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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 00:00

 

 

arteDimanche 25 décembre 2011


Amadeus---Affiche.jpg


Réalisé par  Miloš Forman


Avec Tom Hulce, F. Murray Abraham, Elizabeth Berridge,

Simon Callow, Roy Dotrice, Christine Ebersole, Jeffrey Jones,

Charles Kay, Kenny Baker, Lisabeth Bartlett, Martin Cavina


Genre Comédie dramatique, Historique


Production Américaine

 

Date de sortie cinéma : 31 octobre 1984

 

Amadeus---Tom-Hulce-copie-1.jpg

 

Tom Hulce

 

Nommé onze fois aux Oscars en 1985, Amadeus en a remporté huit :

 
- Meilleur film
 
- Meilleur réalisateur : Miloš Forman
- Meilleur scénario adapté : Peter Shaffer
- Meilleur acteur : F. Murray Abraham
 
- Meilleure direction artistique : Karel Cerny, Patrizia Von Brandenstein
- Meilleure création de costumes : Theodor Pistek
- Meilleur maquillage : Dick Smith, Paul LeBlanc
- Meilleur son : T. Scott, C. Newman, M. Berger, T. Boekelheide

 

Golden Globes 1985 avec 5 nominations Amadeus  reçoit ceux des :

  
 
- Meilleur réalisateur : Miloš Forman
 
- Meilleur acteur dans un film dramatique : F. Murray Abraham
 
- Meilleur film dramatique
 
- Meilleur scénario : Peter Shaffer


Directors Guild of America Awards - 1985


- Meilleur réalisateur :

Miloš Forman et son assistant-réalisateur Michael Hausman


Amadeus a également remporté la même année le César du Meilleur film étranger.

 

et quatre BAFTA Awards en 1986

 

Synopsis

 

Amadeus---F.-Murray-Abraham.jpgVienne, novembre 1823. Au cœur de la nuit, un vieil homme égaré clame cette étonnante confession : « Pardonne, Mozart, pardonne à ton assassin ! » La porte de sa chambre étant verrouillée, ses serviteurs essaient vainement de l'allécher par l'appât de friandises, mais tout ce qu'ils entendent à travers la porte sont des sons mats et un cri tranchant. Lorsqu'ils enfoncent les battants, ils se retrouvent nez à nez avec le vieillard noyé dans une flaque de sang. Cet homme flétri au visage parcheminé est Antonio Salieri (F. Murray Abraham), jadis musicien réputé et compositeur officiel de la Cour impériale. Dès l'enfance, il s'est voué tout entier au service de Dieu, s'engageant à le célébrer par sa musique, au prix d'un incessant labeur et de sa chasteté. Pour prix de ses sacrifices innombrables, il réclame la gloire éternelle. À l'instar de toute la société de l'époque, Antonio Salieri a entendu parler d'un jeune garçonnet du nom de Wolfgang Amadeus Mozart ( Tom Hulce) qui est guidé à travers toute l'Europe par son père Leopold (Roy Dotrice).

 

Amadeus - Tom HulceLe jeune Wolfgang Amadeus Mozart a déjà subjugué maints régents avec son brio musical sans précédent. En revanche, Antonio Salieri est déçu par son père qui traite les vœux de son fils avec un manque d'égards cuisant. Enfin libéré par le trépas inopiné de son père qu'il perçoit comme un miracle, Salieri parvient à entamer une carrière de musicien au faîte de laquelle il est nommé compositeur de la cour de l'empereur mélomane Joseph II (Jeffrey Jones). Son talent, reconnu par le souverain impérial, vaut durant quelques années à Salieri les plus hautes distinctions.

En 1781 cependant, Wolfgang Amadeus Mozart arrive à Vienne, précédé d'une flatteuse réputation, mais sans grande éducation. Mozart, tel est le nom de ce musicien au génie transcendant dont les dons en musique l'ont auréolé de gloire dès le berceau, est en bonne voie pour devenir le plus grand compositeur du siècle. Quand on est doté de facultés simplement supérieures à la moyenne mais qu'on se trouve brutalement confronté au génie, comment survivre ? Se rendant compte de la menace que représente pour lui ce phénix arrogant et dépravé dont il admire la maestria inégalable, Salieri tente d'évincer ce fat dissolu tout en l'approchant pour comprendre pourquoi il est si ingénieux ...
 

Une version longue (Director's cut avec 20 minutes de séquences supplémentaires) a été présentée à la Berlinale 2002 puis distribuée internationalement. Il ne s'agit cependant pas d'une réelle Director's Cut, celle-ci étant la version originale du film, sortie en 1984.

 

Amadeus---Tom-Hulce-et-Elizabeth-Berridge-.jpg

 

Tom Hulce et Elizabeth Berridge


Adapté de la pièce de théâtre éponyme de Peter Shaffer, il retrace la vie de Wolfgang Amadeus Mozart de façon assez romancée. Le récit de la vie de Mozart est fait à travers les souvenirs du compositeur Salieri adoptant le point de vue de ce dernier. C'est cependant également un film sur le génie et la création. Salieri a voué sa vie à Dieu et à la Musique. Pourtant il ne trouve rien d'exceptionnel dans ses compositions, mais est émerveillé par celles de Mozart. Il se demande alors pourquoi Dieu, pour qui il a tout sacrifié, a logé le génie dans Mozart, un personnage aux mœurs plus que contestables. Salieri décidera alors de déjouer les plans de Dieu ...

 

On note tout de même que malgré le Salieri jaloux et aigre que nous montre  Miloš Forman, le film Amadeus est erroné sur le plan historique.

