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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 04:00


Ceci-n-est-pas-un-film.jpg


Réalisé par Jafar Panahi et Mojtaba Mirtahmasb
 

 

Avec Jafar Panahi

Titre original  In Film Nist


Long-métrage iranien .

 

Genre : Documentaire
 

  Date de sortie cinéma : 28 septembre 2011


Ceci n’est pas un film

est présenté en Sélection officielle du Festival de Cannes 2011,

en Séance spéciale.

 

Après Clint Eastwood, Nanni Moretti, David Cronenberg, Jim Jarmush et Agnès Varda, le cinéaste iranien Jafar Panahi, condamné et retenu dans son pays, a été distingué à Cannes par le Carrosse d'or, le prix de la Société des réalisateurs de films, pour l'ensemble de son œuvre.

 

Synopsis

 

Depuis des mois, Jafar Panahi attend le verdict de la cour d’appel. A travers la représentation d’une journée dans la vie de Jafar Panahi, Jafar et un autre cinéaste iranien, Mojtaba Mirtahmasb, nous proposent un aperçu de la situation actuelle du cinéma iranien.

 

Jafar-Panahi.jpg

.

Jafar Panahi

 

 

 

Sources :

http://www.cinemovies.fr le jeudi 29 septembre 2011

 

Ceci n'est pas un film et ceci ne plait pas à Ahmadinejad
 

L’un des événements de la semaine au cinéma est sans conteste la sortie de Ceci n'est pas un film, le documentaire réalisé par Jafar Panahi et Mojtaba Mirtahmasb, tous deux dans la ligne de mire du régime iranien ...

Après avoir étudié la réalisation de films à la faculté de Cinéma et de Télévision à Téhéran,  Jafar Panahi fait plusieurs films pour la télévision iranienne et fut assistant réalisateur d'Abbas Kiarostami sur Au travers des oliviers.

Son premier long métrage de cinéma, Le Ballon blanc, est récompensé par la Caméra d'or au Festival de Cannes 1995.

Pour rappel, Ceci n'est pas un film est traité sous forme de journal de bord suivant le quotidien de Jafar Panahi.


Jafar Panahi né le 11 juillet 1960 à Miyaneh, est un réalisateur iranien parmi les plus influents du mouvement de la nouvelle vague iranienne.

Nous lui devons ... notamment en tant que longs métrages ...

 

 

Le Ballon blanc  Le-Ballon-blanc.jpg

Réalisé en 1995
Avec Aida Mohammadkhani, Mohsen Kafili, Fereshteh Sadr Orfani

Caméra d'or au Festival de Cannes 1995.

 

Le miroir Le-miroir.jpg

Réalisé en 1996
Avec Mina Mohammad Khani, Kazem Mojdehi, Naser Omuni

 Léopard d'or au Festival international du film de Locarno

 

Le Cercle Le-Cercle.jpg

Réalisé en 2000
Avec Myriam Parvin Almani, Nargess Mamizadeh, Fatemeh Naghavi

Condition des femmes dans la république islamique d'Iran et en particulier de la prostitution

 Lion d'or à Venise en 2000

 

Sang et or Sang-et-or.jpg

Réalisé en 2003
Avec Hossain Emadeddin, Kamyar Sheisi, Azita Rayeji

Histoire d'un vétéran de la guerre avec l'Irak confronté à l'injustice sociale.

Prix du jury dans la section Un certain regard en 2003

 

Hors jeu Hors jeu

Réalisé en 2006
Avec Sima Mobarak Shahi, Safdar Samandar, Shayesteh Irani

Hors jeu dénonce la place réservée aux femmes dans son pays.

 Ours d'argent à Berlin en 2006

 

 

Arrêté le 1er mars 2010 avec sa femme, sa fille et 15 autres personnes, il est retenu dans la prison d'Evin par les autorités iraniennes pendant le Festival de Cannes 2010 alors qu'il était invité à faire partie du jury officiel. Le 18 mai 2010, lors du Festival, une journaliste iranienne révèle que le cinéaste a entamé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements qu'il subit en prison.

Il est libéré sous caution le 25 mai 2010.

 

En décembre 2010, il est condamné à six ans de prison et il lui est interdit de réaliser des films ou de quitter le pays pendant vingt ans. « Jafar Panahi a été condamné à six ans de prison pour participation à des rassemblements et pour propagande contre le régime », a dit son avocate Farideh Gheirat, selon des propos rapportés par l'agence de presse Isna.



 

Mojtaba Mirtahmasb était présent sur la Croisette pour l’occasion malgré le risque encouru à son retour au pays. Le régime n’aura pas tardé puisqu’il y a cinq jours, ce dernier a été arrêté, avec cinq autres réalisateurs et une productrice, et incarcéré dans la prison d’Evin, à Téhéran ! La raison du coup de filet apparaît comme une blague puisque le régime les accuse d’être  « des correspondants de la BBC » !!

