes, il va, pour s’en sortir, se découvrir un franc parler, un courage et un goût nouveau pour la transgression. 

 

 

- Un enfant en danger

Réalisé par  Jérôme Cornuau.

Avec Aure Atika, Claire Borotra, Arié Elmaleh, Lannick Gautry.

 

D'après le roman d'Hélène Couturier Tu l'aimais quand tu m'as fait ?. Fondé sur des témoignages et soigneusement documenté, ce roman mêle subtilement l'intrigue romanesque aux problèmes des décisions rendues en matière de garde d'enfants et révèle les drames qu'elles entraînent.

 

Synopsis :

 

Un-enfant-en-danger.gifRebecca (Aure Atika) est flic à la brigade des mineurs. Sa vie pourrait tourner longtemps dans ce quotidien qui la nourrit autant qu’il l’épuise, quand Mathieu Francoeur (Arié Elmaleh) débarque un jour à la Brigade. Son fils, Joachim, a disparu, avec sa mère, Christelle (Claire Borotra), dont il est séparé.

Mais, il y a un hic. Sept ans auparavant, Rebecca a entrevu cet homme face à son ex-femme et son enfant et sa violence, sourde et cruelle manifestée envers Christelle, l'a marquée jusqu’à cette seconde rencontre.

Dès lors, Rebecca s’investit dans cette enquête comme jamais.

 

 

 

 

 

 

Compétition officielle : Séries

 

- Candice Renoir

 

- In America

 

- Le Passager

 

- Mes chers disparus

 

- Section de recherches

 

 

Comité de Sélection pour la Section Espagnole

 
- José Ángel Delgado. Réalisateur et Producteur.
 - Antonio Sempere. Journaliste, écrivain et critique de cinéma.
 - Gaizka Urresti. Producteur, scénariste, réalisateur et professeur de cinéma et de télévision.

 

Au programme de cette section ...

 

coeur (1)coeur (1)- Galerías Vélvet.

Synopsis : 1958. Comme chaque année, les Galeries Velvet présentent leur nouvelle collection de la saison et cette fois-ci, Don Rafael Márquez (Tito Valverde), le propriétaire reçoit un invité très spécial :Galerias-Velvet--.gif son fils Alberto (Miguel Ángel Silvestre), qui rentre de Londres après de nombreuses années de formation loin de l’entreprise, de sa famille… et d’un amour interdit qui avait débuté entre les murs de l’entreprise familiale. Un amour dont la protagoniste est Ana Rivera (Paula Echevarría), la nièce du responsable des vendeurs des Galeries Velvet.
Le retour d'Alberto et ses retrouvailles avec Ana, feront chanceler de nouveau les relations familiales et les tensions passées.

Cela provoquera le retour de sentiments que tout le monde pensait enterrés. Alberto est prêt à se battre pour Ana, ce qu'il n'avait pas fait par le passé, mais le destin ne va pas faciliter les choses...

 

- Cuéntame un cuento.

 

Cette fiction, en plusieurs épisodes s'inspire de trois contes classiques du XVIIIème siècle dont : Les Trois Petits Cochons, Le Chaperon Rouge, Hansel et Gretel, Blanche-Neige et les Sept Nains avec entre autres Blanca Suárez et La Belle et la Bête avec Michelle Jenner et Aitor Luna .

La sélection du Festival de luchon : "Los tres cerditos"


Synopsis : Une alarme sonne. Les trois petits cochons sortent en courant laissant derrière eux une scène de terreur. Il y a au moins une victime dans une fusillade qui entrainera la première condamnation des trois petits Cuéntame un cuento - Los tres cerditoscochons et qui réveillera le loup, un architecte qui mettra tout en œuvre pour les attraper. Le plus jeune des petits cochons était le moins préoccupé et voulu terminer sa tache le plus tôt possible, ainsi il construisit une maison de paille que le loup ne tarda pas à détruire…En faisant cela, l’architecte savait qu’il serait conduit jusqu'à un des frères du jeune cochon et il ne tarda pas à arriver à la seconde maison, celle en bois avec deux cochons terrorisés à l’intérieur puisqu’ils savaient que le loup les accusait d’un crime. Quand le loup finit de détruire la maison de bois, les deux petit cochons sont allés chercher la protection du grand cochon. Celui-là avait la maison la plus dure et indestructible. C’était lui le responsable du crime. Finalement, celui-ci était l’objectif définitif du loup….

 

- El Tiempo Eentre Costuras.

 

Synopsis : Sira Quiroga (Aris Agoriuq), est une couturière avec une vie tranquille et un fiancé très amoureux d’elle (Ignacio Montes). Mais d’un coup elle a un coup de foudre pour un homme qu’elle connait depuis peu (Ramiro Arribas). Elle quitte Madrid des mois avant le soulèvement militaire de 1936 contre la République. Avec son nouvel amour, elle va à Tanger, une ville excitante et où tout peut arriver. Même la trahison de la personne qu’elle aime. Toute seule et accablée de dettes, Sira est accidentellement déplacée à Tétouan, capitale du protectorat espagnol au Maroc. Elle  est obligée de survivre, et avec l'aide de nouveaux amis de réputation quelque peu douteuse, elle va se forger une nouvelle identité. Elle créé un atelier de couture où elle a des clientes venant de pays lointains. Avec la fin de la guerre civile espagnole et les échos de la guerre européenne, le destin de Sira sera lié à une poignée de personnages charismatiques qui vont la pousser vers un engagement inattendu. Un engagement envers les arts de son métier pour cacher quelque chose de beaucoup plus risqué.

 

 

 

 

- Carta a Eva.
 

Synopsis :  Décembre 1946. L'Espagne est accusée de pro­fascisme et est isolée du reste du monde après qu’un vote des Nations Unies décide du retrait de tous ses ambassadeurs. Dans ce contexte historique, trois femmes illustrent l’époque. La première est Eva Perón (Julieta Cardinali), ancienne comédienne, épouse du président argentin Perón (Héctor Colomé), qui a décidé de briser l'isolement espagnol car il admire Franco (Jesús Castejón) pour sa lutte contre le communisme.  Il décide donc de confier à Eva le rôle de représentante du pays. Elle devra ainsi apprendre à combiner le populisme avec la diplomatie. Carmen Polo (Ana Torrent) est la deuxième femme de cette histoire. Carta a EvaL’épouse de Franco craint le pire avec la visite de son homologue argentine. Carmen Polo a peur du peuple et craint que cette visite puisse ébranler les fondements de sa tranquillité. La dernière femme est Juana Doña (Nora Navas). Comme beaucoup d’autres espagnols vaincus durant la récente guerre civile, Juana a perdu son mari fusillé par un peloton d’exécution, et une de ses fille dans un camp de réfugiés. Il ne lui reste plus que son fils Alexis et sa mère, Paca (Carmen Maura). Entrée dans la clandestinité, elle fait partie d'une cellule communiste qui pose une bombe dans l'ambassade d'Argentine. Quelques jours plus tard, Juana est arrêtée et condamnée à mort. La famille de Juana écrit donc une lettre à cette femme argentine, qui parle toujours des pauvres dans ses discours, afin de lui demander d’intercéder pour la grâce de sa fille.

