17ème Festival des Créations Télévisuelles de Luchon.
Du 4 et 8 février 2015.
Entre salles de projection et un environnement magnifique.
Beaucoup de neige mais aussi
un ciel bleu et un soleil éclatant.
17ème Festival des Créations Télévisuelles de Luchon.
Du 4 et 8 février 2015.
Entre salles de projection et un environnement magnifique.
Beaucoup de neige mais aussi
un ciel bleu et un soleil éclatant.
17ème Festival des Créations Télévisuelles de Luchon.
Prix atribués par le jury fiction.
Pyrénées d'Or du meilleur unitaire :
- Les fusillés réalisé par Philippe Triboit (Mascaret Films / France3)
Les heures souterraines Philippe Harel (Scarlett Production / Arte)
Pyrénées d'Or de la meilleur série / mini série :
Intrusion Xavier Palud (Compagnie des Phares et Balises / Arte / TV5 Monde)
Pyrénées d'Or du meilleur programme court :
Ma pire angoisse Vladimir Rodionov (Les Improductibles & Kaly Productions / Canal+)
Mention spéciale à Chefs d'Arnaud Malherbe (Calt / France 3 / TV5 Monde)
Prix de la meileure interprétation féminine :
Marie-Sophie Ferdane dans les Heures Souterraines
Prix de la meilleure interprétation masculine :
Bernard Campan dans la Boule Noire
Prix ADAMI du meilleur espoir féminin (ex aequo) :
Sarah Adler dans La vie des bêtes
Pénéloppe Rose Lévéque dans En immersion
Prix ADAMI du meilleur espoir masculin :
Hugo Becker dans Chefs
Victor Viel dans En Immersion
Prix du meilleur réalisateur :
Denis Malleval pour la Boule Noire
Prix du meilleur scénario :
Lorraine Levy et Didier Lacoste pour Les Yeux ouverts
Prix de la meilleur musique orignale :
Nicolas Jorelle pour La permission
Prix de la meilleure photographie :
Pierre Millon pour Deux
Prix atribués par le jury des Documentaires.
Présidé par Tonie Marshall.
Pyrénées d'Or de meilleur documentaire :
Un baptême de feu réalisé par Jérôme Clément-Wilz (2P2L / France 4)
Prix décernés par le vote du public.
Prix du meilleur unitaire :
Les fusillés réalisé par Philippe Triboit
Prix de la meilleur série / mini-série :
Chefs d'Arnaud Malherbe (Calt / France 2 / TV 5 Monde)
Prix du meilleur programme court TV :
Dans la tête des gens réalisé par Guilhem Connac (Fiction'Air)
Prix du meilleur documentaire :
Le papa des poissons d'Anthony Martin (Air Images / France 3)
Prix de la meilleure Websérie :
En passant pecho de Ken&Ryu (Get A Way Productions / You Tube)
Prix de la meilleur fiction espagnole :
Sin Identitad de Joan Noguera (Diagonal TV / Antena 3 TV)
Mon opinion
Centenaire plus devoir de mémoire obligent. Certes.
Mais trop d'histoires dans le récit finissent par tuer l'Histoire.
Le réalisateur Philippe Triboit s'inspire très lointainement d'un fait réel. Il confie : "Sept soldats furent accusés à tort d'avoir désertés. Treize d'entre eux furent fusillés. Cette histoire était connue par des lettres, mais celles-ci ne contenaient aucun détail biographique. J'ai donc inventé les profils psychologiques et les péripéties."
La mise en scène très appuyée et minutieuse s'attarde sur des plans très longs, souvent inutiles tout en voulant refléter au plus juste l'abomination de cette guerre. Une fois encore, nous sommes les témoins de toutes les horreurs vécues, ajoutées aux dégâts psychologiques, dont ces hommes dans les tranchées furent les premières victimes.
Le courage et les rires pour certains, la peur pour d'autres. Le froid pour tous. Des trafics en tous genres aussi. Un général obtus ne fait rien pour la gloire de l'armée.
D'une séquence à l'autre le film nous entraîne dans la campagne où certains s'enrichissent pendant que d'autres subissent dans le dénuement absolu des discours religieux inutiles et mensongers. Pis encore, les réactions négatives et haineuses d'une partie de la population à l'encontre de certaines familles injustement jugées à la hâte.
Quelques séquences du front meurtrier démontrent, avec preuve à l'appui, que les salauds étaient bien présents des deux côtés.
