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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 17:00

   
Date de sortie 15 octobre 2014

 

Le-sel-de-la-terre---Affiche.gif


Réalisé par Wim Wenders & Juliano Ribeiro Salgado

 

Genre Documentaire


Production Brésilienne, Française, Italienne

 

- César 2015 Meilleur documentaire

 

Sebastiao-Salgado---Le-sel-de-la-terre.gif

 

Sebastião Salgado

 

Sebastião Salgado a commencé sa carrière de photographe professionnel à Paris en 1973 et a travaillé avec les agences de photographie Sygma, Gamma et Magnum Photos. En 1994, avec son épouse Lélia, il fonde Amazonas images qui le représente en exclusivité. Les projets photographiques de Salgado ont été l’objet de nombreux livres et expositions dont Sahel, L’Homme en détresse, et Autres Amériques tous deux publiés en 1986.

 

Lélia Wanick Salgado a étudié l’architecture et l’urbanisme à Paris et a commencé à s’intéresser à la photographie en 1970. Dans les années 1980, elle s’est tournée vers la conception de livres de photographie et l’organisation d’expositions, dont beaucoup étaient consacrées à l’œuvre de Sebastião Salgado. Depuis 1994, elle est directrice de Amazonas images.

 

Wim Wenders a toujours admiré le travail du photographe Sebastião Salgado : "Nous nous sommes rencontrés dans son atelier parisien. Il m’a montré son travail en cours, et j’ai pu ainsi jeter un premier regard sur Genesis. Cela m’est aussitôt apparu comme un nouveau projet formidable et, à l’image de ses précédents engagements, un projet à très long terme ! J’ai tout de suite été fasciné par son implication et sa détermination. (...) Et puis, un jour, il m’a demandé si je pouvais envisager de me joindre à lui et à son fils Juliano pour une aventure dans laquelle tous deux étaient déjà engagés, et pour laquelle ils sentaient la nécessité d’un autre point de vue, d’un regard extérieur."

 

"Dans Genesis, mon appareil photo a permis à la nature de me parler.

Écouter fut pour moi un privilège."

 

Sebastião Salgado

 

Au Festival de Cannes 2014, Le Sel de la terre a remporté :

Dans la catégorie Un Certain Regard, Le Prix spécial

ainsi que La Mention Spéciale du Prix du Jury Oecuménique

 

Synopsis

 

Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation.

 

Sebastiao-Salgado.gif

 

 

 

Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode… L’être humain est au cœur de l'œuvre de Sebastião Salgado.

 

 

 

Inlassablement, il a photographié les conflits, la famine, l'exode et a été le témoin des civilisations les plus reculées, des entreprises les plus titanesques, tout comme des pires atrocités.

 

Il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète.

 

Sebastiao-Salgado-copie-1.gif
Sa vie et son travail nous sont révélés par les regards croisés de son fils, Juliano, qui l’a accompagné et filmé durant ses expéditions, archives qui figurent aussi dans Le Sel de la terre, et de Wim Wenders, lui-même photographe.

 

%%%%%%%%%%%%

 

 

Élevé dans une ferme au Brésil, Sebastião Salgado éprouve un amour et un respect profonds pour la nature; il se montre aussi particulièrement sensible à la façon dont les êtres humains sont affectés par les conditions socio-économiques souvent accablantes dans lesquelles ils vivent.

 

En 1970, à 26 ans, Sebastião Salgado se retrouve par hasard pour la première fois avec un appareil photo entre les mains. En regardant dans le viseur, il a une révélation: brusquement, la vie prend un sens. Dès lors — même s’il lui a fallu des années de travail acharné avant d’acquérir l’expérience nécessaire pour pouvoir vivre de son travail de photographe — l’appareil photo devient l’outil par lequel il interagit avec le monde. Salgado, qui a "toujours préféré la palette en clair-obscur des images en noir et blanc" prend quelques photos couleur à ses débuts, avant d’y renoncer définitivement.