 

 

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 22:15

 

Arrivée à Luchon.

Le village du Festival. Au K'Fé, plus exactement.

 

Lieu incontournable pour les professionnels et toutes les personnes accréditées pour rencontrer, celles et ceux qui donnent vie au petit écran.

 

K-Fe---Luchon.gif

Le sourire, la gentillesse, de Peggy Vauchel vous mettent d'emblée dans l'ambiance.

Chaleureuse, décontractée.

 

En bonne attachée de presse, Peggy, sollicitée de toute part, oriente les journalistes vers les artistes, producteurs et réalisateurs présents pour les interviews d'usage

 

Grâce à l'amicale complicité de J.C.T. journaliste de La Dépêche, quotidien du Grand Sud, partenaire du Festival de Luchon au même titre que l'ensemble des chaînes de télévision et de la presse télévisuelle, je luis suis très reconnaissant de cette belle rencontre avec :

 

 

Image-DSC_2747.jpg

 

Francois Vincentelli, Anne Charrier Patrick Chesnais,
Crédit photo - Michel Viala pour la Dépêche du Midi.

 

Pour une production de David Kodsi, réalisée et scénarisée par Ivan Calbérac.

 

Marjorie diffusée prochainement sur France 2.  

Une nouvelle série, de 90 minutes pour le premier épisode, tourné entièrement, à Toulouse.

 

Le synopsis en quelques mots. Une ancienne psychologue d'entreprise interprétée par Anne Charrier, reconvertie en coach, va tenter de redonner goût à la vie à un Patrick Chesnais, qui serait dans ce premier épisode, un homme suicidaire, et grincheux.

 

Tout le contraire de l'image qu'il laissera de lui à Luchon. Celle d'un artiste sympathique et disponible.  

 

Francois Vincentelli, quant à lui interprète le rôle du beau-frère de la coach et particulièrement épris de Marjorie.

 

Le réalisateur/scénariste confie que si le succès est au rendez-vous, deux autres scénarios sont en cours d'écriture. Marjorie aura alors d'autres individus à cocher, une femme trop forte et pour le troisième, un relooquage d'une femme mal habillée. Cela ne reste qu'à l'état de projet.

 

À la fin de projection les spectateurs n'ont pas manqué d'applaudir chaleureusement et de saluer tous les artistes et les membres de la partie technique.

 

Le soir même de la présentation, hors compétition de ce téléfilm, Arte réunissait tout ce que Luchon compte de célébrités au cours d'un cocktail chaleureux et sympathique.

 

Une rencontre incontournable. Un échange amical chaleureux et bienvenu. Quelques instants avec Serge Moati. Un très beau moment riche de partages. Simplicité et intelligence extrême de ce Grand Monsieur qui peut être fier de sa fructueuse collaboration avec Claude Coret pour la réussite totale de cette 16ème édition du Festival de Luchon.

 

Une exception cependant, la présence de Samuel Le Bihan, pour un téléfilm en compétition Alex Hugo- La mort et la belle vie. Peu communicatif, d'une prétention mal venue il semblait promener sa dégaine incertaine plus que son talent et le charisme que j'avais été le premier à saluer dans le téléfilm. Grosse déception. 

 

15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 22:00

Luchon 2014 !

 

Palmarès officiel suivi de mes avis personnels.

 

Serge-Moati---Festival-de-luchon-2014.gif

 

 

 

Palmarès complet :

Pour la première fois un

Prix attribué par les journalistes présents au Festival

Le Prix Isabelle Nataf : Meilleur unitaire

 

 

- Des fleurs pour Algernon réalisé par Yves Angelo 

 

 

 

Jury-Luchon-2014.gif

 

 
Prix attribués par le Jury :
 
Pyrénées d’Or de la Meilleure Série ou Mini Série  :
 

- Des fleurs pour Algernon de Yves Angelo      



Pyrénées d’Or de la Meilleure Série :
 

- In America de Alexis Charrier 



Prix de la Meilleure Interprétation Féminine :
 

- Dominique Reymond Dans Marie Curie, une femme sur le front 

 


Prix de la Meilleure Interprétation Masculine :

 

- Grégory Gadebois Dans Des fleurs pour Algernon

 

Prix du Meilleur Espoir Féminin :
 

Lola Dewaere Dans Ligne de mire

 

 

Prix du Meilleur Espoir Masculin (ex aequo)  :

 

- Alexandre Styker Dans Belinda et moi

- Théo Frilet Dans Ceux de 14

 

 
Prix du Meilleur Réalisateur :
 

Dante Desarthe Dans Le système de Ponzi

 
Prix du Meilleur Scénario :
 

Emilie Deleuze et Laurent Guyot Pour Tout est permis


Prix de la Meilleure Musique Originale :
 

Renaud Garcia-Fons Pour Le Premier été 



Prix de la Meilleure Photographie :
 

Bruno Priva pour Ceux de 14 

 

 

Prix de la Meilleure Fiction Espagnole

 

Cuentame un cuento de Miguel Ángel VIVAS

 

 

 

 

Prix attribués par

le Jury Professionnel spécialisé WEB & Transmedia 

  

  

 

Prix de la Meilleure Oeuvre Transmedia :


Intime Conviction de Rémy Burkel / Maha Productions / ARTE

 

 

Prix de la Meilleure WEBFiction:

 

J’aime mon job de Vincent Ooghe,Samir Abdessaied et Djiby BadianeChaîne

YouTube : Rendez-vous à Paris

 

 

Mention spéciale pour :

 

Les Impitchables de Henri Debeurme et Ami Cohen

Syfy et Dailymotion

 

 

 

Prix attribués par le Public en salle 

  

 

Prix du Meilleur Unitaire / Mini-Série :

 

Marie Curie, une femme sur le front de Alain Brunard      

 

 

Prix de la Meilleure Série:

Section de recherches de Eric Le Roux  

 

 

Prix du Meilleur Pilote :

Fais toi plaisir  de Simon Astier

 

 

Et le plus beau sourire du festival François Vincentelli

 

Francois-Vincentlli.gif

 

Crédit photo - Michel Viala pour la Dépêche du Midi.

 

 

   

 

Le secret de Manta Corridor  (Ma note : 0,5/5) 

 

En février 2012, France 2 attirait 4,7 millions de téléspectateurs pour le Passage du désir. Un téléfilm dans lequel Muriel Robin prenait pour la première fois le costume de Lola Just, une commissaire de police sur le retour.

 

Devant le succès public, le réalisateur Jérôme Foulon va tenter de renouveler l'expérience.

 

Pour masquer la tristesse et l'improbabilité d'un scénario bancal, les seconds rôles se multiplient, comme autant de caricatures invraisemblables qui arrivent avec peine à arracher un sourire.

