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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 00:00

 

Date de sortie cinéma : 21 décembre 2011


Le-Miroir.jpg


Réalisé par Jafar Panahi


Avec Mina Mohammad Khani, Aida Mohammadkhani,

Kazem Mojdehi, Naser Omuni,

M. Shirzad, T. Samadpour

 
Genre Drame


Production  Iranienne de 1997

 

Titre original Ayneh

 

 

La condamnation de Jafar Panahi confirmée en appel.

 

Selon lemonde.fr avec AFP - 15 octobre 2011

 

Une cour iranienne aurait confirmé la condamnation du cinéaste.

Peut-être pour l’obliger à fuir.

 

Liberation-Next.png Par Jean-Pierre Perrin - 17 octobre 2011

 

 


Signez la pétition de soutien à Jafar Panahi en ligne :

http://www.ipetitions.com/petition/solidarite-jafar-panahi/

 

 

Bonne nouvelle, la sentence n'a pas été exécutée. Jafar Panahi n'est pas en prison, il a même réalisé, en complicité avec son vieil ami Kamboziya Partovi (le scénariste du Cercle), un nouveau film, Closed Curtain, en compétition à Berlin. Le film a reçu lors de la 63ème Berlinale le Prix du scénario.

Mauvaise nouvelle : s'il a réussi à faire sortir son film du territoire, le cinéaste n'en est pas sorti lui-même.

 

Jeudi 7 février, lors de la cérémonie d'ouverture du festival, Bernd Neumann, le ministre de la culture allemand, avait pourtant lancé un appel aux autorités iraniennes, leur demandant de lever la sanction et de l'autoriser à venir présenter son film au public de la Berlinale.

 

En vain.

 

 

Le-Miroir---Mina-Mohammad-Khani-et-Jafar-Panahi.jpg

 

Mina Mohammad Khani et Jafar Panahi

 

Synopsis

 

Mina est une petite fille ordinaire, qui attend comme chaque jour sa mère à la sortie de l’école. Mais aujourd’hui elle ne la voit pas devant les grilles. Elle attend, s’inquiète, cherche désespérément de l’aide auprès d’adultes qui semblent indifférents à son sort, et après une première tentative d’accompagnement infructueuse, elle décide finalement de rentrer chez elle par ses propres moyens. Dans une ville bouillonnante, encombrée par une circulation dangereuse et remplie de nombreux hommes peu disponibles et souvent autoritaires, Mina est rapidement perdue. Elle ne connaît pas son adresse. Elle demande sans arrêt son chemin mais n’arrive pas à se faire comprendre des adultes car les repères qu’elle leur donne ne leur disent rien…
Le-miroir.jpgTout d’un coup, dans un retournement de situation inattendu, la petite fille décide d’interrompre le film. Elle est fatiguée de jouer la comédie, elle veut tout arrêter. Elle demande à descendre du bus dans lequel la scène était en train d’être tournée et s’enfuit avec l’idée de rentrer seule chez elle. Et voilà que tout recommence… Elle passe d’une rue à l’autre, de bus en bus et de taxi en taxi, tandis que l’équipe du film la suit à distance, la perdant parfois de vue à cause de la circulation si dense. Durant ce long parcours plein d’embûches, la tension et l’angoisse sont permanentes. On ne cesse d’avoir peur pour elle. Peur de l’abandon, de l’accident, de la disparition, de l’enlèvement… Pourtant, malgré sa vulnérabilité, Mina ne baissera jamais les bras. Livrée à elle-même dans une ville agressive et hostile, elle se battra pour regagner sa maison, tenant tête à tous les adultes croisés en chemin.
 

 

En 1997, Le Miroir obtient le Léopard d’Or à Locarno. Alors que la presse et le public des festivals s’enthousiasment et que Jafar Panahi vient d’obtenir un beau succès avec Le Ballon blanc, Le Miroir va rester curieusement inédit en France.

 

Le miroir-copie-1

 

Pourtant, cette oeuvre personnelle aux qualités plus qu’indéniables aborde avec sensibilité les thèmes chers à Jafar Panahi : la situation des adultes par un regard sur les enfants, le sort des femmes, une sévère critique du pouvoir islamique iranien, les inégalités sociales, la ville… Devant ces évidentes qualités cinématographiques et la force du propos, nous avons choisi de réparer cette injustice et de faire découvrir ce film au public. À cette occasion, c’est une version nouvellement restaurée que nous présentons.