 

Au cours de 30 voyages, à pied, en avion léger, en bateau, en canoë et même en ballon, par une chaleur extrême ou un froid polaire et dans des conditions parfois dangereuses, Sebastião Salgado a réuni des images qui nous montrent la nature, les peuples indigènes et les animaux dans toute leur splendeur. Maîtrisant le monochrome avec un talent qui rivalise avec celui du virtuose Ansel Adams, Sebastião Salgado fait entrer la photographie noir et blanc dans une autre dimension; les nuances de tons de ses œuvres, le contraste entre le clair et l’obscur, évoquent les tableaux de grands maîtres comme Rembrandt et Georges de la Tour.

 

 

Des nombreuses œuvres que Sebastião Salgado a réalisées au cours de son admirable carrière, trois projets de longue haleine se démarquent particulièrement :

 

La Main de l’homme en 1993 qui illustre le mode de vie bientôt révolu de travailleurs manuels du monde entier. Cliquez ICI !

 

Exodes en 2000, témoignage sur l’émigration massive causée par la faim, les catastrophes naturelles, la dégradation de l’environnement et la pression démographique. Cliquez ICI !

 

Genesis, résultat d’une expédition épique de huit ans à la redécouverte des montagnes, déserts et océans, animaux et peuples qui ont jusqu’ici échappé à l’empreinte de la société moderne — les terres et la vie d’une planète encore préservée. Cliquez ICI !

 

Que découvre-t-on dans Genesis ?

 

Les espèces animales et les volcans des Galápagos; les manchots, les lions de mer, les cormorans et les baleines de l’Antarctique et de l’Atlantique sud; les alligators et les jaguars du Brésil; les lions, les léopards et les éléphants d’Afrique; la tribu isolée des Zoé au fin fond de la jungle amazonienne; le peuple Korowaï vivant à l’âge de pierre en Papouasie occidentale; les éleveurs de bétail nomades Dinka du Soudan; les nomades nénètses et leurs troupeaux de rennes dans le cercle arctique; les communautés mentawai des îles à l’ouest de Sumatra; les icebergs de l’Antarctique; les volcans d’Afrique centrale et de la péninsule du Kamtchatka; les déserts du Sahara; le rio Negro et le rio Juruá en Amazonie; les failles du Grand Canyon; les glaciers de l'Alaska…

 

Après s’être rendu là où personne n’était jamais allé, et avoir consacré tant de temps, d’énergie et de passion à la réalisation de cet ouvrage, Sebastião Salgado considère Genesis comme sa "lettre d’amour à la planète".

 

"Près de 46% de la planète semblent encore comme au temps de la Genèse", fait remarquer Sebastião Salgado. "Nous devons sauvegarder ce qui existe."

 

Le projet Genesis, en lien avec l’Instituto Terra créé par Sebastião Salgado cherchent à montrer la beauté de notre planète, à inverser les dommages qu’on lui a infligés et à la sauvegarder pour les générations futures.

 

 

 

 

Mon opinion

 

 

"Un photographe est quelqu'un qui écrit avec la lumière …". Cet homme, Sebastião Salgado, a consacré la majeure partie de son existence à graver l'histoire de l'humanité, par le biais d'une incroyable collection de photos.

 

Sebastiao-Salgado-.gif

 

 

Loin de tout contexte politique les photos défilent. Elles sont toutes d'une extrême beauté. Le montage est parfait. De ces milliers d'hommes à la recherche d'une pépite dans une mine d'or brésilienne, au Rwanda "qui lui a brisé l'âme", ou encore à l'ex Yougoslavie, en passant par des endroits les plus reculés de la planète, on ne peut que rester fasciné.

 

Inoubliables toutes ces photos de femmes, serrant leur enfant dans des bras décharnés. Douloureuses, incomparables, inadmissibles par tant de barbarie.

 

 

 

 

 

Le photographe se consacre aujourd'hui aux beautés de la planète. À celle de son pays, le Brésil, et plus précisément aux terres qui l'ont vu grandir. Celles de la ferme natale. Un beau rêve qui devient réalité avec l'Instituto Terra, et l'aide précieuse de sa femme, pour oublier les atrocités commises par l'homme dont Sebastião Salgado restera un témoin d'exception.