 

Marie-Philomène Nga, dans le rôle de Lady M'Ba, reconnue dans ce film comme "la reine des fééries du Dakar", relève et réussit ce pari risqué, dans un rôle totalement outré.

 

Grâce à son seul talent, le trop rare et discret Frédéric Van Den Driessche, ici "Big boss de la brigade fluviale" arrive à tirer son épingle du jeu.

 

Muriel Robin mène l'enquête avec une certaine drôlerie assistée par l'athlétique Anne Le Nen qui dévoile tous ses charmes pour tenter de conquérir le public. Cela sera-t-il suffisant ?

 

Rien de captivant. Mais un téléfilm qui ne manquera pas de faire sourire, celles et ceux, qui n'ont que la télévision pour s'échapper de leur quotidien.

 

Le secret de Manta Corridor repart bredouille... une photo qund même !

 

Le-secret-de-Manta-Corridor.gif

 

 

Un enfant en danger. (Ma note : 4/5) 

 

Pari difficile. Jouer avec l'existence de Joachim, un enfant pris entre les griffes d'un couple qui s'entredéchire.

 

Manipulation, mensonges, violence verbale et psychologique, réservent quelques belles surprises.

 

Rebecca, de la Brigade des Mineurs, passe outre certaines règles de la police, n'en fait qu'à sa tête dans le seul but d'arriver à ses fins. Difficile de lui en vouloir, car cette Rebecca est jouée par la touchante et convaincante Aure Atika. Nul doute que la comédienne ait pris ce rôle à cœur. Elle y déploie une belle énergie et son aura toute particulière donne un relief inattendu à son talent reconnu.

 

Arié Elmaleh, dont le rôle offre toutes les palettes d'un manipulateur ou d'un grand malade, de l'écorché vif à l'homme complètement fou. Il faudra attendre la fin du téléfilm pour découvir quel personnage il est vraiment. À la fois détestable et attendrissant il réussit parfaitement à entretenir un suspense jusqu'à un happy end, somme toute assez convenu.

 

Claire Borotra, en mère tour à tour éplorée, maltraitée à tous les niveaux, malhabile parfois, combattante le plus souvent reste tout à fait convaincante, du début à la fin.

 

L'ensemble se laisse regarder avec un certain intérêt et sans déplaisir.

Le regard de l'enfant, y est pour beaucoup.

 

Alex Hugo- La mort et la belle vie. (Ma note : 3/5) 

 

Une première remarque, est-ce pour satisfaire une prétendue parité que les téléfilms nous abreuvent de "femmes flics" ? Ici, la peu crédible, Louise Szpindel, enquêtrice de la crim, pour les besoins de la fiction. On oublie pour s'intéresser au film.

 

Les Hautes-Alpes comme décor. Premier point fort, la photographie de Willy Stassen. Soignée et magnifique, tant dans les intérieurs qu'au beau milieu de la nature.

 

L'adaptation du roman de Richard Hugo trouve dans les dialogues de Nicolas Tackian et Frank Thilliez une belle résonnance à l'écran. Entre hier et aujourd'hui les meurtres se succèdent. Les pistes se multiplient. Les non dits accompagnent les secrets et les mensonges qui vont avec.

 

Le Commandant Alex Hugo, surnommé "la tendresse" par ses anciens collègues de Marseille est campé par Samuel Le Bihan. Pour fuir un passé, le bruit et la fureur de Marseille, il s'est réfugié au cœur des montagnes. Son jeu d'acteur, son aisance et ce charisme naturel balaient tout. Une belle performance d'acteur, à la fois crédible et naturel.

 

 

Des Fleurs Pour Algernon (Ma note : 5/5) 

 

Une réalisation télévisuelle d’après l’adaptation théâtrale signée par Gérald Sibleyras, elle même inspirée de l’œuvre originale de Daniel Keyes. Mise en scène d'Anne Kessler à la Comédie des Champs Élysées. Reprise au Théâtre Hébertot à Paris à Partir du 7 février 2014.

 

Gregory Gadebois est le même acteur sur scène et pour ce téléfilm. Du grand art.

 

Long monologue d'une rare intelligence, au travers des instants d'une vie, dans des endroits divers et variés. Un "long tunnel de verre", un restaurant, le métro, les préparatifs d'une opération nécessaire pour multiplier par 3 un QI de 68. La chambre d'hôpital. "Maintenant que je vais être intelligent, il va falloir que je pense" dit l'acteur. Charlie reprend un travail de balayeur dans une usine. Tout peut paraître bancal. C'est tout le contraire.

 

Charlie et sa partenaire, Algernon, une souris blanche. Une histoire à la fois drôle, douloureuse et touchante.  "À quoi bon survivre tout seul ? Pourquoi ?"

 

Charlie vous donnera la réponse dans cette longue découverte de tout ce qui peut faire notre quotidien quand on oublie notre chance de connaître le verbe et la pensée.

 

De Charlie à Charles qui découvre son environnement. Le nôtre. "Tout est normal, la dégringolade continue". Jusqu'au bout du chemin, une plage fouettée par le vent quand la mer s'est retirée, elle aussi.

 

Une réalisation sans faille. Un long monologue à déguster, qui en dit long et délivre un beau message. Ne jamais tenter de devenir autre que ce que l'on est vraiment.

 

À ne rater sur aucun prétexte.

 

 

La malédiction de Julia (Ma note : 3/5) 

 

Bruno Garcia réalise ici un téléfilm avec un suspense assez bien maintenu, en dépit d'une fin qui tombe dans la facilité.

 

Catastrophes en cascades pour Julia, belle femme orgueilleuse issue de la grande bourgeoisie de la région Lilloise. De souvenirs d'enfance pour le moins difficiles, en convoitises et attaques personnelles à répétition dans son présent, Corinne Touzet tient le rôle avec une belle énergie.

 

Face à elle trois hommes.

Son père, tout d'abord, interprété par l'excellent Philippe Nahon.

Le deuxième, un certain Etienne. Journaliste et amoureux depuis l'enfance de la belle Julia. Le personnage est campé avec justesse par Bruno Slagmulder, grand habitué des téléfilms.

Et enfin François, policier, auquel George Corraface apporte sa stature et son talent.

 

On se laisse prendre au jeu de l'intrigue rondement menée, en grande partie grâce au scénario de Luc Chaumar et Jean-Marie Chavent.

 

La ligne de mire  (Ma note : 4/5) 

 

Les scénaristes n'ont pas hésité à s'inspirer de tout ce qui fait notre actualité. Sur fond de crise sociale, un entretien d'embauche qui vire mal, des empoisonnements médicamenteux, un couple recomposé au bord du gouffre, un raté et doux rêveur en guise de père, le passage d'un huissier qui fait son sale boulot, rien ne manque. Très vite une désagréable sensation monte en tête avec cette démonstration que le monde appartiendrait aux salauds, laissant les autres dans le fossé.

 

Devant la caméra de Nicolas Herdt, réalisateur diplômé de l'École Louis Lumière en 1988, l'intrigue se met en place dans un grand désordre.

