Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 19:30


Date de sortie 8 janvier 2014

 

YSL---Affiche.gif


Réalisé par Jalil Lespert


Avec Pierre Niney, Guillaume Gallienne, Charlotte Le Bon,

Laura Smet, Ruben Alves, Marianne Basler, Anne Alvaro


Genre Biopic


Production Française

 

D'après l'œuvre originale de Laurence Benaïm


Le scénario est signé par Jalil Lespert, Marie-Pierre Huster et  Jacques Fieschi

 

- Césars 2015 Meilleur acteur Pierre Niney

 

Enthousiasmé par le projet de Jalil Lespert et surtout par la performance de Pierre Niney, Pierre Bergé, le compagnon du défunt Yves Saint Laurent, a autorisé les équipes du film à tourner dans les lieux qui faisaient l’intimité du couple : l’appartement des deux hommes au 5 avenue Marceau, l’atelier du styliste ou encore le Jardin Majorelle à Marrakech où Saint-Laurent imaginait ses collections.  

 

YSL---Pierre-Nimey.gif


Pierre Niney

 

"Sans l'accord de Pierre, je n'aurais pas fait ce film, non pas parce que c'est Pierre Bergé, mais parce qu'il s'agit du compagnon de sa vie. Et quand on se penche sur la vie de Saint-Laurent, Pierre Bergé fait partie intégrante de son univers : si on traite de l'un, on est obligé de traiter de l'autre. J'avais besoin de sentir la présence de Pierre, d'avoir accès à des informations précises que lui seul pouvait me donner, et je voulais connaître son sentiment et sa subjectivité. D'autre part, je tenais à rencontrer la "famille YSL", cette fondation qui regroupe tous ceux et celles qui ont accompagné Yves dans son travail de création. Ils sont encore très liés au créateur qui nous a quittés il y a cinq ans. J'avais perçu dans les documentaires qu'une atmosphère très familiale régnait dans cette maison, et je souhaitais donc aller à la rencontre de tous ces gens. Même si cette maison de haute couture était déjà une industrie à l'époque, il y régnait un esprit de troupe. C'est un aspect important, car il fait écho à l'histoire d'amour d'Yves et de Pierre qui est à la fois très intime et publique. L'un et l'autre sont indissociables, comme au sein d'une troupe de théâtre. Je voulais que tout cela se ressente dans le film et je devais donc en faire moi-même l'expérience au préalable.", indique le réalisateur.

 

YSL - Pierre Niney Pierre Niney

 

Synopsis

 

Paris, 1957.

 

À tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent (Pierre Niney) est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé.

 

Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé (Guillaume Gallienne), rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent.

 

Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.

 

YSL---Pierre-Niney-et-Guillaume-Gallienne.gif


Pierre Niney et Guillaume Gallienne

 

Le réalisateur voulait raconter une histoire d'amour qui ait du souffle et qui soit épique. Il tenait à mettre en scène des personnages qui se battent pour leurs rêves. Par recoupement de toutes ces envies, l'idée d'Yves Saint-Laurent a surgi. Jalil Lespert avoue avoir été très excité à l'idée de mener ce projet autour du grand couturier et de Pierre Bergé.

 

Le réalsiteur est très impressionné par le charisme totalement unique d'Yves, mais aussi par sa fragilité et sa candeur. Dans une interview il confie : "Il est d'une grande intelligence, et il porte en lui une force de détermination absolue. Par ailleurs, ce qui m'a beaucoup touché, c'est qu'il partage avec Pierre Bergé une véritable histoire d'amour qui a duré toute une vie. Et puis, bien sûr, à côté de ce couple, il y a cette force de création extraordinaire. Yves était un créateur, qui a eu une production immense, et qui a toujours eu un temps d'avance par rapport aux autres : c'était un avant-gardiste. Et au-delà de la création, il a compris l'importance du vêtement dans la vie : il a su adapter la tenue vestimentaire à la femme moderne, à une époque où les femmes étaient encore enfermées dans des carcans."

 

Yves Saint-Laurent n'a pas été un témoin de son époque, mais un acteur de son temps. Il a osé faire porter des vêtements d'hommes aux femmes, comme les pantalons et les vestes de smoking, sans jamais nier leur féminité. C'est extrêmement révolutionnaire pour l'époque.

 

C'est avant tout une magnifique histoire d'amour ...


