21 juillet 2010
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22:51
Date de sortie cinéma : 21 juillet 2010
Réalisé par Ferzan Ozpetek
Avec Riccardo Scamarcio, Nicole Grimaudo, Alessandro Preziosi,
Réalisé par Ferzan Ozpetek
Avec Riccardo Scamarcio, Nicole Grimaudo, Alessandro Preziosi,
Lunetta Savino, Ennio Fantastichini, Elena Sofia Ricci,
Ilaria Occhini, Bianca Nappi, Daniele Pecci
Carmine Recano, Mauro Bonaffini, Gianluca De Marchi
Titre original : Mine Vaganti
Production Italienne
Carmine Recano, Mauro Bonaffini, Gianluca De Marchi
Titre original : Mine Vaganti
Production Italienne
Genre Comédie Dramatique
Synopsis :
Grande réunion chez les Cantone, illustre famille de Lecce dans les Pouilles, propriétaire d'une célèbre fabrique de pâtes.
Tommaso (Riccardo Scamarcio), le benjamin, veut profiter du dîner pour révéler à tous son homosexualité. Mais alors qu'il s'apprête à prendre la parole, Antonio (Alessandro Preziosi), son frère aîné, promis à la tête de l'usine, le précède pour faire… la même révélation.
Scandale général, malaise du père qui chasse le fils indigne.
Tous les espoirs se portent alors sur Tommaso pour reprendre l'affaire familiale et perpétuer le nom des Cantone. Tommaso a d'autres plans, mais comment peut-il à présent dire la vérité à sa famille ? C'est alors que ses amis romains débarquent pour une visite surprise dans les Pouilles.
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Carmine Recano, Nicole Grimaudo et Riccardo Scamarcio
Carmine Recano, Nicole Grimaudo et Riccardo Scamarcio
Notre avis :
Depuis son premier long-métrage, Hammam en 1998, on connait le goût du cinéaste Ferzan Ozpetek pour les histoires de famille troublées par l'arrivée d'un élément extérieur perturbant.
On savait également sa prédilection à faire intervenir des personnages homosexuels dans ses histoires.
Il n'est donc pas étonnant de le retrouver pour la première fois à la tête d'une comédie gay au fort parfum communautaire.
Cherchant à retrouver la saveur particulière de la comédie à l'italienne, version Mario Monicelli, le réalisateur base l'intégralité de son scénario sur une excellente idée de départ : et si votre propre frère vous volait votre coming out afin de ne plus avoir à s'occuper de l'usine paternelle, activité rébarbative s'il en est ?
Ajoutez à cela la localisation géographique en Italie du sud, où la société actuelle se fonde encore sur une structure patriarcale très traditionnaliste et vous obtenez tous les ingrédients nécessaires à une bonne tranche de rire.
Depuis son premier long-métrage, Hammam en 1998, on connait le goût du cinéaste Ferzan Ozpetek pour les histoires de famille troublées par l'arrivée d'un élément extérieur perturbant.
On savait également sa prédilection à faire intervenir des personnages homosexuels dans ses histoires.
Il n'est donc pas étonnant de le retrouver pour la première fois à la tête d'une comédie gay au fort parfum communautaire.
Cherchant à retrouver la saveur particulière de la comédie à l'italienne, version Mario Monicelli, le réalisateur base l'intégralité de son scénario sur une excellente idée de départ : et si votre propre frère vous volait votre coming out afin de ne plus avoir à s'occuper de l'usine paternelle, activité rébarbative s'il en est ?
Ajoutez à cela la localisation géographique en Italie du sud, où la société actuelle se fonde encore sur une structure patriarcale très traditionnaliste et vous obtenez tous les ingrédients nécessaires à une bonne tranche de rire.
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Ferzan Ozpetek. Cinéaste turc, exilé en italie.
Né à Istanbul en 1959, et par ailleurs frère de l'actrice Zeynep Aksu, il est venu étudier l'art en Italie en 1976.