 

D'emblée j'oublie la prestation de Smadi Wolfman, une femme de plus dans le rôle d'une commissaire qui finira par remettre de l'ordre. Une certitude, son talent de comédienne n'y est pour rien, en dépit d'un bref passage dans lequel les dialogues lui font dire quelques mos savoureux sur la parité dans le milieu de la police. En plein dans l'actualité une fois encore.

 

L'intérêt de ce téléfilm réside essentiellement dans le jeu des acteurs avec, je l'espère le prix du meilleur espoir féminin pour Marie Petiot, déjà lauréate du Prix Olga Horstig, en 2012. Cette toute jeune comédienne fait preuve d'une belle présence et d'un talent certain.

 

Présente aussi au casting la formidable Lola Dewaere. Émouvante, femme de tête, amoureuse, entêtée, parfaite dans ce rôle de mère qui pourrait tuer pour sauver sa fille. Prix de la Meilleure Interprétation Féminine ? Mes vœux l'accompagnent.

 

Thierry Neuvic enfin. Formidable aussi dans ce rôle d'homme perdu qui, pour braver une grève de métro prend volontairement un taxi réservé à celui par qui le malheur arrive. Le grand Feodor Atkine.

 

Je l'assure, la distribution est magnifique.

 

Toi que j'aimais tant  (Ma note : 4,5/5)

 

La réalisation d'Olivier Langlois est soignée, nerveuse et parfaitement maitrisée. Des fashbacks en nombre ménagent moult surprises, souvent déroutantes et toujours savamment mises en images.

 

Habitué des festivals, le réalisateur a déjà vu en 2008 une de ses précédentes réalisations récompensée par le prix du meilleur scénario, écrit conjointement par Didier Lacoste et Pauline Rocafull, au Festival de la fiction TV de la Rochelle pour "Une femme à abattre".

 

Ici, Claire Simon, scénariste, entre autres, des "Petits Meurtres d'Agatha Christie", livre une adaptation réussie d'un roman de Mary Higgings Clark, "Daddy's Little Girl".

 

Le film, s'adapte parfaitement au titre anglais du roman.

 

La musique composée par Eric Neveu, sert parfaitement à l'intrigue et ne manque d'originalité.

 

"Vieille et impotente, voilà ce que je suis devenue en quinze ans" dit Marie Christine Barrault au tout début du film. Grand-mère gâteau ici, elle n'a rien perdu de son aura toute particulière, qui fait toute la différence entre les grandes actrices, et les autres.

 

Jean-Yves Berteloot campe avec justesse un père trop protecteur qui cache mal ses meurtrissures.

 

Isabelle Renauld, l'idéal féminin selon Theo Angelopoulos dans l'Éternité et un jour, Palme d'or à Cannes en 1997, est bouleversante dans le rôle de cette mère à tout jamais blessée par la mort de sa fille ainée, campée dans le film par la jolie Noémie Schmidt.

 

"Toi que j'aimais tant" ne devrait pas laisser indifférent le jury de Luchon.

 

 

Belinda et moi  (Ma note : 1/5) 

 

"Rien de tels que les emmerdements pour distraire du chagrin" clame Line Renaud au tout début de ce téléfilm. Elle va être servie.

 

Le scénario de François-Olivier Rousseau ne fait pas dans le léger et tombe dans tous les clichés qui rendent cette histoire totalement improbable. Avec une fin totalement bâclée.

 

Nous sommes dans une fiction, certes. Toutefois le difficile parcours que celui des transgenres ne trouve pas ici l'écho nécessaire pour faire avancer le débat. Un point fort cependant. Le regard des autres, celui de la famille en particulier. L'horreur avec cette fausse bourgeoise, si peu mère, et plus attachée à ses propres intérêts qu'à celui de ses enfants. Une étrange ressemblance physique fait penser à la femme d'un maire des Hauts de Seine, une nouvelle fois sur la sellette de la justice. Simple coïncidence ?

 

Line Renaud est de toutes les scènes. Le téléfilm tout entier repose sur ses épaules. Il manque peut-être la scène qui aurait pu tout sauver et nous en épargner d'autres. Celle du tribunal, quand elle demande de prendre la parole en lieu et place de son avocate. L'ellipse qui nous en prive, nuit à ce qui aurait pu rester, j'en suis certain, un grand moment de télévision.

Line Renaud en a le talent et les possibilités. Dommage pour le film.

 

Alexandre Styker n'est plus à présenter. Des mises en scène de Filipo Timi, Patrice Chéreau et Philippe Calvario, entre autres, il n'en est pas à ses débuts et a déjà côtoyé des grands noms de la scène. Il a bien le droit de s'accorder une petite récréation.

 

 

Le premier été  (Ma note : 5/5) 

 

L'action se passe à la fin des années 80. Au moment même ou Louis Malle terminait son film "Au Revoir les enfants". La réalisatrice Marion Sarraut, titulaire des médailles de Chevalier des Arts et Lettres, 
et Chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur ne manque pas de références concernant ces années là. Sa participation à la création des Cahiers du Cinéma marque son amour pour les artistes et le métier en général. Réalisatrice des émissions cultes des années 80 produites par Maritie et Gilbert Carpentier, Marion Sarraut a bien connu cette période et tous les artistes de l'époque. Dalida, François Hardy, Serge Gainsbourg, Eddy Mitchell, Jacques Higelin, Gene Kelly, Elton John, Claude François, et tant d'autres.

 

Le petit écran lui doit beaucoup. "Le premier été" est un très beau moment de télévision.

 

Beaucoup d'entre nous se retrouveront dans ces vacances à la campagne. C'était hier. Quand l'odeur de la cire et celle des confitures se mélangeaient à l'heure du petit déjeuner. Tout est beau et joyeux dans ces premiers émois de l'adolescence. Un corps d'adolescent nu au bord d'un lac. Un plongeon dans les eaux claires et le mystère. Des bals champêtres aux premiers baisers, en passant par les jeux des colonies de vacances qui faisaient rire. Un petit chat que l'on veut sauver d'une mort certaine. Celui que l'on n'attendait pas. Et le temps qui passe.

 

Un très beau retour dans les souvenirs. Dans toutes ces pages qui restent comme autant de béquilles dans les moments difficiles de la vie.

 

Romane Bohringer affirme "Pas besoin de souvenirs, pour se souvenir". C'est vrai. L'essentiel reste dans le cœur.

 

Hélène Vincent et Jean-François Stevenin sont parfaits en grands parents aimants, tendres et gentiment sévères à la fois. Attentionnés et compréhensifs. Un couple d'acteurs, absolument remarquable de justesse.

 

Les deux petites filles, de ce Premier été,  sont campées avec justesse par Nina Mazodier, et Noémie Schmidt.

 

 

Tout est permis  (Ma note : 1/5) 

 

Émilie Deleuze est une réalisatrice française formée à la FEMIS. En 2003 elle reçoit le Prix de la Meilleure réalisatrice au Festival International des jeunes réalisateurs de Saint Jean de Luz pour sa fiction, Mister V.

