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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 23:58

 

 

La Reine Margot, selon Patrice Chéreau ...

 

Affiche

 

 


Marie Antoinette dans ...  Les Adieux à la Reine - Affiche

 

Le débarquement en Normandie vu par Steven Spielberg.


Il faut sauver le Soldat ryan - Affiche



L'Angleterre 

 

 

au XV ème siècle, d'après ... Deux soeurs pour un roi - Affiche.Gaff1691119212.

 


Les Lignes de Wellington - Affiche  Le Général Wellington vainqueur du Maréchal Masséna

 

 

 

L'Angleterre sous le règne de George VI, vu par ...

 


1297703198_mv5bmzu5mjewmtg2nl5bml5.jpg.

 

 


 

 

Wolfgang Amadeus Mozart, selon ...

 


Amadeus - Affiche

 

 

Wladyslaw Szpilman, d'après ...

 


Le Pianiste - Affiche-copie-1


 

Hannah Arendt, selon ...

 

Hannah Arendt - Affiche


 

Des époques de l'Amérique avec :

 

La vie romancée de Jesse et Frank James selon :

 

À 34 ans, Jesse James, auteur de multiples attaques de banques et de diligences, accusé de dix-sept meurtres, est poursuivi par les polices de dix États. Ce sudiste, fils de pasteur, est devenu un rebelle après la guerre de Sécession, sauvagement fouetté à 16 ans par les "tuniques bleues", déterminé à se venger des Yankees. Les populations qu'il terrorise le considèrent comme un criminel, mais la presse en a fait un héros, et des romans à 1 cent alimentent sa légende de "brigand bien-aimé", ennemi des banquiers et des propriétaires de chemins de fer, défenseur des petits fermiers exploités.


Comme Billy le Kid, ce Robin des bois du Missouri a donc alimenté une saga romantique qui en fera l'un des anges déchus de la conquête de l'Ouest.

 

.Le Brigand bien aimé - Affiche 1.Le retour de Frank James - Affiche 1.J'ai tué Jesse James - Affiche 2.Le brigand bien aimé (Nicholas Ray) 1.L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford - A.

 

ou d'autres périodes avec les films suivants ...

 

.Reds - Afiche.Affiche.


 Citizen Kane - Affiche 1

 


.Public enemies - Affiche.127 heures - Affiche

 

Lincoln - Affiche

 

 

Le Loup de Wall Street - Affiche.12 Years a slave - Affiche.Jersey Boys - Affiche 1.

 

 

 

La vie de John Rabe, de ...

 


Affiche

 

 

Magnifique Vincent Cassel dans ce diptyque sur Mesrine.

 

 

.  .Mesrine L'instinct de mort - Affiche.L'ennemi Public N°1 Affiche.....

 

... .....

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 00:02

 

Le-Metis-de-Dieu.gif

 

Réalisé par Ilan Duran Cohen


Avec Laurent Lucas,


Aurélien Recoing, Pascal Greggory, Henri Guybet,  

Audrey Dana, Grégoire Leprince-Ringuet, Nathalie Richard


et la participation de Bruno Todeschin

 

Genre Drame


Production Française

 

Pyrénées D’or 2013 De la meilleure fiction unitaire  
au festival Des créations télévisuelles de Luchon

 

À travers un combat identitaire unique, Le Métis de Dieu raconte l’histoire incroyable de Jean-Marie Lustiger, le cardinal juif. Itinéraire tourmenté d’un fils de la shoah devenu prince de l’eglise.

 

"Comment trouver l’équilibre entre nos identités multiples ? L’intégration consiste-t-elle à renier d’où l’on vient ? Quelle est la voie de la réconciliation avec soi-même et avec les autres ? Voilà des questions qui me passionnent, et Jean-marie Aron Lustiger a trouvé ses réponses." déclare le réalisateur Ilan Duran Cohen.

 

Le-Metis-de-Dieu---Laurent-Lucas-et-Aurelien-Recoing.gif


Laurent Lucas et Aurélien Recoing

 

Synopsis

 

Exceptionnel destin que celui de Jean Marie Lustiger (Laurent Lucas), le juif qui devint cardinal.

Né en 1926 à Paris, ses parents, Charles et Gisèle, sont juifs ashkénazes. À 14 ans, en pleine Occupation, il se convertit au catholicisme contre l’avis de ses parents et ajoute le prénom Jean-Marie à son patronyme.

 

Il perd sa mère, Giselle, en déportation en 1943 et se déchire avec son père (Henri Guybet), qui n’accepte pas son choix et qu'il accuse d'être un "juif honteux". Le père ne pardonnera jamais vraiment son fils d'avoir demandé le baptême à l'âge où il aurait du faire sa bar-mistvah.

 

Ordonné prètre en 1954, Jean Marie Lustiger est aumônier de la paroisse universitaire de Paris, connue sous le nom de Centre Richelieu, rassemblant des enseignants de l'école publique, aumônier, des étudiants en lettres et sciences de la Sorbonne, ainsi que des grandes écoles.  Son charisme attire nombre d’étudiants et professeurs

 

En 1979 il est nommé Évêque d’Orléans. Il se hisse soudain au sommet de la hiérarchie ecclésiastique grâce à Jean Paul II (Aurélien Recoing). En  1981, il devient Archevêque de Paris et crée Radio Notre-Dame. Il est créé cardinal par le pape Jean- Paul II, dont il devient un des proches conseillers, en 1983.

 

Jean-Marie Lustiger doit son ascension fulgurante à son amitié avec Jean-Paul II. La proximité complice de ces deux fils de Polonais tenait pour l'essentiel à leur vision commune de la mission de l'Église. Tous deux la croyaient appelée à réévangéliser l'Occident, en réaffirmant haut et fort les valeurs du catholicisme, et n'hésitaient pas à utiliser le pouvoir médiatique.

 

Entre 1985 et 1993 éclate l'affaire du carmel d’Auschwitz. L’évènement déclenche la plus grave crise entre juifs et chrétiens depuis la Seconde Guerre mondiale.

 

Le-Metis-de-Dieu.jpg


C’est à ce Prince de l’Eglise, pas comme les autres, qu’il revient de trouver une issue au conflit qui le bouleverse intimement.

 

Les religieuses finiront par quitter le camp en 1994. De ce dénouement heureux avec à ses côtés le Cardinal Decourtray (Pascal Greggory), archevêque de Lyon, Jean-Marie Lustiger gagne la reconnaissance d’une partie du monde juif.

 

1995, est l'année de son élection à l’Académie Française.

 

En 1999 il crée la chaîne de télévision KTO.

 

Un an plus tard, en 2000, Jean-Marie Lustiger est l’un des principaux artisans de la visite de Jean-Paul II à Jérusalem.

 

Jean-Marie Lustiger décède le 5 août 2007 à Paris

 

Le Métis de Dieu - Laurent Lucas

 

Ilan Duran Cohen vit et travaille à Paris. En tant que réalisateur il signe plusieurs longs-métrages. Lola Zipper en 1991.  La confusion des genres en 2000, présenté au Festival de Sundance 2001 et au New Director’s New Film à New-York. L'excellent Pascal Greggory figurait en tête du générique. En 2004, il réalise Petits fils, Lauréat du Prix Orizzonti au Festival de Venise, la même année. La fiction, Les amants du Flore réalisée en 2006 pour Arte et France 3, chaîne sur laquelle le téléfilm est diffusé le 6 septembre 2006, est une biographie sur Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir, interprétée dans le rôles principaux par Lorànt Deutsch, Anna Mouglalis et Caroline Sihol. Le plaisir de chanter réalisé en 2008 est son dernier long métrage, une comédie dans laquelle ile retrouve Lorànt Deutsch aux côtés de Marina Foïs et Jeanne Balibar.

 

Le Métis de Dieu  marque son retour à la télévision pour Arte.

 

Également écrivain,  

tous les romans d' Ilan Duran Cohen sont publiés chez Actes Sud.

 

Chantal de Rudder, grand reporter puis rédactrice en chef du Nouvel Observateur, a couvert de nombreux grands événements qui ont marqué le fin du siècle dernier. Son métier de journaliste l’amène à rencontrer le Cardinal Lustiger et d’être l’envoyée spéciale de son magazine sur l’affaire du carmel d’Auschwitz.

 

Parallèlement à sa carrière dans la presse, elle écrit plusieurs téléfilms et séries avant de se consacrer exclusivement au métier de scénariste. En 2006, elle reçoit le Fipa d’or du meilleur scénario pour Les amants du Flore, réalisé par Ilan Duran Cohen.

 

Le-Metis-de-Dieu---Pascal-Gregory.gif Pascal Greggory

Dans le rôle de Monseigneur Decourtray

 

C’est la scénariste Chantal de Rudder, qui a proposé le projet à  Ilan Duran Cohen. Le réalisateur avait envie d’aborder une thématique liée à la blessure identitaire et à la conversion. Changer de religion est un acte fascinant et dramatique qui attire forcément la fiction.

 

Le Métis de Dieu est centré sur une période précise de la vie du Cardinal Lustiger. Selon le réalisateur : "Le biopic classique est un exercice compliqué qui contraint à narrer un maximum de choses en peu de temps, et je voulais m’en éloigner absolument. Je crois qu’on peut transmettre l’essence d’un personnage en racontant seulement un moment ou un aspect de sa vie. Avant l’écriture, Chantal de Rudder a fait un travail de recherche historique intensif qui nous a permis de trouver notre angle d’attaque. On est partis de la supposition que Le Cardinal Lustiger avait joué un rôle actif dans la résolution de l’affaire du carmel à Auschwitz. C’était à travers cette épreuve que se nouait ce qui m’intéressait dans le personnage : il est soudain confronté à ses racines, à sa conscience. D’une certaine façon, il doit faire son "coming out". Comme le lui dit Théo Klein dans le film, il est contraint de choisir son camp."

 

Grégoire Leprince-Ringuet Le-Metis-de-Dieu---Gregoire-Leprince-Ringuet.gif

Père Julien. Secrétaire particulier du Cardinal

 

Ilan Duran Cohen et Chantal de Rudder souhaitaient donner leur interprétation à cette histoire, lui donner un élan presque romanesque, en suivant l’aventure d’un homme qui a été choisi par le destin pour accomplir quelque chose d’incroyable. Jean-Marie Lustiger a rêvé toute sa vie d’œuvrer à la réconciliation entre juifs et chrétiens. "

 

"Le récit est fait de pointillés de réalité et de blancs qu’on a remplis. À l’évidence, on ne pouvait connaître les détails de la relation de Jean-Marie Lustiger avec Jean-Paul II. On en a donc écrit notre version, celle qui nous a paru la plus plausible et la plus intéressante. Ce sont deux personnages aux destins exceptionnels, sans précédent, des hommes qu’on a envie de voir se rencontrer et s’entrechoquer. Ils constituent un terreau formidable pour la fiction. Je me suis appuyé sur des faits réels mais j’ai voulu donner au film une intensité et une énergie romanesques." reconnait   Ilan Duran Cohen.

 

Jean-Marie Lustiger était un homme tendre et cassant à la fois, parfois colérique, qui fumait comme un pompier.  Laurent Lucas, avec son mélange d’humour et de gravité, l’incarne très bien. Ilan Duran Cohen ne voulait pas faire un film d’église au rythme lent et contemplatif. Les rites ne l’intéressaient pas ici, car tout le monde les connaît. Le réalisateur voulait plutôt montrer des hommes en mouvement permanent, qui se confrontent et qui agissent pour faire changer les choses. Jean-Paul II et  Jean-Marie Lustiger étaient à cette époque des hommes jeunes et plein d’énergie. Ils passaient certainement du temps dans la réflexion et la contemplation, mais ce qui intéressait le réalisteur c’était de mettre en valeur leur caractère d’hommes d’action.

 

"J’ai voulu faire un film à fleur de peau, sur le fil et dans l’urgence. paradoxalement, j’avais en tête des œuvres comme Les hommes du Président d’Alan J. Pakula ou Butch Cassidy et le Kid de George Roy Hill." avoue  Ilan Duran Cohen.

 

Laurent Lucas est secondé par une belle galerie de personnages. Ilan Duran Cohen attache beaucoup d’importance aux seconds rôles, qui en fait n’en sont jamais : Pascal Greggory dans le rôle du Cardinal Decourtray, le Père Julien, joué par Grégoire Leprince-Ringuet  et la cousine de Jean-Marie Lustiger incarnée par Audrey Dana, qui apporte couleur et sensibilité dans ce monde masculin. Leur présence met en lumière les personnages principaux, les rend humains, les démystifie.

 

La caserne Fesch à Versailles Satory a servi de décor, début juillet 2012 pour le tournage du Métis de Dieu.

