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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 22:00

 

 

Date de sortie 20 novembre 2013

 

Les-Garcons-et-Guillaume--a-table-----Affiche.gif

 

Réalisé par Guillaume Gallienne


Avec Guillaume Gallienne, André Marcon, Françoise Fabian,

Nanou Garcia, Reda Kateb, Diane Kruger, Götz Otto, Brigitte Catillon

 
Genre Comédie


Production Française


 

Razzia à la cérémonie des César 2014

 

- Meilleure adaptation : Guillaume Gallienne

- Meilleur premier film : Guillaume Gallienne

- Meilleur montage : Valérie Deseine

- Meilleur acteur : Guillaume Gallienne

- Meilleur film :  de Guillaume Gallienne

 

Les Garçons et Guillaume, à table ! est l’adaptation cinématographique de la pièce de théâtre éponyme écrite par Guillaume Gallienne.

 

Il s’agit également de sa première réalisation. L’acteur/réalisateur ne se contente pas d’imiter les femmes, il les incarne. Son comportement très efféminé est la raison pour laquelle il est souvent perçu comme un homosexuel.

 

Seulement, Guillaume Gallienne est hétérosexuel, marié et père de famille. Ce film est ce qu’il appelle un "coming out inversé", une manière de se libérer : "On a fini par me coller une étiquette, dans laquelle je me suis drapé voluptueusement pendant longtemps, prenant le risque d'en explorer toutes les nuances. Jusqu'à parvenir enfin à m'en affranchir, à m'en détacher suffisamment pour avoir le recul de me raconter."

 

 

Les Garçons et Guillaume, à table ! a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2013. Le film a été salué par une standing ovation de plus de dix minutes qui a failli lui tirer des larmes.


Guillaume Gallienne a reçu :


- Festival de Cannes 2013 : Prix SACD et Art Cinema Award


- Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 : Prix Michel d'Ornano

 

L'avis d'un bloggeur Christoblog, cinéphile avisé, était présent à Cannes au moment de la projection. Cliquez ICI pour lire sa réaction, suite à la projection du film.

 

 

Les-Garcons-et-Guillaume--a-table------Guillaume-Gallienn.gif

 

 

Synopsis


Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans.

 

Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : "Les garçons et Guillaume, à table !" et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : "Je t’embrasse ma chérie" ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.

 

 

Ce film retrace la vie de Guillaume Gallienne et la manière dont ce dernier est devenu acteur, en imitant sa mère : "Quand j’étais enfant, ma mère disait : « Les garçons et Guillaume ». Ce "et" m’a fait croire que pour rester unique aux yeux de cette Maman sans tendresse mais extraordinaire, pour me distinguer de cette masse anonyme qu’étaient les garçons, il ne fallait surtout pas que j’en sois un. J’ai tout fait pour être une fille, donc, et quel meilleur modèle que ma mère ? C'est ainsi que j'ai commencé à jouer, dès que je me suis mis à l'imiter. Peu à peu, j’ai pris la même voix qu’elle, les mêmes gestes, les mêmes expressions. Je ne suis pas devenu efféminé, mais féminin, m'appropriant Maman. Puis tous les personnages féminins qui m’attiraient. C’était ma manière à moi de les aimer, de m'oublier, de me laisser fasciner."

 

Guillaume Gallienne Les-Garcons-et-Guillaume--a-table-----Guillaume-Gallienne.gif

 

Guillaume Gallienne considère son premier film comme une déclaration d’amour aux femmes en général et plus précisément à sa mère. Cette dernière est d’ailleurs l'une des causes principales de cette adaptation, comme le précise le metteur en scène : "Il aurait été frustrant que Les Garçons et Guillaume, à table ! ne vive que sous la forme d'une pièce, alors que je l'ai toujours imaginé comme un film. Il faut pouvoir regarder Maman de près pour comprendre ce qui l'anime. Pour la ressentir encore plus fortement. Et laisser le rire s'immiscer dans l'observation de détails qui étaient invisibles dans sa simple présence sur scène. C'est très beau, au cinéma, cette capacité de pouvoir s'attarder soudain sur la fragilité d'un regard, l'irrésolu d'un geste, l'incongru d'une expression. Ajouter, au rythme précis de la comédie, la richesse des émotions humaines par la grâce des mots, mais aussi des corps, de ce que l'on saisit d'eux. Grâce au cinéma, je vais pouvoir rendre à ma mère la douceur que je ne pouvais pas lui donner au théâtre."