 

L’enfant, comme le prince du cinéma iranien :

 
Le Miroir - Mina Mohammad Khani et Jafar Panahi-copie-1Dans le nouveau cinéma iranien, de l’après révolution de 1979, et particulièrement dans celui du cinéma d’auteur, l’enfant est placé au centre des sujets, comme dans Le coureur d’Amir Naderi, Bashu, le petit étranger de Bahram Beyzai, Où est la maison de mon ami d’Abbas Kiarostami, La clé et La jarre de Ebrahim Forozesh, La botte rouge de Mohamad Ali. Talebi… Les enfants sont toujours crédités de plus d’innocence que les adultes et peuvent être autorisés à afficher un plus large éventail d’émotions. Sans doute, ces cinéastes ont-ils compris qu’en prenant les enfants comme les personnages principaux, ils se heurtent beaucoup moins à la censure exercée par le pouvoir islamique que s’ils y mettaient les adultes au centre de leurs sujets !

C’est le cas des deux premiers longs métrages de Jafar Panahi, Le ballon Blanc et Le miroir. Ce dernier commence d’une façon similaire à d’autres films axés sur l’enfant. Mais il est sensiblement différent et innovant. Le film propose aussi une allégorie sur le cinéma grâce à une mise en abyme inattendue. La petite fille finira par interrompre le déroulement du film, fatiguée de jouer la comédie et d’obéir aux directives du metteur en scène, interprété par Jafar Panahi lui-même.

 

 

Entretien avec Jafar Panahi :

 
Quelles sont les expériences qui ont influencé le début de votre carrière ?


Lorsque j’étais à l’école supérieure du cinéma et de la télévision, j’avais accès aux archives des films et j’ai pu visionner beaucoup de films dont ceux de Hitchcock. J’ai aimé le rythme, le montage, et le découpage de ce cinéaste. Quand j’ai tourné mon premier long-métrage, dont Kiarostami a écrit le scénario, le rythme est devenu différent par rapport à mes court-métrages. Là, le néo-réalisme se mêlait à la façon de faire d’Hitchcock. La mise en scène simple, et le travail avec les comédiens non-professionnels, est le fruit de ce que j’ai appris sur le tournage de Au travers des oliviers de Kiarostami. Le succès international du ballon blanc était totalement inattendu, et je me suis demandé quels sont les éléments qui ont permis à ce film de garder une si bonne impression ! Je me suis dit « il ne faut pas que je me répète. Il faut trouver une autre chose ». Et j’ai tenté une nouvelle expérience dans mon second film. C’est pour ça que dans Le miroir, tout en travaillant de nouveau avec les enfants, j’ai cherché une forme différente, une autre orientation…

On peut dire que ce film est une étape intermédiaire entre Le ballon blanc, et Le cercle ?


Oui. Tout d’un coup, au milieu du film, tout change ; la petite comédienne ne veut plus continuer et arrête de jouer ! Le film prend alors un tournant : je voulais montrer que chacun a deux caractères. Par exemple lorsqu’on entre dans un bureau administratif, les gens font semblant et ne sont pas les mêmes que lorsqu’ils sont chez eux ! J’ai essayé de montrer cet aspect-là des individus, ce qu’ils cachent. Je le montre de manière visuelle, plus évidente, c’est pourquoi le film semble être en deux parties : le film qu’on est en train de faire, et celui que cette petite fille est en train de vivre en dehors de notre film. Ces individus à deux caractères, à deux facettes, vivent à l’intérieur de cette société. Dans Le ballon blanc, l’histoire est racontée d’une manière classique mais ici, j’ai cassé la règle.

Dans les films suivants, vous abandonnez les enfants et vous parlez de celui des adultes, quelle différence voyez-vous entre ces deux mondes ?


Dans les films d’enfants, il y a automatiquement un monde doux, le regard est innocent, et tu dois rester proche de cette ambiance même si tu veux parler des choses amères et dures. Le monde des adultes est forcément plus cruel. J’ai vécu dans les quartiers difficiles dont la situation économique et sociale est rude ; je les ai touchés et cela a influencé mes premiers films.

 

Le-Miroir---Mina-Mohammad-Khani.jpg

 

Mina Mohammad Khani

  
Jafar Panahi évoque souvent dans ses films le rapport à la ville au sens de l’agglomération urbaine dont il capte et cadre de manière presque documentaire les ambiances, les beautés et les horreurs. Ses personnages errent également dans la ville et vivent des aventures imprévisibles mais utiles et fortes, comme dans Le Miroir avec cette petite fille qui ne sait pas rentrer chez elle.
 

Le-Miroir-copie-1.jpg

 

 

Dans Le Miroir, l'aspect documentaire prend le pas sur la fiction et alterne entre les instants joués par la jeune actrice perdue et ceux, plus nombreux, où elle refuse de jouer son rôle, plaçant l’équipe technique dans le chaos de ce que l'on appelle un "cinéma-vérité". Expérience originale et mise en abyme, on peut affirmer que Le Miroir possède le même charme que Le Ballon blanc, premier film de Jafar Panahi.

 

Le-Miroir-copie-2.jpg

 

 Alors que les œuvres de Jafar Panahi sont systématiquement primées dans les grands festivals internationaux, elles sont aujourd'hui interdites dans son propre pays, même si elles sont distribuées sous forme de DVD, vendus en secret au marché noir. Il inspire toute une nouvelle génération de cinéastes iraniens. Tournant ses films en secret, il a inventé la technique de la double équipe de tournage. La première est un leurre qui prend en cas de danger la place de la deuxième, la vraie, qui tourne en secret.

 

 

 

 

 

 

Sources :

http://www.cinemovies.fr

http://toutelaculture.com/

http://www.allocine.fr

6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 22:03

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Date de sortie cinéma : 9 novembre 2011

 
Noces-Ephemeres.jpg


Réalisé par Reza Serkanian


Avec  Mahnaz Mohamadi, Hossein Farzi-Zadeh,

Javad Taheri, Dariush Asad Zadeh, Clothilde Joulin, Fabrice Desplechin

Long-métrage français, iranien


Genre Drame

 

 

Noces-Ephemeres---Mahnaz-Mohammadi-.jpg  

 

Mahnaz Mohammadi

 

Synopsis

 

Une société qui étouffe les désirs et les aspirations individuelles. Une relation entre le jeune et fougueux Kazem et sa belle-soeur Maryam. Une ville iranienne où se pratique une coutume étrange : le mariage à durée déterminée.

 

 

Noces-Ephemeres---Hossein-Farzi-Zadeh-.jpg

 

Hossein Farzi-Zadeh

 
 

 

Zoom sur Mahnaz Mohammadi,

 

Mahnaz-Mohammadi.jpgCinéaste iranienne et militante engagée des droits des femmes, avait été arrêtée à Téhéran dimanche 26 juin 2011 suite à une perquisition de son domicile par les forces de l’ordre. Elle est désormais libérée depuis le 27 juillet, sous caution. Aucune information concernant les chefs d’accusation ou le lieu de sa détention n’est disponible pour le moment.


Difficile de définir Mahnaz en quelques lignes. Cette jeune femme, dotée d'un incroyable sang froid, est un peu tout à la fois : cinéaste, actrice, activiste... Quiconque connaît Mahnaz pourrait parler des heures de son sens de l'humilité, de son altruisme, de cette fougue innée qui la pousse à toujours vouloir défendre mille et une causes, de son sourire espiègle, de son rire -qui résonne comme un mantra protecteur contre les pires humiliations dont elle n'a cessé de faire l'objet au cours de ces derniers mois : menaces téléphoniques, convocations aux services de renseignement, pressions psychologiques ...


Réalisatrice du film Femmes sans ombre, elle a également contribué au documentaire de Rakhshan Bani-Etemad, Nous sommes la moitié de la population, qui traitait des élections présidentielles de juin 2009. En juin 2010, Mahnaz Mohammadi est venue à Paris présenter un de ses films, Travelogue, dans le cadre d’une journée consacrée au cinéma iranien à la Cinémathèque française.

 
Mais, dans le collimateur des autorités iraniennes depuis plusieurs années, elle s’était déjà vu confisquer ses outils de travail (ordinateur, caméras, etc.) et plus récemment son passeport. Elle n’a ainsi pas pu se rendre à la présentation voici un mois à Cannes du film de Reza Serkanian  Noces éphémères dont elle est pourtant l’actrice principale.

 

« Je suis une femme, je suis une cinéaste, deux raisons suffisantes pour être coupable dans ce pays. Actuellement, je réalise un nouveau documentaire sur les femmes de mon pays. Le combat des femmes pour leur identité est un élément incontournable de leur vie de tous les jours... et la liberté est le mot qui manque le plus à leur quotidien. J'aurais vraiment aimé être parmi vous, chers amis. Hélas, n'ayant pas l'autorisation de sortir de mon territoire, je suis privée de partager cette joie avec vous. Mais j'attends toujours et j'ai de l'espoir. »


Le même jour, l'actrice Pegah Ahangarani, arrêtée il y a deux semaines alors qu’elle se rendait en Allemagne pour assister à la Coupe du monde de football, a aussi été libérée.

 

Selon un porte-parole de la justice iranienne, d’autres personnalités du cinéma, toujours emprisonnées, devraient être libérées sous caution dans les prochains jours, et notamment l’actrice Marzieh Vafamehr et l’acteur Ramin Parchami.

http://ecrannoir.fr

 

Le tournage de Noces éphémères à été très chaotique à cause des émeutes révolutionnaires de Juin 2009, contraignant la production du film à s'arrêter. Mais malgré la tourmente politique et la pression iranienne, le tournage a repris fin 2009.