 

"Comédiens comme techniciens, tout le monde sur le film s’est mis au diapason de l’énergie de  Jean-Marie Lustiger. Je crois que nous étions tous fascinés par son histoire. Il est le précurseur d’enjeux actuels. Il suffit de penser aux déchirements identitaires qui sont aujourd’hui encore plus cuisants. ce film est un peu le prolongement de mon long-métrage La confusion des genres, sous une forme plus dramatique." conclue le réalisaeur.


 


Mon Opinion : Téléfilm tout à la gloire de Jean-Marie Lustiger. Belle mise en scène à la fois sobre et efficace. Le scénario d'Ilan Duran-Cohen et Chantal de Rudder est particulièrement solide et fouillé. Il offre des moments d'une intense émotion qui se mélangent habilement avec des passages plus légers. Il souligne à peine le côté dictatorial de Jean Marie Lustiger qui ne lui valut pas l'adhésion de tous, mais n'hésite pas, en revanche, à montrer la façon dont les principaux protagonistes se servaient des médias pour imposer leurs volontés. Ce détail ne ternit en rien le plaisir ressenti à la vision de ce beau film. Le rôle titre est interprété par Laurent Lucas. Magnifique et touchant. Les scènes, au cours desquelles il se retrouve en prise avec les tourments de sa vie ajoutés au rejet des siens sont bouleversantes. Aurélien Recoing, excelle dans le rôle de Jean-Paul II.  Pascal Gregory incarne le Cardinal Albert Decourtray et comme d'habitude, il est parfait. Henry Guybet, admirable dans le rôle du père à la fois fier et meurtri. Audrey Dana et Grégoire Leprince-Ringuet complètent ce solide casting, pour un beau moment de télévision.

 


 

Sources :

http://pro.arte.tv

Propos recueillis par Jonathan Lennuyeux-Comnène

 

http://www.lepoint.fr

5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 00:00

 

Public-Enemies---Affiche.jpg

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Réalisé par Michael Mann


Avec Johnny Depp, Christian Bale, Billy Crudup,

Marion Cotillard, Channing Tatum, Leelee Sobieski,

Emilie de Ravin, Giovanni Ribisi, David Wenham, Stephen Dorff.


Genre Policier, Biopic


Production Américaine

 

Date de sortie en salles le  8 juillet 2009

 

En 1929, les Américains virent les économies de toute une vie fondre en quelques heures. Des millions d'entre eux se retrouvèrent sans emploi. Les banques les avaient trahis, et leur gouvernement était impuissant à surmonter cette Crise sans précédent. Il fallait à ces perdants un héros, un homme qui les venge en pillant les banques. Ce fut John Dillinger.

 

Basé sur l'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévi à de nombreuses reprises dans l'Amérique des années 30. Avancé comme "l'ennemi public numéro 1" par le patron du FBI, John Edgar Hoover, John Dillinger sera traqué sans relache par Melvin Purvis, l'un des agents fédéraux des plus efficaces.

 

Public Enemies est tiré du livre de Bryan Burrough, Public Enemies : America's Greatest Crime Wave and the Birth of the FBI, inspiré de l'histoire de John Dillinger, un braqueur de banques hors normes qui, à partir des années 1930, a trouvé sa vocation. Le FBI le considérait comme L'ennemi public numéro 1 et demanda à Melvin Purvis de le traquer.  Il l'arrête une première fois, puis, après son évasion, il le tue devant le cinéma Biograph. Melvin Purvis se suicide en 1960.

 

Public Enemies - Johnny Depp

 

Johnny Depp

 

Public-Enemies---Johnny-Depp-1.jpg

 

 

Synopsis


Après avoir fait évader ses complices du Pénitencier fédéral de l'Indiana, John Dillinger (Johnny Depp) va se réfugier dans une petite ferme où il sera en sécurité. Un soir, en sortant avec toute sa bande, il rencontre Billie Frechette (Marion Cotillard), d'origine française et indienne.

 

Public-Enemies---Johnny-Depp-et-Marion-Cotillard.jpg

 

Johnny Depp et Marion Cotillard

 

Il l'invite à le suivre à travers l'Amérique. Elle finit par accepter, mais il se fait arrêter par la police locale avant leur départ. Une fois incarcéré dans une prison en Indiana, il arrive une fois de plus à s'évader grâce à un faux révolver. Il ne retourne pas la voir tout de suite. Il braque une banque où, en sortant, il se fait tirer dans le bras.
Blessé il trouve refuge au milieu d'une forêt avec ses compagnons.

 

Public-Enemies---Johnny-Depp-copie-1.jpg Johnny Depp

 

Mais le FBI les retrouve et une grosse fusillade éclate. John Dillinger arrive à s'enfuir avec un de ses compagnons. Mais un bandit de la bande se fait toucher puis arrêter et torturer pour qu'il explique à la police les projets de Dillinger. Il finit par avouer et le FBI n'arrête que Billie Frechette, car John Dillinger est resté dans sa voiture. Le FBI la torture aussi et elle finit par leur dire où il se cache. Pour arrêter l'ennemi public numéro 1, Purvis fait chanter une vieille amie du bandit en la menaçant d'expulsion. Elle accepte l'invitation de John au cinéma. John Dillinger se fait tuer le 22 juillet 1934 par Melvin Purvis (Christian Bale), après avoir vu le film L'Ennemi public n°1.

 

Johnny Depp Public-Enemies---Johnny-Depp-copie-2.jpg

 

Afin d'être le plus précis possible, Michael Mann a fait appel aux services du FBI, pour notamment obtenir des documents relatifs à Dillinger et d'autres affaires, ainsi que des meubles et des accessoires d'époque.


Pour ce film, Michael Mann a eu recours a deux nouvelles caméras HD : "Cela nous a permis d'être très proches des visages des acteurs tout en travaillant avec des longues focales", explique le réalisateur. "Le spectateur a le sentiment d'assister en direct à la scène, éclairée de façon réaliste et généralement filmée sous deux axes opposés pour capter simultanément en gros plan le protagoniste et ses comparses."

 

Public-Enemies.jpg

 
"Clyde Barrow et John Dillinger firent beaucoup pour populariser la Ford V8 qui leur permettait de distancer aisément la police lancée à leurs trousses", explique le coordinateur des véhicules, Blaine Currier. "Tous deux ont écrit des lettres à Ford pour les féliciter de l'existence de ce véhicule." 
Public Enemies dénombre 114 décors différents, au sein desquels 20 véhicules "stars", et les 1000 à 1500 voitures "d'atmosphère" utilisées.