Du coup la phrase prononcé par Mojtaba Mirtahmasb prend aujourd’hui toute son ampleur : « Nous préférons être des hommes libres que des héros emprisonnés. Nous ne sommes pas des combattants politiques. Nous sommes des réalisateurs. »

 

 

Mojaba-Mirtahmab.jpg

.

Mojaba Mirtahmab

 

 

Ceci n'est pas un film est actuellement sur vos écrans, du moins dans un nombre de salles limité, et mérite largement votre détour !!

 

C'est dans un contexte tout à fait particulier que le film fut présenté sur la Croisette. En effet, à l'instar de Mohammad Rasoulof et son film Au revoir, Jafar Panahi a fait l'objet d'une condamnation dans son pays d'origine, l'Iran, en raison du thème abordé par le long-métrage, à savoir les manifestations ayant fait suite à la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, en juin 2009. Le cinéaste a été infligé d'une interdiction de quitter le pays et d'exercer son métier, son film fut par conséquent tourné en résidence surveillée, et passé sous le manteau jusqu'aux marches de Cannes pour être projeté au moyen d'une dérisoire clé USB.

 


Jafar-Panahi-copie-1.jpg

.

Jafar Panahi

 


Ce film fait preuve d'un grand sens de la dénonciation, mais également d'un certain sens de l'humour. En effet, quoi de mieux, pour dénoncer les menaces pesant sur la réalisation des films iraniens, que de filmer cette interdiction ? Ainsi, à l'opposé d'un making-of traditionnel, le cinéaste filme le rien quotidien auquel sont cantonnés les réalisateurs dans ce pays. Néanmoins, ces petits riens de tous les jours deviennent objets de contestation dès lors qu'ils sont soumis à l'objectif d'une caméra, et c'est précisément ce qu'entend montrer Jafar Panahi. Ce film qui n'a pas le droit d'exister est donc, comme l'indique la négation de son titre, un documentaire en négatif sur la maison qu'il ne peut quitter, le scénario qu'il ne peut réaliser, etc.

 

 

 

 

Ceci n'est pas un film  ... Cliquez malgré tout ICI !

 

Respect et courage !

 

 

 

Sources :

http://fr.wikipedia.org

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 04:00



Réalisé par Asghar Farhadi

Avec Peyman Moaadi, Leila Hatami, Sareh Bayat,
Shahab Hosseini, Sarina Farhadi, Merila Zare'i,
Ali-Asghar Shahbazi, Babak Karimi, Kimia Hosseini

Titre original : Jodaeiye Nader az Simin

Long-métrage iranien . Genre : Drame

Date de sortie cinéma : 8 juin 2011

  Une Séparation a obtenu l'Ours d'Or lors du Festival de Berlin en 2011.



Les interprètes ont, eux, reçu l'Ours d'Argent de la meilleure interprétation.
;
Succès public évident ...
;
Le public a décidé et choisi ...

Le 8 juin, date de sortie officielle d'Une séparation,
  distribué seulement dans 105 salles.

Ce nombre n'a cessé depuis de progresser soit quelques  273 salles au 21 juin.

Golden Globes 2012  
Une séparation reçoit le prix du Meilleur film étranger.

CESAR 2012 
Meilleur film étranger
Oscars 2012 
Meilleur film en langue étrangère

Synopsis

Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de son père malade.
Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l'accord de son mari, un homme psychologiquement instable
.

Memento Films Distribution

Leila Hatami et
Peyman Moaadi

Un mot sur le réalisateur 

Asghar Farhadi, 1305744208_220px-asghar_farhadi__viennal.jpg est né en 1972 à Ispahan en Iran
Réalisateur, Scénariste, Producteur, Costumier, Chef décorateur

Après avoir intégré l’Institut du Jeune Cinéma, il poursuit son parcours à l’université de Téhéran, d’où il sort diplômé en 1998 avec une maîtrise de mise en scène. Le bilan de ces dix ans de formation est déjà imposant : tournage de six courts métrages, scénarios et réalisation de deux séries pour la télévision. En 2001, les portes du cinéma s’entrouvrent grâce à

Ebrahim Hatamikia réalisateur iranien contemporain.
avec lequel il coécrit le scénario de son film,

Low Heights  1305745146_mv5bmti1njc1ody2nl5bml5banbnx.jpg
Réalisé par Ebrahim Hatamikia en 2002
Avec Hamid Farokhnezhad, Leila Hatami et Gohar Kheirandish 
chronique du Sud-Ouest de l’Iran qui reçoit un bel accueil critique et public.

Asghar Farhadi realise ensuite :

Beautiful city   en 2004
Avec Hossein Farzi-Zadeh, Taraneh Alidousti

La Fête du Feu   en 2006
Avec Hedieh Tehrani, Taraneh Alidousti, Hamid Farokhnezhad

La Fête du feu a obtenu
- le prix du meilleur scénario au festival des Trois continents à Nantes
- et le prix du meilleur film au festival international de Chicago.