 

Le réalisateur Reza Serkanian Noces-Ephemeres---Reza-Serkanian.jpg

a ensuite dû jongler entre autorisations et interdictions pour aller jusqu'au bout du projet.
 
C'est en 2006 que  Reza Serkanian, réalisateur franco-iranien, entreprit de réaliser un long-métrage dans son pays d'origine portant le nom de Noces éphémères.
 
Les relations avec l'Iran, pour pouvoir faire le film, étaient extrêmement fragiles. D'ailleurs, Noces éphémères fut retiré de la sélection de l'Acid en 2010, dans le but de préserver de bons rapports financiers avec le pays : "Il y avait un écart important entre la version du film que l’Iran souhaitait et celle que je voulais", explique le réalisateur.

 

 

Noces-Ephemeres---Hossein-Farzi-Zadeh.jpg

 

Hossein Farzi-Zadeh

 

 
Noces éphémères est un film qui s'interroge sur le poids des traditions avec des personnages qui sont obligés de faire avec, en apprenant à les utiliser, mais aussi à les dépasser "pour passer entre les mailles" selon Reza Serkanian. Le personnage n'apparait donc pas comme une victime de ces traditions, mais comme quelqu'un d'intelligent qui peut se faire comprendre tout en les détournant implicitement.

 

 

Noces-ephemeres----Javad-Taheri.jpg

 

 Javad Taheri

 

Avec Noces éphémères, Reza Serkanian voulait expliquer les origines des comportements actuels dans la société iranienne, et aussi poser des questions liées à l'apprentissage des rites traditionnels. Le film montre deux exemples d’une même génération : deux filles, dont l’une est restée dans la tradition, et l’autre a vécu autre chose. Cela a profondément changé leur regard sur la vie et sur le monde.
 
Reza Serkanian a fait le choix de mêler la fiction et le documentaire dans la seconde partie du film. En effet, Noces éphémères commence dans une ambiance très traditionnelle, très posée, avec une mise en scène assez statique et esthétique, puis, petit à petit, les personnages s’ouvrent sur l’extérieur, sur la société. C'est à ce moment que le réalisateur intègre des images documentaires.
 

Dariush Asad Zadeh Noces-ephemeres---Dariush-Asad-Zadeh.jpg

 

 

Reza Serkanian a réalisé, en 2004, un documentaire intitulé Ceux qui mangent le bois, centré sur le Gabon, qui lui avait déjà permis de se confronter à une société de rites.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

http://www.i-services.com- Delphine Minoui

http://ecrannoir.fr

http://www.allocine.fr

 http://www.cinemovies.fr

http://www.grand-ecart.fr

7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 11:01

Date de sortie cinéma : 7 septembre 2011

 

Réalisé par Mohammad Rasoulof
 
Avec Leyla Zareh, Hassan Pourshirazi, Benhame Tashakor,
Sima Tirandaz, Shahab Hoseini, Roya Teymorian,

Titre original : Bé Omid é Didar

Long-métrage iranien . Genre : Drame


Au revoir est présenté en Sélection officielle du Festival de Cannes 2011,
dans la section Un Certain Regard.

Mohammad Rasoulof n'est pas autorisé à se rendre sur la Croisette.

Il y obtient le prix de la mise en scène, qui lui sera remis par procuration.


La récompense qu'Au revoir a reçuu à Cannes a été très mal vécue par le régime iranien. Les médias nationaux, rattachés à l'état, ont estimé que ce prix résultait d'un geste politique de la part des festivaliers cannois.

Le film risque donc d'être complètement censuré en Iran, là où il a été réalisé, d'autant plus qu'il n'a pas obtenu de visa d'exploitation.




Synopsis :

Dans la situation désespérée de l’Iran d’aujourd’hui, une jeune femme avocate à qui on a retiré sa licence d’exercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari journaliste vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités, et se sentant étrangère dans son propre pays, elle décide de fuir...

 

Pretty Pictures

Le début d'une réclusion arbitraire

Du fait qu'il n'avait pas d'autorisation à l'époque, le précédent tournage de Mohammad Rasoulof avait viré à l'arrestation générale de l'ensemble des membres de l'équipe du film. Accompagné de Jafar Panahi, l'autre cinéaste retenu captif, il était en train de réaliser une œuvre du genre artistique et social. Soudain, des membres du ministère de la Sécurité, sans présenter de mandat officiel, les avaient embarqués sans sommation.
Mohammad Rasoulof est accusé d'avoir eu des actes d'opposition farouche au régime de Mahmoud Ahmadinjad. Les charges qui pèsent sur lui, notamment celle d'avoir effectué de la propagande organisée à l'encontre de la République Islamique d'Iran, en font un rival politique dangereux pour le gouvernement en place. Tout comme Jafar Panahi, arrêté et inculpé sur les mêmes motifs, Rasoulof est placé en détention. Provisoirement libéré en attendant le procès de son appel, il ne peut plus quitter son pays. Abbas Kiarostami a écrit pour demander la libération de ses deux collègues cinéastes. L'appel a été relayé par de nombreux réalisateurs, acteurs et producteurs du monde entier, en vain. Au moment où Au revoir sort en salles françaises, Mohammad Rasoulof est toujours dans l'attente d'un verdict. Il encourt une peine de six ans de prison assortie d'une interdiction de tournage pour vingt années.
 