 

Les-Garcons-et-Guillaume--a-table-----Guillaume--copie-1.gif

 

 

- "Amandine et moi, on a décidé de se marier", annonce-t-il in fine à sa mère.

- "Avec qui ?", répond cette dernière, incrédule, dans une réplique finale qui évoque, mais  le célébrissime "Nobody's perfect" du Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder.


http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes-2013

 


 

 

 

 

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 Françoise Fabian

 

 

Mon opinion :

 

 

Une comédie ? Pas si sûr. Un drame ? Loin de là.

 

Difficile à cataloguer. Tout ce que vous avez lu en bien, est totalement vrai.

 

Un film à ne pas rater, voire indispensable.

 

Vous allez adorer. Vous allez peut-être détester. Mais rester indifférent, impossible.

 

Un film à ne pas manquer. "Allo Maman bobo" ?

 

Merci Guilllaume Gallienne pour ce moment.

 

Une confession,  peut-être, dans tous les cas un beau moment de cinéma assurément.

 

Drôle, grave et fort. Une réussite totale.

 

Sources :

http://www.unifrance.org

http://www.canalplus.fr

http://www.allocine.fr

17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 19:40

 

Date de sortie 13 novembre 2013

 

La-Venus-a-la-fourrure---Affiche.gif


Réalisé par Roman Polanski


Avec Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric

 
Genre Drame


Production Française

 

César 2014

 

- Meilleur réalisateur : Roman Polanski 

 

À l'origine, La Venus en fourrure est un roman écrit en 1870 par l'auteur autrichien Leopold von Sacher-Masoch. Il est le premier ouvrage de la série Love et l'un des fondements de ce qui sera appelé plus tard le masochisme.

 

L'oeuvre originale de Leopold von Sacher-Masoch a beaucoup inspiré les réalisateurs.

En comptant le présent film de Roman Polanski, ce sont cinq longs-métrages qui reprennent les écrits de l'auteur autrichien du XIXème siècle :

 


 

 

La Vénus à la fourrure réalisé par Joe Marzano en 1967.

Venus in Furs" de Jesus Franco réalisé en 1969. 

Seduction : The Cruel Woman  réalisé par Elfi Mikesch et Monika Treut en 1985.

Venus in Furs de Maartje Seyferth et Victor Nieuwenhuijs en 1995.

 

 

Après Carnage, Roman Polanski adapte pour la deuxième fois consécutive une pièce de théâtre : "Je ne me suis pas posé ce genre de questions, c’est le sujet qui m’a porté… Une autre chose aussi : il n’y a que deux personnages. Depuis mon premier film, (Le Couteau dans l’eau réalisé en  1962)  où il y en avait trois, je me disais : « Un jour, je ferai un film où il n’y aura que deux acteurs ! » C’est un vrai défi mais j’ai besoin d’un challenge qui me stimule, d’une difficulté à surmonter… Sinon, je m’ennuie", confie le cinéaste.

 

Roman Polanski a réalisé son tournage dans le théâtre Récamier, fermé depuis 1978. Le décorateur du film, Jean Rabasse, a reconstruit dans les moindres détails cet édifice, de la scène au fauteuil en passant par les coulisses.

 

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Roman Polanski, Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric

 

Synopsis


Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas (Mathieu Amalric) se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates.

 

Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda (Emmanuelle Seigner) surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée.

 

Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procurée des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage, dont elle porte par ailleurs le prénom, et connaît toutes les répliques par cœur.

 

Alors que l’'audition' se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…

 

La-Venus-a-la-fourrure---Emmanuelle-Seigner-et-Mathieu-Ama.gif

 

Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric


Il s'agit de la quatrième collaboration entre les époux Roman Polanski et Emmanuelle Seigner. Cette dernière était apparue devant la caméra du réalisateur pour la première fois en 1988 dans Frantic. Quatre ans plus tard, le duo se reformait pour Lunes de Fiel avant une nouvelle collaboration en 2009 avec La Neuvième porte : "Il y a longtemps que nous cherchions à refaire un film ensemble et nous avions un peu de mal à trouver un sujet. En plus, il voulait absolument faire une comédie avec moi, et, une comédie avec un beau personnage féminin, une comédie qui garde la grâce, c’est encore plus difficile à trouver", explique l'actrice.

 

Le tournage du film ne fut pas de tout repos pour Emmanuelle Seigner. En effet, l'actrice a dû jongler avec son emploi du temps pour incarner Vanda puisqu'elle jouait en parallèle au théâtre de l'Odéon, la pièce de Harnold Pinter, Le Retour.