Pour lire l'article sur La Fête du feu .... Cliquez  ICI !


et À propos d'Elly en 2009
Avec Golshifteh Farahani, Taraneh Alidousti, Shahab Hosseyni

Pour lire l'article sur À propos d'Elly .... Cliquez ICI ! 

Asghar Farhadi raconte comme lui est venue l'idée du film : "J’étais de passage à Berlin, où je travaillais sur le scénario d’un autre projet. Un soir, dans la cuisine, j’ai entendu une musique iranienne qui venait de la pièce voisine. Tout à coup, j’ai été envahi par des souvenirs et des images d’une tout autre histoire. J’ai essayé de les chasser de mon esprit, et de me concentrer sur le scénario que j’écrivais. Mais il n’y avait rien à faire : les souvenirs et les images s’étaient enracinés en moi. Ils ne me lâchaient pas : même dans la rue et dans les transports en commun, ce début d’intrigue qui venait d’ailleurs me poursuivait. J’ai fini par accepter l’idée que je me sentais de plus en plus proche de cette histoire.
Donc, je suis retourné en Iran, et je me suis mis à travailler sur ce scénario, qui allait devenir celui d’Une Séparation."

  Memento Films Distribution

Ils ne me lâchaient pas : même dans la rue et dans les transports en commun, ce début d’intrigue qui venait d’ailleurs me poursuivait. J’ai fini par accepter l’idée que je me sentais de plus en plus proche de cette histoire. Donc, je suis retourné en Iran, et je me suis mis à travailler sur ce scénario, qui allait devenir celui d’Une Séparation."

Le tournage s'est essentiellement effectué en décors naturels à l'exception des séquences du bureau du juge et du tribunal, pour lesquelles l'équipe a dû construire de toutes pièces dans deux écoles désaffectées, faute d'avoir été autorisée à tourner en ces lieux. 

Contrairement aux apparences, le film n'est pas inspiré de faits réels, comme l'explique le réalisateur : "Ce qui peut donner cette impression, c’est une certaine dimension documentaire présente dans le film. C’est parce que j’ai mené un important travail de recherche auprès de juges, de tribunaux et que j’ai consulté de nombreux conseillers juridiques pendant la phase d’écriture, que le film est très proche de la réalité actuelle."
  .
Avec Une Séparation, Asghar Farhadi a souhaité faire un film universel.

Memento Films Distribution

À la fois politique et humain : "Dans la mesure où mes histoires sont nourries de ces rapports humains, je ne pense pas qu’elles soient spécifiquement iraniennes mais plutôt accessibles au plus grand nombre, par-delà les frontières géographiques, culturelles ou linguistiques. Selon moi, ce qui caractérise également cette histoire, c’est qu’elle n’a pas été conçue de façon unilatérale ou caricaturale. Autrement dit, elle permet aux spectateurs d’entrer dans l’histoire par différents biais, en fonction de leur sensibilité, et d’en tirer leur propre interprétation. Par exemple, en Iran, plusieurs spectateurs ont vu ce film comme un film politique. D’autres spectateurs, au contraire, m’ont dit que c’était un film sur l’éthique des relations humaines. D’autres encore l’ont perçu comme un drame humain. J’en suis ravi car quand j’ai commencé à écrire ce film, je voulais vraiment que chacun puisse avoir un regard et un point de vue personnel sur l’histoire."

Memento Films Distribution

Sareh Bayat

  Les murs vitrés présents dans le film évoquent "la fragilité des personnages" mais aussi "les différentes strates" de la société iranienne et les "différentes facettes" des personnages.

Memento Films Distribution

Les personnages d'Une séparation ne sont pas manichéens.
Une volonté assumée par Asghar Farhadi : "Dans mon travail, que ce soit au théâtre, au cinéma ou à la télévision, j’ai toujours essayé de ne pas concevoir de personnages totalement négatifs. Cela ne veut pas dire que mes protagonistes ne commettent pas d’actes répréhensibles ou d’erreurs mais j’essaye à chaque fois d’expliquer leurs actes et souvent, le spectateur s’aperçoit que ces personnages ne commettent pas délibérément ces agissements mais qu’ils sont poussés par une force extérieure. Personnellement, je ne crois pas du tout au manichéisme consistant à distinguer héros et anti-héros, gentils et méchants. Je pense qu’aujourd’hui ce genre de conception a un côté totalement désuet et artificiel."