A cette occasion, il a pu travailler avec le Living Theatre de Julian Beck. Pourtant, dans les années 80, il s'oriente vers le cinéma et devient assistant de réalisateurs comme Ricky Tognazzi, Sergio Citti ou encore Marco Risi.
A cette occasion, il a pu travailler avec le Living Theatre de Julian Beck. Pourtant, dans les années 80, il s'oriente vers le cinéma et devient assistant de réalisateurs comme Ricky Tognazzi, Sergio Citti ou encore Marco Risi.
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En 1997, il franchit le pas de la réalisation avec Hammam qui est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs avec succès.
Le film est très remarqué par les critiques.
En 1997, il franchit le pas de la réalisation avec Hammam qui est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs avec succès.
Le film est très remarqué par les critiques.
En 1999, il revient avec une fresque sur la chute de l'Empire Ottoman intitulée Le dernier harem . En 2001, il arpente les couloirs du festival de Berlin avec son troisième opus Tableau de famille . C'est pourtant son quatrième film qui le propulse en Italie puisque La fenêtre d'en face reçoit quatre David di Donatello dont celui du meilleur film. En 2008, il tourne coup sur coup, deux longs-métrages supplémentaires Saturno contro et Un Giorno perfeto .
plutôt fraîche et joyeuse. Avec notamment ...
Carmine Recano, Daniele Pecci, Mauro Bonaffini et Gianluca De Marchi
Ferzan Ozpetek a délibérément choisi des acteurs associés à une image de séducteurs à l'italienne, et à une image de "macho" pour interpréter les personnages principaux, homosexuels, dans Le premier qui l'a dit.
En tête d'affiche, on retrouve ainsi Riccardo Scamarcio (Mon frère est fils unique, Eden à l'Ouest, Le Rêve italien), Alessandro Preziosi, qui joue son frère, et Daniele Pecci, une star de la télé, qui joue l’ami avocat, dans des rôles à contre-courant pour le public italien qui les connaît bien.
Riccardo Scamarcio a quelque chose de Marcello Mastroianni jeune ...
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"C’est un immense compliment, je le lui transmettrai ! Je crois que son rôle est insolite parce qu’il n’est pas héroïque. On le découvre peu à peu, il est assez passif, on pourrait presque croire qu’il est lâche, alors qu’il ne l’est pas. Il finit par émouvoir quand il explique enfin à sa famille ses choix de vie - son orientation professionnelle plus que sexuelle. Si l’on ajoute à Scamarcio, Allesandro Preziosi, qui joue son frère, et Daniele Pecci, une star de la télé, qui joue l’ami avocat, ce sont trois séducteurs à l’italienne, trois « machos », à qui j’ai donné des rôles d’homosexuels. Le public italien ne les avait jamais vus comme ça !" répond le réalisateur.
Riccardo Scamarcio
La musique tient un place importante dans le film ...
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Dans tous mes films ! Je cherchais surtout une chanson qui soit comme un leitmotiv. J’ai demandé qu’on me fasse une sélection, on m’a envoyé cent cinquante chansons, dont je n’ai écouté, pour la plupart, que des fragments. Il y avait des titres récents et des titres anciens, et même du Dalida ! Je me suis arrêté assez vite sur 50 MILA de Nina Zilli, que je n’avais jamais entendue. La maison de disques m’a dit qu’elle était sortie il y a presque un an, dans l’indifférence générale. C’est une jeune chanteuse et c’est sa première chanson.
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(Extrait interview de Ferzan Ozpetek pour cinemovies.fr.)
Alessandro Preziosi
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Après son passage au Panorama du Festival de Berlin, où il a été vendu à quinze pays, Le Premier qui l'a dit a été sélectionné en compétition officielle dans la catégorie "Films de fiction du monde", du Festival de Tribeca, à New York.
C'est d'ailleurs le seul des douze titres en lice qui représentait l'Italie lors de cette neuvième édition.
Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr