23 mars 2011
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Date de sortie cinéma : 23 mars 2011
Réalisé par Hiner Saleem
Avec Golshifteh Farahani, Mylène Demongeot, Jonathan Zaccaï,
Özz Nüjen, Menderes Samancilar, Billey Demirtas,
Jane Birkin, Nazmi Kirik.
Long-métrage français
Long-métrage français
Genre Comédie
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Golshifteh Farahani
Synopsis
Philippe (Jonathan Zaccaï), qui vient de sortir de prison, rencontre Avdal (Billey Demirtas), un kurde à la recherche d’un criminel irakien. Les deux hommes se lient d’amitié.
Avdal, qui rêve de rester en France, a prévu de faire venir à Paris sa fiancée, Siba (Golshifteh Farahani).
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Soudain, Avdal meurt. Philippe se retrouve seul à devoir s’occuper de ses funérailles. Siba arrive à Paris et apprend la mort de son fiancé … Recueillie par un groupe de Kurdes, elle fait la connaissance de Philippe alors que Cheto, le père d’Avdal, arrive également à Paris …
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Menderes Samancilar
Le réalisateur Hiner Saleem est irakien, mais il est avant tout kurde.
Rappelons que le Kurdistan n'est pas un pays mais un territoire et un peuple, dispersés entre Turquie, Iran, Irak et la Syrie, et même en Arménie comme on peut le voir dans
Vodka Lemon Réalisé en 2003
Avec Romik Avinian, Lala Sarkissian, Ivan Franek
Avec Romik Avinian, Lala Sarkissian, Ivan Franek
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Le sort du peuple kurde est ainsi le sujet de population du réalisateur qui en a fait le sujet principal de la plupart de ses films
Vive la mariée ... et la libération du Kurdistan Réalisé en 1997
Avec Serge Avédikian, Tuncel Kurtiz, Georges Corraface
Avec Serge Avédikian, Tuncel Kurtiz, Georges Corraface
Passeurs de rêves Réalisé en 1999
Avec Olivier Sitruk, Rosanna Vite Mesropian, Boris Maloyan
Avec Olivier Sitruk, Rosanna Vite Mesropian, Boris Maloyan
Kilomètre zéro Réalisé en 2004
Avec Nazmi Kırık, Eyam Ekrem, Belçim Bilgin
Avec Nazmi Kırık, Eyam Ekrem, Belçim Bilgin
Dol ou la vallée des tambours, Réalisé en 2006
Avec Nazmi Kırık, Belçim Bilgin, Omer Çiaw Sin
Avec Nazmi Kırık, Belçim Bilgin, Omer Çiaw Sin
Après la chute Réalisé en 2009
Avec Nazmî Kirik, Yildiz Gültekin, Fehmi Mohammad Salim
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C'est encore le cas dans Si tu meurs, je te tue, puisqu'on y suit la confrontation entre un français de souche incarné par Jonathan Zaccaï et une communauté kurde en exil.
Après le drame Les Toits de Paris ,
Après le drame Les Toits de Paris ,
Avec Michel Piccoli, Mylène Demongeot, Maurice Bénichou
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Hiner Saleem avait besoin de revenir à un genre qui lui est proche, "la comédie, l'absurde et le burlesque". Ainsi naquit Si tu meurs, je te tue.
"Ce qui m’a excité c’est d’écrire une histoire déstructurée où on ne sait jamais ce qui va se passer et ou les personnages se découvrent au fur et à mesure. C’est comme une poupée russe …" nous apprend le réalisateur. Hiner Saleem voulait aller vers "un scénario où chacun des personnages se passe le relais" : "le film débute par une amitié entre deux hommes et se termine par une jeune femme qui décidera de son destin."
"Ce qui m’a excité c’est d’écrire une histoire déstructurée où on ne sait jamais ce qui va se passer et ou les personnages se découvrent au fur et à mesure. C’est comme une poupée russe …" nous apprend le réalisateur. Hiner Saleem voulait aller vers "un scénario où chacun des personnages se passe le relais" : "le film débute par une amitié entre deux hommes et se termine par une jeune femme qui décidera de son destin."
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Golshifteh Farahani et Mylène Demongeot
"Pour moi, Siba représente la nouvelle génération de femmes de ces régions qui tente de briser les tabous, de se rebeller sans faire une révolution, elle représente une tendance réformiste lente mais décidée qui veut se libérer. Siba est une jeune fille moderne et libre qui ne se laisse pas intimider. C’est un personnage fort."
C'est l'actrice Golshifteh Farahani qui joue ce rôle dans le film. "J’ai rencontré Golshifteh presque un an avant le tournage. Je l’avais déjà vue dans quelques films et je sentais un grand potentiel chez elle". Il semblerait que le réalisateur ne se soit pas trompé : "Une relation de confiance mutuelle s’est tout de suite établie. Elle m’a vraiment surpris sur le tournage, c’est une actrice extrêmement talentueuse et très généreuse. Elle a amené au personnage de Siba exactement ce que je recherchais, un mélange de tradition et de modernité."
Jonathan Zaccaï et Golshifteh Farahani ont la particularité d'avoir tous deux joué avec le réalisateur anglais, mais tournant aux Etats-Unis, Ridley Scott.
Jonathan Zaccaï et Golshifteh Farahani ont la particularité d'avoir tous deux joué avec le réalisateur anglais, mais tournant aux Etats-Unis, Ridley Scott.
En effet, Jonathan Zaccaï
faisait face à Russell Crowe dans Robin des Bois en 2009
alors que Golshifteh Farahani
donnait la réplique à Leonardo DiCaprio dans Mensonges d'Etat en 2008
Elle devient la première star depuis la révolution islamique de 1979 à franchir les portes d'Hollywood.
L’aventure hérisse le pouvoir iranien qui lui signifie, en août 2008, une interdiction temporaire de sortir du territoire. Golshifteh Farahani a terminé le tournage du prochain film de Roland Joffé There Be Dragons, et vit actuellement à Paris avec son mari Amin Mahdavi. En 2009, elle est à l’affiche de A propos d'Elly de Asghar Farhadi. Elle y prouve, envers et contre tous, qu’elle est l’une des actrices les plus douées de sa génération.Ayant eu au sein de cette interdiction une autorisation de sortie de vingt quatre heures, l'actrice en profite pour quitter le pays et ses mesures répressives.
Elle est donc aujourd'hui forcée à l'exil, séparée des siens
Hiner Saleem qui a tourné en Arménie, Vodka Lemon, en Turquie, Dol ou la vallée des tambours, en Allemagne, Après la chute, et même en Irak ! , Kilomètre zéro retrouve avec Si tu meurs, je te tue le décor parisien pour la troisième fois. Le réalisateur avait déjà tourné dans la capitale française son premier long-métrage Vive la mariée... et la libération du Kurdistan, où déjà il suivait l'itinéraire d'un réfugié kurde et le mélancolique Les Toits de Paris en 2007. Hiner Saleem vit lui-même à Paris depuis maintenant près de vingt ans.
Cheto, le patriarche kurde, est incarné par l'acteur turc Menderes Samancilar. "Cette expérience pour lui a été très forte nous apprend Hiner Saleem, il devait jouer le rôle d’un père et surtout parler le kurde la langue de sa mère qu’il ne connaissait pas et qui est interdite dans son pays. Il a dû apprendre phonétiquement le kurde et mon assistant lui traduisait mes instructions du kurde en turc. Après tant années, ce magnifique acteur a retrouvé avec une grande émotion sa culture kurde." "Cheto représente la dernière génération de kurde attaché à la tradition. C’est un personnage ambivalent. Pour lui l’homme est le tuteur de la femme. Cheto sait, au plus profond de lui, que Siba est libre. Il pourrait même l’accepter, mais vis-à-vis de la communauté, il réagit différemment pour sauver ce qu’il appelle l’honneur."
Hiner Saleem qui a tourné en Arménie, Vodka Lemon, en Turquie, Dol ou la vallée des tambours, en Allemagne, Après la chute, et même en Irak ! , Kilomètre zéro retrouve avec Si tu meurs, je te tue le décor parisien pour la troisième fois. Le réalisateur avait déjà tourné dans la capitale française son premier long-métrage Vive la mariée... et la libération du Kurdistan, où déjà il suivait l'itinéraire d'un réfugié kurde et le mélancolique Les Toits de Paris en 2007. Hiner Saleem vit lui-même à Paris depuis maintenant près de vingt ans.
Cheto, le patriarche kurde, est incarné par l'acteur turc Menderes Samancilar. "Cette expérience pour lui a été très forte nous apprend Hiner Saleem, il devait jouer le rôle d’un père et surtout parler le kurde la langue de sa mère qu’il ne connaissait pas et qui est interdite dans son pays. Il a dû apprendre phonétiquement le kurde et mon assistant lui traduisait mes instructions du kurde en turc. Après tant années, ce magnifique acteur a retrouvé avec une grande émotion sa culture kurde." "Cheto représente la dernière génération de kurde attaché à la tradition. C’est un personnage ambivalent. Pour lui l’homme est le tuteur de la femme. Cheto sait, au plus profond de lui, que Siba est libre. Il pourrait même l’accepter, mais vis-à-vis de la communauté, il réagit différemment pour sauver ce qu’il appelle l’honneur."
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Pour jouer le rôles des sept frères kurdes, Hiner Saleem a mêlé comédiens professionnels et non-professionnels. Ils sont un "un condensé de la diaspora kurde". Ainsi certains des acteurs travaillent dans le bâtiment et sont les frères et cousins d’un ami du réalisateur. Hiner Saleem confie s'en être inspiré pour le personnage de Mihyedin.
Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !
Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://fr.wikipedia.org