"Ce qui m'a touché dans cette histoire, c'est qu'elle met en scène deux êtres brillants, dont l'un est un génie, avec tout ce que cela comporte de failles et d'abîmes. En outre, Yves est maniaco-dépressif, et diagnostiqué comme tel par des médecins. Ce qui m'intéresse, c'est la façon dont les deux protagonistes vont s'y prendre pour faire durer leur histoire, malgré cette maladie et les pressions professionnelles. Et ils réussissent à prolonger leur rêve et à en repousser les limites : plus ils vont loin, plus leur histoire d'amour est mise à l'épreuve, plus elle survit à chaque obstacle. C'est en cela qu'il s'agit d'une histoire unique et passionnante. L'intensité des sentiments et des émotions y est décuplée." confie Jalil Lespert.

 

 

Le réalisateur évite le côté hagiographique pour dépeindre le couturier, un homme fragile et émouvant, mais aussi infidèle et ombrageux.


C'est l'histoire d'une fulgurance absolue pendant ces vingt années allant  de 1956 à 1976 sur le plan professionnel. À l'âge de 21 ans, Yves Saint-Laurent rencontre la gloire et l'amour.

 

Michel de Brunhoff, directeur de Vogue France, le présente à Christian Dior en 1955 qui l’engage aussitôt comme assistant. À la mort de Christian Dior en 1957, Yves Saint-Laurent prend la direction artistique de la maison Dior, une responsabilité gigantesque pour un si jeune homme. Cette maison représentait une industrie considérable en France à cette époque. Appelé à faire son service militaire et hospitalisé au Val de Grâce pour dépression, il est licencié par la maison de couture en 1960. La Maison Dior nomme Marc Bohan à sa place. Yves Saint Laurent gagnera son procès contre Dior pour rupture abusive de contrat.

Pierre Bergé, seul, se battra pour faire sortir Yves Saint Laurent de l'hôpital. C'est d'ailleurs lors d'une de ses visites à l'hôpital qu'ils décident ensemble de créer leur propre maison de couture.

 

Yves Saint Laurent introduit la haute couture dans la rue, puisqu'il est le premier à travailler le prêt-à- porter avec les mêmes exigences que pour la haute couture. Mais à côté de cette création prolifique, il vit des désespoirs d'amour et le ronronnement des soirées en amoureux, puis traverse des phases de doute et de crises.

 

"Tout au long de ces vingt années, on a pu retracer des événements forts et intenses au plan émotionnel. Quand on raconte une histoire d'amour, il y a toujours une tension avec un moment où l'on doit répondre à une question : "est-ce que le couple va pouvoir tenir ?" Dans l'histoire d'Yves et de Pierre, paradoxalement, la question trouve sa réponse en 1976, au moment où le couple traverse sa plus grande crise et où Yves crée la plus belle de toutes ses collections – celle des ballets russes." rapporte  Jalil Lespert.

 

Yves Saint Laurent a toujours été fasciné par le théâtre. À 7 ans, il construit un théâtre miniature.  Depuis la fin des années 1950, et tout au long de sa carrière, Yves Saint Laurent créé des costumes pour le théâtre, le ballet et le cinéma.

 

 

Fondation Pierre Bergé / Yves Saint Laurent ... Cliquez ICI

 

"J'ai eu la chance de rencontrer Pierre Niney et Guillaume Gallienne" reconnait le réalisateur. Avant de rajouter : "Ils sont complémentaires et, sans se ressembler, ils ont un point commun très fort : c'est leur rapport au travail et au texte, car ce sont tous les deux des comédiens cultivés. Il fallait vraiment ce degré d'investissement et d'intelligence pour aborder des personnages aussi brillants. Ils sont tous les deux très doués et très libres dans la pratique de leur art, mais ce ne sont pas que des cerveaux : ce sont aussi des acteurs habités et pleins de vie. C'est le juste équilibre entre, d'une part, la nécessité de la technique pour rendre compte de vingt ans d'histoire d'amour, qui doit prendre en considération l'évolution du langage notamment, et d'autre part, la dimension vivante et émouvante du jeu de l'acteur. Je crois que le film tient beaucoup grâce à eux."