La classe moyenne iranienne au mircoscope :

Une Séparation s'intéresse à la classe moyenne iranienne, une catégorie complexe selon le réalisateur : "En raison de l’instabilité économique, nous n’avons pas en Iran de distinction de classes bien établies et on peut passer rapidement d’une classe à l’autre. Suite à la guerre contre l’Irak, beaucoup de familles aisées sont devenues plus modestes, après avoir tout perdu. Elles ont néanmoins conservé la culture et les moeurs de leur milieu d’origine. Il y a aussi beaucoup de changements dans le sens inverse, avec des personnes qui se sont rapidement enrichies sans bénéficier, quant à elles, de la culture de leur nouvelle classe sociale. La classification du niveau de vie entre classes pauvres, moyennes et riches, tiennent compte de leurs biens et de leurs revenus mais pas nécessairement du niveau de culture et des moeurs inhérents à leurs milieux respectifs."


Il y a aussi beaucoup de changements dans le sens inverse, avec des personnes qui se sont rapidement enrichies sans bénéficier, quant à elles, de la culture de leur nouvelle classe sociale. La classification du niveau de vie entre classes pauvres, moyennes et riches, tiennent compte de leurs biens et de leurs revenus mais pas nécessairement du niveau de culture et des moeurs inhérents à leurs milieux respectifs."

Deux femmes différentes :


A travers deux femmes très différentes, Une Séparation dresse le portrait en creux de la femme iranienne si mal comprise en Occident.
Asghar Farhadi témoigne :

Memento Films Distribution Sarina Farhadi

"
Les spectateurs occidentaux ont souvent une image très déformée de la femme iranienne qu'ils voient comme soumise, confinée aux travaux domestiques et déconnectée de toute activité sociale. Il y a sans doute un certain nombre de femmes iraniennes qui vivent ainsi, mais pour la plupart, elles sont engagées dans la vie sociale, et avec bien plus de volontarisme que les hommes.

Leila Hatami

Les deux catégories de femmes sont présentes dans le film, sans que je porte sur elles un jugement ou que j'en fasse des héroïnes. L'affrontement entre elles n'est pas celui du bien et du mal. Ce sont simplement deux visions contradictoires du bien. Et c'est en cela qu'il s'agit d'une tragadie moderne. Le conflit éclate entre deux entités positives, et j'espère que le spectateur ne souhaitera pas que l'une triomphe au détriment de l'autre."

 

Les personnages féminins du film donnent l'impression d'être plus téméraires que les hommes.
 


 
Selon le cinéaste iranien, "les femmes luttent davantage pour tenter
de retrouver les droits qui leur ont été confisqués.
Elles sont à la fois plus résistantes et plus déterminées."
.
Le rythme très saccadé du film sert à rappeler combien la vie peut être trépidante dans la capitale iranienne. "Ce que je voulais surtout, c’était montrer le rythme de la vie à Téhéran, et faire ressentir ainsi la pulsation de cette ville. Je pensais donc que pour traduire ce tempo très rapide, il fallait partir à la fois d’un découpage comportant beaucoup de plans et d’une caméra constamment mobile. Avec ces deux dispositifs réunis, on pouvait traduire le rythme de cette ville, la tension et la nervosité des personnages.


Quand j’évoque le rythme, il ne s’agit pas de rapidité dans l’action. Certes, le rythme de la vie iranienne peut paraitre lent, mais ce qui rend la rend véloce chez nous, c’est la succession de petits moments de la vie quotidienne. Et c’est ce qui se passe dans le film. En fait, il y a énormément d’événements qui se succèdent les uns aux autres et qui chamboulent la vie des protagonistes", confie Asghar Farhadi. 

Des acteurs fidèles :

Peyman Moadi   et Shahab Hosseini

étaient déjà présents au générique du film À propos d'Elly.


Leila Hatami quant à elle était présente
dans Low Heights, écrit par Asghar Farhadi


 
Mon opinion :

Tous les mots seraient bien fades, et en dessous, pour traduire l'émotion qui m'a envahie tout au long de ce film, en tout point magnifique.


La société Iranienne dans l'oeil de la camera virtuose d'Asghar Farhadi.


Tout simplement fort, sublime, intelligent et magique.


Des Acteurs, prodigieux, un scénario construit comme une partition de virtuose.

Un seul qualitatif pour parler de ce film : chef d'oeuvre…. C'est tout.


Un film indispensable, c'est certain.


 
.
 


Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://jodaeyenaderazsimin.c
15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 12:00
.


 
Réalisé par Asghar Farhadi
  
Avec  Golshifteh Farahani, Shahab Hosseini, Taraneh Alidoosti,
Mani Haghighi, Marila Zare'i, Peyman Moaadi,
Rana Azadvar, Ahmad Mehranfar, Saber Abbaroriginal

 
Titre original : Darbareye Elly 


Long-métrage iranien . Genre : Drame

Date de sortie cinéma : 9 septembre 2009  

Ours d'argent du Meilleur réalisateur à la Berlinale 2009

Taraneh Alidousti et Golshifteh Farahani. Memento Films Distribution

Taraneh Alidoosti et Golshifteh Farahani
Synopsis :

Un groupe d'amis étudiants passe des vacances dans une vaste demeure au bord de la mer Caspienne.
Sepideh, (Golshifteh Farahaniqui) s'est occupée de l'organisation, et a décidé d'inviter Elly, (Taraneh Alidoosti) espérant que celle-ci ne soit pas indifférente au charme de son ami Ahmad, (Shahab Hosseyniqui) sort tout juste d'une rupture.