 

Public-Enemies-copie-1.jpg

  
Théâtre d'un affrontement violent entre la bande de John Dillinger et des agents du FBI, la Little Bohemia Lodge est aujourd'hui un restaurant. Un changement qui a conduit l'équipe à un travail des plus minutieux afin de redonner son look original à un lieu qui porte encore les traces des affrontements armés qui s'y sont déroulés : fenêtres brisées, murs criblés de balles, bagages abandonnés à la hâte par le gang...

 

 
En plus du fait qu'il soit né à 200 kms de la ville natale de John Dillinger, Johnny Depp était fait pour incarner le rôle du gangster, selon Michael Mann : "Johnny cache en lui une certaine dureté", explique le réalisateur. "Lorsque que nous avons commencé à évoquer Public Enemies, il m'a révélé qu'il s'intéressait depuis longtemps à Dillinger et que celui-ci lui rappelait certains personnages de son passé. J'ai senti qu'il y avait quelque chose de Dillinger en lui."
 
La scène au cours de laquelle John Dillinger dit "Nous sommes là pour l'argent de la banque, pas le vôtre" risque de rappeller des souvenirs à certains, puisque la réplique était déjà prononcée par Robert De Niro dans Heat, en 1995.
 
Ce n'est que parce que leurs projets ont été repoussés, à cause de la grève des scénaristes de 2008, que Michael Mann a pu engager Johnny Depp et Marion Cotillard dans les rôles de John Dillinger et Billie Frechette.
 
Johnny Depp et Christian Bale se retrouvent ici face-à-face pour la première fois de leurs carrières respectives.

 

Public Enemies - Christian Bale et Johnny Depp

 

 Christian Bale et Johnny Depp

 
Également musicien, Johnny Depp a largement contribué à l'élaboration de la BO de Public Ennemies et a exhumé pour Michael Mann quelques trésors du blues. Parmi ses trouvailles, citons Ten Million Slaves d'Otis Taylor qui, en figurant dans les bandes-annonces, est véritablement devenu l'hymne du film.

 

 


 
 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.otistaylor.com

http://www.evene.fr

http://www.imdb.fr

6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 00:00

 

 Deux-soeurs-pour-un-roi---Affiche.jpg


Réalisé par Justin Chadwick


Avec  Natalie Portman, Scarlett Johansson, Eric Bana, Jim Sturgess,

Mark Rylance, Kristin Scott Thomas, David Morrissey,

    Ana Torrent, Benedict Cumberbatch, Oliver Coleman,

Juno Temple, Corinne Galloway, Andrew Garfield


Titre original The Other Boleyn Girl


Long-métrage britannique . Genre Drame , Historique


Date de sortie cinéma : 2 avril 2008

 

The-Other-Boleyn-Girl---Scarlett-Johansson-et-Natalie-Portm.gif

 

Scarlett Johansson et Natalie Portman

 

Synopsis

 

Quand la rumeur se répand que le roi Henry VIII (Eric Bana) ne partage plus la couche de la reine Catherine d'Aragon (Ana Torrent),

 

  The-Other-Boleyn-Girl---Ana-Torrent.gif Ana Torrent

 

son épouse incapable de lui donner un héritier mâle, Le duc de Norfolk (David Morrissey), bien que déjà très fortuné, cherche un nouveau moyen pour s'enrichir davantage encore.

 

The-Other-Boleyn-Girl---David-Morrissey-et-Eric-Bana.gif

 

David Morrissey et Eric Bana

 

Il décide d'envoyer la fille aînée de sa sœur, Anne Boleyn (Natalie Portman), en tant que maîtresse de celui-ci.

 

Eric Bana et Natalie Portman The-Other-Boleyn-Girl---Eric-Bana-et-Natalie-Portman.gif

 

Cela fonctionne, mais après une erreur d'Anne, le roi revient de sa partie de chasse blessé. La sœur d'Anne, Mary (Scarlett Johansson), nouvellement mariée avec William Carey (Benedict Cumberbatch) , soigne le roi. Celui-ci s'éprend d'elle. Elle devient ainsi la maitresse du roi, doublant sa sœur, jalouse.

 

The-Other-Boleyn-Girl---Eric-Bana-et-Scarlett-Joha-copie-1.gif Eric Bana et Scarlett Johansson


Anne en vient alors à épouser secrètement l'homme dont elle était réellement amoureuse, Henry Percy (Oliver Coleman). Mary l'apprend, l'avoue à son père. Comme le récent mari était déjà fiancé, et que leur union fut consommée, son oncle et son père, furieux, envoient Anne à la cour de France et ainsi annulent ce mariage, honteux, d'après eux.

 

  The Other Boleyn Girl - Natalie Portman et Oliver Coleman


Natalie Portman et Oliver Coleman

 

La guerre entre les deux sœurs, déjà latente, commence vraiment : Anne en veut horriblement à sa sœur de la faire envoyer en "exil".

 

Sa mère (Kristin Scott ThomasThe-Other-Boleyn--Girl---Kristin-Scott-Thomas.gif la persuade de s'instruire davantage là bas.

 

Filmographie de Kristin Scott Thomas ... Cliquez ICI !

 

Mary tombe peu de temps après enceinte du roi. Ce qui donne à cette famille un certain privilège social. Mais Mary, affaiblie, ne peut plus partager la couche du roi, ce qui énerve son oncle, qui se dépêche de chercher un moyen de garder les faveurs du roi. Anne est tout de suite choisie pour cette mission et doit ainsi rentrer.

 

The-Other-Boleyn-Girl---Scarlett-Johansson-et-Eric-Bana.gif

 

 Scarlett Johansson et Eric Bana


Quand Anne, changée par son voyage en France, revient, Mary commence alors à s'inquiéter de sa situation. Charmé par cette "nouvelle" Anne, le roi commence peu à peu à abandonner Mary. Cette dernière ne peut s'empêcher d'en vouloir à sa sœur. Mary se sent trahie par cette femme qui tourmente tant l'homme qu'elle aime. Le roi et Anne partagent un sentiment sincère mais Anne refuse les avances de celui-ci, sous le prétexte que Mary, sa sœur, est enceinte de lui. En réalité elle ne veut pas être qu'une simple maîtresse et cherche à se venger de cette sœur qui lui a "volé" le roi et l'a ensuite envoyée en exil.


Mary donne naissance à un fils, mais au même moment, le roi promet à Anne d'abandonner sa femme et Mary pour Anne, "son seul et unique amour" dit-il. La haine entre les deux sœurs devient plus forte et Mary est obligée de repartir à la campagne, seule avec son enfant. Le roi cherche à éloigner sa femme pour combler Anne, qui ne veut pas se donner à lui comme une putain.