 

Pierre Niney au sujet de sa participation "J'ai été emporté ! J'ai tout de suite réalisé qu'il s'agissait d'un sujet fort et d'un personnage puissant car complexe, fragile et beau. J'étais très excité à l'idée de débuter le travail, et connaissant les films de Jalil Lespert et sa sensibilité pour les acteurs, j'étais certain de participer à un film fort. Je savais que son point de vue sur cette histoire, légendaire, d'amour et de création serait juste, car il traite profondément de la fragilité de ces personnages tout au long du film."

 

L'avis de Guillaume Gallienne : "Je venais juste d'apprendre l'existence de ce projet au moment où on m'a proposé le rôle. Je savais que Pierre Niney devait interpréter Yves et que Jalil Lespert en serait le réalisateur. Cela m'a beaucoup plu. J'ai rencontré Pierre Bergé quand j'étais assez jeune par l'intermédiaire de mon père. Et comme ils ont quelques points communs, avant même de lire le scénario, je me suis dit que c'était possible. Par ailleurs, je connaissais le talent de Pierre, mais je n'imaginais pas qu'il était doué à ce point. Quant à Jalil, je m'intéresse à son travail depuis longtemps : je le trouve très bon acteur et j’ai toujours aimé être dirigé par des comédiens."

 

La musique originale est signée par Ibrahim Maalouf. Des morceaux classiques accompagnent également le film, avec notamment la Callas qu' Yves Saint Laurent et Pierre Bergé admiraient tant.

 

 

Mon opinion 

 

Plus qu'une histoire d'amour. Une association parfaite de deux êtres qui se complètent, dans une belle et grande complicité, fondation et ciment à la fois de toute relation d'exception.

 

L'un au service de son art, l'autre protecteur dévoué et homme d'affaires avisé.

 

Pierre Niney est étonnant. La voix, la gestuelle et peut-être même le regard derrière ces lunettes identiques à celle que portaient YSL. À ses côtés Guillaume Gallienne offre, une nouvelle fois, une belle prestation. De la dernière scène, se dégage une grande et forte émotion.

 

Je regrette cependant que le film soit délibérément limité à ces vingt années couvrant la période de 1956 à 1976. Le biopic aurait été plus riche, et l'hommage double, si le film avait couvert l'ensemble de la carrière du couturier en mentionnant la riche et belle participation de François Lesage dans des créations inégalées et inoubliables.

 

La descente aux enfers reste loin derrière le génie de ce couturier. Son image, son talent, sa créativité, son modernisme s'imposent comme une évidence. Près de lui, celui qui est devenu aujourd'hui le "gardien du Temple" accepte, encaisse, protège et tente d'agir contre les mauvais génies.

 

C'est cela que j'ai retenu, qui m'a ému et enthousiasmé. L'amour plus fort que tout.

Mais aussi ces défilés magnifiques, cette effervescence qui règne avant et pendant la réalisation jusqu'au triomphe sur le podium final.

 

Pierre Nimey salue, baise la main de la mariée.

Il est, le temps du film, le génial Yves Saint Laurent.

 

Pierre-Nimey---Yves-Saint-Laurent.gif

 

 

Sources :

Propos recueillis sur http://medias.unifrance.org

http://www.allocine.fr

7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 23:00

 

Date de sortie  1er janvier 2014


Jamais-le-premier-soir---Affiche


Réalisé par Melissa Drigeard


Avec  Alexandra Lamy, Mélanie Doutey, Julie Ferrier,

Jean-Paul Rouve, Grégory Fitoussi, Julien Boisselier, Michel Vuillermoz

 
Genre Comédie, Romance


Production Française

 

 

Si Melissa Drigeard a déjà écrit plusieurs pièces de théâtre à succès, elle se lance pour la première fois dans la réalisation avec ce Jamais le premier soir. Pour réussir son pari de ranimer la comédie romantique à la française, elle a tablé sur un casting rompu à l’exercice.

 

Melissa Drigeard a choisi d’écrire son scénario en compagnie de Vincent Juillet. Ce choix ne doit rien au hasard. Avec ce dernier, la réalisatrice a déjà coécrit les pièces : Les 4 Deneuve, Psycholove et Même si tu m’aimes.

 

Synopsis

 

Julie (Alexandra Lamy) est une jeune femme pétillante mais continuellement malheureuse en amour. Se faire larguer par coursier à son travail semble donc lui porter le coup de grâce. C'est l'humiliation de trop. Le livre "Le bonheur, ça s’apprend" devient sa bible et elle en applique les conseils à la lettre au travail et en amour.