 

 

 

On remarquera aussi que les extraits de L'Enlèvement au Sérail  sont interprétés en anglais et non en allemand, comme dans la version originale, ou encore que Mozart dirige un orchestre, ce qui est une des nombreuses inexactitudes historiques que comporte le film.

 

Amadeus---Tom-Hulce-ecriture-du-requiem.jpg

Entre autres erreurs. Ce n'est pas Salieri qui commande le requiem à Mozart ; or, on est certain maintenant qu'il s'agit du comte Franz de Walsegg.

Demeurant au château de Stuppach, près de Gloggnitz, il envoya un messager à Wolfgang Amadeus Mozart en 1791 pour commander une messe de requiem. Le comte, musicien amateur, avait l'habitude de commander des œuvres aux compositeurs à la mode qu'il faisait ensuite passer pour siennes dans des concerts privés. Walsegg prévoyait de faire interpréter le requiem, comme sa propre composition, en mémoire de sa jeune épouse, Anna, décédée le 14 février 1791 à l'âge de 20 ans. Le comte Walsegg, âgé de seulement 28 ans lui-même à l'époque, ne se remaria jamais.
Comme Mozart mourut le 5 décembre 1791 sans avoir achevé le Requiem, son épouse Constance le confia à l'un des élèves de Mozart, Franz Xaver Süßmayr. Celui-ci compléta l'œuvre à laquelle il avait déjà collaboré pendant la maladie de Mozart afin que la veuve puisse toucher le solde de la somme que Walsegg avait promise.
Franz, comte von Walsegg, est parfois référencé à tort comme comte Walsegg-Stuppach.

 

Amadeus---Tom-Hulce--.jpg


C'est Prague qui fut préférée à Vienne pour le tournage car elle possédait moins d'éléments contemporains dans son paysage mais aussi parce que c'est la ville natale de Miloš Forman.


Le film Amadeus a entièrement été tourné sous lumière naturelle. Afin de la diffuser lorsqu'elle était trop puissante, les techniciens posaient parfois de grandes feuilles de papier calque sur les fenêtres du plateau.

 

Seuls quatre lieux ont été tournés en studio : la chambre d'hôpital de Salieri, l'appartement de Mozart, l'escalier et le théâtre de vaudeville. Les autres prises de vue du film ont toutes été effectuées en décor naturel.

 

C'est le théâtre baroque Tyl qui a été utilisé pour les séquences d'opéra. Il est quasiment inchangé depuis le XVIII éme siècle. L'équipe utilisa les énormes chandeliers de 40 à 60 bougies qui sont suspendus au plafond.

 

Amadeus---Tom-Hulce-copie-2.jpg

 

Les prises de vue de l'opéra Don Giovanni furent filmées sur la scène même où eut lieu la première de cet opéra à l'époque.

 
C'est le compositeur du film, Antonio Salieri, qui est à l'origine du titre Amadeus. Signifiant en latin l'aimé de Dieu, le prénom de Mozart représentait en effet pour lui sa conviction que le musicien était le compositeur préféré de Dieu.
 
Le comédien Simon Callow, qui interprète dans Amadeus le personnage de Emanuel Schikaneder, avait déjà joué le rôle de Mozart au début des années 80 dans une pièce retraçant le destin de l'illustre compositeur.

 

Amadeus--Simon-Callow-jpg.jpg Simon Callow

 

Tom Hulce dans le rôle de Wolfgang Amadeus Mozart pratiqua quatre heures de piano par jour avant et pendant le tournage pour paraître plus convaincant. 

 

 

Amadeus---Tom-Hulce-copie-3.jpg

 

Tom Hulce

 

L'idée du rire si particulier est issue des lettres écrites à son sujet. Dans l'une d'elles, on décrit le rire de l'artiste comme une sorte d’ "étourdissement contagieux", dans une autre comme "du métal rayant du verre".

 

 Elizabeth Berridge Amadeus - Elizabeth Berridge


C'est la comédienne Meg Tilly qui, à l'origine, aurait du interprêter le rôle de Constance. Mais celle-ci se cassa une jambe quelques jours avant le début du tournage d'Amadeus en jouant au football avec des enfants dans les rues de Prague, où le film devait être tourné. L'accident aura finalement profité à Elisabeth Berridge, qui s'est vu attribuer le rôle.

 

Doté d'un budget de 18 millions de dollars, le film rapporta lors de sa première sortie en 1984 aux Etats-Unis plus de 51 millions de dollars. En France, le film amena dans les salles plus 4,5 millions de personnes, dont environ 1 200 000 sur la région parisienne.

   


Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://fr.wikipedia.org

http://www.gonemovies.com

19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 12:30

 

  Mesrine-L-instinct-de-mort---Affiche.jpg


Réalisé par Jean-Francois Richet


Avec  Vincent Cassel, Cécile de France, Gérard Depardieu,

Gilles Lellouche, Roy Dupuis, Elena Anaya, Michel Duchaussoy,

 Myriam Boyer, Florence Thomassin


Genre Biopic, Policier, Drame


Production : Française, Canadienne, italienne

 

Date de sortie cinéma : 22 octobre 2008

 

 

César 2009 :

 

- Meilleur Acteur Vincent Cassel

- Meilleur Réalisateur Jean-François Richet  

- Meilleur son

Alexandre Widmer, François Groult, Gérard Hardy, Hervé Buirette,

Jean Minondo, Loïc Prian

 

Mesrine-L-instince-de-mort---Vincent-Cassel.jpg

 

Vincent Cassel

 

Synopsis 

 

Première partie du diptyque sur Mesrine. De retour de la guerre d'Algérie, Jacques Mesrine (Vincent Cassel) refuse le travail que lui propose son père (Michel Duchaussoy). Avec un ami d'enfance (Gilles Lellouche), il commence sa carrière de voyou auprès de Guido (Gérard Depardieu), le parrain local. Il prendra rapidement du galon, entre cambriolages et évasions spectaculaires. Et ce malgré les suppliques de sa première épouse, une Espagnole qui lui donnera trois enfants.

