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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 18:50


Date de sortie  15 janvier 2014

 

Mere-et-fils---Affiche-copie-1.gif


Réalisé par  Călin Peter Netzer


Avec Luminita Gheorghiu, Bogdan Dumitrache,

Ilinca Goia, Natasa Raab, Florin Zamfirescu

 

Titre original Pozitia Copilului

Titre international  Child's pose

 
Genre Drame


Production Roumaine


 

Mère et fils

- Ours d'or de la 63ème Berlinale 2013

- Bayard d'Or du meilleur film au Festival du Film Francophone de Namur.

 

- Grand Prix Arte Mare au  Festival du film de Bastia 2013

 

 

Mère et fils s'inscrit totalement dans le style des longs-métrages roumains : un film minimaliste, s'accordant avec un budget dérisoire.

 

Tourné en majeure partie dans des lieux très confinés, le film met en avant une Roumanie postcommuniste et les travers qui en résultent.

 

Une constante utilisée par d'autres réalisateurs roumains, entre autres : Cristian Mungiu ou encore Corneliu Porumboiu

 

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Luminita Gheorghiu

 

Synopsis

 

Cornelia Kerenes (Luminita Gheorghiu), 60 ans, mène une vie privilégiée à Bucarest.


Les relations tendues qu’elle entretient avec son fils, Barbu, (Bogdan Dumitrache) la tourmentent. Celui-ci repousse autant qu’il peut la présence d’une mère possessive.  

 

"Il dit que notre génération devrait disparaître de la surface de la terre." déplore Cornelia.

 

Ses amis riches et puissants paraissent avoir survécu sans dommage à la dictature, à la chute du Mur et aux pénuries. Médecins, musiciens, cantatrice ou autres avocats ils se pressent tous à l’anniversaire de Cornelia.

 

Quand Cornelia apprend que son fils est impliqué dans un accident de voiture qui a coûté la vie à un enfant, elle va utiliser toute son influence pour le sortir de cette situation où il risque une sévère peine de prison.


Mais l’enfer du fils est pavé des bonnes intentions de sa mère.

 

La frontière entre amour maternel et manipulation est mince...

 

Mere-et-fils---Bogdan-Dumitrache.gif Bogdan Dumitrache

 

Auteur de trois longs-métrages, Călin Peter Netzer a su évoluer rapidement, comme il en témoigne :  

 

"Le premier, Maria, était à l’origine un court-métrage de fin d’études. Un producteur allemand, de Pandora Films, l’a vu et m’a demandé si j’étais intéressé de le développer en un long métrage. J’ai saisi cette opportunité. Le second, Médaille d’honneur, n’a pas été écrit par moi, mais par Tudor Volcan.  

 

Mère et fils est donc indubitablement plus personnel.  

 

"Mon approche cinématographique est différente, c’est plus réaliste, empruntant davantage une direction documentaire." rajoute le réalisateur.


Luminita Gheorghiu est considérée comme l'une des plus grandes actrices d'Europe de l'Est, aujourd'hui.

 

Elle a déjà connu la notoriété internationale, pour sa performance dans La Mort de Dante Lazarescu de  Cristi Puiu en 2005.

 

Luminita Gheorghiu Mere-et-fils---Luminita-Gheorghiu-copie-1.gif


Présente dans 4 mois, 3 semaines, 2 jours, elle retrouve le réalisateur  Cristian Mungiu, en 2012 pour interpréter la professeure dans Au-delà des collines.

 

On a également pu la remarquer dans des productions étrangères telles que Code Inconnu de Michael Haneke réalisé en 2000.

 

Mere-et-fils---Luminita-Gheorghiu-copie-2.gif.Mere-et-fils---Luminita-Gheorghiu-copie-3.gif

 

Răzvan Rădulescu est reconnu aujourd'hui comme l'un des meilleurs scénaristes du pays. Il a collaboré avec de nombreux réalisateurs issus de la "Nouvelle Vague Roumaine".

 

Mère et fils marque notamment la première collaboration entre Răzvan Rădulescu et le jeune réalisateur Călin Peter Netzer.

 

Ce dernier a d'ailleurs avoué que le film s'inspirait de la relation que les deux artistes entretenaient avec leurs mères respectives.

 

Mere-et-fils---Florin-Zamfirescu-et-Luminita-Gheorghiu.gif

 

Florin Zamfirescu et Luminita Gheorghiu

 

Mon opinion

 

Le cinéma Roumain et ses pépites. "4 mois, 3 semaines et 2 jours", le magnifique Au-delà des collines aussi. J'avais en tête ces souvenirs et le choc ressenti par ces deux films réalisés par un autre réalisateur roumain, Cristian Mungiu.

 

L'Ours d'or à la dernière Berlinale me paraissait être un gage de réussite pour ce troisième film réalisé par ce réalisateur que je découvre aujourd'hui, Călin Peter Netzer.

 

Je reconnais volontiers le courage nécessaire pour démontrer sans ambages la corruption qui étouffe son pays.