 

Mary couvre sa sœur sur le fait qu'elle ait consommé son premier mariage. Le roi, furieux de voir le peuple hurler contre l'injustice commise envers leur reine et lassé de se heurter sans cesse au même mur, viole Anne.

 

Malgré cela, la reine se fait évincer et Anne prend sa place : le peuple traite Anne de sorcière.


Anne donne naissance à une fille, la future Élisabeth. Elle n'accepte pas les infidélités du roi. Leur relation se dégrade de plus en plus. Malgré cette situation, Anne est de nouveau enceinte. Ce nouvel enfant est la seule façon de garder les faveurs du roi, et quand elle fait une fausse couche, tout semble perdu.

 

Comme le roi la croit toujours enceinte, elle ne peut lui avouer la vérité, et encore moins recoucher avec lui pour lui donner un autre enfant.

 

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Jim Sturgess


Du côté des Boleyn, un mariage entre leur cadet, George (Jim Sturgess), avait été organisé avec Jane Parker (Juno Temple), qu'il déteste. Anne, désespérée et en proie à la folie panique, demande tout simplement à son frère de lui faire un enfant. Tandis qu'elle monte à sa chambre, Jane Parker les aperçoit. Cependant, les deux jeunes gens sont incapables de passer à l'acte. Mais le mal est déjà fait.

 

Mis au courant de la situation par Jane Parker, le Duc de Norfolk et le roi, accusent la reine de haute trahison. George fut jugé quelques heures seulement après Anne le 15 mai 1536. Il fut condamné et décapité à Tower Hill le 17 mai 1536.


Revenant de la campagne d'où elle s'était cachée, Mary tente par tous les moyens de se réconcilier avec Anne avant sa mort. Mais ne souhaitant pas la voir mourir, elle court voir le roi pour le supplier d'épargner sa sœur. Il lui donne sa parole, mais ne la respecte pas. Henri VIII s'affiche déjà avec sa nouvelle maîtresse Jeanne Seymour. Anne Boleyn est exécutée  le   vendredi 19 mai 1536

 

Le roi ne souhaite plus voir Mary à la cour. Elle part donc avec la fille de sa sœur défunte, respectant ainsi le dernier voeu de cette dernière.


Accablé et disgracié, Sir Thomas Boleyn (Mark Rylance) mourut deux ans plus tard. Le Duc de Norfolk fut emprisonné. Parmi sa descendance, son fils, son petit-fils et son arrière-petit-fils furent exécutés pour trahison. La décision d'Henri VIII d'Angleterre de rompre avec l'Église catholique romaine changea pour toujours le visage de l'Angleterre.

 

The-Other-Boleyn-Girl---Eddie-Redmayne-et-Scarlett-Johansso.gif

 

    Eddie Redmayne et Scarlett Johansson

 

Mary épousa William Stafford (Eddie Redmayne) et vécu heureuse avec lui loin de la cour pour le restant de ses jours.


La crainte d'Henri VIII d'Angleterre de laisser l'Angleterre sans digne successeur se révéla sans fondement. Il laissa un héritier qui allait régner sur l'Angleterre durant 45 ans. Ce ne fut pas le garçon qu'il désirait tant mais la solide petite fille rousse qu'Anne lui avait donné, Elizabeth.

 

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Natalie Portman et Scarlett Johansson

 

The-Other-Boleyn-Girl---Henri-VIII.gifDeuxième fils du roi Henry VII, Henry VIII (1491-1547) hérite du trône à la mort de son frère aîné Arthur. Succédant à son père en 1509, il a pour épouse Catherine d'Aragon, qui était auparavant la femme d'Arthur. Le couple a six enfants, mais une seule fillette, Marie Tudor, survit. Henry VIII n'a pas d'héritier mâle, et veut alors annuler le mariage avec Catherine, qui ne peut plus avoir d'enfant. Mais le Pape refuse cette désunion, ce qui conduit Henry VIII a se séparer de l'Eglise de Rome, afin de répudier Catherine d'Aragon et d'épouser une demoiselle d'honneur dont il est épris, Anne Boleyn. De leur union naîtra... une fille, la future Elizabeth 1ère. C'est finalement la quatrième épouse du Roi, Jane Seymour, qui lui donnera un fils, Edouard VI (1537-1553), dont le règne sera bref : il accède au trône à 9 ans, et décède sept ans plus tard, atteint de tuberculose. Ajoutons qu'Henry VIII aura encore deux autres épouses après Jane Seymour ...

 

The-Other-Boleyn-Girl---Anne-et-Mary-Boleyn.gif

Anne et Mary Boleyn, probablement nées respectivement en 1507 et 1508, des doutes subsistent sur leurs années de naissance sont élevées en partie à la Cour Française. Mary revient à 12 ans en Angleterre, où elle doit épouser un gentilhomme de la chambre royale, William Carey, avec qui elle a un enfant, à 16 ans, en 1524. Mais un an plus tard, elle commence à entretenir une liaison avec Henry VIII, et le deuxième enfant de Mary, Henry, né en 1526, a sans doute pour père Henry VIII. Mais celui-ci s'éprend rapidement d'Anne, rentrée en Angleterre en 1525. Celle-ci repousse ses avances et c'est seulement à partir de 1534 que les deux soeurs vont entrer en conflit, comme le raconte le film.

 

Deux soeurs pour un roi est le premier long métrage de Justin Chadwick. Il avait jusqu'à présent travaillé pour le petit écran, réalisant des épisodes de MI-5 ou L'Insurgée, et signant l'adaptation de la série Bleak house. Il est par ailleurs comédien.

 

Deux soeurs pour un roi est l'adaptation sur grand écran du roman The Other Boleyn Girl, de l'écrivain  Philippa Gregory, paru en 2001 et inspiré de la vraie rivalité qui opposa les soeurs Mary et Anna Boleyn. Cette artiste britannique, née au Kenya en 1954, a été journaliste en Angleterre avant de se spécialiser dans l'écriture de romans historiques. Deux soeurs pour un roi est la première adaptation cinématographique de l'un de ses ouvrages.

 

Le scénario de Deux soeurs pour un roi est signé Peter Morgan, connu pour avoir signé récemment les scripts de The Queen de Stephen Frears et  Le Dernier roi d'Ecosse de Kevin Macdonald. Il avait déjà eu l'occasion de travailler autour du personnage d'Henry VIII à l'occasion d'un téléfilm réalisé en 2003 par Pete Travis avec Ray Winstone dans le rôle du monarque et Helena Bonham Carter dans celui d'Anna Boleyn.