 

 Jamais-le-premier-soir---Alexandra-LamyAlexandra Lamy

 

Cette nouvelle lubie de "pensée positive" laisse sceptiques ses deux meilleures amies dont la vie amoureuse n’est pas non plus au beau fixe.

 

Quand l’une, Louise (Mélanie Doutey), entretient une liaison secrète avec son boss, l’autre, Rose (Julie Ferrier), subit le quotidien d’un couple en bout de course.

 

Jamais-le-premier-soir---Alexandra-Lamy--Julie-Ferrier-et-M

 

Alexandra Lamy, Julie Ferrier et Mélanie Doutey

 

Cliente régulière de sa librairie où elle dévalise le rayon "épanouissement personnel", Julie joue à l'amour-haine avec Marc (Jean-Paul Rouve), patron bourru et pince sans rire. Elle tombe sous le charme d'Ange (Grégory Fitoussi), beau gosse adepte lui aussi du développement personnel.

 

 Jamais-le-premier-soir---Jean-Paul-Rouve Jean-Paul Rouve

 

 

 

Mon opinion

 

Deux heures à perdre, résultat, un film pour rien. Ennui total.

 

Dans le genre, tout ce qui nous a été proposé, en mieux, devient le pire du pire dans cette comédie plate et sans aucune saveur.

 

Jean-Paul Rouve arrive à garder la tête hors de l'eau, et parvient, non sans peine, à éviter le naufrage total.

 

Bref, grande déception en ce qui me concerne. Je reconnais toutefois que dans la salle des spectateurs riaient de bon cœur.

 

Jamais-le-premier-soir---Alexandra-Lamy-et-Gregory-Fitouss

 

Alexandra Lamy et Grégory Fitoussi

 

 

 

Sources :

http://www.ecranlarge.com

http://www.canalplus.fr

http://www.allocine.fr

1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 21:09

 

Après un début de carrière tonitruant en 1996, l'acteur a entamé une longue traversée du désert, avant de rebondir et décrocher au nez et à la barbe de Leonardo DiCaprio, l'oscar du meilleur acteur pour Dallas Buyers Club.

 

Matthew-McConaughey-.gif

 

 

En 2011, un film noir met fin à la série noire. C'est La Défense Lincoln, très bonne adaptation d'un roman de Michael Connelly.

 

Dans la foulée, Magic Mike, de Steven ­Soderbergh, et Killer Joe, de William Friedkin, prouvent que ­Matthew McConaughey peut tout jouer, un strip-teaseur vieillissant ou un tueur psychopathe. The Paperboy, de Lee Daniels, et surtout le magnifique Mud, de Jeff Nichols, bouclent un sans-faute.

 

 

 

 

 

"Avec l'âge, je fais moins d'erreur, explique Matthew McConaughey. J'ose prendre plus de risques, jouer des personnages qui m'effraient. Je ne choisis plus les rôles en fonction de l'argent mais des films."

 

Quand Martin Scorsese lui propose un petit rôle dans Le Loup de Wall Street, il fonce. "Mon personnage enseigne les ficelles de la Bourse à Leonardo DiCaprio. Je n'ai qu'une scène, mais elle est grandiose."

 

Matthew-McConaughey--copie-2.gif

 

 

 

En revanche, il porte ­Dallas Buyers Club sur ses épaules. "Un héros homophobe, personne n'en voulait à Hollywood. Moi, je trouve le film très optimiste, ce n'est pas un film sur la mort mais sur la survie."

 

 

 

Son rôle de flic dépressif en tandem avec Woody Harrelson dans la série True Detective confirme son goût pour les personnages troubles et fait remonter les audiences de HBO.

 

 

Enfin, preuve supplémentaire de son retour tonitruant, il est la star d'Interstellar, le prochain film de Christopher Nolan, aux côtés de Anne Hathaway, Jessica Chastain, Michael Caine, Bill Irwin.

 

 

 

Non, Matthew McConaughey ne meurt jamais.

 

Propos relevés sur http://www.lefigaro.fr/culture

 

 


Dans un rôle principal à un autre plus secondaire ...


Matthew McConaughey explose littéralement.

 

 

Un clic sur l'affiche pour lire l'article !

 

 

 

    . .

31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 19:30

 

Mes coups de coeur (1)coeur (1)coeur (1)coeur (1)coeur (1)de l'année.

 

Django Unchained - Affiche.Blancanieves - Affiche.Wadjda - Affiche.Hani FarsiSyngué Sabour - Pierre de patience - Affiche.Aquí y Allá - Affiche.El Estudiante - Affiche.La Demora - Affiche 1.Hannah Arendt - Affiche.Mud - Affiche.L'inconnu du lac - Affiche.Elle-s'en-va---Affiche.Behind the Candelabra - Affiche.La vie-d'Adèle - Affiche.Alabama Monroe - Affiche.Violette - Affiche.Les Garçons et Guillaume, à table ! - Affiche.Suzanne - Affiche.The Lunchbox - Affiche.

 

Pour lire les articles réservés aux autres films en 2013

 

 

  Cliquez sur les affiches !

 

Janvier

 

 

Yossi - Affiche.Renoir - Affiche.The-Master---Affiche-2.jpg.Django Unchained - Affiche.Mariage à Mendoza - Affiche.Blancanieves - Affiche.El Estudiante - Affiche 1.Max - Affiche.Amitiés sincères - Affiche.Lincoln - Affiche.

 

 

Février

 

Arrêtez-moi - Affiche.Gangster-Squad - Affiche.Wadjda - Affiche.Flight - Affiche.Hani FarsiSyngué Sabour - Pierre de patience - Affiche.Aquí y Allá - Affiche.Mobius - Affiche 1.5 Caméras brisées - Affiche 1.

 

 

Mars

 

A la Merveille - Affiche.No---Affiche.Au-bout-du-conte---Affiche.Jappeloup - Affiche.L'artiste et son modèle - Affiche.La Religieuse - Affiche.La chute de la Maison Blanche - Affiche.Sous le iguier - Affiche.The Place Beyond the Pines - Affiche 1.Los amantes pasajeros - Affiche 1

 

 

Avril

 

 Perfect Mothers - Affiche.Side Effects - Affiche.Quartet - Affiche 1.Inch.Derrière la Colline.Le temps de l'aventure - Affiche.Les Lendemains - Affiche 1.The Grandmaster - Affiche.Désordres - Affiche.La Cage dorée - Affiche.Hannah Arendt - Affiche

 

 

 

Mai

 

Mud - Affiche .I want your love - Affiche.La fleur de l'âge - Affiche.The Company your keep - Affiche 1.Trance---Affiche-1.gif.Le Passé - Affiche.Gatsby le Magnifique - Affiche.Alata - Affiche.Only God Forgives - Affiche.Heavy Girls - Affiche.

 

.

Juin et Juillet ... RAS

 

 

 

Août

 

 

Les Salauds - Affiche.Michael Kohlhaas.Jeune & Jolie.Alabama Monroe - Affiche.

 

Septembre

 

Gibraltar - Affiche-copie-3.Lee Daniels' The Butler - Affiche.Pain and Gain - Affiche Elle-s'en-va---Affiche.Behind the Candelabra - Affiche.Blue Jasmine - Affiche.Players - Affiche.Miele - Affiche.Mon âme par toi guérie - Affiche.Sur le chemin de l'école - Affiche.

 

Octobre

 

La-vie-domestique---Affiche.Prisoners - Affiche.La vie-d'Adèle - Affiche.Malavita - Affiche.Gravity - Affiche.Blood Ties - Affiche.Un Château en Italie - Affiche.

 

Novembre

 

Violette - Affiche.Inside Llewyn Davis - Affiche.Quai d'Orsay - Affiche.Cartel - Affiche.La Vénus à la fourrure - Affiche.Les Garçons et Guillaume, à table ! - Affiche.The Immigrant - Affiche.Avant l'hiver- Affiche.

 

 

Décembre

 

Casse-tête chinois - Affiche.100 % Cachemire-copie-2.The Lunchbox - Affiche.All-is-lost---Affiche-copie-1.gif.Angélique - Affiche.Suzanne - Affiche.Le Loup de Wall Street - Affiche.Don Jon - Affiche.Tel père, tel fils Affiche.

 

......