Avec Jeanne Schneider (Cécile de France), en revanche, il vivra une romance à la Bonnie and Clyde avant de devenir en France l'ennemi public n° 1.

 
Inspiré des deux autobiographies de Jacques Mesrine, L'Instinct de mort et Coupable d'être innocent, le dyptique Mesrine se compose de deux volets : L'Instinct de mort et L'Ennemi public n°1, deux films très différents selon Vincent Cassel. "Même si les deux opus respectent la chronologie de la vie de Mesrine, on sentait bien, déjà pendant le tournage, qu'ils seraient différents l'un de l'autre, confie le comédien. D'abord on change d'époque : les années 50 et 60 ne ressemblent en rien aux années 70 : ce ne sont pas les mêmes voitures, les mêmes looks, les mêmes musiques, et surtout pas les mêmes mentalités. Les deux films développent deux thèmes qui se complètent l'un l'autre. Si L'Instinct de mort raconte l'histoire d'un jeune qui se cherche puis se trouve, L'Ennemi public n°1 raconte celle d'un homme qui sait où ses choix de vie l'emmènent et qui y va malgré tout. Le premier est un film noir. Le second en revanche serait plus un thriller psychologique, la paranoïa d'un type qui sait intuitivement comment tout cela va finir."

 

Mesrine-L-instinct-de-mort---Cecile-de-France-et-Vincent-C.jpg 

 

Cécile de France et Vincent Cassel

 

Note d'intention de Thomas Langmann


"Pour moi, Jacques Mesrine est le dernier gangster français, raconte le producteur Thomas Langmann. Déclaré ennemi public n°1 de son vivant, il était placé régulièrement en tête des personnalités qui faisaient l'événement. Sa mort en plein Paris, abattu par la police, a fini de construire sa légende. Près de trente ans après sa disparition, le mythe de Jacques Mesrine est resté intact. Le cinéma ne pouvait passer à côté d'un personnage aussi fort ; l'ambiguïté de l'homme et les multiples perceptions qu'on en garde fascinent aujourd'hui encore. Nous avons été nombreux à rêver de porter sa vie à l'écran. Il n'était pas question d'en faire un modèle ou un héros, mais de montrer le personnage dans toute sa complexité, y compris ses aspects les plus sombres. Derrière l'"icône", c'est le parcours d'un homme, un biopic où se mêlent action et émotion."
 

Mesrine-L-instinct-de-mort---Elena-Anaya-et-Vincent-Cassel.jpg Elena Anaya et Vincent Cassel

 

 

C'est en 2001, à la sortie de Sur mes lèvres de Jacques Audiard, que le producteur Thomas Langmann contacta Vincent Cassel pour lui soumettre l'idée d'un film sur Mesrine. L'acteur accepta dans un premier temps de jouer le rôle-titre, mais il changea par la suite d'avis, trouvant la première ébauche de scénario trop manichéenne. "Faire un film sur un héros qui n'en est pas un était intéressant, mais à condition de le traiter comme il se doit, raconte le comédien. J'ai dû alors me désengager du projet. Plus tard, j'ai pourtant rappelé Thomas en lui disant que s'il repartait sur de nouvelles bases j'étais toujours là. Tout ça s'est passé sur plusieurs années. Après pas mal de noms qui ont circulé, il m'a finalement parlé de Jean-Francois Richet au moment de la sortie d'Assaut sur le central 13. A ce moment-là je pensais encore qu'il ne fallait faire qu'un seul film. C'est Abdel Raouf Dafri qui m'a convaincu d'un scénario en deux parties. Il avait réussi à trouver le ton qui dévoilait toute la noirceur et les paradoxes du personnage. C'est là que j'ai donné mon accord pour deux films."

 

Gérard Depardieu et Vincent Cassel Mesrine-L-instinct-de-mort---Gerard-Depardieu-et-Vincent-C.jpg

 

 
Le regard de Vincent Cassel sur Jacques Mesrine

 
"Un homme qui s'affirme aussi fort est souvent une source d'inspiration pour les gens "normaux", ceux qui n'osent pas, commente Vincent Cassel. Il est un produit de son époque avec une lucidité incroyable sur ce qu'il est et sur ce qu'il génère autour de lui. En cela, il est assez fascinant. Il y a des moments où Mesrine commet des actes impardonnables, sauvages, d'autres où il a fait preuve d'une bravoure et d'une invention exceptionnelles. Ce sont justement ces contradictions qui font sa richesse. Certains vont le trouver antipathique et abject, d'autres vont apprécier qu'il aille au bout de lui-même en assumant tout et vont s'identifier. Aujourd'hui, après neuf mois de tournage, j'ai toujours du mal à le juger."
 
Mesrine-l-instinct-de-mort---Vincent-Cassel.jpgPour jouer Jacques Mesrine, Vincent Cassel n'a pas hésité à prendre 20 kilos. "Je ne me rendais pas compte à quel point cela changerait la donne, explique le comédien. On ne joue pas pareil avec 20 kilos de plus. Ce n'est plus la même manière de bouger, de se déplacer, de respirer et même de parler. Tout est différent. Ces 20 kilos ne se voient pas seulement à l'image, ils s'entendent au son. J'ai pris ce poids en quatre mois et l'ai perdu en neuf durant le tournage. Nous avons tourné à l'envers, car je savais que je ne pourrais pas grossir en travaillant. Le stress du plateau a tendance à me faire maigrir. C'est la dernière fois que je fais subir un tel ascenseur pondéral à mon organisme !"
 
Pour Vincent Cassel, "la force de Jean-Francois Richet est de savoir ce qu'il veut tout en restant ouvert à ce qui se passe autour de lui." "Si quelqu'un lui fait une proposition, il prend toujours le temps de voir ce qu'il peut en faire, commente l'acteur. Sur neuf mois de tournage, il n'y a pas eu la moindre tension entre nous. Il a de l'expérience, une vraie culture cinéma, il est curieux de tout, il est sûr de sa technique et, étant également monteur, il conserve toujours le recul nécessaire pour voir l'ensemble. Je l'ai vu évoluer pendant le film, se densifier, en tant que réalisateur et en tant qu'homme. C'est un vrai plaisir dans le travail."

 

Jean-Francois-Richet-et-Vincent-Cassel.jpg

 

Jean-François Richet et Vincent Cassel

 
Le tournage du dyptique s'est déroulé de mai 2007 à janvier 2008. Durant cette période, Jean-Francois Richet planta ses caméras dans plusieurs pays : en France, au Canada, en Espagne et aux Etats-Unis. "C'est le tournage le plus long que j'aie connu : neuf mois d'affilée, commente Vincent Cassel. Un vrai marathon ! Ma première crainte était de m'essouffler, de ne pas arriver à tenir jusqu'au bout avec la même intensité. Mais le film a mis si longtemps à se faire que ça m'a permis d'"infuser", d'avoir le temps de m'approprier cette histoire..." 

 


 

La vie de Jacques Mesrine a déjà été portée à l'écran à travers

 

Mesrine Mesrine.jpg  Réalisé par André Génovès en 1983

Avec Nicolas Silberg dans le rôle-titre,

 

et le téléfilm La Chasse à l'homme La-chasse-a-l-homme.jpg Réalisé par Arnaud Sélignac en 2006

Avec Serge Riaboukine dans la peau du célèbre gangster.

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.lescesarducinema.com

6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 12:36

 

L-ennemi-Public-N-1-Affiche-.jpg

 

Réalisé par Jean-Francois Richet


Avec  Vincent Cassel, Ludivine Sagnier, Mathieu Amalric,

Gérard Lanvin, Samuel Le Bihan, Olivier Gourmet,

Michel Duchaussoy, Anne Consigny, Georges Wilson


Genre Policier, Biopic

 
Production Française

 

Date de sortie cinéma : 19 novembre 2008

 

L-ennemi-Public-N-1----Vincent-Cassel-.jpg

 

Vincent Cassel

 

Synopsis

 

Le deuxième volet de la vie du criminel français Jacques Mesrine adapté du roman "Coupable d'être innocent". Des spectaculaires actions criminelles du gangster appelé par les médias "Ennemi public n°1" jusqu'à sa traque par toutes les polices de France et sa mort Porte de Clignancourt le 02 novembre 1979.

 

L-ennemi-Public-N-1---Ludivine-Sagnier-et-Vincent-Cassel-.jpg

 

Ludivine Sagnier et Vincent Cassel

 

L-ennemi-Public-N-1---Ludivine-Sagnier-et-Vincent-Cassel--.jpg

 

Si l'on pouvait critiquer le détachement de Jean-Francois Richet concernant le mythe Mesrine dans L'instinct de Mort, ou son manque de clarté quant aux origines du mal, L'Ennemi public numéro 1 semble apporter plus de réponses. Tout du moins, l'une des clés de compréhension se situe-t-elle dans l'ultime partie du film, celle de la mort du gangster Porte de Clignancourt. Le propos de l'oeuvre est clair : Mesrine a été abattu par l'anti-gang. Certes, le film montre bien la tension pesante sur les épaules des policiers (et trop peu la guerre des polices dont Mesrine fut l'origine), la peur du voyou toujours armé jusqu'aux dents prêt à tous les carnages pour recouvrer la liberté.

Mais, dans le mensonge du commissaire Broussard,

 

incarné par Olivier Gourmet, L-ennemi-public-N-1---Olivier-Gourmet.jpg

 

dictant - en début de film - aux journalistes qu'il y eût sommation avant les tirs, et que l'arrestation se voulait dans les règles de l'art, point de doute. À la fin du film, reprenant le fil du drame du 2 novembre 1979, même si le réalisateur fait courir Broussard afin - suppose-t-on - d'intervenir auprès de ses hommes afin d'empêcher le drame, le propos de Richet est la bavure. Et que penser de cet ultime coup de grâce donné en pleine tête du criminel, si ce n'est à une exécution pure et dure ?

 

 

 

 

 


A la fin de L'instinct de Mort, on supposait toutes les dérives pour Mesrine. Sur ce point, là-encore, même si Vincent Cassel et Jean-François Richet opposèrent une argumentation déjouant la fascination, cet ultime épisode ne cache pas une affection entretenue. Fou Mesrine ? C'est pas ce que l'on voit dans le film. Si braquer une deuxième banque après en avoir volé une première juste en traversant la rue démontre un certain irréalisme, Vincent Cassel incarne ici une sorte de héros : un type bien au-delà de la normale, épris de justice, amoureux, attentionné, père regretté, et futur terroriste d'extrême gauche avant que le bras armé de la police ne s'abatte sur lui. Qui, dans le film, lui démontre sa folie ?