 

Quand le vernis à ongles devient symbole de liberté ...

Cliquez ... ICI !

Mohammad Rasoulof  a suivi des études de sociologie à l'université de Shiraz. Une fois diplômé, il part à Téhéran étudier le montage au cinéma. Il débute sa carrière avec une suite de six courts-métrages, puis collabore avec Abbas Kiarostami et Rasoul Sadr Ameli. À la fois scénariste, producteur, monteur, décorateur et réalisateur pour ses propres films,

 The Twilight  (Gagooman) en 2002.


La vie sur l'eau  (Jazireh ahani) en 2004.

et Iron Island (Jazireh ahani) en 2005.

En 2008, il réalise 'La Parabole' (Baad-e-daboor), documentaire qui montre comment les Iraniens rivalisent d'ingéniosité pour capter grâce à leurs paraboles les chaînes étrangères proscrites par le régime islamiste.

en 2009. White Meadows (Keshtzaraye sepid)


Dans ce film, le personnage principal vogue sur le lac d'Ourmia pour récolter années après années les larmes des habitants des îles voisines.
Le film, comme la plupart de ses oeuvres,
est une critique du gouvernement d'Ahmadinejad.

Il a donné son nom au projet White Meadows, initié par la Cine Foundation International.
Il permet à quiconque d'enregistrer un court message vidéo en soutien àRasoulof et Panahi pour alimenter un flux constant de messages.

Même les habitants de pays aux situations similaires à l'Iran peuvent y participer, à l'aide d'un écran noir et de modification de la voix.
 
En France, les actions pour la libération de Rasoulof et Panahi continuent.

En février 2011, la Cinémathèque française a programmé chaque jour des films de Jafar Panahi et Mahammad Rasoulof.

Leur compatriote, Rafi Pitts a appelé aussi l'industrie du cinéma à débrayer deux heures de travail le vendredi 11 février 2011.


  1312751204_g3083.jpg Cliquez ICI !

Filmer le difficile quotidien iranien :

Mohammad Rasoulof s'est inspiré du quotidien des membres de son entourage pour réaliser Au Revoir.
Le cinéaste iranien souhaitait montrer la dureté des circonstances et la violence morale qui rongent son pays.

Pretty Pictures

Il voulait aussi mettre en valeur le décalage croissant entre le mode de vie des Iraniens et celui que l'état tente d'imposer par le biais des lois.
Mohammad Rasoulof
précise au passage que la confiance et la bienveillance de la population nationale sont en train de s'étioler à cause des pressions et de la censure dictées par la République Islamique.
Un chemin vers l'individualisme où la solitude semble se dessiner.

Pretty Pictures

Soucieux de rester dans un cadre légal pour la réalisation d'Au Revoir, le cinéaste a tenté de se procurer des autorisations de tournage auprès des pouvoirs publics. Pour ne pas heurter la sensibilité des membres constituant la commission de censure, il a donc rédigé un scénario aménagé.
Cela ne suffit à obtenir un visa de tournage.
Ce n'est que grâce au soutien de la Maison du Cinéma, une institution indépendante, qu'il décroche le fameux sésame. Non sans retravailler encore au passage son scénario de base.

Pretty Pictures

A titre gracieux :


Au Revoir a été réalisé dans des conditions drastiques, alors que Mohammad Rasoulof était en liberté provisoire et donc surveillée. Le tournage s'est effectué avec un budget extrêmement serré.

Pretty Pictures

Mohammad
Rasoulof s'est entouré d'une équipe technique très réduite.
La caméra numérique utilisée a été achetée à petit prix.
Plusieurs comédiens de renom dans le cinéma iranien y ont joué sans toucher de rémunération.
Le monteur du film a accepté lui aussi de travailler à titre gracieux
 
 
Omniprésente devant la caméra

Pretty Pictures
 
L'un des trait distinctifs  
d'Au Revoir concerne l'actrice principale,  Leyla Zareh.
En effet, la comédienne iranienne est présente dans chaque plan du film.