 

Emmanuelle Seigner a eu deux mois pour apprendre les 93 pages de texte de son personnage Vanda : "La seule chose que j’appréhendais vraiment, c’était le texte. Il faut savoir le texte comme une prière pour pouvoir le jouer très librement. Heureusement, j’avais demandé à Anette Hirsch (l’assistante de Luc Bondy) de m’aider et elle me faisait réciter tout le temps ces 93 pages apprises par coeur. À l’Odéon, en tournée, une heure avant de jouer Le Retour, partout et tout le temps."


 

Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric partage l'affiche d'un film en tant qu'acteurs principaux. En 2007, ils tenaient les premiers rôles du film de Julian Schnabel réalisé en 2006, Le scaphandre et le papillon.

 


 

Mon opinion

 

 

Suite logique après Carnage, adaptée de l'œuvre de Yasmina Reza, Roman Polanski met en scène, avec son habituel brio, la Vénus à la fourrure, pièce écrite pour le théâtre par David Ives. Le réalisateur s'amuse pour notre plus grand plaisir.

 

Tout est possible. Au milieu d'un décor en friches et l'anarchie complète des lumières d'un théâtre en pleine répétition, le film offre un magnifique face à face entre une comédienne et un metteur en scène. Pas un temps mort. Tout est juste. Fascination totale par un scénario parfaitement écrit et des dialogues qui vous enflamment crescendo.

 

Les retournements de situation nous laissent en permanence dans le questionnement. On pense tenir la clé. Erreur. Tout redémarre, là où on ne s'y attendait pas.

Qui est qui, et qui mène la danse ?

Les mots frappent fort et sont souvent jubilatoires, en dépit d'une certaine cruauté et de la perversité du texte. Entre domination ou soumission, la claque est totale, surprenante.

 

La bande originale signée par Alexandre Desplat participe à cet envoûtement qui ne m'a pas quitté.

 

Un pas en arrière, deux sur le côté, les deux comédiens sont éblouissants et ne perdent jamais le rythme, malgré le vertige ressenti par la multiplicité du jeu psychologique que l'on découvre progressivement.

 

Mathieu Almaric fait penser à Roman Polanski dans ses jeunes années. Il est étonnant de justesse. Réalisateur paumé et névrosé, qui, par la force des choses deviendra acteur pendant la répétition.

 

Vanda, qui se vante dans les dialogues d'avoir joué Hedda Gabler, est incarnée par Emmanuelle Seigner, qui, elle aussi, a tenu ce rôle en à Paris. Gentil clin d'œil. (Et un souvenir personnel de ce 15 octobre 2003, à la fin de la représentation à Marigny). Emmanuelle Seigner tient ici son meilleur rôle. Son personnage évolue en lui offrant toutes les possibilités de jeu allant de la parfaite idiote d'une vulgarité sympathique à la femme plus sophistiquée. Elle est absolument lumineuse, étonnante et terriblement sexy.


Sources :

http://www.unifrance.org

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

http://www.canalplus.fr

16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 22:45

 

Date de sortie 6 novembre 2013

 

Violette---Affiche.gif


Réalisé par Martin Provost


Avec Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain,


et aussi Olivier Gourmet, Catherine Hiegel, Nathalie Richard,

Jacques Bonnaffé, Stanley Weber, Olivier Py

 
Genre Biopic, Drame


Production Franco-Belge

 

Alors qu’il était en train de scénariser le film Séraphine, Martin Provost a fait la rencontre de l'écrivain René de Ceccatty. Ce dernier lui a offert une biographie qu’il avait écrite sur Violette Leduc. Le réalisateur, fervent admirateur des femmes visionnaires d’une autre époque, est immédiatement tombé sous le charme de l’écrivain : "Pour moi, Séraphine et Violette sont sœurs. Leurs histoires sont si proches, c’est troublant".

 

Les deux femmes ont en commun d'être nées pauvres. Violette est une bâtarde. Séraphine fut orpheline à l'âge de sept ans. Toutes deux, étaient autodidactes.

 

 

Il a donc proposé à René de Ciccatty de coscénariser ce biopic avec le fidèle Marc Abdelnour.

 

Violette est une artiste qui a eu le courage de traiter, avec des propos forts, des thèmes comme l’amour et la sexualité à une époque où les mœurs étaient différentes d'aujourd'hui. Fille illégitime d’une famille bourgeoise, cette souffrance, qui ne la quittera jamais, fera d’ailleurs l’objet d’un de ses trop rares succès, La Bâtarde sorti en 1964.