A part Mathieu Amalric, alias François Besse, personne !

 

L-ennemi-Public-N-1---Mathieu-Amalric-et-Vincent-Cassel.jpg

 

 Mathieu Amalric et Vincent Cassel

 

L'épisode contant l'arrestation de l'ami Jacques par Broussard est typique : éternel face à face entre le policier et le bandit. Entre le bon et le méchant ? Qui est l'un, qui est l'autre ? Champagne ? Plus loin, le passage à tabac par Mesrine du journaliste du magazine "Minute" est encore plus parlant. L'un incarne la pourriture nazie, le scribouillard raciste acclamant Papon, le petit merdeux qui griffonne un tas de mensonges ; l'autre, une certaine justice, la droiture dans l'amitié et l'engagement. Sincèrement, rapporté à sa description filmée, qui regretterait le décès du journaliste Jacques Tellier ? Et le vieux milliardaire qui opprime les déshérités ?

La réaffirmation tout au long du film des idéaux de Mesrine (amour, gloire et beauté), comme sa capacité à les transcender, ne peut qu'apporter l'adhésion du public. Jean-Francois Richet, réalisateur engagé (Etat des lieux, Ma 6-T va crack-er, De l'amour) a trouvé dans le personnage Mesrine le potentiel à ses valeurs libertaires. En promotion, Vincent Cassel n'a pas caché l'authenticité du personnage : ses qualité humaines, peut-être atemporelles, en tout cas totalement déconnectées des réalités de la République des années 70. Vivons à cent à l'heure, tant pis si la mort nous grille ? Fallait-il tuer une deuxième fois Mesrine ? Comme le rappelle le générique du film, difficile de tout rapporter, toute adaptation occulte une certaine part de vérité.

 

L-ennemi-Public-N-1---Gerard-Lanvin-et-Vincent-Cassel-.jpg

 

Gérard Lanvin et Vincent Cassel

 

En définitive, on s'attendait peut-être à quelque chose de plus nuancé (toujours gênant d'aduler un type qui a buté plus de quarante personnes). Malgré le romantisme décliné, le public aura-t-il bien compris que la voie choisie par Mesrine est sans issue ? Pas sûr. Que penser encore de l'affiche du film au caractère christique ? Mais ne gâchons pas notre plaisir. Vingt minutes de plus par rapport au premier, et ce deuxième opus file comme la lumière. Plus nerveux, plus fascinant, plus haletant ! Un pur polar ! L'homme aux mille visages demeure parmi nous...

Reynald Dal Barco pour http://www.cinemovies.fr
 

 

L-ennemi-Public-N-1---Samuel-Le-Bihan-et-Vincent-Cassel.jpg

 

Vincent Cassel et Samuel Le Bihan

   
Samuel Le Bihan a pris 20 kilos comme Vincent Cassel pour incarner le malfrat Michel Ardouin. "Pour ce rôle, explique Jean-Francois Richet, il fallait un acteur qui résiste en face de Mesrine. Samuel est à fond. Il tente tout s'il fait confiance au réalisateur. Je me souviens que nous sommes montés tous les deux dans une voiture lancée à pleine vitesse qui percute une estafette de police. Il était au volant, moi à la caméra. Je me souviens encore du choc et du regard de l'équipe et de la production. On est sortis indemnes, secoués, le plan dans la boîte."

 

L-ennemi-Public-N-1.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.xjuggler.de

23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 03:00

127-heures---Affiche.gif

Réalisé par Danny Boyle

    Avec James Franco, Kate Mara, Lizzy Caplan, Amber Tamblyn,
Treat Williams, Kate Burton, Darin Southam, Peter Joshua Hull,
Elizabeth Hales, Tye Nelson    
a
Titre original 127 Hours
a
Long-métrage américain, britannique
a
Genre : Thriller, Aventure, Biopic, Drame 

a

Date de sortie cinéma 23 février 2011 

127-heures-.gif  
a.
Synopsis :

Parti pour une randonnee en solitaire dans les gorges de l'Utah, Aron Ralston, jeune alpiniste expérimenté, se retrouve bloqué au fond d'un canyon isolé lorsqu'un rocher s'éboule, lui emprisonnant le bras.
Pris au piège, menacé de déshydratation et d'hypothermie, il est en proie à des hallucinations avec pour seule compagnie le souvenir des siens.

Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n'arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence …

Fondé sur une histoire vraie :

127 heures porte bien son nom.
Le film est fondé sur l'accident d'Aron Ralston,
un randonneur américain qui, malgré son expérience, s'est retrouvé coincé pendant 127 heures dans un canyon près de Moab dans l'Utah en 2003.

Pour découvrir l'article intitulé "A triumph of spirit over body"
et concernant Aron Ralston, publié  en Octobre 2004,
Cliquez sur la photo ci-dessus.
  
En 2006, dès la publication du livre Plus fort qu'un roc retraçant son épreuve, Danny Boyle  l'a approché pour adapter son histoire au cinéma.

Documentaire ou fiction ?

Le projet 127 heures, initialement envisagé en tant que documentaire, a débuté quand Aron Ralston et le producteur John Smithson sont entrés en contact et se sont entendus pour réaliser un film sur l'extraordinaire aventure vécue par Ralston. Danny Boyle, approché pour mettre en scène le projet, a préféré opter pour un film dramatique plutôt que pour un documentaire et a dû convaincre les producteurs, réticents à cette idée. "C’était un énorme défi sur le plan narratif, mais Danny avait trouvé comment faire en sorte que ce soit continuellement passionnant, impliquant, pleinement satisfaisant au plan émotionnel, en créant une expérience vécue à la première personne par le public," raconte le producteur Christian Colson.
 