The-Other-Boleyn-Girl---Scarlett-Johansson.gif Scarlett Johansson

 

Les deux comédiennes parlent de leur personnage : "On ne sait pas grand-chose de la vie de Mary", note Scarlett Johansson. "Il existe plusieurs interprétations sur la naissance de son idylle avec Henry, mais on ne parle jamais de sa personnalité. Rien n'a été écrit sur elle. Elle faisait tout simplement partie des maîtresses du roi. Les soeurs Boleyn sont décrites comme les deux moitiés du même être. Ce qui, chez Mary, suscite à la fois admiration et rejet de sa soeur correspond aux traits de caractère qu'elle aimerait elle-même posséder. De même, Anne comprend sur le tard qu'elle aurait finalement préféré ressembler à Mary." Quant à Natalie Portman, elle précise : "Anna était animée d'une estime de soi, peu répandue chez les femmes de son époque. Elle considérait qu'elle méritait le titre que la naissance ne lui avait pas octroyé. A l'époque, on ne se mariait pas par amour, mais par alliance d'intérêts. Anne accepte ces règles du jeu. Henry VIII est alors charmant, bel homme et cultivé. Elle voit en lui un égal sur le plan intellectuel et sa stratégie de séduction consiste à lui tenir tête."

 

Natalie Portman The-Other-Boleyn-Girl---Natalie-Portman.gif

 
Justin Chadwick évoque les rapports entre les deux soeurs, ainsi que la dimension "Anne et Mary se font beaucoup de mal mais restent soeurs malgré tout. Comme le dit Mary, ce sont les deux moitiés de la même personne (...) On fait d'abord la connaissance de trois enfants innocents, Anne, Mary et George Boleyn depuis leur cadre de vie rural jusqu'à leur vie à la Cour avant leur fin tragique. C'est l'ambition et la soif de pouvoir qui bouleversent totalement leur existence. Pour le spectateur d'aujourd'hui, la cruauté et les manigances feront écho à l'obsession de la célébrité à tout prix et apparaîtront comme une mise en garde contre la tentation de perdre tout sens des réalités pour cause d'ambition dévorante."

 

Concernant ces correspondances avec le monde contemporain, Eric Bana, qui incarne Henry VIII,

The-Other-Boleyn-Girl---Eric-Bana.gif

 

note : "(...) dans le langage d'aujourd'hui, on dirait qu'Anne est la femme est ambitieuse et carriériste, tandis que Mary veut fonder une famille et connaître l'amour."
     
Les séquences en extérieurs ont été tournées pour la plupart dans de véritables châteaux et domaines anglais, mais certaines scènes d'intérieur ont été filmées en studio. Concevoir le Palais de Whitehall, où évolue la Cour du Roi, ne fut pas chose aisée, car ce palais ayant été reconstruit après avoir ravagé par les flammes, il existe peu de représentations du bâtiment tel qu'il était dans les années 1530.

 

Le décorateur, Sara Wan,  et la costumière, Sandy Powell, se sont inspirés des oeuvres du peintre et graveur Hans Holbein (1497-1543), portraitiste officiel de la Cour d'Angleterre.

 

The-Other-Boleyn-Girl.gif

 
En 2003, soit cinq ans avant Deux soeurs pour un roi, la chaîne britannique BBC a produit un téléfilm basé sur le roman The Other Boleyn Girl.

 

D'une durée de 90 minutes et d'un budget modeste, cette fiction interprétée par Jodhi May dans le rôle d'Anne et Natascha McElhone qui interprète Mary, remporta un joli succès.

 



 

Sources :

http://www.hotflick.net

http://a-harlots-progress.tumblr.com

http://www.allocine.fr

http://www.dvdizzy.com

http://www.cinemovies.fr

24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 00:00

 

Le-Brigand-bien-aime--Nicholas-Ray----Affiche.jpg

 

Réalisé par Nicholas Ray


Avec  Robert Wagner, Jeffrey Hunter, Hope Lange,

Agnes Moorehead, Alan Hale Jr., Alan Baxter, Biff Elliot

John Carradine, Rachel Stephens, Barney Phillips,


Titre original The True Story of Jesse James


Genre Western


Production Américaine


Date de sortie 3 juillet 1957

 

Nicholas Ray réalise Le Brigand bien-aimé, en 1957. Avant celui-ci et dans les plus fameux, on se souvien de Johnny Guitar, La Fureur de vivre ou encore les Les Amants de la nuit.

 

Le Brigand bien-aimé, est une deuxième adaptation d’un roman de Nunnally Johnson, après celle réalisé par Henry King en 1939 Le Brigand bien-aimé .  

 

À contrario d’autres westerns classiques, Nicholas Ray n’utilise pas son personnage comme le symbole de la naissance de la nation américaine. le réalisateur s’intéresse principalement à "l’individu" Jesse James. Le contexte historique, la guerre de Sécession et les règlements de compte qui la suivirent n’excusent pas les meurtres du hors-la-loi. Ils sont les éléments d’un parcours individuel semé de doutes et de rêves inassouvis.

 

The-True-Story-of-Jesse-James---Agnes-Moorehead-et-Robert-W.jpg


Agnes Moorehead et Robert Wagner

 

Synopsis

 

Jesse James (Robert Wagner) et sa bande sont poursuivis par les autorités. Jesse et son frère Frank (Jeffrey Hunter) se cachent dans une grotte et se remémorent alors leurs plus grandes aventures.

 

The True Story of Jesse James - Robert Wagner 1 Robert Wagner

 

Le Brigand bien-aimé commence avec le hold-up raté de Northfield, où la bande James-Younger fut décimée, à l’exception des deux meneurs, les frères Jesse et Frank. Ce sont d’abord des protagonistes extérieurs aux méfaits de Jesse qui vont narrer son histoire.

 

 Jeffrey Hunter Le Brigand bien aimé (Nicholas Ray) - Jeffrey Hunter

 

La mère (Agnes Moorehead), raconte ainsi comment Jesse, entré avec son frère dans le camp sudiste durant la guerre de Sécession, dut subir les représailles des nordistes victorieux.

 

Puis, sa femme Zee (Hope Lange), toute à sa subjectivité de femme amoureuse, tente de racheter le hors-la-loi en expliquant qu’après l’incendie de sa ferme par des anciens soldats nordistes, Jesse n’avait pas d’autre choix que d’entrer dans l’illégalité pour subvenir aux besoins de sa famille...

 

Le-Brigand-bien-aime--Nicholas-Ray----Agnes-Moorehead.jpg


Agnes Moorehead

 

De son enfance dans le Missouri, jusqu’à son mariage avec Zee et ses mémorables braquages de banques ou de trains, la vie du célèbre brigand défile sous les yeux du spectateur jusqu’à ce que les deux frères soient obligés de fuir leur cachette...