31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 19:00

 
Date de sortie 25 décembre 2013

 

Tel-pere--tel-fils--Affiche.gif


Réalisé par Kore-eda Hirokazu


Avec Masaharu Fukuyama, Machiko Ono, Lily Franky,
Yoko Maki, Shôgen Hwang, Keita Ninomiya, Rirî Furankî

 

Titre original Soshite Chichi ni Naru


Genre  Drame


Production Japonaise

 

Président du jury à Cannes où était présenté le film, Steven Spielberg est tombé sous le charme de l’histoire contée par Kore-eda Hirokazu.

 

Le film n'avait pas fait l'unanimité des critiques, à Cannes. Cependant, on se doutait que sa thématique et son traitement toucherait Steven Spielberg, alors Président du Jury. Le réalisateur américain est allé plus loin. En effet, sa compagnie de production, Dreamworks, a acquis les droits du long-métrage nippon et en assurera un remake américain.

 

Tel père, tel fils  en compétition officielle

au Festival de Cannes 2013 a été distingué par

- Le Prix du jury, le troisième prix le plus important figurant au palmarès. 

 

Tel-pere--tel-fils---Masaharu-Fukuyama-et-Keita-Ninomiya.gif

 

Masaharu Fukuyama et Keita Ninomiya

 

Père depuis 2008 d’une petite fille, Kore-eda Hirokazu s’interroge encore sur la notion de paternité et sur le moment où un homme se sent devenir père. C’est cette réflexion sur sa propre vie qui a conduit le cinéaste japonais à réaliser Tel père, tel fils. "De toute évidence, c’est en devenant parent que l’on apprend le plus sur les enfants. Quand ma fille est née, j’ai commencé à penser de plus en plus à mon père, qui est décédé. Soudain, je me suis rappelé mon enfance et ma relation avec lui, pas forcément des plus saines. Puis je me suis rendu compte que je ne pouvais pas réfléchir au genre de père que je voulais être pour ma fille avant d’avoir analysé et digéré la relation que j’avais avec mon propre géniteur. Je vais sans doute continuer à aborder la paternité dans mes prochains films jusqu’à ce que j’en comprenne les raisons profondes", confesse-t-il.

 

Synopsis

 

Ryota Nonomiya (Masaharu Fukuyama), un architecte obsédé par la réussite professionnelle, forme avec sa jeune épouse (Machiko Ono) et leur fils Keita (Keita Ninomiya) âgé de 6 ans une famille idéale.

 

Tous ses repères volent en éclats quand la maternité de l'hôpital où est né leur enfant leur apprend que deux nourrissons ont été échangés à la naissance : le garçon qu’il a élevé n’est pas le sien et leur fils biologique a grandi dans un milieu plus modeste…

 

 

Tel-pere--tel-fils---Masaharu-Fukuyama-et-Keita-N-copie-1.gifAvec Tel père, tel filsKore-eda Hirokazu confirme son goût pour la thématique de l’enfance. Si ce neuvième film raconte l’histoire d’un père dont le jeune garçon a été échangé à la naissance, trois autres de ses œuvres s’attachent à cet univers. Dans Nobody Knows, réalisé en 2004 il suit ainsi 4 enfants abandonnés par leur mère. Avec Air Doll, en 2009, il détourne le concept de l’enfance en suivant Nozomi, une poupée gonflable qui s’anime, et qui va découvrir le monde à la manière d’une enfant. Enfin, en 2011, le réalisateur nippon conviait le public à participer au voyage initiatique de deux jeunes frères séparés qui vont tout faire pour se réunir. Il s'agit là du très beau film I Wish - Nos voeux secrets.

 

Tourner avec des enfants âgés de 6 ans comme Shôgen Hwang et Keita Ninomiya n’a rien d’une évidence. Afin d’obtenir une vraie complicité entre les parents et les deux apprentis acteurs, Hirokazu Kore-Eda a enjoint Masaharu Fukuyama, Yoko Maki, Lily Franky et Machiko Ono à partager un maximum de temps avec les deux jeunes enfants.

 

Avant le tournage, ils ont ainsi déjeuné plusieurs fois et ont joué tous ensemble. Cela a permis de créer une certaine continuité sur le plateau.

 

 Tel-pere--tel-fils---Hirokazu-Kore-Eda.gif


Keita Ninomiya, Kore-eda Hirokazu et Shôgen Hwang

Festival de Cannes le 18 mai 2013

 

Kore-eda Hirokazu ne s’est pas embarrassé à expliquer dans le détail le rôle qu’aurait à jouer Shôgen Hwang et Keita Ninomiya. Le réalisateur nippon n’a carrément pas donné le scénario aux deux enfants et s’est contenté de leur indiquer une fois sur le plateau les scènes qu’ils devaient interpréter.