 
127-heures---Danny-Boyle.gifFrappé par le livre d'Aron Ralston  Plus fort qu'un roc , Danny Boyle a rapidement eu une idée très claire du film qu'il voulait faire. Son but était de faire vivre l'intensité de l'expérience au spectateur, utilisant pour cela une caméra subjective, au plus près du personnage. Mais il souhaitait en même temps faire saisir au public la dimension intérieure de cette histoire. "Je voulais conduire les gens au fond du canyon avec Aron et ne plus les lâcher jusqu’à ce que lui-même s’en sorte. Bien sûr, je voyais dans ce sujet une extraordinaire leçon de survie en pleine nature dans des circonstances extrêmes, mais je crois qu’il y a aussi une autre dimension à cette histoire qui surprendra les gens. (...)

127-heures--copie-1.gif

Ce qui m’intéressait, c’était aussi cette force vitale dans laquelle il a puisé (...).

Cette force impalpable qui nous réunit tous.

127-heures--copie-2.gif
.
Et quand Aron, qui semble seul et loin de tout dans son trou, est ramené vers l’idée de vivre parmi les hommes, de réintégrer la communauté, il se passe quelque chose de très fort," explique le réalisateur.   
Avant le tournage, Danny Boyle et les producteurs du film ont effectué un premier voyage sur les lieux de l'histoire, guidés par Aron Ralston. Ce dernier, tout d'abord réticent quant à l'approche narrative choisie par le réalisateur, a peu à peu compris sa démarche et a fini par partager son aventure avec les cinéastes jusque dans les plus petits détails. "Travailler avec Danny a été une expérience phénoménale. Il est extrêmement perspicace et d’une grande créativité et il a aussi été très sensible à ce que cette histoire a de personnel pour moi. (...) Que ce soit dans les différentes réécritures ou à travers des rencontres et des entretiens avec les acteurs, il m’a impliqué plus que je ne l’aurais rêvé," raconte Aron Ralston 

Véritable film-concept, 127 heures s'est avéré être un défi de taille pour Danny Boyle, dont la "mission" consistait à tenir le spectateur en haleine pendant une heure et demie, avec un personnage condamné à ne pas pouvoir bouger. "Nous allions faire un film d’action dans lequel le héros est immobile !

James-Franco.gif

résume le réalisateur, qui a ainsi travaillé minutieusement l'image et l'émotion de son film : "J’avais le sentiment que si nous étions capables de rendre le film viscéral et impliquant tant au niveau visuel qu’émotionnel, alors les gens pourraient se perdre dans l’histoire de la même manière qu’Aron s’est perdu dans les canyons." 
 
James Franco-copie-1De façon à coller le plus possible à la réalité des faits, les cinéastes ont mis à contribution chaque détail qu'Aron Ralston pouvait leur fournir. Ils ont ainsi eu le privilège de visionner les vidéos-testament faites par
Aron Ralston alors qu'il était pris au piège, grâce à une caméra qui a d'ailleurs été réutilisée pour reproduire ces mêmes vidéos dans le film. "Nous voulions respecter fidèlement la réalité de ce qu’a vécu Aron quand il est resté prisonnier. Nous avons donc repris l’équipement exact qu’il avait dans son sac à dos, la quantité précise d’eau dont il disposait, la qualité de la lame de son couteau, le moindre élément de sa stratégie. Nous sentions que nous ne pouvions pas nous permettre d’être légers avec ces données," explique le producteur Christian Colson.
 
Tout en restant totalement fidèle aux faits vécus par Ralston, Danny Boyle a cependant utilisé ses talents de conteur pour mettre en exergue ce qu'il considérait comme le cœur de cette aventure : "Aron se voyait comme un solitaire, mais ce qui l’a ramené à la vie, ce sont les gens, la tribu, la communauté. Pour moi, c’est ça qui est devenu l’assise du film," explique le réalisateur, qui s'est ainsi approprié l'histoire de Ralston pour la délivrer à sa manière. Impressionné, le principal intéressé a déclaré que le réalisateur avait trouvé la meilleure façon de faire vivre son expérience aux spectateurs.

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Danny Boyle a confié la lourde responsabilité d'incarner Aron Ralston à l'acteur James Franco. Un choix que le réalisateur ne semble pas regretter :

127-heures---James-Franco.gif"James Franco possède cette extraordinaire faculté et une technique irréprochable, et c’est exactement ce qu’il nous fallait parce que "127 Heures" est presque le film d’un seul acteur. James a su l’emmener plus loin, il a relevé les défis un par un, physiques comme émotionnels. Il est magnifique dans ce rôle. Il est allé au bout des choses, et il en a fait d’une certaine manière quelque chose qui tient autant de James Franco que d’Aron Ralston."

En effet, malgré les conditions épuisantes du tournage et le défi émotionnel que représentait l'idée de jouer sans vis-à-vis,
James Franco s'est tout de suite senti attiré par le rôle. "L’une des raisons qui m’ont donné envie de faire le film, c’était qu’il était constitué d’une somme de petits moments personnels, de ces moments que nous connaissons tous quand nous sommes complètement seuls. Je sentais qu’il y avait en moi quelque chose qui le comprenait viscéralement et que je pourrais boire à cette source-là", raconte l'acteur.