 

En 1946, elle retranscrit ses souvenirs d’enfance dans L’Asphyxie, son premier roman, qui lui vaudra la reconnaissance de Simone de Beauvoir, Jean Cocteau ou encore Jean Genet.

 

Les livres de Violette Leduc, L’Affamée, Ravages, Thérèse et Isabelle et La Bâtarde seront réédités à l’occasion de la sortie du film.

 

Violette---Emmanuelle-Devos-et-Sandrine-Kiberlain.gif


Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain

 

Synopsis

 

Le film commence en pleine guerre. Violette Leduc (Emmanuelle Devos) née bâtarde au début du siècle dernier, vit à la campagne avec un auteur, Maurice Sachs (Olivier Py), qui lui conseille de commencer à écrire. Comme par provocation.

 

Elle rencontre Simone de Beauvoir (Sandrine Kiberlain) dans les années d’après-guerre à St-Germain-des-Prés.

 

Commence une relation intense entre les deux femmes qui va durer toute leur vie, relation basée sur la quête de la liberté par l’écriture pour Violette et la conviction pour Simone d’avoir entre les mains le destin d’un écrivain hors norme.

 

Violette---Emmanuelle-Devos.gif

 

La majeure partie des publications de Violette Leduc s’appuie sur des rencontres ou des éléments importants de sa vie.

C’est le cas pour L’Affamée publié peu de temps après sa rencontre avec Simone de Beauvoir, ou Ravages dont le thème central est son avortement.

 

La bibliographie de l’auteure est ainsi construite selon sa vie.

 

Pour retranscrire cette idée, le cinéaste Martin Provost a décidé de découper Violette en chapitres, à la manière d’un livre.

 


Le réalisateur insiste sur la solitude et la détresse de l'auteure en gommant son côté "pas facile" et sulfureux. Il ponctue sa biographie par les rencontres déterminantes qui ont marqué son existence et le rôle qu'a joué sa mère incarnée par Catherine Hiegel. Il s'attarde sur les relations qu'elle entretenait avec Simone de Beauvoir.

 

Violette s’éloigne des faits et de l’aspect historique des évènements. Il s'agit-là d'une volonté du cinéaste Martin Provost : "J’étais bouleversé par ce qu’il y a de secret en elle, de fragile et de blessé, tandis que le personnage public, surtout célèbre après les années soixante, personnage qui se voulait sulfureux et extravagant, me touchait moins. Il n’était qu’une façade. Je voulais approcher la vraie Violette. Celle qui cherche l’amour et s’enferme dans une grande solitude pour écrire. C’est important de prendre des libertés avec l’histoire parce qu’il s’agit avant tout d’un film, pas d’une biographie."

 

Martin Provost a décidé de faire appel au même chef décorateur, Thierry François, et à la même chef costumière, Madeline Fontaine, avec lesquels il avait déjà collaboré pour  Séraphine, réalisé en 2008, et dont l'histoire se déroule 30 à 50 ans avant Violette.

 

Violette---Emmanuelle-Devos-copie-1.gif.Violette---Emmanuelle-Devos-.gif

 

Le réalisateur avait écrit le rôle de Violette pour Emmanuelle Devos, mais avant de pousser le projet plus loin, il devait s’assurer que l’actrice accepterait de s’enlaidir volontairement en revêtant un faux nez. Ce qu'elle fit. L’actrice décrit cette Violette Leduc comme une personne "attachiante".

 

 À la question, qui était Violette Leduc ? Emmanuelle Devos, avoue :


"Ce n’est pas un personnage auquel on s’attache au premier abord. Elle a beaucoup fait son miel de sa douleur, de sa bâtardise, de son physique… Pourtant, jeune, elle n’était pas laide du tout. De plus, elle a été très aimée et même admirée pour son caractère. Mais elle s’est servie de sa singularité pour être dans une forme de plainte permanente et obtenir la reconnaissance. Toutefois, avant de comprendre la complexité du personnage, il m’a fallu plonger dans son œuvre. Sa correspondance est très intéressante, moins stylisée que ses romans. À l’époque, les auteurs comme Violette Leduc écrivaient tout le temps, leurs romans, mais aussi 14 lettres par jour ! J’ai dû sentir cette nécessité d’écrire que je n’ai jamais connue."