 

La volonté délibérée de tourner caméra à l'épaule n'apporte rien et nuit grandement à une photographie tremblotante qui finit par devenir lassante.

 

Le réalisateur et scénariste à la fois, en association avec Răzvan Rădulescu, présenté comme le meilleur scénariste du pays, se sont inspirés de la relation qu'ils entretenaient avec leurs mères respectives. Ce qui explique peut-être un côté bavard qui nuit grandement pour laisser passer l'émotion.

 

Le scénario et la mise en scène s'accrochent à l'héroïne du début à la fin du film et laissent loin derrière l'intérêt que pourraient représenter les autres personnages. Il y a, malgré tout, de très beaux échanges entre cette mère possessive, et la "femme" de son fils, une certaine Carmen, dont le rôle est parfaitement interprété par Ilinca Goia.

 

Je retiens aussi les échanges douloureux avec le fils, le magnifique Bogdan Dumitrache, tous ces non-dits que l'on finit par deviner devant son refus de devenir père. Pour éviter à sa propre descendance de souffrir autant qu'il a souffert ? La porte reste ouverte.

 

Mais c'est la formidable Luminita Gheorghiu qui rafle tout dans un rôle difficile. À la fois cruelle, dérangeante, égoïste, envahissante, sûre que ses seules relations seront suffisantes pour étouffer ce qui pourrait devenir gênant, Luminita Gheorghiu incarne magnifiquement cette femme antipathique qui finit, par son seul talent, à attirer un moment de compassion, à la toute fin du film. Au moment même où elle comprend, qu'elle aussi, vient de perdre son fils. 

 

Pour sa seule prestation je ne regrette en rien d'avoir vu ce film.

 

Luminita-Gheorghiu---Mere-et-Fils.gif


Luminita Gheorghiu

 

 

 

 

Sources :

http://www.sddistribution.fr

http://www.allocine.fr

http://www.imdb.com

15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 21:00


Date de sortie 8 janvier 2014 

 

Philomena---Affiche.gif


Réalisé par  Stephen Frears


Avec Judi Dench, Steve Coogan, Sophie Kennedy Clark,

Anna Maxwell Martin, Peter Hermann, Michelle Fairley,

Xavier Atkins, Sean Mahon

 

Genre  Mélodrame


Prodction Britannique, Française, Américaine

 

Le jury de la Mostra de Venise a décerné, lors de son édition de 2013,

deux prix pour  Philomena :

- Le Prix Osella du meilleur scénario

et dans les Sélections parallèles

- Le Queer Lion, qui récompense un film à thématique homosexuelle

parmi ceux de la compétition officielle ou d'une compétition parallèle.

 

Philomena---Steve-Coogan--Judi-Dench-and-Anna-Maxwell-Marti.gif


Steve Coogan, Judi Dench et Anna Maxwell Martin

 

Philomena est nommé aux Golden Globes dans les catégories

- Meilleur film dramatique

- Meilleure Actrice dans un film dramatique, Judi Dench.

- Meilleur Scénario

 

Synopsis

   

Irlande catholique des années 1950.

 

Philomena - Judi DenchPhilomena Lee (Sophie Kennedy Clark), encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, qui redoute le scandale, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour.

 

À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver.


Par un concours de circonstances, cinquante ans plus tard, Philomena Lee (Judi Dench) rencontre Martin Sixmith (Steve Coogan), un ancien journaliste de la BBC, correspondant à Washington.

 

 

Ce dernier vient de perdre son emploi comme conseiller du Premier ministre britannique et projette d'écrire un livre sur l'histoire de la Russie. Philomena lui raconte son histoire et ce dernier la persuade de l’accompagner aux États-Unis à la recherche de son fils.


Entre la vieille dame attachée à sa foi catholique et le journaliste désabusé naît une relation pleine de respect...

 

Lorsque la piste des soeurs du couvent ne donne aucun résultat, Martin utilise ses contacts aux États-Unis pour retrouver Anthony, qui a grandi sous le nom de Michael Hess (Xavier Atkins et Sean Mahon).

 

 

Philomena est l'adaptation du roman Philomena : The True Story of a Mother and the Son She Had to Give Away écrit par Martin Sixsmith, basé sur la propre histoire de l'auteur.

 

L'adaptation a été co-écrite par Steve Coogan qui joue le rôle de Martin Sixsmith dans le film.

 

 

Philomena---Sophie-Kennedy-Clark.gif Sophie Kennedy Clark

 

Steve Coogan a eu l'envie d'adapter le livre de Martin Sixsmith en lisant une interview de l'auteur et à l'aide d'une photographie de lui à côté de Philomena, tous deux assis sur un banc. Il raconte : "En 2010, j'ai lu un article sur le site du Guardian intitulé "L'Eglise Catholique a vendu mon enfant". Il s'agissait d'une interview de Martin Sixsmith à propos de son livre The Lost Child of Philomena. J'ai pris contact avec Martin et les droits d'adaptation étaient disponibles, j'ai donc pris une option dans l'espoir de pouvoir développer le projet avec l'aide de la productrice Gaby Tana. Et à partir de là, j'ai réuni deux personnages opposés qui finissent par évoluer. J’ai été saisi par le duo improbable qu’ils formaient". C'est d'ailleurs cette photo qui a inspiré l'affiche principale du film et de nombreux visuels promotionnels.