Pretty Pictures
Bien qu'il soit considéré comme ennemi public en Iran, Mohammad Rasoulof refuse d'être considéré comme un politique :

" Je crois que c'est une erreur de croire que mes films sont politiques.
Mes films peignent la vie et les situations complexes qui nous entourent.
C'est l'intolérance et la précipitation des autorités du cinéma iranien qui donnent une dimension politique à ces situations simples. "

Néanmoins,
Mohammad Rasoulof admet que l'on peut voir dans son cinéma quelque chose de l'ordre du politique, du fait que " dans un régime totalitaire, chaque réaction, chaque critique est considérée comme un geste politique. "

Pretty Pictures

Les médias iraniens ont eu recours à plusieurs tentatives pour boycotter le film de Mohammad Rasoulof. Des critiques très négatives ont circulé sur cette oeuvre, la qualifiant de trahison vis-à-vis du pays.
Mohammad Rasoulof a été accusé d'avoir cherché à transmettre une vision pessimiste de l'Iran par le biais d'Au Revoir afin d'obtenir notoriété et succès.
Un faux synopsis a été également publié et diffusé de façon à décourager les spectateurs d'Iran qui souhaiteraient voir le film.


Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !

Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.evene.fr
http://www.commeaucinema.com
10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 21:25



Réalisé par Asghar Farhadi


Avec Hedieh Tehrani, Taraneh Alidousti, Hamid Farokhnezhad,
Pantea Bahram, Sahar Dolatshahi, Matin Heydarnia,
Hooman Seyedi, Hassan Tasiri, Ebrahim Javadi

Date de sortie cinéma : 26 décembre 2007

Date de reprise cinéma : 27 juillet  2011
Titre original : Chaharshanbe-soori 

Long-métrage iranien
Genre Drame


 

Synopsis :
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Ce mardi est "Chahar shanbeh souri", une fête du feu plurimillénaire.
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Rouhi vit un bonheur complet. Future mariée, Rouhi est employée à Téhéran comme aide-ménagère chez un couple assez aisé, Modjeh et son mari Morteza. En venant travailler chez ce couple, Rouhi accède à un milieu social qui lui est étranger.
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On ne sait s’ils partent ou arrivent, mais l’espace domestique semble en suspens : le désordre du domicile conjugal correspond à celui de ce couple en crise. Et pour cause, Modjeh soupçonne son mari de la tromper avec Simin, la voisine divorcée. À partir de cette situation, La Fête du feu s’organise en un théâtre de l’intime et un cruel triangle amoureux : indices, éclats de voix, stratégies, malentendus, portes qui claquent...
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Et ambiguïtés aussi dans une perspective de brouillage, le cinéaste laisse longtemps planer le doute sur la réalité de la relation adultère entre Morteza et Simin.


 
Taraneh Alidousti

Rouhi  va s'impliquer dans l'histoire de ce jeune couple au bord de l'explosion, incapable de se parler autrement qu'en criant. Mais vouloir le bien des autres ne va pas de soi et la fête qui se prepare, et qui est de plus en plus presente au fil de la journee, génère nervosité et tension supplémentaires. Confrontée à ce traditionnel triangle adultérin, elle est un élément extérieur, un œil et des oreilles conviés malgré eux.
Cette position de Rouhi ne manquera pas de modifier, du fait de sa jeunesse et de son inexpérience, son regard sur l’amour au terme de ce périple d’un jour. Ce dernier ne sera assurément plus le même, et elle perd sans doute en chemin quelques illusions ainsi qu’une innocence.


Taraneh Alidousti  (Rouhi, avec son fiancé dans le film)
  
.
Au début du film un jeune couple à moto, Rouhi et son ami parcourent avec insouciance une route montagneuse et sinueuse des environs de Téhéran. Ce pourrait être le début d’un nouveau. De longs segments de La Fête du feu se déroulent dans un appartement dont les protagonistes entrent et sortent, toujours pour y revenir, comme s’il aimantait les protagonistes mais aussi la caméra : la logique du huis clos se trouve à l’œuvre.
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Les Films du Paradoxe..Les Films du Paradoxe
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La fête du feu a obtenu (entre autres ... )
 
Festival des 3 Continents de Nantes en 2006

-
le Prix Spécial du jury pour le Meilleur Scénario

Festival International de Chicago en 2006 

-
  le Gold Hugo du Prix du Meilleur Film
.
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La situation même du film met le hors champ à l’honneur puisque l’appartement du couple légitime jouxte précisément celui de Simin. Une bouche d’aération de la salle de bain offre même à qui veut l’entendre quelques bruits parvenant de l’autre côté de la cloison.
/
Ce film d’intérieur se déroule sur une journée lors de Nôrouz, le nouvel an iranien. Celui-ci est fixé au premier jour du printemps et son origine remonte au temps de Persépolis et du zoroastrisme, la religion persane pré-islamique.
.
Une ville en fête, et en feu, maintenue hors champ, si ce n’est lors d’une stupéfiante déambulation nocturne tournée en "conditions réelles". Les constantes déflagrations de pétards constituent une matière sonore oppressante et obsédante venue du dehors, à laquelle les déchirements du couple répondent de l’intérieur.
.
Les Films du Paradoxe 

Le fait qu’Asghar Farhadi vienne du théâtre étonne peu. Le réalisateur sait assortir ce sens de la dramaturgie d’idées de cinéma avec une belle limpidité.