 

L'actrice rajoute : "Elle est connue surtout pour la Bâtarde et Thérèse et Isabelle, qui traitent de l’homosexualité. Je préfère des œuvres comme la Femme au petit renard, où elle parle remarquablement de la solitude. Ou Trésors à prendre, qui est le récit de sa randonnée dans les Cévennes. On y trouve des pages magnifiques, des descriptions d’une grande force d’évocation. Violette Leduc possède une immense sensibilité, elle peut regarder un arbre et en faire un personnage. Quand, au début du livre, elle décrit les passagers de son compartiment, vous voyez tout, vous sentez les odeurs."

 

Propos recueillis sur : http://www.lavie.fr.

 

Violette---Sandrine-Kiberlain.gifViolette Leduc était une écorchée vive qui éprouvait le besoin d’extérioriser ses souffrances. Obsédée par sa laideur et pourtant désirée par les hommes et les femmes : "Une personnalité comme la sienne ne laissait pas intacts ses partenaires. Violette pouvait être dure, car elle se comportait aussi en petite fille capricieuse et en tyran", confie René de Ceccatty.

 

Les carrières d’Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain ont toutes les deux débuté dans On a volé Charlie Spencer ! réalisé en 1986. Les deux actrices se sont ensuite retrouvées dans Les Patriotes réalisé par Éric Rochant en 1994, puis dans Rue Mandar réalisé par Idit Cébula en 2013.

 

Elles signent avec Violette leur quatrième collaboration !

 

Comme pour Séraphine, Martin Provost souhaitait faire appel à Michael Galasso pour composer la musique de Violette. Malheureusement, ce dernier est décédé en 2009 :

 

"Michael nous avait quittés entre temps. J’étais perdu. J’ai cherché, et j’ai trouvé. Arvo Pärt s’est imposé comme une évidence."


 

Mon opinion

 

 

Ce dernier film de Martin Provost, offre un magnifique, et incroyable face à face, entre deux femmes d'exception. Si le film, diminué de quelques minutes aurait gagné en intérêt, la mise en scène, toute en retenue, reste toutefois une belle réussite, et parfaitement nuancée face au sujet traité.

 

On peut regretter que le scénario relate la seule période, couvrant vingt deux années de la vie de l'auteure, soit entre 1942 et 1964. Il aurait été intéressant d'en découvrir davantage, de cette enfance que l'on sait meurtrie, bien entendu, mais aussi ses ressentis au travers des  découvertes faites dans sa jeunesse avec les écrits de Rimbaud, Gide et Proust, entre autres. Martin Provost définit son travail comme "une analyse profonde d'une artiste hors du commun." C'est très bien ainsi.

 

L'époque d'après-guerre, est particulièrement bien reconstituée, le travail de Thierry François est tout à fait remarquable, et ce, dans les moindres détails sans qu'ils en soient pesants pour autant. Des cendriers "Byrrh", à une affiche de théâtre "La cuisine aux anges" avec Jean Paredes. Qui s'en souvient aujourd'hui ? Les costumes de Madeleine Fontaine sont à l'unisson. Les coiffures d'Aude Fidon particulièrement recherchées et appropriées. La photographie d'Yves Cape participe grandement à cette belle réussite. Tout en étant discrète, la musique d'Arvo Pärt m'a totalement envoûté. 

 

J'aime m'arrêter sur tous ces noms "de l'ombre" qui défilent trop vite au générique de fin quand ils participent à la réussite du film.

 

Trois femmes. Catherine Hiegel, tout à fait convaincante est excellente, une fois encore.  Emmanuelle Devos, est, peut-être trop belle, pour interpréter Violette Leduc. Mais quel talent ! On le savait déjà, certes. Et enfin, Sandrine Kiberlain dans le rôle de Simone de Beauvoir. Elle est exactement "la Simone", ou en tout cas l'image que j'ai d'elle au travers de ce que j'ai pu lire. Au-delà de la troublante ressemblance physique il y a cette aura toute particulière des grandes comédiennes qui savent s'approprier un rôle, pour mieux l'habiter. Absolument magistrale.

 

Avec la recherche, ou simplement le manque du père.

La non reconnaissance.

L'extrême solitude.

De l'aisance à la pauvreté.

La perpétuelle quête d'amour.

 

Violette Leduc, une femme hors du commun qui ne s'est pas cachée de ce qu'elle était. Avec ce magnifique appui de Simone de Beauvoir,  la reconnaissance viendra très tard. Mais quel destin ! Quel courage aussi !