 

Pour lire l'interview de Steve Coogan recueilli par Romain Le Vern ...

Cliquez ICI !

 

"Dès le début, elle a voulu pardonner, dit Steve Coogan. On a un peu de mal à comprendre, mais c'est justement ce qui fascine, en elle. Même si le film critique l'institution, ce n'est pas une attaque contre l'Église, ce serait trop simpliste. J'espère que le pape verra notre film!" Stephen Frears reprendra malicieusement le mot comme un refrain, au fil de la conférence de presse: "J'ai l'impression que c'est un bon type, le Pape. J'aimerais qu'il voie le film…". "Montrez-le au Pape!"

Propos recueillis par Marie-Noëlle Tranchant sur http://www.lefigaro.fr

 

Philomena---Judi-Dench-et-Steve-Coogan-copie-1.gif

 

Judi Dench et Steve Coogan

 

Si Philomena est l'adaptation du livre de Martin Sixsmith, le scénario a pris la liberté non pas de raconter l'histoire telle qu'elle l'est dans le livre mais du point de vue de son auteur. C'est ainsi que Martin Sixsmith devient un personnage du film alors qu'il n'apparaît pas dans le livre. Le long métrage raconte en fait l'histoire qui a mené l'écrivain à écrire son oeuvre.

 

Afin de préparer au mieux le scénario du film, les scénaristes Steve Coogan et Jeff Pope ont rencontré les protagonistes du livre original. Steve Coogan ajoute : "Nombre de leurs conversations dans le film sont d’ailleurs inspirées de ces entretiens."
 

Le réalisateur Stephen Frears et l'actrice Judi Dench ont travaillé ensemble en 1983 sur le téléfilm Saigon: Year of the Cat. Ils se retrouvent ensuite pour Madame Henderson présente réalisé en 2005, film dans lequel Judi Dench tient le rôle principal. Philomena marque leur troisième collaboration.

 

Steve Coogan n'a pas pu résister à l'idée de se lâcher entre les prises. C'est ainsi que le comédien faisait sans cesse des imitations pour faire rire sa partenaire Judi Dench qui se souvient : "J’avais travaillé avec Billy Connolly (...) Steve Coogan et Billy se ressemblent beaucoup d’une certaine manière. Ce sont tous les deux de grands acteurs comiques, mais ils s’impliquent énormément lorsqu’ils incarnent des rôles dramatiques, loin de leur univers habituel. Bien entendu, entre les prises, ils vous font pleurer de rire."

 

Philomena---Judi-Dench-et-Steve-Coogan.gif

 

Judi Dench et Steve Coogan

 

Steve Coogan, connu pour ses rôles comiques campe ici un personnage beaucoup plus dramatique qu'à l'accoutumée. Sa collaboration avec le réalisateur Stephen Frears a été particulièrement productive puisqu'ils avaient une même vision. Le comédien explique : "Stephen a évoqué les films de Billy Wilder, qu’il affectionne particulièrement, et je lui ai parlé de mon admiration pour Jack Lemmon, qui est apparu dans de nombreux films de Wilder. Ensemble, ils ont fait des films qui ne sont pas faciles à étiqueter tant ils empruntent à différents genres. Ils ont réussi à trouver l’équilibre entre humour et drame."

 

Philomena---Steve-Coogan-.gif.Philomena---Judi-Dench-copie-1.gif

 

Mon opinion

 

Pas grand chose à dire.

 

Sauf peut-être qu'il y a très longtemps que je n'avais ressenti pareille émotion.

 

Celle qui fait, qu'il ne sert à rien de vouloir retenir ses larmes.

 

Tout est réussi, de l'écriture du scénario à la réalisation sans faille.

 

De l'obscurantisme de la religion catholique à l'amour d'une mère, à tout jamais meurtrie, le film retrace la vie de Philomena Lee, qui vit toujours, et dont l'histoire force le respect.

 

Une grande et belle histoire d'amour, portée par un couple d'acteurs au sommet de leur art. Restent-ils des qualificatifs jamais utilisés pour parler de l'incomparable talent de Judi Dench ?

 

Quant à Steve Coogan qui a largement contribué à l'écriture du scénario, un seul mot, chapeau !

 

Quand on aime le cinéma, ce film est un cadeau !

Un de ceux que l'on reçoit en plein cœur.