"Certains acteurs viennent du théâtre et font en plus du cinéma. En particulier la comédienne qui joue Simin, Pantea Bahram, et Farokh Nejad, dans le rôle du mari, qui a fait du théâtre avec moi car nous étions dans la même promotion à l'école.
La jeune fille qui tient le rôle de Rouhi, l'employée de maison, Taraneh Alidousti, n'est pas une débutante. Elle a joué dans beaucoup de films et a remporté le Prix d'Interprétation au Festival de Locarno pour Je Suis Taraneh, j'ai quinze ans, de Rassoul Sadr-e Ameli."
.
Les mœurs d’Iran sont observées et interrogées; dans la première scène, le trajet du jeune couple est stoppé pour cause de tchador pris dans l’essieu de la roue arrière de la moto, cette scène fut censurée en Iran. Asghar Farhadi fait la part belle aux beaux visages, évidemment couverts lorsqu’ils sont féminins; s’organise une sorte de typologie des stratégies du port du voile.
.
Celui de Simin, la femme divorcée soupçonnée d’adultère avec Morteza, est coloré, notamment l’un d’un bleu éclatant, et encadre un visage maquillé.
.
Modjeh, sans fard, le porte noir et sévèrement, peut être davantage dans un souci plus normatif que religieux.
.
Quant à Rouhi, elle affiche la cagoule traditionnelle à l’intérieur et le tchador en extérieur. Résonne dans ces variations un principe d’enfermement dans un impitoyable carcan social.
.
Le film se passe pendant le Nouvel An Iranien. Le cinéaste explique cette fête :
"Il s'agit d'une fête très ancienne, de tradition persane. Autrefois, toutes les personnes sortaient les affaires usagées, inutiles, les morceaux de bois cassés, qu'ils brûlaient dans la rue, dans la cour de l'immeuble ou regroupées par quartier. Il y avait des feux partout, des pétards, des feux d'artifices, et les gens faisaient la fête, sautaient pardessus le feu.
À la fin de l'année, les gens sont fatigués et en enjambant le feu, ils avaient coutume de dire, en défiant les flammes et afin de prendre de nouvelles forces : " Je te laisse ma couleur jaunâtre et je te prends ta couleur rougeâtre."
.

Hedieh Tehrani
.

Sources :
http://www.critikat.com - Arnaud Hée
http://www.allocine.fr
http://www.fichesducinema.com
http://www.atmospheres53.org
http://distribution.memento-films.com
http://www.cinemovies.fr
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 12:04

 

Date de sortie cinéma : 16 février 2011


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Réalisé par Rafi Pitts
.
Avec  Rafi Pitts, Mitra Hajjar, Ali Nicksaulat, Said Orkani,
Hashem Abdi, Zahra Jafari, Naser Madahi, Safari Ghassemi,
Valiollah Sali, Hossein Hadgbegi, Mohammad Nazari

Titre original : Shekarchi
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Long-métrage Iranien, Allemand.

 Genre Drame
 
La date de sortie de The Hunter correspond
au 32ème anniversaire de la révolution iranienne.
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Synopsis :
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Téhéran 2009, Ali récemment libéré de prison est veilleur de nuit dans une usine.
Il vit à contretemps de sa femme et sa fille.
Lorsqu’elles disparaissent dans les émeutes qui secouent la ville, Ali devient le chasseur, poursuivant froidement de sa haine un ennemi insaisissable, caché au cœur des villes aussi bien qu'en lui même.

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Tourné en Iran, The Hunter a pu se soustraire par miracle à la censure (extrêmement virulente) du pays, dont il critique pourtant le régime avec force. Rafi Pitts a profité des troubles causés par les élections de 2009 pour réaliser son projet, qui est ainsi devenu le film le plus controversé du moment dans le pays. Il est utile de rappeler que l’Iran, dont 70 % de la population a moins de 30 ans, est le pays où la peine de mort est la plus appliquée, et où la presse et les réseaux internet sont le plus contrôlés.
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Le cinéma n’échappe généralement pas à la règle.
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The Hunter est le cinquième long métrage réalisé par Rafi Pitts, à qui l'on doit notamment
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 Cinquième saison 
qui représente l'Iran au 54ème Festival International de Venise et obtient également plusieurs prix dans divers festivals internationaux.