 

Un magnifique portrait de femme(s) sur nos écrans grâce à Martin Provost. Merci pour ce très beau moment de cinéma.

 

 

 

 

Sources :

http://www.unifrance.org

http://www.allocine.fr

http://www.lefigaro.fr

http://www.gallimard.fr

http://www.evene.fr

13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 21:00

 

Date de sortie 13 novembre 2013

 

Cartel---Affiche-copie-1.gif


Réalisé par Ridley Scott


Avec Michael Fassbender, Penélope Cruz, Cameron Diaz,

Javier Bardem, Brad Pitt, Bruno Ganz,

Toby Kebbell, Rosie Perez


Titre original The Counselor

 

Genre Thriller, Drame


Production Américaine, Britannique, Espagnole

 

Cartel est le premier scénario du romancier américain à succès Cormac McCarthy, dont plusieurs romans ont été adaptés au cinéma, certains avec beaucoup de succès, notamment No Country For Old Men des frères Coen, lauréat de quatre Oscars.


 

Cartel---Michael-Fassbender.gif


Michael Fassbender

 

Synopsis 

 

La descente aux enfers d’un avocat du pénal, brillant mais lourdement endetté (Michael Fassbender), sur le point de se marier avec  Laura (Penélope Cruz).

 

Cartel---Penelope-Cruz.gif Penélope Cruz

 

Afin d’éponger ses dettes, l’avocat accepte de transporter une cargaison de drogue provenant du Mexique. Attiré par l’excitation, le danger et l’argent facile du trafic de drogues à la frontière américano-mexicaine, il se laisse embarquer dans un trafic de drogue ourdi par un couple aussi riche que louche.

 

La belle Malkina (Cameron Diaz)  et Reiner (Javier Bardem)

 

Cartel---Javier-Bardem-et-Cameron-Diaz.gif

 

Javier Bardem et Cameron Diaz

 

Mais également par un mystérieux intermédiaire, Westray (Brad Pitt).

 

Il découvre qu’une décision trop vite prise peut le faire plonger dans une spirale infernale, aux conséquences fatales.

 

Cartel---Brad-Pitt-et--Michael-Fassbender.gif

 

Brad Pitt et  Michael Fassbender

 

Le metteur en scène Ridley Scott aime visiblement s'entourer de son équipe d'habitués. C'est la huitième fois, avec Cartel, qu'il réalise un film aux côtés de la chef costumière Janty Yates et la neuvième fois avec le chef décorateur Arthur Max et le chef monteur Pietro Scalia.

 

Cartel est dédié à la mémoire de Tony Scott, le frère du réalisateur Ridley Scott.

 

Afin de recréer la frontière Mexique-Texas, l'équipe de tournage s'est rendue au Parc Naturel de Bardenas en Espagne et ce malgré les avertissements donnés à la production au sujet des tempêtes fréquentes dans cette région. Tempêtes qui n'ont visiblement pas perturbé Ridley Scott, qui a décidé de les utiliser dans le film. Le parc était également proche d'une base militaire qui aurait pu gêner le tournage à cause de ses entrainements de tirs, ce que le réalisateur a de nouveau décidé d'utiliser pour Cartel pour traduire l'ambiance des postes-frontières américano-mexicains.

 

Plus de vingt ans après avoir révélé Brad Pitt au public à travers le personnage de J.D., l'autostoppeur de Thelma et Louise réalisé en 1991, le réalisateur Ridley Scott le retrouve enfin dans un rôle plus important avec Cartel.

 

 


 

 

Mon opinion

 

Ridley Scott à la réalisation. Cormac McCarthy à l'écriture, pour son premier scénario. Cette association  permettait d'espérer autre chose, avec le grand plus d'un casting poids lourd.

 

Hélas, il n'en est rien.

 

L'ensemble est bavard. Alambiqué à souhait. Les dialogues, construits autour de périphrases lassantes, sont durs, violents et d'une noirceur absolue. Argent, sexe et corruption mènent la danse sans suivre le rythme imposé.

 

La réalisation peine à trouver sa voie pour donner un intérêt à l'histoire. Les scènes s'envolent dans une confusion totale sans laisser le temps minimum, et nécessaire, à l'intrigue de prendre place. Un va et vient incessant qui finit par lasser.