Le réalisateur nous dépeint également le quotidien de certains gradés et religieux bien planqués, au chaud, et qui ne souffrent visiblement d'aucunes privations.
Le malheur des uns pour le profit des autres.
La photographie de Gilles Porte est souvent magnifique, voire éclatante pour devenir très sombre dans les moments les plus abjects.
Un casting peu crédible dans son ensemble finit par amoindrir l'intérêt du film. Si une certaine presse salue la prestation du Palois Michaël Gregorio, je n'ai vu dans son jeu que de vagues répliques de son "one man show".
Salle Claude Chabrol à 10h
- Les heures souterraines
Réalisé par Philippe Harel
Avec Marie-Sophie Ferdane, Mehdi Nebbou,
Eric Savin, Carolina Jurczak, Franck Molinaro, Aurélia Petit
Synopsis :
Mathilde (Marie-Sophie Ferdane), après huit ans de collaboration parfaite avec son supérieur hiérarchique, Jacques Pelletier (Eric Savin), se voit du jour au lendemain harcelée moralement par ce dernier sans en connaître les raisons.
Thibault (Mehdi Nebbou), après avoir rompu avec Lila (Carolina Jurczak), continue machinalement son travail de médecin urgentiste, en ruminant ses regrets.
Cette journée du 29 septembre sera celle de leur rencontre.
Mon opinion
Le harcèlement dans le milieu professionnel d'un côté. Une rencontre plus physique qu'amoureuse de l'autre.
La vie d'aujourd'hui pour tous.
Des souvenirs narrés en voix off reviennent chez les deux principaux protagonistes. Le récit s'installe péniblement.
"Écouter sa douleur avant de réapprendre à vivre" pour Mathilde, veuve à l'âge de trente ans.
Une violente dispute d'adolescent, entraînant deux amputations, prive Thibault d'un rêve. Celui de devenir chirurgien.
Entre une secrétaire de direction mise sur une voie de garage, situation courante assez bien décrite, et un homme devenu médecin urgentiste faute d'avoir pu satisfaire son rêve d'enfance, la rencontre, enfin.
C'est long, et malgré quelques situations bien vues, l'ensemble est sans intérêt véritable. Destination incertaine pour ce téléfilm qui, faute d'un scénario solide ne part de rien pour arriver nulle part.
Salle Claude Chabrol à 20h
- La vie des bêtes
Réalisé par Orso Miret
Avec Jonathan Zaccaï et Sarah Adler
au côtés de Johan Libéreau et Louise Szpindel, entra autres.
Synopsis :
Cédric (Jonathan Zaccaï) est capitaine à la brigade de sureté urbaine de Lyon et enquête sur les dérives de militants de la cause animale, Estelle (Sarah Adler) est vétérinaire et côtoie ces militants.
Ils s’attirent mais tout les sépare…
Une intrigue romanesque au cœur d’un polar contemporain.
Mon opinion
L'horreur de la maltraitance animale au bénéfice incertain de traitements médicaux et expérimentaux pour l'être humain, mais aussi tous les comportements, pour le moins répréhensibles, infligés aux animaux en partance pour les abattoirs dans les fermes industrielles.
Ces deux faits véridiques servent l'essentiel de cette intrigue. La loi d'un côté, le respect dû aux animaux d'autre part.
Le film dénonce également les agissements, pour le moins compromettants venant de chasseurs, hommes et femmes confondus, dans des parties de chasse "privées".
Un certain amateurisme mais un militantisme forcené qui force le respect pour toutes celles et ceux qui ne baissent pas les bras devant pareille sauvagerie. Une erreur d'appréciation ou d'organisation, voire la malchance, qualifieront leurs actions d'actes dits terroristes.
La cruauté et la force des images devraient pousser les plus récalcitrants à s'interroger. En cela la partie est gagnée.
Une production Arte qui dénonce et met cruellement en images ce que nous savons tous, tout en faisant semblant de l'ignorer.
Au cœur de ce récit cruel et criant de vérité, Jonathan Zaccaï et Sarah Adler, à la tête d'un casting impeccable, sont remarquables.
"Le bonheur est la chose la plus simple,
mais beaucoup s'échinent à la transformer
en travaux forcés !"
François Truffaut
Quelques coups de cœur
Pour lire l'article consacré au film,
un clic sur l'affiche.
Bonne visite !
En 2016.
.
En 2015.
Mes dernières critiques ... Cliquez ICI !