 

"Qui est Jesse James ?", répond l’un des membres du gang Younger (Biff Elliot) au shérif qui lui demande à quoi ressemble le hors-la-loi.

 

Le-brigand-bien-aime-Nicholas-Ray.jpg

 

Qui est-il en effet ? La question, posée lors de la scène d’introduction, n’est pas anodine : en fait, elle va constituer le fil rouge du film. Le nom de Jesse James a traversé les frontières de l’État où il sévit ; il suffit de le prononcer pour que toute une ville soit en émoi. Et pourtant, personne ne sait rien de lui, ce qui donne lieu à toutes les spéculations : les journalistes s’interrogent sur ses motivations ; les hommes qui le poursuivent veulent connaître son visage pour pouvoir identifier son cadavre, mais aussi pour donner enfin une réalité au mythe.

 

Nicholas Ray prend son temps avant de dévoiler les traits de Jesse et donne ainsi toute la mesure de l’hystérie ambiante : le mystère Jesse James fait de lui un personnage presque surhumain, héros dans toute sa splendeur.


La première scène du film est une merveille et justifie à elle seule la découverte du film. Rappelons que
Nicholas Ray  a pour habitude de signer ses films par l’intermédiaire d’une scène d’introduction explosive. Le Brigand bien-aimé n’échappe donc pas à la règle et, après un premier plan cadrant la rue principale d’une ville du Far West où le calme semble régner, c’est l’explosion : des coups de feu retentissent, un groupe de bandits attaque la banque et n’hésite pas à tirer sur les passants. Les mouvements de caméra deviennent alors rapides, les personnages se précipitent et tandis que le montage s’accélère, tout devient chaos et violence. Une violence d’autant plus brutale qu’elle contraste avec le premier plan empreint de sérénité !


En plus de la première scène d’action époustouflante, Le Brigand bien-aimé laisse place à quelques séquences mémorables mais assez rares. Un des plans les plus saisissants du film réside en une cascade à cheval : après le cambriolage, Frank et Jesse sont poursuivis. Plutôt que se rendre aux autorités, les deux hommes préfèrent se jeter dans une rivière du haut d’une falaise avec leur monture. Nicholas Ray filme la scène et montre les deux chevaux chutant du précipice. Le-Brigand-bien-aime.pngL’éternelle empathie du public envers les animaux est alors mise à mal. Nicholas Ray joue de ce sentiment afin de créer un malaise chez le spectateur. Une autre scène mémorable décrit l’attaque d’un train par Jesse James. Dans les suppléments du DVD, Bertrand Tavernier s’intéresse à ce plan étonnant où l’on voit la silhouette de Jesse courir de nuit sur le toit du train tandis que les lumières des wagons nous laissent observer les voyageurs. La séquence se termine par une magnifique contre-plongée sur Jesse James braquant les conducteurs de la locomotive.

Enfin, le dernier plan du film, où la caméra de Nicholas Ray accompagne un chanteur aveugle narrant l’histoire de Jesse James, nous offre un aperçu du film rêvé par Nicholas Ray. Et cette conclusion pleine de lyrisme, associée aux rares mais néanmoins époustouflantes explosions de talent du cinéaste justifient amplement la découverte de ce film.

 

Le-Brigand-bien-aime--Nicholas-Ray--2.jpg


Dans Le Brigand bien-aimé, Nicholas Ray présente Jesse James comme un personnage faible et tourmenté. Il avait imaginé au départ ce héros comme un adolescent qu'on aurait battu et méprisé. Ainsi, la violence était le seul moyen qu'il avait pour s'exprimer.

 

Lorsque son frère Frank parle de son frère, le personnage commence à se transformer. Jesse est-il vraiment celui que des femmes aimantes voudraient décrire ? Cet homme solitaire et mystérieux, qui parle peu, sauf pour dire qu’il rêve d’une "vie gentille", et qui ne se dévoile jamais, est-il aussi bon et simple qu’on voudrait nous le faire croire ?

 

Nicholas Ray joue avec l’ambiguïté du statut de Robin des bois que la légende voudrait prêter au hors-la-loi,  en ne montrant jamais quel est le véritable but poursuivi par Jesse : est-ce la gloire ? la richesse ? l’aventure ? l’envie de réparer une injustice ? Pourquoi, lorsqu’il avait atteint la stabilité financière, la reconnaissance de son voisinage, au moment où il est connu comme Mr Howard, sans que jamais personne ne se doute de sa véritable identité, n’a-t-il pas tenté de se ranger, et vivre ainsi "gentiment" ?

 

Serait-ce parce que son fond était véritablement mauvais ?

 

Quand Frank demande à son frère ce qu’il aimerait faire de sa vie "après" les hold-up, Jesse répond qu’il n’en sait rien, qu’il n’en a jamais rien su. Et c’est dans cette interrogation éternelle de l’existence humaine que Nicholas Ray saisit le mieux la tristesse de l’être Jesse James. Incapable de contrôler ses pulsions meurtrières et son envie d’aller toujours plus loin, de dépasser ses limites, mais aussi père aimant et homme puritain, il fait décrocher un tableau de Mars et Vénus de Rubens, car la nudité est indécente, Jesse est écartelé, pris dans les filets de la dualité humaine.

 

Le-Brigand-bien-aime--Nicholas-Ray----.jpg

 

Lorsqu’il montre le brutal meurtre de Jesse, à trente-quatre ans, par un ami qui voulait toucher la prime de sa capture, Nicholas Ray ne pleure pas, comme ceux qui viennent contempler le cadavre et lui voler ses effets, sur la mort d’un héros du peuple ; mais sur celle d’un individu, incapable de trouver la voie de son bonheur et d’accomplir le désir de tout être humain : la liberté.

 
Nicholas Ray voulait au départ construire son film en s'imprégnant de la nostalgie d'un célèbre folk song sur la légende des frères bandits. Il souhaitait également rythmer son récit avec les couplets de cette chanson. Malheureusement les producteurs recherchaient une approche historique du personnage de Jesse James, et provoquèrent ainsi la colère du cinéaste qui n'a pas participé au montage et à la fin du film.