 

Le fil conducteur se noie dans une série de scènes qui virent le plus souvent dans une grande violence. Verbale et physique. De décors somptueux, en quartiers miséreux de Juárez, on arrive à décrypter, malgré tout, ces affaires multiples liées à la criminalité résultant du trafic de drogue. Je reconnais volontiers que Ridley Scott parvient à démontrer que les puissances financières et les criminels font souvent bon ménage au détriment de l'être humain.

 

Au milieu d'une confusion totale, j'ai aperçu un bref hommage à Steve McQueen.

 

Cameron Diaz est tout à fait étonnante. D'un grand écart, sur une jaguar jaune, en femme d'une perversité totale dans un restaurant londonien, elle ne manque pas de panache, ni de talent.

 

Les autres comédiens tentent d'exister au milieu de la confusion générale. Michael Fassbinder profite de quelques très courtes scènes, pour nous entraîner dans une certaine émotion au beau milieu de sa descente aux enfers. La toujours très belle Penélope Cruz existe à peine dans un rôle minimal, avec un seul moment attendrissant. Javier Bardem se laisse aller à tous les excès dans de grotesques tenues vestimentaires. Il en va de même pour Brad Pitt. Quant à Bruno Ganz on peut se demander ce qu'il fait là.

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.canalplus.fr

http://www.imdb.com

10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 21:00

 

Date de sortie 6 novembre 2013

 

Quai-d-Orsay---Affiche.gif

 
Réalisé par Bertrand Tavernier


Avec  Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz, Niels Arestrup,

Bruno Raffaelli, Julie Gayet, Anaïs Demoustier, Thomas Chabrol,

Thierry Frémont, Alix Poisson, Marie Bunel, Didier Bezace,

Jean-Marc Roulot, Sonia Rolland, François Perrot et Jane Birkin

 
Genre Comédie


Production Française

 

César 2014

 

- Meilleur acteur dans un second rôle : Niels Arestrup 

 

Le réalisateur de Quai d'Orsay, film adapté de la bande dessinée éponyme de Christophe Blain et Abel Lanzac, estime que le discours tenu par l'ancien ministre des Affaires étrangères à l'ONU en 2003 "nous manque à l'heure actuelle".

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez ICI !

 

 

 

L'adaptation cinématographique de "Quai d'Orsay"

"Je suis très heureux d'avoir participé à l'aventure de l'adaptation de Quai d'Orsay. Nous cosignons le scénario avec Christophe Blain et Bertrand Tavernier, qui réalise le film. C'est un exercice complètement différent, avec des moyens techniques qui ne relèvent plus du bricolage et des solutions à inventer pour retranscrire les métaphores graphiques de l'album par exemple, mais je suis vraiment satisfait du résultat. Le casting en particulier, avec Thierry Lhermitte dans le rôle de Taillard de Vorms et Niels Arestrup dans celui de son directeur de cabinet, fonctionne très bien." avoue Abel Lanzac.

 

Entretien complet avec Romain Brethes pour lepoint.fr , cliquez ICI !

 

Une des premières expériences de Bertrand Tavernier dans le cinéma remonte à Léon Morin, prêtre en 1961 : "J’ai été marqué à vie par mon assistanat chez Melville, par le climat de dureté, de terreur, d’humiliation qu’il imposait au plateau… J’avais vingt ans et je me suis dit : 'Si un jour je deviens metteur en scène, il faudra que je crée une autre idée du travail en commun'". Ainsi, le réalisateur met un point d’honneur à ce que règne une bonne ambiance sur son plateau : "Quand Bertrand tourne, il déconne tout le temps, il fait des blagues, il chante…", confie Christophe Blain.


 

Quai-d-Orsay---Thierry-Lhermitte.gif


Thierry Lhermitte

 

Synopsis

 

Alexandre Taillard de Vorms (Thierry Lhermitte) est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France.


Les personnages qui l'entourent, courent, tentent de placer une idée auprès du ministre, ou finissent comme son directeur de cabinet, Claude Maupas, (Niels Arestrup), par ne plus le quitter.

 

Quai-d-Orsay---Niels-Arestrup.gif  Niels Arestrup

 

Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé, Alexandre Taillard de Vorms est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique.

 

Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone.

 

Raphaël Personnaz Quai-d-Orsay---Raphael-Personnaz.gif

 

Le jeune Arthur Vlaminck (Raphaël Personnaz), jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du "langage" au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares...

 

Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.