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://lci.tf1.fr

http://www.imdb.com

13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 01:00

 

Date de sortie 19 mars 2014

 

La-Legende-d-Hercule---Affiche.gif


Réalisé par Renny Harlin


Avec Kellan Lutz, Scott Adkins, Liam McIntyre,

Liam Garrigan, Johnathon Schaech, Roxanne McKee,

Gaia Weiss, Rade Serbedzija, Luke Newberry, Jukka Hilden


Titre original The Legend Of Hercules


Genre Péplum


Production Américaine

 

Le Hercule de Renny Harlin est loin d'être la première adaptation de l'histoire de ce héros. Il est cependant le premier à en faire un personnage à la croisée de Spartacus et d'Ulysse. La première version cinématographique Les travaux d'Hercule est italienne et date de 1958, joué par Steve Reeves. Nombre de productions italiennes suivront jusque dans les années 80 mais ce ne sont pas les plus mémorables des adaptations. The Three Stooges Meet Hercules sort en 1962 et met le bodybuildeur canadien Samson Burke en tête d'affiche. La semi-parodie Hercules in New York proposait quant à elle le jeune Arnold Schwarzenegger en dieu grec descendu sur Terre.

 

Amatrices ou amateurs de testostérone, vous serez comblés ! Avec Kellan Lutz, ex-Emmett Cullen dans la saga Twilight, Liam McIntyre, ex-Spartacus dans la série éponyme et Scott Adkins, connu pour avoir joué dans de nombreux films d'action, Hercule aura sa dose de combats et d'hommes musclés.

 

The-Legend-Of-Hercules---Kellan-Lutz.gif


Kellan Lutz

 

 

Synopsis

 

Hercule (Kellan Lutz) est le fils de la reine Alcmène (Roxanne McKee) que lui a donné Zeus en cachette du roi Amphitryon (Scott Adkins) pour renverser celui-ci une fois l'enfant devenu adulte.

 

Amoureux d'Hébé (Gaia Weiss), Hercule est trahi par le roi qui la destine à son autre fils, Iphiclès (Liam Garrigan).


Hercule est exilé et vendu comme esclave.

 

Devenu gladiateur et renversant tous ses adversaires, Hercule, avec l'aide de Sotiris (Liam McIntyre), son compagnon d'armes, va tenter de libérer le royaume de la tyrannie d’Amphitryon, arracher Hébé aux griffes de son frère, et prendre enfin sa vraie place, celle du plus grand héros que la Grèce ait jamais connu…

 

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En 2014, ce sont deux versions d'Hercule qui s'affronteront sur grand écran : celle-ci, réalisée par Renny Harlin. La seconde, prévue pour le mois d'août et qui verra Dwayne Johnson incarner le héros mythologique, aux côtés de John Hurt et Robert Maillet entre autres sous la direction de Brett Ratner.

 

La différence : si Renny Harlin semble s'inspirer des films tels que Gladiator, Spartacus ou bien 300, Brett Ratner a choisi d'adapter le comic book de Steve Moore et Cris Bolsin.

 

La-Legende-d-Hercule---Affiche-2.gif

 

Renny Harlin confie, lors d'une interview, son admiration pour la mythologie grecque : "Lorsque j’étais petit, je m’intéressais beaucoup à l’Histoire, en particulier à celle de la Grèce antique. J’étais tellement fasciné par la mythologie qu’en cours d’Histoire je dessinais tout ce qui avait trait à cette période, qu’il s’agisse des armes qu’ils utilisaient ou des détails de l’architecture." Le projet est parti de ce rêve d'enfant qu'avait le réalisateur de voir en action le "véritable" Hercule. C'est le cinéaste qui a proposé au départ l'idée d'une nouvelle adaptation.

 

 

 

Avec l'aide de Sean Hood et de Daniel Giat, deux des scénaristes du film, Renny Harlin voulait changer la façon dont les spectateurs perçoivent ce héros de l'antiquité. "Le public se représente Hercule comme un surhomme doté d’une force colossale, mais nous voulions nous éloigner de cette image pour mettre en scène un jeune homme aux prises avec son identité. L’histoire d’amour qui se trouve au coeur du film permet en outre de découvrir sa profonde humanité."

 

Ils se penchent sur les origines d'Hercule et sur le jeu qu'on trouve chez lui entre dieu et humain. Ainsi, ils insistent moins sur sa force et sa violence que sur les responsabilités auxquelles il doit faire face et sur les thèmes de rédemption et de destin qu'il affronte tout au long du film. Les scénaristes se sont en priorité intéressés à Amphitryon, le principal méchant du film, autour duquel se construit l'intrigue. C'est lui qui exile Hercule, l'empêche de retrouver sa bien-aimée et l'oblige en cela à reconquérir sa place. L'histoire se forme comme une tragédie sur une famille dysfonctionnelle centrée sur la figure du père que l'on cherche à combattre. Sean Hood raconte comment il s'imaginait le personnage pour agencer les autres personnages par la suite : "je me suis représenté le beau-père d’Hercule comme un impitoyable tyran, cruel et jaloux, puis j’ai imaginé la manière dont il réagirait s’il suspectait sa femme de lui avoir été infidèle et d’avoir eu un fils avec un autre."

 

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Scott Adkins et Kellan Lutz

 

Le réalisateur ne voulait pas pour incarner les déités et autres figures mythologiques des acteurs déjà associés à un personnage ou à la filmographie trop remplie. Kellan Lutz était un comédien émergeant mais pas encore une véritable coqueluche hollywoodienne et parut parfait à Renny Harlin. Le casting a doucement émergé, en passant par l'Australie, l'Europe et les USA, et certains rôles n'ont été trouvés qu'à la dernière minute. Ainsi, Roxanne McKee, qui joue la reine Alcmène, ne fut engagée qu'une semaine avant le début du tournage après que le réalisateur ait passé en revue plus de 80 actrices différentes pour le rôle.