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Pour se préparer à son rôle, James Franco a écouté Aron Ralston lui parler de son histoire dans les moindres détails : "(...) j'ai rejoué certaines choses pour lui, comme les positions que jéai prises quand j'étais forcé de rester debout aussi longtemps." explique l'aventurier, qui a d'ailleurs fait une longue randonnée avec l'acteur.

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Photo by Joe Scarnici/Getty Images

Après avoir suivi un entrainement intensif à l'escalade, James Franco s'est entièrement livré à l'interprétation de son personnage, au cours d'un tournage pénible et de longue haleine. "J’étais si à l’étroit dans le décor qui reproduisait le canyon que j’ai fini le tournage avec des bleus, des éraflures, des cicatrices. Ce tournage a été physiquement éprouvant. Mais c’était une situation très intéressante à jouer et Danny est un réalisateur époustouflant. Il déborde d’énergie et de passion, et il sait comment obtenir ce qu’il veut," se souvient l'acteur.

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L'un des objectifs de Danny Boyle sur le tournage de 127 heures a été de représenter visuellement la notion d'élan. La vitesse et la montée d'adrénaline, ressenties par le personnage au début du film, devaient résonner jusqu'à la fin, même lorsque le mouvement s'était arrêté. Pour enrichir l'aspect visuel de son film, le réalisateur a donc décidé d'engager deux directeurs de la photo, chose qui n'avait encore jamais été faite dans toute l'histoire du cinéma.

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Anthony Dod Mantle et Enrique Chediak ont ainsi imposé à l'image deux styles complètement différents, et si cette nouvelle façon de procéder a posé quelques problèmes au niveau de la logistique, elle a également permis à Danny Boyle de pouvoir réduire considérablement la durée du tournage.

Pour 127 heures, Danny Boyle est allé tourner dans le vrai canyon où Aron Ralston s'est retrouvé coincé. Mais pour des contraintes de temps et d'argent, l'équipe du film est allée scanner le relief de la crevasse pour la reconstruire en studio. Il a été en outre tout aussi difficile de placer les caméras.
Après l'immense succès en 2009 de Slumdog Millionaire, récompensé par 8 Oscars, Danny Boyle collabore à nouveau avec le producteur Christian Colson, le scénariste Simon Beaufoy et le

 Compositeur A.R. Rahman 
 
Ce nouveau projet est cependant aux antipodes de son film précédent. Sans pour autant laisser de côté l'intensité de son discours, le réalisateur a ainsi troqué les foules de Mumbaï pour la solitude du désert de l'Utah.

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a

Sources :
http://blogs.allocine.fr
http://www.imdb.com
http://www.theage.com.au
http://fr.wikipedia.org
http://www.salon.com/entertainment
2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 00:00
 
Wild Bunch Distribution

Réalisé par Tom Hooper

Avec Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham Carter,
Guy Pearce, Michael Gambon, Timothy Spall,
Jennifer Ehle, Derek Jacobi, Anthony Andrews, Eve Best


Titre original : The King's Speech
a
Co-production Britannique, Australienne, Américaine.
a
Genre : Historique , Biopic , Drame 
a
Date de sortie cinéma  2 février 2011

Une pluie de récompenses pour Le Discours d'un roi
Le détail en cliquant ICI !
       
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Synopsis :

Le film raconte l'histoire vraie et méconnue du père de l'actuelle Reine Élisabeth.
Celui-ci va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI, suite à l'abdication  de son frère Édouard VIII.

Guy Pearce. Wild Bunch Distribution  Guy Pearce






D'apparence fragile, incapable de s'exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI affrontera son handicap grâce au soutien indafectible de sa femme et surmontera ses peurs grâce à un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles.
Sa voix retrouvée, il réussira à convaincre le peuple anglais de déclarer la guerre à Hitler.


George VI  né Albert Frederick Arthur George née le 14 décembre 1895  décédé le 6 février 1952, fut roi du Royaume-Uni et des dominions britanniques du 11 décembre 1936 jusqu'àsa mort. Il fut également le dernier empereur des Indes (jusqu'en 1947), le dernier roi d'Irlande (jusqu'en 1949), et le premier chef du Commonwealth.

C'est Colin Firth qui tient le rôle de George VI dans le film.

Colin Firth Colin Firth. Wild Bunch Distribution 

Le scénariste David Seidler  signe avec  Le discours d'un roi  son troisième long-métrage.
Si le film retrace un épisode historique, il n'en a pas moins des résonances personnelles. Tom Hooper l'explique : "Le scénariste David Seidler est né en 1937 et souffrait d'un redoutable bégaiement quand il était gamin. Il a suivi plusieurs séances d'orthophonie dans les années 40, en Angleterre et aux Etats-Unis. Du coup, c'est lui qui nous a raconté que la 'technique des jurons' était utilisée à l'époque, si bien qu'on l'a introduite dans une des scènes, même si on ne peut pas savoir avec certitude si le roi l'a vécu. C'était donc un scénario très intime pour David." Geoffrey Rush, qui incarne Lionel Logue, orthophoniste du roi, confirme : "George VI est devenu un véritable héros pour David Seidler. Il a compris que le roi avait réussi à surmonter partiellement son bégaiement et il s'est dit que s'il y était arrivé, il pouvait le faire, lui aussi. C'est pour cela qu'il a voulu écrire cette histoire qui lui tenait tant à coeur."



Lionel Logue et Geoffrey Rush qui tient son rôle dans le film.

Lionel George Logue, né le 26 février 1880 à Adélaïde, Australie-Méridionale décédé le 12 avril 1953 à Londres est un spécialiste en élocution australien.
Il est surtout connu pour son traitement, couronné de succès, du bégaiement du roi britannique George VI.