Shahab Hosseyniqui
 
Les vacances se passent dans la bonne humeur, jusqu'à la soudaine disparition d'Elly ...


Asghar Farhadi travaille pour la troisième fois avec la jeune actrice Taraneh Alidousti dans A propos d'Elly.

Il l'avait déjà dirigée sur Beautiful city 1308152446_6a00e553df648988340112796e3c.jpg Réalisé en 2004
Avec Hossein Farzi-Zadeh, Taraneh Alidousti

La Fête du feu Réalisé en 2006
Avec Hedieh Tehrani, Taraneh Alidousti, Hamid Farokhnezhad

Paradoxalement, c'est elle qui apparaît le moins dans le film, puisqu'elle interprète le personnage d'Elly, qui disparaît au début de l'intrigue.

Taraneh Alidoosti  


Asghar Farhadi

explique comment l'idée de départ du film a pris forme pour devenir un long métrage :

"Le point de départ pour A propos d'Elly, c'est l'image d'un homme seul, au crépuscule, les vêtements mouillés, qui attend au bord de la mer que l'on sorte le cadavre d'une femme.


Cette image était comme un bouton à partir duquel j'ai cherché la chemise et le costume adéquats. Au fur et à mesure de l'écriture, des thématiques ont surgi : le mensonge, le jugement et la relativité de la morale. "

La diversité des personnages permet d'adresser plusieurs messages aux spectateurs.

Memento Films Distribution

"L'un des autres messages, plus universel, du film est de montrer que la culture n'exclue pas les préjugés : les personnages du film ont beau avoir étudié le Droit, ils sont les premiers à juger autrui sur des a priori. La société iranienne est faite de tous ces petits groupes qui n'arrêtent pas de coller des étiquettes."

Elly vu par Asghar Farhadi

Le personnage qui donne son nom au titre du film est entouré de mystère.
Même pour le réalisateur :
 
" Elly reste pour moi une énigme. J'en suis heureux en tant que réalisateur même si, en tant que spectateur, je suis aussi frustré (rires). Dès l'amorce du scénario, je voulais que le personnage autour duquel gravite le suspense soit une femme. Tout simplement parce qu'à mon sens la part d'ombre, de mystère, des femmes est plus intense que celle des hommes. "

Golshifteh Farahani 

Durant le tournage, les acteurs demandaient sans cesse au réalisateur de quel prénom Elly était le diminutif.

Shahab Hosseyniqui

Si Asghar Farhadi n'a jamais répondu, c'est parce que lui même n'en savait rien ! Un moyen comme un autre de preserver le secret qui entoure le personnage de la jeune femme, y compris auprès des acteurs.

Shahab Hosseyniqui 1308155130_photo-a-propos-d-elly-darbar.jpg

Le réalisateur a même interdit le plateau à Taraneh Alidousti, l'actrice qui interprète Elly, afin que chacun ressente réellement son absence, et s'identifie au manque vécu par son personnage.

La femme iranienne :

Le film met à mal un certain nombre de clichés sur la femme iranienne.
Le personnage principal est d'ailleurs une femme.

" À l'Étranger, on se fait encore trop souvent l'idÉe d'Iraniennes passant leur temps à cuisiner et à s'occuper des enfants.
La réalité est toute autre, évidemment : elles sont instigatrices de beaucoup de choses, elles ont un rôle social très important à jouer et elles l'assument.

Golshifteh Farahani


Leur oppression dans l'histoire de l'Iran les a tellement fatiguées qu'elles revendiquent aujourd'hui leurs droits et leur place. "
précise le réalisateur.
Taraneh Alidoosti 1308155702_141604_889efefcfc41f86a639f4.jpg  

Le réalisateur explique les partis pris de sa mise en scène : " Que le spectateur ne sente pas la présence de la caméra : il ne fallait pas que la mise en scène fasse écran entre lui et les personnages. Ensuite, je ne voulais pas m'ériger en juge, ce qui impliquait une caméra très mobile qui ne néglige aucun personnage et les filme tous à égalité.



Golshifteh Farahani

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Dans la narration comme dans la mise en scène, je me suis efforcé de ne jamais devancer le spectateur. Dans ce film, la caméra n'a pas d'indépendance : ses mouvements sont dictés par ceux des personnages. "


Plusieurs buts selon Asghar Farhadi, le premier étant de donner une autonomie au spectateur, pour qu'il se fasse lui même son idée sur le film.
Surtout, ne pas lui imposer ses théories, ne pas être trop didactique.