Kellan Lutz rêvait depuis longtemps d'incarner le héros mythologique.

 

L'acteur incarnant le plus grand héros mythologique de l'Antiquité, dut subir une dizaine de jours de préparation avant d'être apte pour le tournage. Il eut notamment un entraînement intensif à l'épée, et dut apprendre à monter à cheval de façon à paraître un cavalier confirmé, ce qu'il avoue ne pas être, et de loin.

 

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Ce n'est pas la première fois que Kellan Lutz incarne un personnage mythique, sorti de l'imagination d'un romancier ou d'une mythologie millénaire. Outre son rôle de vampire dans la saga Twilight,, il jouait déjà un dieu grec, Poséidon précisemment dans Immortals, de Tarsem Singh. Il a également récemment prêté sa voix au héros de Edgar Rice Burroughs dans le film Tarzan, de Reinhard Klooss.

 

 

 

Kellan Lutz a rapporté que, lors du tournage, il profita du fait que son personnage soit la plupart du temps torse-nu pour faire des séries de pompes et d'abdos afin d'être toujours au top, les muscles tendus, aux moments des prises. Il enchaînait ainsi un millier de ces mouvements par jour tout le temps que dura le tournage.

 

Il apparaitrait que les scènes de combat seraient bien plus faciles et agréables à tourner quand on porte une "jupe". C'est en tout cas ce que répète Kellan Lutz dans plusieurs interviews données à la télévision américaine.

 

Rôle physique avant tout, Kellan Lutz a tenu à réaliser la majorité de ses cascades lui-même. Il s'est pour cela entraîné auprès d'une équipe de cascadeurs bulgares, pour les combats avec accessoires, lance et épée, comme pour ceux à mains nues.

 

Kellan Lutz et Gaia Weiss ont eu l'opportunité de faire connaissance pendant deux semaines avant de débuter le tournage. Il fallait en effet que l'alchimie ait lieu entre les deux acteurs, d'autant plus que la comédienne craignait de n'être pas naturelle dans les scènes amoureuses avec un homme qu'elle ne connaissait pas. Selon Kellan Lutz, leur confiance atteint un point tel qu'ils en oublient la présence de la caméra lors des scènes intimes...

 

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Kellan Lutz et Gaia Weiss

 

Gaia Weiss porte, coïncidence étonnante, le nom d'une déesse grecque. Gaia est en effet une déesse de la première génération, considérée comme la déesse mère, primordiale, dans la mythologie grecque. Elle est également la grand-mère de Zeus, donc l'arrière-grand-mère d'Hercules.

 

The-Legend-Of-Hercules---Liam-McIntyre.gif

Quant à Liam McIntyre, il ne craint ni les bleus ni les bosses : "Il y a quelque chose d’enfantin dans le fait de faire des cascades, c’est comme si on avait à nouveau 10 ans !". Renny Harlin considère que les cascades et les scènes d'action du film sont les plus ambitieuses auxquelles il a dû s'attacher, et ce, malgré son passé de réalisateur de films à gros muscles comme Die Hard 2.

 

 

Le chef décorateur du film, Luca Tranchino, a dû faire énormément de recherches pour rendre les lieux et les ambiances réalistes. Il s'inspira de fouilles archéologiques et de reconstitutions mais aussi de tableaux à thèmes mythologiques du XIXème siècle tels les oeuvres de Gustave Moreau et Sir Lawrence Alma-Tadema. L'attention portée aux décors et aux costumes fut la première chose qui a frappé les comédiens lorsqu'ils arrivèrent sur le plateau. Qu'il s'agisse de Liam McIntyre ou de Gaia Weiss, ils furent subjugués par le gigantisme des constructions et par leur réalisme qui donnaient lieu selon l'acteur à "de véritables chef d'oeuvres."

 


 

Si le film est bel et bien censé se dérouler dans la Grèce antique, le tournage eut en fait lieu en Bulgarie, notamment à Sofia et aux studios de Boyana, les plus grands d’Europe de l’Est. Certains décors naturels trouvés sur place ont également permis quelques scènes épiques adaptées pour l'occasion, comme la grande bataille dans la grotte.

 

The Legend Of HerculesVoulant uniquement utiliser des éléments originaux, le chef accessoiriste   passa beaucoup de temps à réaliser les armes et les chars du film. Les quelques 2 000 flèches qui vont avec ces arcs ont été fabriquées à la main par deux hommes à partir de plumes d’oie. Quant au char antique, il devait prendre en compte la fiabilité et la solidité des matériaux mais aussi leur légèreté puisque le char ne devait pas être trop bruyant en se déplaçant. Il fut construit en acier et minutieusement recouvert de différents revêtements pour donner l'illusion du bois ou du cuir de porc. Environ 250 épées et cinq casques par personnage principal furent également fabriqués.