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Colin Firth

La réalisateur Tom Hooper n'en est pas à son coup d'essai à propos de l'histoire de son pays.
 
Outre Le Discours d'un roi il avait déjà dirigé un téléfilm en deux parties consacré à Élisabeth Ire d'Angleterre, qui régna au XVIème siècle sur la Grande-Bretagne

Elisabeth 1  1289134533_1289125067_mv5bmti5mdc4.jpg Avec Helen Mirren et Jeremy Irons
   

Tom Hooper  a réalisé également  Daniel Deronda 

Mini-série de 3 épisodes située dans le Londres de 1874.
   
Pour le cinéaste, il s'agit d'une histoire dans laquelle beaucoup de monde peut se reconnaître. "Je crois que nous souffrons tous de blocages qui nous inhibent dans notre vie de tous les jours," poursuit-il. "Qu'il s'agisse de timidité, ou de manque de confiance en soi en raison de notre physique, de notre intelligence ou de nos origines sociales, on se bat au quotidien pour surmonter ces complexes – tout comme George VI s'est battu pour vaincre son handicap."
 
Avec Le Discours d'un roi, c'est la troisième fois de sa carrière que Colin Firth se glisse dans la peau d'un personnage bègue. En effet, l'acteur s'était illustré dans la pièce de théâtre Three Days of Rain et le film Un mois à la campagne, dans lequel il jouait un vétéran de la seconde guerre mondiale traumatisé, souffrant de problèmes d'élocution. Malgré son "expérience", rien n'a été facile pour Colin Firth qui confie: "Je suis reparti à zéro. C'est essentiellement en discutant avec David Seidler [le scénariste] que j'ai pu travailler mon personnage. En effet, ce n'est pas tant le bégaiement que j'ai cherché à jouer que l'angoisse que cela peut générer". (...)

Colin Firth. Wild Bunch Distribution
 
"Du coup, j'ai mieux compris la dimension héroïque de mon personnage qui réussit à s'affranchir de son infirmité."explique le comédien.
a 
Timothy Spall, connu notamment pour son rôle de Queudver dans les" Harry Potter",

tient ici le rôle de Winston Churchill,
le célèbre Premier Ministre anglais.

Un rôle qu'il a également tenu dans  Jackboots On Whitehall 1294854205_mv5bmtc1mzqwnzcynf5bml5.jpg
une comédie d'animation satirique.

Helena Bonham Carter, interprète de la Reine Elizabeth, revient sur son personnage dont elle ignorait le parcours avant de recevoir le scénario :

Colin Firth & Helena Bonham Carter. Wild Bunch Distribution
 
"Le film offre un point de vue inédit sur ce pan de l'histoire de l'Angleterre. J'avoue que j'ignorais complètement le parcours de George VI. C'est l'histoire d'un homme qui devient roi malgré lui, mais qui prend bien la mesure de ses responsabilités.
 
1294853852_le-discours-d-un-roi-20.jpg

À l'inverse, mon personnage est une professionnelle de la vie publique qui avait le tempérament nécessaire à sa fonction.
Elle a su donner au roi confiance en lui : ils étaient parfaitement complémentaires."


19627429.jpg

 
C'est tout à fait par hasard que Tom Hooper est tombé sur le projet. En effet celui-ci lui a été soufflé par... sa mère !
"Ma mère a été invitée, fin 2007, à la lecture d’une pièce qui n’avait pas été montée dans un petit théâtre alternatif : il s’agissait de Le Discours du roi.
En sortant, elle m’a appelé et m’a dit, ‘Je crois que j’ai trouvé le sujet de ton prochain film.’ J’ai souri et je lui ai dit que j’allais le lire. Mais la pièce est restée plusieurs semaines sur ma pile de scénarii que m’envoyait mon agent. Au bout de quatre mois, j’ai fini par le lire et j’ai rappelé ma mère pour lui dire, ‘Tu as parfaitement raison. C’est mon nouveau film.’ Le plus étonnant, c’est qu’aucun producteur, ni aucun agent, n’avait repéré ce texte formidable …"

Afin de coller au plus près à la véracité des faits, réalisateur et comédiens se sont beaucoup documentés sur le sujet et les personnages. Et peu de temps avant le tournage, le journal intime de Lionel Logue, qu'interprète Geoffrey Rush, a été retrouvé, offrant des informations de premier choix sur l'histoire décrite par le film. "La découverte du journal intime était inespérée. Au départ, j’ai bien cru que j’allais devoir me contenter d’une photo du véritable Lionel qu’on m’avait donnée. Mais quand j’ai lu le journal intime, j’ai mieux compris ses réflexions et le fonctionnement de son cerveau. Cela m’a même aidé à comprendre le cheminement mental qui l’amenait à formuler son diagnostic." confie Geoffrey Rush.




Alexandre Desplat, 1294852501_desplat_jpg_200x380_q95.jpg Compositeur français pour Le Discours d'un roi.
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 Site officiel Alexandre Desplat ... Cliquez ICI !

Son père français et sa mère grecque se sont rencontrés et mariés aux États-Unis. Alexandre Desplat, né le 23 août 1961 à Paris,  a ainsi hérité d'une triple culture. Il a composé les musiques de nombreux films, et parmi eux de grands succès cinématographiques français et européens. Après un début de carrière plutôt français, Alexandre Desplat travaille depuis quelques années en l'Angleterre mais surtout aux USA .



 
Sources :
http://blogs.allocine.fr
http://www.imdb.com
http://fr.wikipedia.org
http://www.lemonde.fr/cinema
http://www.lesinrocks.com

 

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