 

"Les hommes sont le sel de la terre, un animal très féroce, terrible, …".  Toutes ces photographies resteront ancrées dans la mémoire.

 

Sebastião Salgado, et son regard à la fois tendre et lumineux, au phrasé impeccable, nous offre une leçon d'une profonde humanité et d'une grande noblesse.

 

Un documentaire magnifique et bouleversant. À voir absolument.  

 

 

 

Sources :

http://www.taschen.com

http://www.imdb.com

10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 22:02


Paris au Grand Palais.

 

Robert Mapplethorpe Au Grand Palais Robert Mapplethorpe

 

est l’un des plus grands maîtres de la photographie d’art en noir et blanc.

 

Un artiste perfectionniste que ce soit dans la photographie de ses portraits, ses fleurs, les sexes aussi. Le caractère cru et érotique des œuvres du milieu de sa carrière a déclenché de vives polémiques sur le financement public de l'art aux États-Unis.

 

Au-delà de la puissance érotique qui fit la célébrité de l’œuvre de Robert Mapplethorpe, l'exposition présente plus de 250 épreuves et pièces uniques.

 

 

Photos de la Fondation Robert Mapplethorpe


Selon l'ordre du défilement :

 

Portrait de l'artiste en 1980, Ajitto en 1981, Thomas en 1987, Derrick Cross en 1982, Vincent en 1981

 

Sont présentes toutes les facettes de l'œuvre. Allant de sa dimension classique à sa recherche personnelle de la perfection visuelle, jusqu'à son côté provocateur.

 

L'exposition couvre toute la carrière de cet artiste hors du commun né en 1946.

 

Marqué par la libération sexuelle et l'affirmation de son identité gay, le talent de l'artiste s'est particulièrement développé entre les années 1970 jusqu’à sa disparition prématurée en 1989 des suites du sida.

 

Robert-Mapplethorpe-et-Patti-Smith.gifEn 1967, Robert Mapplethorpe rencontre Patti Smith avec laquelle il entretiendra d'abord une relation intime, puis amicale jusqu'à sa mort. Leurs quelque trois ans de vie commune sont relatés par Patti Smith dans un de ses ouvrages, Just Kids, traduit de l’anglais par Héloïse Esquié, et publié aux éditions. Denoël.

 

C'était l'été où Coltrane est mort, l'été de l'amour et des émeutes, l'été où une rencontre fortuite à Brooklyn a guidé deux jeunes gens sur la voie de l'art, de la ténacité et de l'apprentissage. Patti Smith deviendrait poète et performeuse, et Robert Mapplethorpe, au style très provocateur, se dirigerait vers la photographie. Liés par une même innocence et un même enthousiasme, ils traversent la ville de Brooklyn à Coney Island, de la 42ème Rue à la célèbre table ronde du Max's Kansas City, où siège la cour d'Andy Warhol. En 1969, le couple élit domicile au Chelsea Hotel et intègre bientôt une communauté de vedettes et d'inconnues, artistes influents de l'époque et marginaux hauts en couleur.

 

C'est une époque d'intense lucidité, les univers de la poésie, du rock and roll, de l'art et du sexe explosent et s'entrechoquent.


Immergés dans ce milieu, deux gamins font le pacte de toujours prendre soin l'un de l'autre. Romantiques, engagés dans leur pratique artistique, nourris de rêves et d'ambitions, ils se soutiennenet et se donnent confiance pendant les années de vache maigre.