Sanam Réalisé en 2000
ou encore C'est l'hiver Films sans Fronti�res  Réalisé 2006
 
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Rafi Pitts passe son enfance à Téhéran, élevé par sa mère, qui s'occupe de décors et de costumes pour les films. Quand la Révolution éclate, suivie de la guerre avec l'Irak, sa mère et lui quittent le pays pour venir vivre à Paris, puis Rafi Pitts part en Angleterre étudier la photographie et le cinéma à l'école Polytechnique de Londres.
Il revient ensuite à Paris où il travaille comme assistant réalisateur, notemment avec Jacques Doillon pour Le jeune Werther en 1992.

En 1991, il réalise son premier court métrage, En exil, suivi de Salandar en 1994 qui reçoit le Prix Spécial du Jury du Festival de San Francisco et le Grand Prix du court métrage à Belfort.
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Ali, le personnage principal du film, devait à l'origine être interprété par un acteur professionnel. Celui-ci est arrivé sur le tournage avec six heures de retard le premier jour, et Rafi Pitts s'est alors vu contraint (par la production) à trouver un acteur de remplacement. Pour éviter de repasser par l'interminable procédure du bureau de censure et perdre à nouveau un temps précieux, le réalisateur, pour la première fois de sa carrière, s'est alors résolu à endosser lui-même le rôle de son personnage principal. "(...) de peur que le film ne se fasse pas et parce que mon nom était déjà sur la liste validée par la censure, je me suis décidé à passer aussi devant la caméra en me disant que, même ratée à cause de ce choix obligé, au moins l'histoire que je voulais raconter existerait", raconte le cinéaste.
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Rafi Pitts se souvient du premier jour de tournage de The Hunter, où, en attendant désespérément son acteur, il est finalement rentré dans la peau de son personnage : "Je repense à un plan dans le film, le premier qu'on a tourné, où Ali, mon personnage, rentre chez lui après son travail de nuit, regarde à droite, à gauche, ne trouve personne et va se faire à manger. Là, je cherche en fait mon comédien... pas besoin de jouer autre chose, pas besoin de surjouer ou de me donner d'autre indication d'acteur, juste jouer en quelque sorte la vraie situation de ce premier jour. Mais au départ du plan, j'étais derrière la porte et j'attendais un signal de l'équipe, quand l'équipe attendait de moi un signal... Il n'y avait personne pour dire : "Action !". J'ai fini par dire : "Son ?", "Oui !", "Caméra ?", "Oui !", "Action !", et j'entre."

 
 

Dans un souci de travailler la spontanéité de ses acteurs (par ailleurs non professionnels), ainsi que l'authenticité de leur jeu, Rafi Pitts ne leur a pas fait lire le scénario et ne les a pas fait travailler ensemble avant le tournage. "(...) Ils découvrent leur sort au fur et à mesure (...).C’est ma façon de les aider, en préservant pour eux cette “première fois” qui est aussi celle de leurs premières expressions, de leurs premières réactions", explique le réalisateur, qui a également refusé de regarder les rushes ou de les montrer à ses acteurs : "(...) j’évitais ainsi de vouloir me corriger, de vouloir jouer davantage ou, au contraire, de céder à la vanité. Bon ou mauvais acteur, je préservais ma spontanéité et je ne touchais pas à la part d’imprévu."
 
 
 
.Dans The Hunter, la rareté des dialogues entre les personnages est compensée par une grande importance accordée aux sons. "Si le son m’intéresse autant, c’est parce qu’il est un dialogue universel, il se passe de sous-titres. C’est un dialogue direct entre le film et le spectateur. Et un son s’adresse aux spectateurs de tous les pays", explique Rafi Pitts.

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La scène dans laquelle Ali abat deux policiers sur l'autoroute de Téhéran a représenté un véritable défi pour l'équipe du film en terme de timing. Il s'agissait également d'un risque énorme vis-à-vis du gouvernement iranien, qui ne tolère en général jamais ce genre d'images. Le bureau de censure n'a d'ailleurs autorisé la scène qu'à une condition : le personnage de Ali devait clairement apparaître à l'écran comme étant devenu fou.  

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"Mais le cinéma est une merveille en ce sens que quoi que tu fasses,
la réalité du tournage se retrouve dans l’image", affirme le réalisateur.




 


Rafi Pitts et Mitra Hajjar au 60ème Festival de Berlin


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Pour lire l'interview de Rafi Pitts
paru dans evenement.fr
cliquez sur la photo ci-contre !




 
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Pour visionner la bande-annonce du film ... Cliquez ICI !
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Sources :
http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr
http://cinema.fluctuat.net
http://en.wikipedia.org

 

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