 

Plus qu’un acteur, Masaharu Fukuyama est une star dans son pays. Jusqu’à 2011, il était le chanteur masculin ayant vendu le plus disques de l’histoire du Japon. Son tube Sakurazaka, qui l’a popularisé en 2000, reste à ce jour le single le plus vendu de l’histoire du Japon pour un artiste masculin.

 

En tant qu’acteur, c’est son rôle de Manabu Yukawa dans la série Galileo, sortie en 2007 et adaptée au cinéma, qui le consacre. Tel père, tel fils constitue son cinquième long-métrage.


Jusque-là, il n’avait joué que dans de grosses productions où il tenait le premier rôle, Kore-eda Hirokazu n’aurait jamais imaginé qu’il s’intéresserait à ses films, toujours d’un budget nettement moins important. Au lieu de dire "écrivez-moi un rôle, je veux être à l’affiche d’un de vos films", il m’a simplement expliqué "j’aimerais beaucoup jouer dans l’un de vos longs métrages, pas forcément en tant qu’acteur principal, quoi que ça reste une possibilité, j’ai simplement envie de participer à l’un de vos projets." Une démarche très modeste qui lui ressemble beaucoup confesse le réalisateur.

 

Tel père, tel fils - Yoko MakiRirî Furankî dispose aussi d’une certaine notoriété dans l’archipel nippon. Musicien et compositeur à ses heures, c’est surtout dans le domaine de la littérature qu’il acquiert sa popularité grâce à son premier roman Tokyo Tower : Mom & Me, and Sometimes Dad, vendu à plus de 2 millions d’exemplaires et adapté ensuite à la télévision et au théâtre. 

 

Yoko Maki et Masaharu Fukuyama avaient déjà tourné ensemble, en 2010, pour les besoins de Ryomaden-The Legend, diffusée sur NHK. Dans cette série, les deux acteurs interprétaient un couple marié, ce qui n’est pas le cas ici.

 

L’un et l’autre s’opposent dans , Tel père, tel fils.

 

Tel père, tel fils  avait divisé la critique cannoise, alors que certains avaient jugé son émotion trop attendue, trop lisse. Cependant, d'autres avaient été conquis par la douceur et l'universalité du film.

 

Pour le lefigaro.fr, "Kore-Eda parvenait à bouleverser les festivaliers qui commençaient à désespérer de la sélection officielle." Pour premiere.fr en revanche, "À l'inverse de Nobody knows et de Still walking, merveilles de minimalisme zen, Tel père, tel fils enfile les clichés sur la paternité et sur la lutte des classes, appuie et répète son propos avec un symbolisme trop évident et ne parvient qu'à la toute fin à nous cueillir sur le registre de l'émotion où il était attendu." Dans un même contraste, lacroix.fr appréciait "Interprété avec grâce, dominé par les notes des Variations Goldberg, mis en scène avec sobriété et élégance, Tel père, tel fils laisse une impression durable de parfaite maîtrise. Un très beau film, qui se tient aussi éloigné des éclats de voix que de l'émotion facile.", quand telerama.fr "Certes, Kore-Eda est un excellent filmeur d'enfants (il l'a prouvé avec Nobody knows, entre autres). Et il sait finir son film avec davantage de tact et de grâce qu'il ne l'a commencé. Mais cela reste déconcertant d'avoir affaire, à Cannes, sanctuaire d'un cinéma libre, à une histoire aussi fléchée, à une pensée aussi convenue, à un regard aussi normatif... Le pire serait que tout cette banalité devienne le plus petit dénominateur commun des goûts du jury." Et enfin; Pour lemonde.fr : "Pour amener ses personnages jusqu'au bout de cette aventure (...) Kore-eda emprunte le chemin de la poésie. Qu'il filme un marché couvert en béton qu'arpente une silhouette enfantine ou qu'il saisisse au vol une grimace ou un sourire, il le fait avec l'émerveillement inépuisable d'un primogéniteur. À ceci près qu'il est un grand cinéaste, et que, contrairement aux parents infernaux qui vous gavent de petits films de famille, Kore-eda Hirokazu sait faire de son portrait de famille(s) une image universelle."