 

Rowley Irlam, le coordinateur des cascades du film, a expliqué combien il était difficile de gérer un si grand nombre de cascades dans un film tourné en 3D : la profondeur de champ fait que les mouvements et les coups ne peuvent souffrir d'aucune imprécision. Alors qu'en 2D, on peut passer à 15cm de son adversaire sans que personne dans le public ne le remarque, la chorégraphie des combats et des cascadeurs devient une véritable épopée dès que la 3D entre en jeu. Il remarque également que les ralentis, obligeant à tourner en 1000 images/seconde, nécessitaient une précision encore plus poussée puisque chaque détail de l'image avait le temps d'être aperçu à l'écran.

 

La légende d'Hercule - Kellan Lutz

 

Kellan Lutz

 

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.imdb.com

13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 00:30


Date de sortie 5 mars 2014

 

300--Rise-of-an-Empire---Affiche-1.gif


Réalisé par Noam Murro


Avec  Sullivan Stapleton, Eva Green, Rodrigo Santoro,

Lena Headey, Jack O'Connell, Callan Mulvey,

 Andrew Tiernan, Andrew Pleavin


Titre original 300: Rise of an Empire


Genre  Péplum


Production Américaine

 

300--Rise-of-an-Empire-.gif

 

Synopsis

 

L'histoire se déroule en 490 avant J.-C. dans la Grèce antique au cap Artémision juste après les Thermopyles. 

 

Une grande bataille se prépare. Non loin d'Athènes, à 42 km au nord, Marathon est l'un des derniers remparts protégeant la grande Athènes.

 

Les Perses sont beaucoup plus nombreux que les Athéniens, qui vont devoir faire appel aux Spartiates pour les aider.


Le général grec Thémistocle (Sullivan Stapleton) tente de mobiliser toutes les forces de la Grèce pour mener la bataille qui changera à jamais le cours de la guerre.

 

Il doit désormais affronter les redoutables Perses, emmenés par Xerxès (Rodrigo Santoro), homme devenu dieu, et Artémise (Eva Green), à la tête de la marine perse…

 

Sullivan-Stapleton---300--Rise-of-an-Empire


Sullivan Stapleton

 

Sorti en 2006, 300 a engrangé 456 millions de dollars de recettes pour un budget de 65 millions. Il a notamment détenu le record de fréquentation en Grèce avec 325 000 spectateurs en 4 jours. Même si la chorégraphie des combats et la sophistication des images ont été saluées, le film a néanmoins soulevé d'immenses critiques pour son côté kitsch et ses répliques nanardesques. Il a surtout déclenché une énorme polémique en Iran du fait de la représentation des Perses dans le film. Alors que le journal réformateur Ayandeh-No affirmait qu'Hollywood déclarait la guerre aux Iraniens, trois députés ont officiellement dénoncé le film comme étant anti-iranien. Une pétition a également été lancée par des internautes indignés par rapport au fait que le roi Xerxès soit dépeint comme un homosexuel et l'armée perse comme composée de monstres déshumanisés.

 

300- Rise of an Empire -copie-1

 

Malgré la grande absence de Gerard Butler dans ce second volet, l'équipe technique du film ainsi que le casting n'ont pas beaucoup changé. Derrière la caméra, Zack Snyder co-scénarise de nouveau le projet, tandis que Mark Canton, Bernie Goldmann et Gianni Nunnari sont encore à la production.

 

300- Rise of an Empire - Rodrigo SantoroCôté acteurs, Rodrigo Santoro incarne de nouveau le tyrannique Xerxes, Lena Headey réendosse une seconde fois le personnage de la Reine Gorgo, Andrew Pleavin revient dans la peau de l'Arcadien Daxos, et Andrew Tiernan s'enlaidit encore pour jouer l'horrible Ephialtès.

 

Rodrigo Santoro passait 6 heures par jour dans la case maquillage, afin de parfaire le design du tyran Xerxes. Même après que le maquillage soit réalisé, l'acteur ne pouvait pas se déplacer librement car tous les bijoux, ainsi que les piercings), qu'il portait étaient très fragiles et pouvaient se briser facilement.

 

Eva Green et Sullivan Stapleton ont confié avoir subi un coaching physique rude, à raison de 4 heures par jour durant plusieurs mois.


 

300--Rise-of-an-Empire---Eva-Green.gif

 

Eva Green


En plus d'incarner la terrible Artémise dans 300, la naissance d'un Empire, Eva Green sera également présente dans Sin city. A dame to kill for Deux adaptations sur grand écran des romans graphiques de Frank Miller.

 

300 : La Naissance d'un Empire est le 4ème projet fantastique dans lequel joue Eva Green, après La Boussole d'or, Camelot et Dark Shadows. On devrait même la retrouver dans un 5ème projet, avec la sortie de la série horrifique Penny Dreadful, diffusée prochainement sur Showtime.