 

Comme décor le Pays Basque et Biarritz.

Le scénario tente de faire de Sandra une femme d'affaire avisée à la tête de la société Gimele.  Avec des termes tels que géolocalisation, stocks, inventaire, investissement raisonné comme clé de la réussite. Catherine Jacob s'en donne à cœur joie.  "Pas de problèmes, hein François" ? "Pas question de glander ou d'aller aux champignons". J'aime. Le rôle est idéal pour la comédienne qui place les raisons du cœur avant les affaires. "Je connais mes employés, c'est comme la famille".

 

Marina Foïs, dans une courte participation, est parfaite dans le rôle d'inspectrice. À la fois, étouffée par un règlement tout entier dans des cases, elle est hésitante et gentiment rassurante.

 

La photographie est souvent sombre. Tout autant que l'histoire de cet homme, interprété par Marcial Di Fonzo Bo. Peu combattif pour récupérer son permis, père débordé, il utilise tous les stratagèmes pour continuer d'assumer son travail de dépanneur en télévision avec l'indispensable voiture. Son rapport à l'alcool ? "Festif" répond-il.

 

Une histoire de perruque pour passer incognito, une garde à vue, le scénario déraille. On n'y croit plus.

 

Tout est mal et finit avec le sourire d'Aure Atika, dans une toute petite apparition.

 

 

Le système de Ponzi  (Ma note : 3/5) 

 

L’unité Fiction d’ARTE France présente ici sa troisième fiction de la collection de téléfilms puisant dans le répertoire du théâtre.

 

Dante Desarthe met en scène la pièce de David Lescot montée en 2012 au Théâtre de la Ville à Paris, d'après la vie de Carlo Ponzi, un escroc issu d'Italie.

 

Téléfilm essentiellement tourné en noir et blanc.

 

Les décors sont beaux. Les images tout autant, même si parfois un peu forcées. En particulier la scène dans laquelle, Ponzi en tête à tête avec et sa femme, pose devant un décor peint avec la trop voyante lune montante.

 

Les dialogues très bavards sonnent justes. Tour à tour, naïfs, monstrueux et cruels. Ceux dans la bouche de la mère sont assez savoureux. Son silence et son sourire figé, très éloquents, au moment de son arrivée à Boston.

 

La mise en scène est raffinée. Soignée sans être somptueuse. Elle lorgne toutefois vers l'élitisme qui sied à certains au détriment du plus grand nombre. "Ça reste dans la famille"  pour emprunter aux dialogues.

 

À parier que le jury de Luchon trouvera à cette fiction quelques mérites qui appellent une récompense.

 

Pour ma part, j'y ai vu davantage un documentaire filmé largement trop surjoué.

 

 

Marie Curie, une femme sur le front (Ma note : 5/5) 

 

À l’occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale, cette docu fiction de 90 mn met à l'honneur Marie Curie, prix Nobel de physique et de chimie.

 

Il est aussi question de Claudius Regaud, dont le nom s'est injustement effacé de la mémoire collective.

 

Réalisé par Alain Brunard ce film est narré en voix-off par Denis Podalydès.

 

L'excellente Dominique Reymond incarne Marie Curie. Une grande actrice pour une femme d'exception. Claudius Regaud trouve en Laurent Bateau, le comédien parfait pour rappeler quel grand homme il fut.

 

Le film raconte les difficultés rencontrées par Marie Curie de son installation à l'institut Pasteur, jusqu'au front pendant la première guerre mondiale.  Des images d'archives se mêlent habilement au film lui-même. Là où ils pensaient ne trouver que des balles, ce sont des éclats d'obus qui blessent, mutilent et tuent, comme le prévoyaient Marie Curie et Claudius Regaud.

 

La raison scientifique mise à mal face aux ordres militaires impératifs. Il faudra 15 ans pour que le secret soit levé et porte à la connaissance de tous les dégâts causés par ces ordres meurtriers.

 

Rayons X, radium au programme. Tout cela pourrait rebuter. Il n'en est rien.

 

Marie Curie, ou l'illustre veuve, comme l'appelait la presse de l'époque, est obligée de se plier aux mondanités pour arriver à ses fins. Obtenir de la princesse Murat une voiture et partir sur le front.  Une des premières voitures qui deviendront celles que l'on surnomma "Les petites curies".

 

Marie Curie ou la femme d'un seul homme. Incroyable force de caractère, mère courageuse peu démonstrative mais néanmoins aimante. Sa fille Irène, 17 ans à peine, entre en guerre à ses côtés.

 

"Il aura fallu aussi désobéir pour réussir.". Idioties de l'administration, les femmes n'avaient pas le droit de conduire des voitures militaires !

 

À la fin de la vision de ce téléfilm les mots ne servent plus à rien. Juste une pensée, si un jour le fameux "devoir de mémoire" devait trouver sa véritable place, ce téléfilm en sera la pierre fondatrice.

 

Un film magnifique, fort et courageux pour le souvenir de deux êtres d'exception. Marie Curie et Claudius Regaud.

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 00:29

 

Date de sortie 22 janvier 2014

 

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Réalisé par Steve McQueen (III)

 
Avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch,

Paul Dano, Garret Dillahunt, Paul Giamatti, Scoot McNairy,

     Sarah Paulson, Lupita Nyong'o, Brad Pitt

 
Genre Drame, Historique


Production Américaine

 

12 Years a Slave est inspiré d'une histoire vraie. Le film est adapté des mémoires de Solomon Northup, kidnappé alors qu'il était un homme libre et soumis à l'esclavage pendant douze longues années. L'écrivain a aussi animé plusieurs conférences, à New-York et en Nouvelle-Angleterre. Malgré son succès, 12 Years a Slave a bien failli disparaitre en tombant dans le domaine public. C'était sans compter sur l’historienne Sue Eakin qui s'est référée au livre au cours du débat sur les droits civiques en 1968 : elle est parvenue à argumenter efficacement sur l’authenticité de l’ouvrage en validant l’existence de Solomon Northup et tout ce qu’il y dévoile durant sa période d'esclave. Depuis, il est considéré comme l’une des oeuvres les plus réputées sur l’esclavage.


Golden Globes 2014,

12 Years a Slave reçoit la récompense pour le Meilleur film

 

 

Lancés en 1984 sous le nom de FINDIES (Friends of Independents) puis rebaptisés en 1986, les Independent Spirit Awards récompensent chaque année les meilleures productions indépendantes en amont des Oscars.


Independent Spirit Awards 2014 (édition n°29)


- Meilleur film
Meilleur réalisateur
- Meilleur second rôle féminin Lupita Nyong'o
Meilleure photo Sean Bobbitt

 

Oscars 2014

- Meilleur film
- Meilleur scénario adapté par John Ridley

- Meilleure actrice dans un second rôle féminin Lupita Nyong'o


 

12 Years a Slave est co-produit par la société Plan B Entertainment, créée en 2002 par Brad Pitt, Brad Grey et Jennifer Aniston. Et le sixième film dans lequel Brad Pitt a la double casquette d'acteur et producteur.