Relevés sur http://www.cinemovies.fr

 

Tel-pere--tel-fils.gif

 

Mon opinion

 

 

Une nouvelle fois, Kore-eda Hirokazu, offre dans son dernier film, les rôles essentiels à des enfants. Ils sont rois.

 

Le réalisateur excelle depuis longtemps dans son étude des rapports humains, familiaux aussi. (Nobody knows, le magnifique Still Walking et plus récemment I wish).

 

Ici, deux familles que tout oppose, vont devoir composer, suite à un malencontreux coup du destin. Les images, souvent glaciales, parfois dérangeantes se succèdent, ponctuant ainsi des tranches de vie qui n'auraient jamais du se croiser.

 

Aucun jugement et encore moins de leçon de morale de la part du réalisateur.

 

Il y a des moments de doutes, d'incertitudes, de calculs aussi, que rencontre l'un de deux pères, rôle essentiel du film, interprété par Masaharu Fukuyama. À sa froideur, doublée d'une extrême rigidité, viennent s'ajouter les rapports à l'argent. Il va voir ses certitudes s'envoler d'un coup d'un seul. Les liens entre un père et un fils n'existent-ils que par le sang, sont-ils plus forts que tout ? Quand la réponse viendra s'imposer, s'en suivront une magnifique leçon de vie et l'un des moments le plus intense du film.

 

Les femmes sont bien présentes et ne sont pas réduites aux sourires et à l'inclinaison quasi obligatoire devant leurs interlocuteurs. Fortes de leur amour maternel, deux mères vont finir par se rapprocher en se confiant l'une à l'autre. La moins perturbée n'est pas forcément celle qui semblait avoir un avantage au départ. L'une des deux grand-mères affirme avec simplicité que les liens affectifs restent primordiaux face à ceux du sang. Des femmes justes, respectables, étonnantes de vérité.

 

Deux mondes. Deux époques, aussi. Mais plus que tout, deux enfants, Shôgen Hwang et Keita Ninomiya, qui eux, sont les plus forts et vaincront là, où les parents ont trébuché.

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://fr.blouinartinfo.com

http://www.imdb.com

 

Welcome

 

"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

en travaux forcés !"

 
François Truffaut

 

 

 

Recherche

Quelques coups de cœur 

 

 

Pour lire l'article consacré au film,

un clic sur l'affiche.

Bonne visite !

En 2016.

 

Lrs InnocentesEl Clan

 

 

 

 

 

 

TempêteLes Délices de Tokyo (An)

 

....

 

 

 

Rosalie BlumNo land's song

 

 

 

 

 

 

La saison des femmes (Parched)Julieta

 

 

 

 

 

Chala, une enfance cubaine (Conducta)Red Amnesia

 

 

 

 

 

 

Toni ErdmannTruman

 

 

 

 

 

 

Le fils de Jean

Divines

.....

 

 

 

 

 

 

Frantz

 

 

 

 

 

 

Juste la fin du mondeAquarius

 

 

 

 

 

 

 

Une vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2015.

 

..Mon Fils - Eran Riklis..Gente de Bien.La Maison au toit rouge.La Tête Haute.Une Femme Iranienne "Aynehaye Rooberoo". Facing Mirrors.Une seconde mère "Que Horas Ela Volta ?".Mustang.La Belle saison.Aferim !.La dernière leçon.Ni le ciel ni la terre.Les chansons que mes frères m'ont apprises.Fatima...Mia Madre

 

 

 Mes dernières critiques ... Cliquez ICI !

Depuis 2010. Films vus et commentés.

- En 2010 - Cliquez ICI

- En 2011 - Cliquez ICI

- En 2012 - Cliquez ICI

- En 2013 - Cliquez ICI

- En 2014 - Cliquez ICI

- En 2015 - Cliquez ICI

- En 2016 - Cliquez ICI

 

 

Voir et revoir..........................................Voir et revoir.........................................Voir et revoir....................

 

Pandora "Pandora and the Flying Dutchman".Umberto D.La chevauchée des Bannis.Loin du Paradis.Une journée particulière.Le procès de Viviane Amsalem "Gett".Tout ce que le ciel permet.

 

 

Luchon. Reine des Pyrénées. Cliqez ICI.