 

Sullivan-Stapleton.gifNoam Murro a insisté sur le fait que même si ce nouveau 300 garde son esthétique visuelle, l'épopée est néanmoins très différente. L'armée de Thémistocle par exemple est bien loin des belliqueux et fiers spartiates. Elle se bat uniquement pour survivre, et non pas par attrait pour le combat. Les affrontements sont différents puisqu'ils se dérouleront majoritairement en mer.

Noam Murro et Zack Snyder, coscénariste sur ce film, ont tous deux leur carrière en tant que réalisateurs de publicité. Sans doute faut-il croire que 300 : La Naissance d'un Empire ne peut être mis en scène que par des créateurs de spots télévisés...

Huit ans d'intervalle entre le premier et second volet ! Une éternité pour les fans ou les curieux de cette saga. La raison principale vient du fait que le film a souffert des nombreux soubresauts financiers de Rythm & Hues, la société chargée des effets spéciaux du long-métrage. Cela explique donc le retard considérable, d'autant qu'il a fallu compter une année de post-production pour cette adaptation.

 

Le successeur de Tyler Bates à la composition musicale de ce second épisode est un pur produit de la Progressive House, mélange entre House et Dubstep. Junkie XL a travaillé avec de nombreux artistes de musique électronique, et a déjà été compositeur d'un long-métrage par le passé : Dead or Alive.

 

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Les événements se déroulant dans la saga 300 sont nommés historiquement les Guerres Médiques. Elles opposent les Grecs à l'Empire Perse.

 

La Première Guerre Médique (- 490 avant JC) fut menée par l'empereur Darius Ier, père de Xerxès, comme réponse au soulèvement Grec contre l'expansionnisme perse et la domination de l'Empire sur le blé et le bois. Supérieurs en nombre, les Perses parvinrent à vaincre les Grecs, non sans difficulté.

 

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La Seconde Guerre Médique fut commandée par Xerxès, et se divise en deux chapitres : la Bataille des Thermopyles et la Bataille de l'Artémision.

 

Habitués aux combats impliquant peu d'hommes, les Grecs décident d'orienter la bataille vers un terrain qui leur sera favorable, les Thermopyles. À l'époque, le défilé ne mesurait que 15-20 mètres de large, coincé entre des montagnes et les hautes falaises qui tombent vers la mer. Une zone où la supériorité numérique n'a plus aucun sens. L'enjeu de cette bataille est de ralentir les forces perses pour que les généraux grecs rassemblent suffisamment d'hommes à l'isthme de Corinthe, afin de mettre sur pied une contre-offensive d'envergure.

 

La première bataille fut terrestre et se solda par la mort de Leonidas et des 300 Spartiates qui l'accompagnèrent.

 

La seconde bataille fut maritime, dans le détroit de l'Artémision, et menée par le général athénien Thémistocle. 

 

 

 


 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.imdb.com

12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

 

Date de sortie 5 mars 2014

 

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Réalisé par Stephan Lacant


Avec Hanno Koffler, Max Riemelt, Attila Borlan,

Katharina Schüttler, Stephanie Schönfeld, Oliver Bröcker, Maren Kroymann

 

Titre original Freier Fall

 
Genre  Romance


Production Allemande

 

Après Fireflies en 2006, Stephan Lacant, réalise avec Free Fall, son deuxième long-métrage.  

 

Free Fall est avant tout une histoire d'amour passionnelle entre deux hommes mais aussi la collaboration professionnelle d'un réalisateur et de son co-scénariste, Karsten Dahlem pour qui ce long-métrage est un baptême cinématographique.

 

Free Fall a fait l'ouverture de la Berlinale dans la catégorie Perspective Cinéma allemand et a reçu - le Prix valeur spéciale.

 

Stephan Lacant a également remporté - le Prix du Meilleur Réalisateur au Festival de Schwerin.

 

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Hanno Koffler et Max Riemelt - Stephan Lacant en encadré

 

Synopsis

 

La vie de Marc Borgmann (Hanno Koffler), est bien établie. Policier dans une section anti-émeute, apprécié de ses collègues, ce jeune marié s’installe avec son épouse, Bettina   (Katharina Schüttler) dans une maison individuelle financée par ses parents, dont ils aménagent la chambre pour leur futur bébé.

 

Free-Fall---Hanno-Koffler.gif

 

Au cours d'une formation, il rencontre  Kay Engel (Max Riemelt), un nouveau collègue qui vient de rejoindre son unité. Kay est un beau blond avec lequel Marc ne s’entend pas très bien au départ

 

Cependanta la complicité des deux hommes vient rapidement à dépasser le cadre de leur travail. Une nuit, ils nagent ensemble dans une piscine, fument des joints, vont courir dans les bois... Un après-midi, Kay ose embrasser Marc. Ce dernier le repousse avant de se laisser faire. Il réalise subitement une homosexualité qu’il avait jusqu’alors refoulée et se découvre des sentiments pour cet homme.

 

Hanno Koffler et Max Riemelt Free-Fall---Hanno-Koffler-et-Max-Riemelt.gif

 

Marc délaisse son foyer pour cultiver une liaison très sexuelle avec Kay. Les choses se corsent quand Kay intègre son équipe et que Marc se retrouve confronté à ses indécisions : il ne veut pas quitter sa femme, la blesser, abandonner son enfant, mais ne peut renier la passion que provoque en lui son co-équipier.