 

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 Chiwetel Ejiofor

 

Synopsis

 

Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.


Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.  Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.


Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…

 

 

 

12-Years-a-Slave---Michael-Fassbender--Lupita-Nyong-o-et-Ch.gifConsidéré aux USA comme le successeur de Spike Lee, le cinéaste britannique, Steve McQueen (III) semble de plus en plus convoité. Les producteurs d'HBO se sont lancés les premiers en lui proposant de développer une série qui sera diffusée sur sa chaine. L'histoire prendra place à New-York et se centrera sur un jeune Afro-Américain au passé trouble qui pénètrera dans les hautes sphères de la société.

 

Avant même d'avoir lu le livre, Steve McQueen (III) souhaitait déjà pouvoir réaliser un film traitant de l'esclavage et de ces Noirs livrés "illégalement" dans le Sud. Sa femme lui fit alors découvrir les mémoires de Solomon Northup. Pour lui, ce fut la révélation : "J’ai été choqué et fasciné par cette histoire extraordinaire. Ça me rappelait presque Pinocchio ou un conte des frères Grimm – l’histoire de cet homme arraché aux siens et soumis à une longue succession d’épreuves, mais pour qui brille encore une lumière au bout du tunnel (...) Ce récit a beaucoup plus d’ampleur que tout ce que j’ai pu lire ou voir récemment", dit-il. "Je n’arrive pas à croire que je n’aie jamais entendu parler de ce livre. Comment est-ce possible ? La plupart des gens aux États-Unis à qui je l’ai mentionné n’en ont jamais entendu parler non plus. Pour moi, ce livre – récit incroyable d’un homme plongé dans un monde d’une inhumanité absolue – est aussi essentiel à l’histoire américaine que le Journal d’Anne Franck l’est à l’histoire européenne."

 

Solomon-Northup-gifPour livrer un film qui soit aussi authentique et intense que l'ouvrage éponyme, Steve McQueen (III) et John Ridley ont mené des recherches approfondies sur l'esclavagisme américain qui était un système plus structuré économiquement que l'on pouvait le penser. Ils ont aussi appris à quel point cette pratique a permis à de nombreux États de bâtir leur richesse, au point de l'ancrer dans l’inconscient collectif des propriétaires et des esclaves : "Nous avons beaucoup appris sur le système de l’esclavage. Quand on y pense, des centaines d’années après, on imagine qu’il s’agissait de personnes noires qui travaillaient dans des champs et c’est à peu près tout. Mais on parle d’une institution qui supprimait le libre-arbitre, conçue pour déshumaniser et qui a donc dû devenir de plus en plus élaborée. On racontait des histoires aux Blancs afin qu’ils pensent que les Noirs devaient être esclaves, leur expliquant pourquoi ils étaient inférieurs et pourquoi personne ne devrait se préoccuper de leurs droits. Et à partir de là, l’esclavage s’est étendu de façon exponentielle au fil des ans", note John Ridley.

 

La scène qui fait le plus parler les spectateurs est bien évidemment celle durant laquelle Solomon est pendu à une corde mais parvient à laisser ses pieds patauger dans la boue pour éviter l'asphyxie. Cette scène a été un immense défi pour Chiwetel Ejiofor, tandis que le réalisateur tenait sincèrement à ce que ce passage fort du livre soit authentique : "Quand Solomon était là, luttant contre la mort sur la pointe des pieds, il a été assailli par toutes sortes de pensées car il est longtemps resté dans cette position, et je voulais faire ressentir cela au public, afin qu’il éprouve pleinement l’expérience atroce d’un lynchage, tandis que la vie continue tout autour de lui. Cette séquence est essentielle pour l’histoire et je ne voulais pas minimiser ce qui lui est arrivé. Il ne s’agit pas de choquer les gens – cela ne m’intéresse pas –, mais il s’agit de faire preuve de responsabilité face à cette histoire. Quand on a tourné, il y a avait un grand silence sur le plateau, et une gravité qui montrait que nous avions conscience qu’il fallait en passer par là."

 

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Chiwetel Ejiofor

 

Pour Chiwetel Ejiofor, se plonger dans le rôle de Solomon a été plus intense que jamais ; il a notamment entamé des recherches qui l’ont mené dans le Sud tel qu’il existait au XIXème siècle : "Le livre a été mon guide. Mais le fait de me rendre en Louisiane et de voir de vraies plantations où tout a été préservé, de la maison du maître jusqu’aux cabanes des esclaves m’a permis de mieux percevoir les choses. J’ai pu parler à des gens, entendre des histoires sur cette époque et sentir qu’il y avait nombre de fantômes qui ne demandaient qu’à être réveillés."

 

12-Years-A-Slave---Michael-Fassbender.gifJusqu'ici, le réalisateur avait donné à Michael Fassbender des rôles torturés, qui suscitaient la compassion. C'est un peu le même genre de cas ici, en ce qui concerne le personnage d'Epps, sauf qu'il l'accompagne cette fois d'une aura diabolique. En effet, Edward Epps était un propriétaire d'esclaves alcoolique et extrêmement violent. Le comportement du véritable Epps était d'ailleurs tellement épouvantable qu’encore de nos jours, en Louisiane, les habitants de la région utilisent l’expression : "Arrête de faire ton Epps".
 

12 Years a Slave - Chiwetel Ejiofor et Michael Fassbender"Michael a su cerner ce personnage dans toute sa complexité d’une manière extraordinaire, commente Chiwetel Ejiofor dont le personnage est aux prises avec Epps tout au long du film. Il ne fait pas d’Epps un type méchant, car ce serait trop facile de l’interpréter ainsi, mais il le joue comme un être qui souffre intérieurement, qui voit le monde comme étant contre lui et qui essaie de rectifier cette situation en s’en prenant à ce qu’il considère lui appartenir – autrement dit, les gens comme Solomon et les autres esclaves de sa plantation. Michael a donné à Epps un caractère "équilibré ", d’une qualité constante qui est à la fois attirante et effrayante. "

 

Après :

 

12 Years A Slave marque la troisième collaboration consécutive entre le réalisateur et l'acteur Michael Fassbender. Ainsi, le comédien a jusqu'à présent joué dans tous les longs métrages du cinéaste.

 

Pour incarner Patsey, qui est la maîtresse secrete d'Epps, le réalsiateur a choisi Lupita Nyong’o, actrice née au Mexique qui a grandi au Kenya. 12 Years A Slave est son premier rôle au cinéma. Le réalisateur l’a d'ailleurs repérée à l’occasion d’auditions très longues : "Nous avons vu plus de 1 000 candidates et Lupita s’est distinguée des autres. Quand je l’ai rencontrée, je me suis dit "c’est elle". Elle dégage une vulnérabilité, mais aussi une force extrême. En sa présence, je me sens tout petit". L’actrice s'est familiarisée avec son personnage en étudiant la vie des esclaves à cette époque : "J’ai commencé par visiter le bateau aux esclaves au musée de cire de Baltimore. Je suis montée à bord et cette expérience semblait si réelle que ça m’a beaucoup secouée. Je n’avais jamais considéré l’esclavage de manière si personnelle", explique-t-elle, en poursuivant : "J’ai également lu pas mal de livres sur le sujet, et j’ai recueilli le maximum d’informations que j’ai pu trouver sur l’esclavage."