1308162115_about_elly_taraneh_alidoosti.jpg

" C'est essentiel dans ma démarche.

J'ai toujours poursuivi cet objectif et je crois, avec ce film-là, m'en être davantage approché. Le cinéma est arrivé à un âge suffisamment avancé pour ne plus accepter qu'un metteur en scène impose ses idées, ses théories ou son idéologie. On arrivait à ce paradoxe qu'un réalisateur pouvait dicter à l'écran sa conception de la liberté alors que le spectateur se trouvait déjà, vis-à-vis d'un film, dans un rapport de soumission. Ce dernier doit avoir la possibilité d'apporter sa propre interprétation et de participer davantage à ce qu'il voit. J'espère que l'on arrivera un jour à ce qu'il y ait le même nombre d'avis sur un film que de spectateurs. J'aime l'idée qu'un film ressemble à des mots croisés dont on demande au public de remplir les cases. "
 
 
..


Pour visualiser la bande-annonce ... Cliquez ICI !

Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://mubi.com
http://www.allmoviephoto.com
9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 00:00

 

Date de sortie cinéma : 8 février 2012

 

En-secret---Affiche.jpg

 

Réalisé par Maryam Keshavarz

 
Avec Nikohl Boosheri, Sarah Kazemy, Reza Sixo Safai,

Soheil Parsa, Nasrin Pakkho, Sina Amedson, Keon Mohajeri

 
Genre Drame


Production Américaine, Iranienne

 

Titre origina Circumstance

 

Festival Sundance 2011

En secret a remporté le Prix du Public pour les films dramatiques.

 

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Nikohl Boosheri et Sarah Kazemy

Synopsis

 

Atafeh et sa meilleure amie Shirin fréquentent les soirées branchées du Téhéran underground.

 

Elles essayent de profiter au mieux de leur jeunesse quand Mehran, le frère et complice d’Atafeh, devient membre de la police des mœurs.

 

Alors qu’il désapprouve sévèrement leur besoin de liberté, Mehran tombe amoureux de Shirin. Ses sentiments vont vite tourner à l’obsession et mettre à l’épreuve l’amitié des jeunes filles.

 

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Reza Sixo Safai et Sarah Kazemy

 

Tous les acteurs du film ainsi que la réalisatrice ne peuvent désormais plus retourner en Iran, ce dont ils avaient conscience en participant à ce projet mais qu'ils étaient prêts à risquer pour dénoncer la réalité oppressive de l'Iran. Un film engagé et prometteur !

 

En secret est le premier long-métrage de la réalisatrice iranienne  Maryam Keshavarz  Elle a déjà signé un documentaire sur la vie sentimentale des jeunes iraniens en 2004 (The Color of love) et divers courts-métrages dont El Dia que mori en 2006. Aujourd'hui, elle déclare avoir voulu réaliser un film universel dépassant le simple aspect documentaire.

 

En raison du caractère transgressif de son film, dans lequel elle aborde la question de la liberté, de l'homosexualité et de l'addiction aux drogues, Maryam Keshavarz confesse : "Il nous a notamment fallu contourner la censure en modifiant légèrement le scénario, en coupant certains passages."

 

En-secret.jpg

 

Nikohl Boosheri et Sarah Kazemy

 

Alors que la réalisatrice Maryam Keshavarz est de nationalité américano-iranienne, ses deux actrices principales, Sarah Kazemy et Nikohl Boosheri, d'origine iranienne également, sont respectivement franco-algérienne et canadienne.

Afin que les deux actrices puissent tourner des scènes sans leur voile, le film a été tourné au Liban et non en Iran, là où se passe l'action.

 

Questions à Maryam Keshavarz

 

Pensez-vous que votre film peut changer les choses en Iran ?

 
Je ne sais pas, je ne suis pas une politicienne. J'essaie de comprendre, de raconter une histoire qui me passionne, d'évoquer une réalité qui m'interpelle, mais je ne le fais pas pour des raisons politiques. Ma motivation reste beaucoup plus humaine. En tant qu'artiste, cela me réconforte de penser que ma voix, mon film permettront peut-être à certains d'évoluer, comme beaucoup de films m'ont apporté et nourri personnellement.

 
La musique traditionnelle iranienne et le hip-hop se côtoient dans En secret. C'est un moyen pour la réalisatrice de montrer la dualité de la culture iranienne et d'insister sur la répression encore en vigueur dans ce pays où la musique pop est interdite et où le marché noir est en plein essor.

 

En-secret-copie-3.jpg

  
Pour réaliser En secret, Maryam Keshavarz a pu travailler avec des professionnels en intégrant le "Laboratory Development" dans le cadre du festival de Sundance. C'est là-bas qu'elle a rencontré son directeur de la photographie Brian Rigney Hubbard et qu'elle a développé avec lui le langage visuel propre à son film.
 

