1961 - Le Colosse de Rhodes
(Il colosso di Rodi)
Dans ses conversations avec Noël Simsolo, Sergio Leone présente Le Colosse de Rhodes comme un autodafé, une tentative de déconstruction du péplum.
Il cite La mort aux trousses, indique avoir fait le contraire de tout ce qu’il faut faire en matière de péplum, tout en ayant respecté les éléments de base du genre, tels que complots, cirque et tremblement de terre.
1968 - Il était une fois dans l'Ouest
(Once Upon a Time in the West)
Harmonica (Charles Bronson) :
Tu sais compter au moins jusqu’à 2 ?
Manuel Gutierrez dit "le Cheyenne" (Jason Robards) :
J’sais même compter jusqu’à 6 s’il le faut, et peut-être plus vite que toi !
1971 - Il était une fois la révolution
(Giu la Testa)
Juan Miranda (Rod Steiger)
"Nom de dieu je sais très bien comment c’est la révolution !
C’est les gens qui savent lire dans les livres qui vont voir ceux qui savent pas, et les voilà qui disent le moment est venu de changer tout ça !
Ils expliquent aux pauvres bougres, qui eux font le changement.
Après, les plus malins de ceux qui savent lire dans les livres s’assoient autour d’une table pour bouffer et blablater, pendant que c’est les pauvres bougres qui crèvent.
Et qu’est-ce qui arrive quand c’est fini ?
Rien, tout recommence comme avant."
1984 - Il était une fois en Amérique
(Once Upon a Time in America)
Sergio Leone est décédé en 1989. Il était une fois en Amérique est son dernier film. Il boucle la trilogie consacré à l'Amérique dont il décrit dans ce dernier film, l'évolution qui court du début du XXème siècle aux années soixante.
Avec cette bouleversante méditation sur la vie, ses espoirs et ses désillusions, Sergio Leone signe son chef-d'oeuvre.