 

De plus en plus perturbé, Marc fait naître chez son épouse de sérieux doutes.

 

Kay, quant à lui,  se retrouve contraint de faire son coming out auprès de son unité, ce qui lui vaut d’être confronté à l’homophobie et au machisme régnant malheureusement encore très fréquemment dans la Police.

 

Tiraillé entre son couple, sa famille et sa nouvelle expérience avec Kay, Marc perd peu à peu le contrôle de sa vie. Il sent qu’il va devoir, qu’il le veuille ou non, faire un choix.


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Hanno Koffler et Max Riemelt

 

Le scénario de Free Fall aura mûri pendant trois années. Une longue mise en place qui s'explique par la volonté du réalisateur et de son co-scénariste de prendre le temps de déployer une relation entre deux hommes qui ne véhicule pas de clichés et qui ne tombe pas dans la caricature. Bien que Free Fall aborde clairement une question gay, le cinéaste s’est attaché à raconter une histoire d'amour intense. "C’est une grande préoccupation du film, au-delà d’une pensée stéréotypée : il ne s'agit pas d’une question gay ou hétéro, mais bien d’une histoire d'amour, avec tout ce que cela implique. Nous voulions la représenter aussi authentique que possible. Qu'il s'agisse d'un amour pour un autre homme, ou une autre femme, cela est secondaire. »

 

Si vous prenez un sujet controversé comme celui de l'homosexualité, il est difficile de ne pas tomber dans les clichés habituels et pourtant Stephan Lacant réussit assez bien sur ce sujet.

 

Free-Fall---Hanno-Koffler-et-Max-Riemelt-copie-2.gif"Au cours des trois années de développement du scénario, nous avons travaillé ce sujet : sans stigmatiser, nous avons parlé de ce qui se passe dans la police, avec la famille, mais également de ces pères qui découvrent amour avec un homme ... Aussi, mon co-auteur Karsten Dahlem a travaillé un an et demi avec la police anti-émeute, ce qui nous a permis de tirer des impressions authentiques du milieu de la police. Et puis j'ai eu la chance de travailler avec de grands acteurs".

 

"Hanno Koffler, Max Riemelt et Katharina Schüttler sont des acteurs vraiment pur-sang qui, quand ils prennent un rôle, vivent pour le rôle, se mettant dans la peau de leurs personnages." avoue le jeune réalisateur.

 

Le film de Stephan Lacant a énormément été comparé au Secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee, où deux cow-boys, Jack et Ennis, entretenait une liaison secrète. Si le sujet central des deux longs-métrages est similaire, la rencontre brutale entre deux hommes et le tiraillement avec une vie de couple hétérosexuelle, Stephan Lacant émet quelques réserves :

 

"D'une part, il s'agit d'un triangle amoureux, la relation de Marc avec sa femme jouant un rôle tout aussi important que sa liaison avec Kay. Marc est déchiré entre deux pôles irréconciliables : la vie établie avec sa famille qu'il aime, d'un côté, et les sentiments naissants pour son collègue Kay de l'autre côté. D’autre part, nous allons beaucoup plus ouvert le film sur la relation physique entre les deux hommes".

 

Free-Fall---Hanno-Koffler-et-Max-Riemelt-gifStephan Lacant ajoute : "Je pense que le Secret de Brokeback Mountain  est  un très grand film;  mais quand nous comparons les scripts, un autre point important les distingue : la question de l’époque où cela se passe : la situation géographique n'est pas la même, l'intrigue de l'un évoluant dans l'Allemagne contemporaine, tandis que l'autre est au coeur de la nature, dans l'Amérique des années 60.".

 

Stephan Lacant explique comment il s’y est pris pour faire un tel film sans tomber dans les clichés, pourquoi il n’a pas choisi une fin heureuse, et pourquoi son film en dépit d'un même sujet, est tout à fait différent de Secret de Brokeback Mountain auquel son film est comparé.

 

Stephan Lacant a délibérément évité une fin heureuse qui pourrait donner aux hommes dans une même situation, une sorte d’exemple. "Je ne fais pas de films moraux, donc je ne voulais pas être là comme une sorte de soutien de la vie. Le film va attirer les gens et les toucher, mais la fin n'a pas une autorité morale. Je pense que la fin que nous avons choisie pour le film, avec son ouverture, laisse en quelque sorte de l'espoir"

 

Le film s'appelle Freier Fall (chute libre). Bien que Marc perde tout, il gagne une certaine distance vis-à-vis de sa vie. Le réalisateur aime quand une histoire n'est pas complètement fermée et que le public peut encore traiter de la question du film. Pour certains, Marc va retrouver sa femme, pour d'autres, il cherchera Kay.

 

Tout le monde fait quelque chose de différent avec le film. Avec cette fin, il y a une grande marge de manœuvre pour interpréter le film.

.

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.festivalfaceaface.fr

http://www.imdb.com

 

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