 

Quai-d-Orsay---Niels-Arestrup--Raphael-Personnaz-et-Thierr.gif

 

Niels Arestrup, Raphaël Personnaz et Thierry Lhermitte

 

Bertrand Tavernier aime changer radicalement de genre d'un film à l'autre. Il passe ainsi du drame historique La Princesse de Montpensier à Quai D’Orsay, qu’il considère comme sa première comédie : "Avec Quai d’Orsay, on est dans une réalité moderne, contemporaine, celle d’un cabinet ministériel (…), c’est aussi une sphère dont j’ignorais tout, c’est-à-dire le travail quotidien de la diplomatie. Or, ce qui déclenche toujours mon désir de cinéma, c’est l’exploration de mondes, d’époques, de milieux qui me sont inconnus". Pour accentuer l’exploration d’un nouvel univers et retrouver le challenge de ses débuts, le réalisateur modifie régulièrement les membres de son équipe.

 

Le personnage d’Alexandre Taillard de Worms, incarné par Thierry Lhermitte, s’inspire bien évidemment de Dominique de Villepin. Le défi pour le comédien était de ne pas tomber dans la caricature, comme le précise le metteur en scène : "Dès les premières lectures, il m’a proposé une idée originale, qui lui permettait de s’approprier le personnage : doubler chaque propos par un geste extravagant, censé l’illustrer. (…) C’est d’autant plus jubilatoire que, ces dernières années, Thierry a tenu beaucoup de rôles sérieux, au cinéma comme au théâtre. Là, j’avais l’impression de réactiver le Lhermitte délirant des années Splendid, la maturité en plus."

 

Niels Arestrup interprète ici Claude Maupas, librement inspiré de l’ancien directeur du cabinet du ministre des Affaires étrangères, Pierre Vimont. Or, la manière de s’exprimer du diplomate est très différente de celle l’acteur. Bertrand Tavernier a donc demandé à Antonin Baudry d’imiter le personnage devant le comédien : "Niels m’a foudroyé d’un regard dur, très noir, effrayé à l’idée de devoir jouer avec cette voix et ce phrasé. Moi, je ne savais plus où me mettre mais je continuais bêtement mon imitation, en ayant l’impression que j’allais me faire stranguler d’une seconde à l’autre !"

 

 

 

Mon opinion

 

La mode semble se tourner vers les adaptations au cinéma de BD à succès. Pourquoi pas quand elles sont bonnes et l'adaptation réussie ?

Ici, Bertrand Tavernier s'approprie celle de Christophe Blain et d'Abel Lanzac et réalise sa première comédie, d'une belle vivacité, avec, comme décor les ors des palais de la république.

 

Il démontre avec maestria les coulisses du pouvoir via le regard d'un jeune conseiller embauché auprès d'un ministre pour participer à la rédaction de l'ensemble de ses discours. La difficulté aussi, de faire son trou, au milieu de cette multitude de conseillers et secrétaires en nombre, qui gravitent autour du ministre, tels les courtisans autour du roi sous l'ancien régime.

 

Fiction ou absurdité totale de la réalité ? La question reste entière. J'avoue volontiers, le plaisir ressenti à cet excellent moment de cinéma, d'avoir bien ri, aussi.

 

Les portes claquent comme dans les pièces de Feydeau et les dialogues irrésistibles, sont intelligents et fins.

 

Ça swingue au rythme des crises diplomatiques et valse avec l'ours Cannelle. Rien ne semble changé. Seule exception, ce n'est plus une femme au ministère des armées.

 

L'impressionnant nombre de secrétaires, sous-directeurs de cabinet, ou attachés d'un sous attaché sont campés par un casting impressionnant. Il faudrait tous les citer.

 

Thierry Frémont et sa chanson paillarde. Le plaisir de retrouver Marie Bunel. L'excellent Thomas Chabrol. Irrésistible Jane Birkin dans une simple participation. Savoureux Bruno Raffaelli. Julie Gayet en élégante politicienne courtisane.

 

Anaïs Demoustier et Raphaël Personnaz, qui démontre ici un réel talent, forment un beau couple.

 

Niels Arestrup atteint des sommets dans un rôle de vétéran politicard.

 

Et notre ministre enfin, Thierry Lhermitte, très à l'aise avec les citations d'Héraclite. Il est drôle, efficace et totalement crédible.

 

Comme le mentionne Dasola dans son excellent billet "aucune porte du Quai d'Orsay n'a été blessée durant le tournage"

 

À suivre donc.

 

Sources :

http://www.unifrance.org

http://www.canalplus.fr

http://www.pathefilms.com

http://www.allocine.fr

 

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mais beaucoup s'échinent à la transformer

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