Très engagée, Maryam Keshavarz aime aborder les thèmes de la sexualité et des amours interdits à travers des histoires de lesbianisme et de triangle amoureux. Elle cherche à montrer les conséquences de l'oppression sociale qui sévit en Iran, pays où tous ces sujets restent tabous. Comme elle l'explique : "En raison de ces règles sociales particulièrement strictes, les comportements se modifient selon les environnements."

 

Maryam Keshavarz, partagée entre deux cultures radicalement opposées, porte en elle une dualité qu'elle cherche à retranscrire dans son travail. Réfractaire au manichéisme, elle souhaite montrer que les jeunes iraniens, bien qu'influencés par la culture occidentale, sont parfois plus traditionalistes que leurs parents. La cinéaste déclare à ce propos : "Je voulais insister sur le fait que l'ancienne génération se révèle parfois plus libérale que la nouvelle."

 

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Même si Maryam Keshavarz a grandi aux États-Unis, elle confesse se sentir très proche de la jeunesse iranienne et déclare à propos de l'histoire d'amitié dont il est question dans son film : "Je l'ai vécu, différemment, c'est une approche très personnelle."

 

En-secret---Reza-Sixo-Safai-et-Sarah-Kazemy-.jpg

 

Reza Sixo Safai et Sarah Kazemy

 
Maryam Keshavarz possède la double nationalité : elle vit aux Etats-Unis depuis sa naissance et ne se rend en Iran que périodiquement. Forte de cette double culture, ce sont les paradoxes entre l'Orient et l'Occident que la réalisatrice cherche à soulever dans son travail : "Tout est tellement différent en Iran, et cette différence, je la ressens parfois de manière violente", explique-t-elle.
  

  


 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.imdb.com

http://www.cinemovies.fr

http://www.pariscinema.org/

20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 05:00

 

Le Printemps de Téhéran - l'histoire d'une révolution 2.0

 

Date de sortie cinéma 18 janvier 2012


Le-Printemps-de-Teheran---Affiche.jpg


Réalisé par Ali Samadi Ahadi


Avec Mohsen Kadivar, Mitra Khalatbari, Shadi Sadr
Mehdi Mohseni, Payam Akhavan, Babak, Zahra Renaward (archives),

Emir Farshad Pebrahimi, Shirin Ebadi, Ayatollah Ali Khamenei (archives)
Mohammad Khatami (archives), Pegah Ferydoni (Azedeh)


Genre Documentaire animé


Production Allemande

 

Amnesty International France soutient le film de Ali Samadi Ahadi   

Le printemps de Téhéran, l’histoire d’une révolution 2.0 

qui sort sur nos écrans deux ans après les évènements qu’il décrit.

Il complète en images et témoignages

les informations diffusées jour après jour par Amnesty International.

 

Le-Printemps-de-Teheran-copie-4.jpg

 

Synopsis

 

Juin 2009, Azedeh et Keveh sont étudiants à Téhéran. Comme d’autres générations avant eux, à l’approche des élections présidentielles, ils commencent à rêver d’une transition démocratique possible en Iran. Ils vont être emportés par cette "vague verte" qui embrase le pays. Des premières révoltes à la répression sanglante, ils nous racontent leur combat, leur espoir, leur peur et leur souffrance. Le Printemps de Téhéran conjugue des images filmées sur le vif et relayées partout dans le monde sur les réseaux sociaux avec des témoignages et des séquences animées qui nous font pénétrer au cœur de cette révolution populaire, au plus proche de ses acteurs.

 

Le titre original du film Le Printemps de Téhéran - l'histoire d'une révolution 2.0 est The Green Wave, ou "la vague verte", par rapport à la couleur de l'Islam, adoptée par les défenseurs de Mir-Hossein Mousavi, candidat aux élections présidentielles de 2009.

 

Le-Printemps-de-Teheran-copie-2.jpg 

 

Comme le sous-titre français "l'histoire d'une révolution 2.0" peut le suggérer, les documents utilisés pour le film Le Printemps de Téhéran proviennent non seulement de témoignages, mais aussi et surtout de la presse non-officielle, avec des textes publiés sur tous les médias 
 
Le-printemps-de-Teheran---Ali-Samadi-Ahadi.jpgLe Printemps de Téhéran - l'histoire d'une révolution 2.0 est le deuxième long-métrage du réalisateur iranien Ali Samadi Ahadi, après la comédie corrosive Salami Aleikum en 2009. Il est surtout connu pour ses courts-métrages documentaires portant sur l'Afrique, Africa Mayibuye, la musique avec Culture Clan et les enfants soldats, Lost children.
 
Au départ, les réalisateurs Ali Samadi Ahadi et Oliver Stoltz avaient l'intention de préparer un documentaire sur les drogues en Iran, mais faute de financement, le projet a dû être abandonné. C'est à ce moment-là que des producteurs allemands ont exprimé le "besoin de faire un autre film sur l'Iran, sur un sujet plus contemporain".
 