 

Nicholas Ray, qui doit encore un film au studio, trouve en ce héros un personnage à la fois très proche de son univers et, de surcroît, ancré dans la culture "folk". Rappelons qu’à l’époque où Henry King tournait Le Brigand bien-aimé , Nicholas Ray faisait partie d’un cercle de passionnés de "folk songs" et animait une émission de radio consacrée à cette musique traditionnelle. À ses côtés, on retrouvait fréquemment Josh White, Burl Ives, John et Alan Lomax ou encore Woody Guthrie. Ce dernier fut d’ailleurs l’un des grands interprètes de la célèbre chanson narrant l’histoire de Jessee James. Particulièrement attaché à ce titre et donc au mythe Jesse James. 

 

The True Story of Jesse James - Robert WagnerNicholas Ray est enthousiasmé par le projet de la Fox. Il accepte donc de prendre les rênes de ce nouveau western et prépare le script en compagnie des Lomax et notamment John qui est l’auteur de quatre versions du titre consacré à Jesse James.

 

 

Malheureusement, les ambitions artistiques de Nicholas Ray se heurtent à un mur nommé Buddy Alder. Chargé de la production par la Fox, Buddy Alder calme rapidement les ardeurs artistiques de Nicholas Ray : le studio veut un film historique qui explique point par point les motivations et les actions de Jesse James. Le rêve de Nicholas Ray est donc brisé mais, étrangement, le cinéaste n’abandonne pas le projet. Aujourd’hui, rares sont les témoignages sur le sujet et il est difficile de savoir dans quelles circonstances le cinéaste a renié son film. La légende raconte qu’il n’assura pas les derniers jours de tournage et ne mit jamais les pieds dans la salle de montage. Faut-il pour autant en conclure que Le Brigand bien-aimé est à rayer de la filmographie de Nicholas Ray ? Assurément non, car si certains producteurs réussiront à tuer le style et les thématiques du cinéaste, ce n’est pas encore le cas ici. À cette époque, Nicholas Ray est suffisamment confiant en son art pour tenter d’imposer sa griffe malgré ses déboires avec une production trop frileuse.

The-True-Story-of-Jesse-James--Nicholas-Ray-.jpgRelever les faiblesses du Brigand bien-aimé revient en quelque sorte à cataloguer les choix artistiques imposés par Buddy Alder. La première opposition à laquelle doit faire face Nicholas Ray est liée au casting : pour incarner Jesse James, le réalisateur a l’idée d’offrir le rôle à Elvis Presley. L’icône du Rock'n'roll accepte la proposition, et fort est à parier qu’il devait se réjouir de cette perspective : tourner avec un cinéaste du calibre de Nicholas Ray n’aurait certainement pas manqué de mettre en lumière ses talents de comédien. Jugée saugrenue par Buddy Alder, l’idée est abandonnée et les rôles principaux sont distribués à trois valeurs montantes du studio : Robert Wagner, Jeffrey Hunter et Hope Lange. Si l’entente entre le cinéaste et les comédiens ne fut pas aussi catastrophique qu’on aurait pu le craindre, le résultat reste pourtant insuffisant. 
 

Après s’être vu refuser d’embaucher Elvis Presley, Nicholas Ray doit se plier aux exigences scénaristiques de Buddy Alder. Alors qu’il rêvait d’un récit construit comme une ballade dans l’espace et dans le temps, il souhaitait d’ailleurs intituler le film The Ballad of Jesse James avant que la Fox ne décide que ce serait The True Story of Jesse James ! le cinéaste se voit contraint d’adopter une version revisitée du scénario écrit initialement par Nunnally Johnson pour Henry King et revisité ici par Walter Newman.
Buddy Alder souhaitait en particulier qu’on insère des flash-back justifiant chaque action du bandit. Les faits et gestes de James s’inscrivent alors dans une logique rhétorique face à laquelle l’imaginaire du spectateur n’a malheureusement aucune prise.

 

The-True-Story-of-Jesse-James---Robert-Wagner-copie-1.jpgParadoxalement, le résultat de cette approche va à l’encontre des ambitions du studio puisque ce personnage, débarrassé de la moindre zone d’ombre, ne paraît au final jamais réaliste. Toutefois, si Jesse James suscite un minimum d’empathie, il ne le doit qu’à la liberté prise par le cinéaste vis-à-vis du matériau dramaturgique et au remarquable travail de caractérisation opéré lors de la mise en scène…

 

Comme souvent chez Nicholas Ray, le héros adolescent est attiré par la violence. À l’instar de Dixon Steele dans Le Violent, James se laisse aller à des accès de fureur pulsionnels. En décrivant cette fêlure et ses conséquences, Nicholas Ray donne encore une fois naissance à un personnage dont les nuances psychologiques fascinent. À titre d’exemple, Jesse James n’hésite pas à mettre en péril sa bande, et son frère,  lorsqu’il abat d’une balle dans le dos le voisin de la maison familiale. Motivée par un désir de vengeance, cette action n’est pas justifiée par l’intérêt du groupe. Son comportement suscite alors l’inquiétude de ses comparses et, par extension, celle du public.  Nicholas Ray met également en scène la tension croissante qui oppose Jesse à son frère. Frank voit germer la violence chez Jesse et s’en inquiète lorsqu’il déclare : "Tu as un feu qui couve en toi." Dès lors, les dialogues entre les deux personnages deviennent plus rares et laissent place à une gestuelle chargée d’animosité. La brutalité qui en découle permet à   Nicholas Ray de filmer la destruction de l’unité familiale. Une destruction redondante dans sa filmographie et qui laisse encore une fois le personnage principal sortir de sa chrysalide adolescente pour devenir un adulte. Force est donc de constater que malgré l’interprétation mitigée de Robert Wagner et un scénario trop calibré, le personnage de Jesse James s’inscrit avec évidence dans l’œuvre de Nicholas Ray.

Certes, la majorité des "westernophiles" préfèreront la version de Henry King, mais les admirateurs de Nicholas Ray trouveront assurément matière à alimenter leur passion pour ce cinéaste hors du commun !

 

 

 

 
Jesse James a été l'objet de nombreux westerns dont Badman's Territory de Tim Whelan réalisé en 1946. I Shot Jesse James de Samuel Fuller en 1949. The Long Riders de Walter Hill en 1980. American Outlaws de Les Mayfield en 2001.

 

Jesse James est l'un des plus célèbres hors-la-loi américain de la seconde moitié du 19 ème siècle. Meneurs du gang James-Younger, son frère Frank et lui-même sont à l'origine de nombreux braquages dans les banques et dans les trains.

Jesse James meurt assassiné à l'âge de 34 ans, trahi par les membres de son gang.

 


 

Sources :

http://www.imdb.com

http://www.dvdclassik.com - François-Olivier Lefèvre

http://www.allocine.fr

 

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