Just Kids commence comme une histoire d'amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 60-70, de ses riches et de ses pauvres, de ses paumés et de ses provocateurs. Véritable conte, il retrace l'ascension de deux jeunes artistes, tel un prélude à leur réussite.

http://www.denoel.fr

 

 

Patti Smith et Robert Mapplethorpe à Coney Island

 

"À l’évidence, il ne s’agit pas d’un livre rock’n'roll. Le jour précédent la mort de Robert, je lui avais promis d’écrire un livre sur notre amitié, l’amour que nous nous portions. Donc mon but n’était pas d’écrire sur le rock. Ma route m’a menée au rock’n'roll, mais avant il y a eu Robert. Je voulais aussi écrire un livre sur la loyauté, la découverte de soi, que ce soit à travers la poésie, le rock ou la photographie. Et que cela inspire d’autres générations. Car même si Robert est mort jeune, du sida, il n’était pas autodestructeur. Nous voulions tous les deux vivre."

 

D'après cette dernière, Robert Mapplethorpe n'aurait pas été très intéressé par la photographie avant 1970.


 

Patti Smith et Robert Mapplethorpe à Coney Island

 

 

Les œuvres exposées au Grand Palais jusqu'au 13 juillet 2014 proviennent de la Fondation Robert Mapplethorpe, du Musée Salomon R. Guggenheim de New-York, ainsi que de nombreux collectionneurs privés.

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Selon l'ordre du défilement :

 

La Princesse Gloria von Thurn und Taxis en 1987, Deborah Harry en 1978, Holly Solomon en 1976, Ken Moody et Robert Sherman en 1984, Patti Smith en 1986, Andy Warhol en 1986, Isabella Rosellini en 1988, Gregory Hines en 1985,  Francesco Clemente en1983, David Hockney en 1976, Marisol en 1979.

 

Portraits de la Fondation Robert Mapplethorpe

 

À l'occasion de la plus grande rétrospective jamais consacrée à Robert Mapplethorpe, Patti Smith se confie à Télérama et revient sur leurs plus belles années.

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Malgré les difficultés financières du couple, Robert Mapplethorpe achetait régulièrement des magazines pour en découper les photos et réaliser des montages. Ainsi, ses thèmes de prédilection auraient changé radicalement à plusieurs reprises entre 1967 et 1970, passant de l'ésotérisme à la dévotion ou encore la magie, toujours selon Patti Smith.  

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Richard Gere en 1982.

 

 

 

L'exposition accueille les visiteurs avec l'autoportrait de l'artiste datant de 1988.

 

La fin de sa vie, donc. Photographie avec une canne surmontée d'une tête de mort.

Le ton est donné.

 

Jérôme Neutres, le commissaire de cette exposition au Grand Palais, parle de cet ensemble de photographies exposées "comme Orphée qui nous emmène dans le royaume des ombres".

 

Sur des murs gris clair, quelques propos de l'artiste se détachent au-dessus des photographies. Dont un, accordé lors d'un entretien avec Barbara McKenzie en 1985, résume assez bien l'exposition :

 

"Je cherche la perfection dans la forme.

Dans les portraits. Avec les sexes. Avec les fleurs."

 

Tout au long de la visite, l'artiste délivre son message qui trouve, aujourd'hui, encore une étrange résonnance. Inutile de se cacher derrière son petit doigt. En venant voir une exposition consacrée à Robert Mapplethorpe, rien ne peut étonner. Mais séduire, oui.

 

Des corps de femmes et d'hommes nus, des fleurs aux couleurs éclatantes, d'autres encore en noir blanc témoignent ici de cet incroyable talent. L'artiste nous invite dans son univers, au plus profond de ses fantasmes, aussi. Son talent n'a d'égal que le courage de ne rien cacher. De tout exposer. D'être lui-même. 

 

L'esthétique est omniprésente.

 

Il est bien entendu largement question de l'incroyable et magnifique histoire que l'artiste entretiendra avec Patti Smith. Outre les portraits de celle-ci, les visiteurs peuvent s'arrêter devant une petite "chapelle" qu'ils ont faite pour abriter une figurine d'agneau.

 

Une autre exposition concernant Robert Mapplethorpe se tient jusqu'au 21 septembre 2014 au Musée Rodin.


Pour plus d'informations, cliquez ICI !

 

 

 


Sources :

http://www.grandpalais.fr

http://www.lefigaro.fr

http://www.telerama.fr

5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 00:00

Sam-Levin.jpg


Né en Russie en 1904 Sam Lévin décède en 1992 à Paris. Ses photographies sont conservées par la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.