 

12-Years-a-slave---Lupita-Nyong-o.gif


Le tournage, a duré 35 jours, et s'est essentiellement déroulé en Louisiane. Le chef-décorateur Adam Stockhausen s’est profondément  attaché à reconstituer la Louisiane des années 1840. "Pour Steve, il était capital d’être fidèle aux moindres détails de l’époque. On a donc pris le temps de se pencher sur le quotidien des gens dans ces années-là pour savoir à quoi ressemblait une "gin-house", le local où se trouvait l’égreneuse de coton. On a épluché quantité de tableaux, de dessins et de gravures, et on a fait énormément de recherches sur l’histoire de la période."


Le réalisateur collabore à nouveau avec le chef-opérateur Sean Bobbitt, qui avait déjà éclairé ses deux précédents films. Il s'est également attaché les services du monteur Joe Walker, qui avait lui aussi travaillé sur Hunger et Shame

 

Mon opinion

 

J'ai eu le tort de lire trop de critiques avant de voir ce film. D'excellents papiers, d'autres moins favorables aussi.  L'envie décroissait au fur et à mesure de ces lectures. S'ensuit une soirée à passer et à attendre. Un cinéma et ce seul film à l'affiche à un horaire relativement tardif. Aucune excuse, j'assume.

 

L'histoire retrace la vie douloureuse de cet homme, Solomon Northup, réduit à l'état d'esclave par une série de circonstances plus ou moins bien établies.

 

De Saratoga à Washington pour finir en Louisiane, il ne manque rien, ou presque. La photographie est somptueuse et se délecte longuement de cette nature magnifique, du lever au coucher du soleil.

 

C'est beau mais sans aucune originalité. Douloureux sans arriver à être crédible.

 

Le scénario, relativement miséreux, insiste trop lourdement sur les actes minables venant de certains propriétaires, donc principalement des blancs, au détriment de ces êtres injustement martyrisés et noirs, bien entendu. Ces injustices ne doivent pas être oubliées. Il est bon de rappeler que des hommes sont capables de tels actes en s'octroyant comme leur propriété leurs semblables. À une différence près, la couleur de la peau.

 

Mais pour se faire, encore faut-il en avoir le talent et la force suffisante pour rendre l'horreur insupportable. Rien de tout ça dans ce film. Les scènes d'une cruauté inouïe se succèdent avec un effet d'écœurement qui n'arrive pas à serrer le cœur. Juste suffisantes pour trouver le temps long. D'autres simplement ridicules, l'enterrement de l'oncle Abraham, entre autres, avec les inévitables gospels.

 

Un sourire quand on voit que la société de production réserve le beau rôle, celui du sauveur, à l'un de ses associés. Celui-ci n'est autre que Brad Pitt. Un détail. Petite participation mais une belle prestation.

 

Paul Dano ne démérite pas dans les premiers moments du film. Chiwetel Ejiofor a la carrure de l'emploi. Une certaine prestance aussi. Sarah Paulson est parfaite dans le rôle de femme cocufiée, ridiculement chapeautée.

 

Face à eux, je retiens Michael Fassbender, monstrueusement tourmenté, cruel à souhait, redoutable et pervers, il est excellent.

 

Je suis sorti assez déçu. Étonné, dans le même temps, de ne pas avoir été touché au plus profond par cette histoire, qui reste somme toute horrible et douloureuse.

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.imdb.com

30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 18:30

 

Date de sortie 29 janvier 2014

 

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Réalisé par  Jean-Marc Vallée


Avec Matthew McConaughey, Jared Leto, Jennifer Garner,

Steve Zahn, Deneen Tyler, Denis O'Hare, Michael O'Neill, Dallas Roberts

 
Genre Drame, Biopic


Production Américaine

 

Une avalanche de récompenses

pour le film et ses interprètes avec entre autres :

 

Festival International du Film de Rome 2013

- Prix d'interprétation masculine Matthew McConaughey

 

 

Golden Globes 2014 

- Meilleur acteur dans un Drame Matthew McConaughey

- Meilleur acteur dans un second rôle Jared Leto

  

 

Lancés en 1984 sous le nom de FINDIES (Friends of Independents) puis rebaptisés en 1986, les Independent Spirit Awards récompensent chaque année les meilleures productions indépendantes en amont des Oscars.

 

Independent Spirit Awards 2014 (édition n°29)

- Meilleur acteur Matthew McConaughey 
- Meilleur second rôle masculin Jared Leto

 

 

Oscars 2014 

- Meilleur acteur Matthew McConaughey

- Meilleur acteur dans un second rôle Jared Leto

- Meilleurs maquillages et coiffures  Adruitha Lee et Robin Mathews

 

 

Cliquez ICI pour l'ensemble des récompenses

déjà obtenues par le film et ses intreprètes.

 

"Belle façon de boucler la formidable aventure de Dallas Buyers Club, a déclaré le cinéaste québécois par communiqué. Mes collaborateurs et moi avons éprouvé un plaisir fou à faire ce film. Aujourd’hui, nous partageons tous un grand sentiment de fierté: celui d’avoir été au service d’une histoire à la fois dure et belle, qui a réussi à toucher le cœur des gens.»

 

La naissance d'un film est souvent délicate. Pour Dallas Buyers Club, trois tentatives furent nécessaires avant que le tournage ne commence. 

 

Jean-Marc Vallée a finalement réalisé ce long-métrage grâce à l'aide de Matthew McConaughey. Ce dernier y est d'ailleurs allé de sa poche pour boucler le financement du projet.


Dallas Buyers Club replonge dans les années 80, au moment où les services de santé dévoilaient au monde entier une menace sans égale pour les hommes, le virus du SIDA, une grande faucheuse impitoyable.

 

Ron-Woodroof.gif Ron Woodroof

 

Le film s'inspire de l'histoire de Ron Woodroof. Par son action, bien qu'illégale, cet homme, véritable feu follet, apprend en 1986 qu'il est porteur du VIH, alors que la maladie a déjà fait son chemin, au point de ne lui laisser que six mois à vivre. Dans le film, pour plus de dramaturgie, cette deadline a été rapportée à 30 jours.  

 

Ron Woodroof a combattu, non seulement la maladie, mais le système. Par son action, il a contribué à faire avancer la cause des malades atteints par le SIDA, en prouvant l'inefficacité du système d'aide proposé à l'époque par les pouvoirs publics.