Bien que l'animation dans le film provienne de vrais témoignages de personnes réelles, les deux étudiants Azadeh et Kaveh sont des personnages fictifs, créés par les réalisateurs à partir de plus de mille textes recueillis sur des blogs iraniens, écrits notamment par des étudiants pendant les manifestations iraniennes de 2009.  

 

Le-Printemps-de-Teheran.jpg

 

Le Printemps de Téhéran - l'histoire d'une révolution 2.0 arrive en salles dans une époque où les documentaires animés se font de plus en plus fréquents. Ce sous-genre, qui consiste à s'approprier un matériel réel pour le transformer en animation, a pu être vu récemment au cinéma avec Persepolis, Valse avec Bachir, Les Petites Voix ou Chienne d'histoire.
 

Le-Printemps-de-Teheran-2.jpg

 

Un millier d’extraits de blogs iraniens ont été la source d’inspiration des deux étudiants «fictifs» du film: leurs réflexions servent de fil rouge aux différents événements. Les histoires des étudiants Azadeh et Kaveh ont été conçues comme un dessin animé, et tranchent avec les plans en prises de vue réelles de la révolte et des entretiens avec des personnalités de tout premier ordre et des militants des droits de l’homme iraniens, comme Shirin Ebadi, Payam Akhavan ou Mitra Khalatbari.

 

Autant qu'un choix artistique, l'option du documentaire animé constituait également une contrainte de production. Réfugié en Allemagne, le réalisateur Ali Samadi Ahadi ne pouvait pas rentrer en Iran tant que le régime de Mahmoud Ahmadinejad serait au pouvoir. De même, il était hors de question de trouver des financements iraniens pour un film contre le régime de ce pays. Pire, personne n'était autorisé à enregistrer des images des manifestations. Finalement, la reconstitution artistique à partir de documents et de messages sur Internet semblait ainsi être la meilleure manière de retranscrire le message du film.

 

Le-Printemps-de-Teheran-copie-1.jpg

 

Des violations massives des droits humains

Le film du réalisateur iranien Ali Samadi Ahadi, montre de façon artistique mais avec un grand réalisme les événements qui ont suivi cette élection.

Selon les chiffres officiels, dès les premiers jours, plus de 5 000 personnes ont été arrêtées.
Les violations massives des droits humains qui ont eu lieu alors sont venues rappeler la nature précaire des libertés fondamentales dans le pays. Les autorités ont imposé de nouvelles restrictions importantes à la liberté d’expression, d’association et de réunion. Elles ont interdit des manifestations pacifiques, frappé des manifestants, procédé à des arrestations arbitraires et, dans certains cas, tiré à balles réelles sur les protestataires. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dans la rue ou en détention.
Le monde entier a vu les images montrant les derniers instants de Neda Agha Soltan, une jeune femme abattue, apparemment par un bassidji, au cours d’une manifestation pacifique à Téhéran.

 

Le Printemps de Téhéran 5

 

Des centaines de personnes ont ensuite été jugées selon des procédures iniques, notamment dans le cadre de procès collectifs "pour l’exemple" ayant pour objectif principal de valider la version officielle des événements et de désigner des boucs émissaires.

Le spectateur est également amené à la prison de Kahrizak, à propos de laquelle des récits effroyables faisant état d’actes de torture et de mauvais traitements sont apparus à mesure que les prisonniers étaient remis en liberté ou enfin autorisés à recevoir des visites.

La répression continue

L’élection présidentielle du 12 juin 2009 a déclenché une vague de répression et des protestations massives d'une ampleur sans précédent depuis la révolution qui a instauré la République islamique d’Iran en 1979.  Les violations systématiques de longue date des droits humains, notamment les restrictions sévères à la liberté d’expression, d’association et de réunion qui se sont intensifiées durant les manifestations n’ont pas cessé depuis.

Les forces de sécurité ont accru la répression suite à des manifestations du 14 février 2011, où un grand nombre de personnes sont descendues dans les rues en signe de solidarité avec les soulèvements en Égypte et en Tunisie.

 

Le Printemps de Téhéran-copie-3

 

Des journalistes, des blogueurs et des professionnels du 7e art ont été visés par des mesures de répression, tout comme, entre autres, des étudiants, des militants politiques, des syndicalistes indépendants, des défenseurs des droits humains et des militants des droits des femmes, dans le cadre des efforts déployés par les pouvoirs publics pour étouffer la dissidence.

En 2011, Le Printemps de Téhéran - l'histoire d'une révolution 2.0 a été projeté dans de nombreux festivals de cinéma dans le monde, dont ceux de Berlin, Sundance, Seattle, Cleveland, Tribeca, San Francisco, Minneapolis, Calgary, Belfast, Milan, Amsterdam et Toronto.

 

 

 
Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.imdb.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.amnesty.fr

http://www.afribd.com

http://dvdtoile.com

 

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