 

Michele-Morgan-by-Sam-Levin.jpgLongtemps avant que les effets spéciaux ne volent la vedette aux vedettes, il était une fois un beau métier: photographe de plateau. Jean Renoir, Marcel Carné, René Clair, Jacques Becker vous réclamaient pour suivre leurs tournages, et Jean Gabin, Michèle Morgan, pour vous confier leur visage.

 

Telle est l'histoire de Sam Lévin, Ukrainien réfugié à Paris avec sa famille en 1906, à l'âge de 2 ans, qui va devenir, avec Raymond Voinquel et Roger Corbeau, le photographe d'élection du tout-cinéma pendant plusieurs décennies.

 

 

 

Il était très demandé par ses fidèles modèles, qui n’étaient autres que Jean Renoir, Marcel Carné, René Clair, Jacques Becker, Jean Gabin, ou encore Michèle  Morgan. Les uns le voulaient sur leur tournage, les autres lui réclamaient des portraits. Réputé pour être le meilleur de sa génération, Sam Lévin a constitué tout au long de sa carrière une galerie de portraits hors pair.

 

L'oeuvre photographique de Sam Lévin épouse parfaitement l'âge d'or du cinéma français. Réputé comme un des tout meilleurs photographes de plateau, son amitié pour Jean Renoir, son "chic" et sa technique infaillible lui permettent de bâtir une galerie de portraits incomparable.

 

Des années plus tard, les portraits sexy de Brigitte Bardot qu’en effectue Sam Lévin ont depuis, fait le tour du monde. Sans doute n’est-il pas pour rien dans l’édification du mythe Bardot.

 

Sam-Levin---Brigitte-Bardot-en-1953.jpg

 

 Brigitte Bardot en 1953

 

Adepte de la couleur, il magnifie les actrices par une image moderne, marquante, intemporelle.

 

Sam-Levin---Martine-Carol-vers-1950.jpg Martine Carol vers 1950

 

Ava Gardner en 1954 Sam-Levin---Ava-Gardner-en-1954.jpg

 

Sam-Levin---Romy-Schneider-.jpg Romy Schneider

 

 Bernadette Lafont vers 1960 Sam-Levin---Bernadette-Lafont-vers-1960.jpg

 

Sam Lévin - Catherine Deneuve

 

Catherine Deneuve

 

En noir et blanc, Sam Lévin interroge chaque visage, travaille sa pose et sa lumière pour en définir sa Figure.

 

Sophia-Loren-Par-Sam-Lievin.jpg

 

Sophia Loren vers 1955

*****

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Sam Lévin ouvre dés 1934 un studio de portrait à Paris où il photographie les stars du grand écran. Homme discret, il s’efface derrière ces monstres du cinéma, et c’est à peine si l’on trouve sa signature au bas des portraits publiés dans Cinémonde, puis Paris Match et Jours de France. Ses portraits publiés ont contribué à édifier le mythe de nombreux acteurs et de personnalités du monde du spectacle.

 

Filmographie de Sam Lévin ... Cliquez ICI !

 

Parmi les 6000 personnalités qu’il a photographié, un grand nombre ont été immortalisés dans son studio parisien. Son œuvre, du noir et blanc à la couleur, est incomparable en son genre et à son époque grâce à sa richesse, son style et son modernisme.

 

Sam Lévin est aussi le fidèle portraitiste des vedettes de la chanson et des personnalités du monde des arts. Nombre d'artistes de variétés passent par son studio.  

 

Dalida, Frank Alamo, Sacha Distel, Sylvie Vartan, Guy Bedos et Sophie Daumier, Edith Piaf et Théo Sarapo, Françoise Hardy,  Gilbert Bécaud, Johnny Halliday, Vince Taylor et de bien d'autres encore 

 

*****

 

Naguère considéré comme un photographe mineur, à cause des publications populaires accueillant ses travaux, Sam Lévin est aujourd’hui réévalué comme le témoin de son temps, frivole et amoureux de ses mythes, qu’il sut être tout au long de sa belle et généreuse carrière

 

Sources :

http://www.lexpress.fr

http://www.jeudepaume.org

http://filmstarpostcards.blogspot.fr

http://www.culture.fr

http://www.artistikrezo.com


1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 21:39

Photographe de plateau, Directeur de la photographie pendant près de cinquante ans. Raymond Voinquel a construit une œuvre qui déborde largement le champ cinématographique.

 

Raymond-Voinquel---Autoportrait-en-1938.jpg Raymond Voinquel  autoportrait en 1938

 
Raymond Voinquel né le  janvier 1912 à Fraize dans les Vosges est décédé le  15 juillet 1994 à Paris. Pour sa communion en 1925, on lui offre un appareil photographique duquel il tire ses premiers clichés. Ses parents se séparent en 1927 et il suit sa mère qui s'installe à Paris. Il fait d'abord la plonge à La Coupole, avant d'en être le chasseur. Il fait de la figuration dans plusieurs films et, en 1930, il rencontre son premier modèle : Adolphe Menjou. Il fait avec lui sa première photo d'acteur devant Le Majestic. Adolphe Menjou est en train de tourner aux studios de Joinville dans le film de Jean De Limur  "Mon gosse de père". Raymond Voinquel va le voir sur le tournage.

 

C'est là qu'il rencontre le photographe Roger Forster, dont il dit qu'il "a créé ce métier", qui l'engage comme assistant. Ainsi, avec son appareil 20X30 il fait des photos après le tournage des scènes. Passionné par le dessin et la peinture, il se mêle à la bohème du monde du spectacle. Son talent de portraitiste, son sens de l'éclairage, imposent rapidement Raymond Voinquel comme un grand photographe de cinéma, et sa carrière ne cessera d'être marquée par de prestigieuses collaborations.

 

Edwige-Feuillere-en-1937-par-Raymond-Voinquel.jpg

 

Edwige Feuillère devant l'objectif de Raymond Voinquel en 1937

 

Attiré par le cinéma, Raymond Voinquel fait de la figuration dans des films de Jean Grémillon et Henri Fescourt avant d'être appelé sous les drapeaux et affecté au service cinématographique de l'armée. En 1930, sa rencontre avec Roger Forster, un pionnier de la photographie de cinéma, oriente définitivement sa carrière.

 

Tout sur la filmographie de Raymond Voinquel ... Cliquez ICI !

 

Certaines actrices qu'il admire comme Arletty, Edwige Feuillère ou Danielle Darrieux lui font une confiance absolue. En effet, Raymond Voinquel se plait à dire qu'il photographie mieux les gens qu'il connaît. Il peut alors mettre en scène portraits ou photos de films en apportant toute sa sensibilité, sans jamais tricher en versant dans l'esthétisme. Sa façon d'aborder la photo comme un artisan séduit aussi les étrangers et il travaille alors sur des productions internationales avec des cinéastes célèbres tels que Billy Wilder, Joseph L. Mankiewicz, Anatole Litvak ou Luis Buñuel.

 
Raymond Voinquel est également, co-auteur, chef-opérateur et photographe de quelques courts métrages dont Saint Louis en 1951 et Les gitans  1951. Il réalise entièrement d'autres courts métrages dont Gustave Doré en 1952, Ballade du juif errant et Don Quichotte

 


 

 

Colette Darfeuille dans  Monsieur de Pourceaugnac en 1932 Colette-Darfeuille-dans--Monsieur-de-Pourceaugnac-en-1932.jpg

 

Danielle Darrieux - Raymond Voinquel 1937 Danielle Darrieux en 1937


Michele Morgan  dans Gribouille de Marc Allégret en 1937 Michele-Morgan---Raymond-Voinquel-pour-le-film-Gribouille-.jpg


Arletty - Raymond Voinquel la Reine d'Ethiopie dans Arletty  dans Les Perles de la Couronne de Sacha Guitry en 1937


Danielle Darrieux en 1939 Danielle-Darrieux-en-1939-par-Raymond-Voinquel.jpg


Jean-Marais-en-1938-par-Raymond-Voinquel.jpg Jean Marais en 1939

 

Arletty Le Jour se lève, de Marcel Carné en 1939 Arletty-par-Raymond-Voinquel-en-1949.jpg

 

Eric-Von-Stroheim-par-Raymond-Voinquel-dans-Piege--de-Robe.jpg Eric Von Stroheim  dans  Piège de Robert Siodmack en 1939 


 Jean Gabin dans Le Jour se lève  de Marcel Carné en 1939 Jean-Gabin-par-Raymond-Voinquel-Le-Jour-se-leve-de-Marcel-.jpg

 

Sacha-Guitry-par-Raymond-Voinquel-en-1946.jpg Sacha Guitry en 1943  

 

   Jean Carmet Un ange passe en 1943 Jean-Carmet-par-Raymond-Voinquel-en-1943.jpg

 

Edwige-Feuillere-en-1946-par-Raymond-Voinquel.jpg Edwige Feuillère en 1946  


   Yves Montand  en 1946 Yves-Montand-en-1946-par-Raymond-Voinquel.jpg


Edith-Piaf-en-1946-par-Raymond-Voinquel.jpg   Edith Piaf  en 1946 

 

   Jean Cocteau en 1947 Jean-Cocteau-par-Raymond-Voinquel-en-1942.jpg

Gérard Philippe - Raymond Voinquel 1946  Gérard Philipe Le Diable au Corps, de Claude Autant-Lara en 1947  


  Jacques Sernas en 1948 Jacques-Sernas-en-1948-Par-Raymond-Voinquel.jpg


Martine-Carol--Par-Raymond-Voinquel-Madame-du-Bary-de-Chris.jpg Martine Carol pour le film  Madame du Barry de Christian-Jaque en 1954  


  Burt Lancaster Trapèze, de Carol Reed en 1955 Burt-Lancaster-dans-Trapeze---Par-Raymond-Voinquel.jpg

 

Henry-Fonda-par-Raymond-Voinquel-en-1955.jpg Henry Fonda en 1955

 

Audrey-hepburn--Par-Raymond-Voinsquel-en-1956.jpg Audrey Hepburn en 1956 Audrey-Hepburn-en-1956-par-Raymond-Voinquel.jpg


  Audrey Hepburn Love in the Afternoon, de Billy Wilder en 1957 Audrey-Hepburn---Love-in-the-afternoon-en-1957---Raymond-Vo.jpg

 

Mylene-Demongeot-Par-Raymond-Voinquel---Sois-belle-et-tais.jpg Mylène Demongeot dans  Sois belle et tais-toi  de Marc Allégret en 1957 

 

Gary Cooper en 1957 Gary-Cooper-en-1957-par-Raymond-Voinquel.jpg

 

   Raymond-Voinquel--Jean-Paul-Belmondo-Par-Raymond-VoinquelLe.jpg Jean-Paul Belmondo dans Le doulos de Jean-Pierre Melville en 1963  


 

Raymond Voinquel aborda les genres majeurs de la photographie et fut également fasciné par la beauté du corps masculin dont il a valorisé la sensualité. Sa pratique du nu masculin, en studio comme en extérieur inspirera certains photographes de mode contemporain qui perpétuent la tradition et l'excellence du noir et blanc

 

 

 

 

En 1941,

 

il photographie des sportifs au stade de Bordeaux Sportif au stade de Bordeaux en 1941

 

 

Sources :

http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr

http://www.lacostelle.org

http://fr.wikipedia.org

http://www.photo.rmn.fr

 

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"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

en travaux forcés !"

 
François Truffaut

 

 

 

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Juste la fin du mondeAquarius

 

 

 

 

 

 

 

Une vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pandora "Pandora and the Flying Dutchman".Umberto D.La chevauchée des Bannis.Loin du Paradis.Une journée particulière.Le procès de Viviane Amsalem "Gett".Tout ce que le ciel permet.

 

 

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