 

L’aventure Dallas Buyers Club a commencé il y a plus de 20 ans, alors que Ron Woodroof était encore en vie. Craig Borten, le scénariste à l’origine de ce film, a passé plus de 20 heures en sa compagnie et a ainsi pu enregistrer des entretiens. Le scénariste a également eu accès à ses journaux personnels. Un mois plus tard, le Texan s’est éteint. Il semblerait toutefois que le scénariste ait pris quelques librtés avec la vie Ron Woodroof.

 

Pour en savoir plus ... Cliquez ICI !

 

Dallas Buyers Club démontre avant tout que le Sida touche aussi les hétérosexuels.


Melissa Wallack est co-scénariste sur ce film.

 

Afin que l’équipe du film bénéficie d’informations capitales sur le sujet, Jean-Marc Vallée a insisté pour qu’elle regarde How to Survive a Plague, un documentaire qui retrace le combat mené par Act Up et TAG contre le gouvernement, et destiné à ce que le SIDA soit vécu de manière gérable.

 

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Synopsis

 

1986, Dallas, Texas, une histoire vraie.

 

Ron Woodroof (Matthew McConaughey) a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo.

 

Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il ne lui reste 30 jours à vivre.


Terrassé et révolté par la nouvelle, Ron découvre combien il est difficile de se soigner aux États-Unis. Il opte pour une autre solution en se rendant à Mexico, où il le peut se procurer des médicaments, traitements alternatifs et non officiels.

 

Avec l'aide de Rayon, (Jared Leto), Ron Woodroof organise ainsi un trafic entre le Mexique et Dallas afin de venir en aide à d'autres malades.

 

Le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales.

 

C’est son combat pour une nouvelle cause… et pour sa propre vie.

 

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Matthew McConaughey et  Jennifer Garner

 

Dallas Buyers Club n’a nécessité que 25 jours de tournage. Cet exploit assez rare au cinéma est majoritairement dû au parti pris de ne pas utiliser d’éclairage artificiel, un précieux gain de temps pour le montage des décors. Le film a été tourné principalement à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, en novembre et décembre 2012.

 

Interprètes principaux du film, Matthew McConaughey et Jared Leto ont dû s'astreindre à un régime drastique. Les deux comédiens ont perdu respectivement 22 et 25 kg afin d'incarner Ron Woodroof et Rayon.


Évoquant le tournage de Dallas Buyers Club, Matthew McConaughey a souligné qu'il "n'y avait pas de filet de sécurité, mais cela vous donne de la liberté" en recevant le trophée de Meilleur Acteur lors de la soirée  Independent Spirit Awards, le 1er mars 2014.

 

Jared Leto est constamment resté dans son personnage durant la durée du tournage, ce qui lui a valu de nombreux regards médusés lorsqu’il sortait faire des courses. L’acteur Michael O'Neil, ne l’ayant pas reconnu, l’aurait même trouvé "mignonne" au début.

 

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Jared Leto

 

Matthew McConaughey, cantonné à des comédies romantiques plus ou moins intéressantes, voyait sa carrière s'embourber. Mais à partir de 2011, l'acteur fait des choix plus ambitieux, et payants. À commencer par La Défense Lincoln.  Les critiques ont été conquises et unanimes quant à ses prestations, que ce soit dans The Paperboy de Lee Daniels, dans la superbe aventure initiatique de Mud, ou encore dans un rôle de de l'immonde ripoux dans Killer Joe. Sans oublier, le surprenant Magic Mike, de Steven Soderbergh, ou plus récemment encore, sa performance, brève mais inoubliable, dans Le Loup de Wall Street réalisé par Martin Scorsese.

 

Dans une interview accordée au Daily Mail, la sœur de Ron Woodroof reconnait que regarder les photographies de  Matthew McConaughey, émacié comme l'était Ron Woodroof reste douloureux pour elle. "Les photos de Matthew sont à couper le souffle si. Il est tout à fait  comme l'était Ronnie malade et quand la maladie a progressé." Pour lire l'interview complet cliquez ici !

 

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Lors de la 20ème cérémonie des Screen Actors Guild Awards, à Los Angeles, Matthew McConaughey et Jared Leto,  ont de nouveau été honorés. Matthew McConaughey a reçu la statuette du meilleur acteur dans un rôle principal.

"J'ai récemment pu trouver des personnages pour lesquels j'ai pu me placer à leur niveau pour comprendre leur expérience humaine, et ensuite, pour m'enivrer de leurs obsessions. Et ce fut très agréable pour moi", a mentionné l'acteur.

 

Quant à Jared Leto, il a reçu le trophée pour le meilleur rôle de soutien. "J'aimerais dédier cet honneur très spécial à tous les gens qui ont perdu la vie en raison de cette affreuse maladie. Aux gens partout dans le monde qui vivent avec le VIH/Sida", a déclaré l'acteur en recevant sa récompense.

 

 

 

Mon opinion

 

Une grande gifle avec ce retour dans les années 80 et l'arrivée de ce fléau qualifié par certains journaux de l'époque, de "cancer gay" pour les moins virulents, de "malédiction divine" pour d'autres.

 

Mal informés ou pire, mal intentionnés, les mots étaient aussi douloureux que la maladie elle même.

 

Le scénario se veut fidèle à l'histoire de Ron Woodroof. En cela le mérite est grand de démontrer que le virus s'attaque à tout un chacun. Hommes et femmes. L'écriture évite tout pathos inutile, passe du rire à l'émotion, sans aucun effet grandiloquent ou trop démonstratif. Tout est dit, montré et bien vu dans cette lutte quotidienne et indispensable pour ne pas sombrer. Mais aussi dans le courage nécessaire pour encaisser le rejet de la famille pour certains, de pseudos amis pour la plupart. Et ce rejet là, n'existait pas qu'au Texas.

 

Tout ce temps pour mener à terme ce projet. À croire que le sujet dérange encore, presque trente ans plus tard. La toute puissance des laboratoires pharmaceutiques est mise à mal. Est-ce pour cette raison ?

 

Mais quel film ! Moins d'un mois de tournage, des ellipses bien étudiées et une mise en scène solide qui laisse à ses acteurs tout l'espace nécessaire pour exploser. Matthew McConaughey, est absolument incroyable. Grand corps décharné qui s'appuie sur sa seule volonté pour arriver à ses fins, ébranler le système et revenir sur ses convictions premières. Sa rage de vivre, celle de se battre se lisent dans la fureur de son regard quand la force n'arrive plus à le maintenir debout. Remarquable.

 

Jared Leto, tout aussi méconnaissable, fait preuve d'un grand talent dans ce rôle de transsexuel auquel il donne un humour bienvenu.

 

Multi récompensés, pour leurs prestations respectives, ces deux acteurs n'ont plus rien à prouver mais tout à recevoir.

 

La reconnaissance du public, c'est fait aussi.

 

Mais pourquoi pas une statuette supplémentaire ? À suivre ...

 

Sources :

http://www.dailymail.co.uk

http://www.cinemovies.fr

http://www.allocine.fr

http://www.imdb.com

 

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"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

en travaux forcés !"

 
François Truffaut

 

 

 

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