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24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 20:56

   
Date de sortie 8 avril 2015

 

Jamais de la vie


Réalisé par Pierre Jolivet


Avec Olivier Gourmet, Valérie Bonneton, Marc Zinga,

Jean-François Cayrey, Thierry Hancisse, Paco Boublard

avec la participation de
Julie Ferrier et de Bruno Bénabar


Genre Policier


Production Française

 

C'est le côté très réaliste du personnage de Franck qui a attiré Olivier Gourmet. Il explique : "C’était très excitant de se voir proposer ce personnage (extra) ordinaire, mais tellement concret et proche de la réalité sociale d’aujourd’hui. Cet homme vient du combat syndical, il était engagé, actif. Mais il a poussé le bouchon trop loin, il a eu le tort de se croire le sauveur du monde."

 

Synopsis

 

Franck (Olivier Gourmet), 52 ans, est gardien de nuit dans un centre commercial de banlieue.

Il y a dix ans, il était ouvrier spécialisé et délégué syndical, toujours sur le pont, toujours prêt au combat. Aujourd’hui il est le spectateur résigné de sa vie, et il s’ennuie.

Une nuit, il voit un 4x4 qui rôde sur le parking, et sent que quelque chose se prépare…

La curiosité le sort de son indifférence et il décide d’intervenir. Une occasion pour lui de reprendre sa vie en main…

Jamais de la vie

Entretien avec Pierre Jolivet

relevé sur unifrance.org

 

Comment est né Jamais de la vie ?


D’une envie commune avec mes deux producteurs, Marc-Antoine Robert et Xavier Rigault, celle de retravailler ensemble. Au moment de Mains armées, je leur avais raconté plusieurs histoires qui me trottaient dans la tête, dont celle d’un gardien de nuit, sur un parking de banlieue. Et cette
histoire-là était restée dans leur mémoire, fortement. J’ai été sidéré que la dureté de ce récit, l’histoire de cet homme qui se révolte contre ce que la vie d’aujourd’hui a fait de lui, puisse trouver un écho si fort chez des producteurs de 40 ans. Puis les distributeurs de Ad Vitam qui sont de la même génération, nous ont emboité le pas. Cela m’a permis de réaliser qu’ils avaient compris la force d’actualité que contenait le sujet.

 

Jamais de la vie est votre quinzième film, sans doute le plus sombre. Dans la plupart de ceux qui l’ont précédé, soufflait un vent d’utopie, l’idée qu’on s’en sortirait, malgré tout. Là, on est dans un registre plus douloureux.


Comme l’époque ! Je crois que la conscience des difficultés à affronter, le sentiment d’un avenir bouché n’ont jamais été aussi forts. J’ai donc décidé d’aller jusqu’au bout de ma démarche avec mon personnage principal, Franck. Et je pense que c’est justement en prenant cette option extrême qu’il retrouve quelque chose qui ressemble à l’espoir. Quelque chose qui ranime chez lui une forme de noblesse, de rachat. Le film, en effet est noir, mais je ne l’ai pas voulu glauque ou complaisant. On n’en sort pas accablé, mais je l’espère, saisi d’empathie pour un personnage complexe et attachant.


Jamais de la vie - Oliver Gourmet

Oui, Franck est un anti héros qui devient en quelque sorte un héros. Il est héroïque, parce que la révolte - même anesthésiée - est demeurée en lui. C’est un ancien délégué syndical, sûrement grande gueule, il a eu cette capacité de réagir, de répondre à l’humiliation. Et au début du film, il est en jachère de cette révolte. Sur ce parking, la nuit, il est en jachère de lui-même.

 

 

En fait, il s’est laissé dépasser par les évènements, par les revers, par ce monde numérique, qui
broie les emplois…

 

Franck a quelque chose des héros de Peckinpah, des hommes qui appartiennent à une époque révolue et qui livrent leur dernier combat. Il a accepté d’être gardien de nuit, faute de mieux. Et un gardien de nuit a le temps de penser, de réfléchir, dans le silence et la solitude que la nuit induit. J’ai toujours été fasciné par les gens qui travaillent la nuit, seuls. Par la force de leurs doutes existentiels, pour peu qu’ils aient un cerveau, et qu’ils s’en servent. Or, le personnage de Franck a un cerveau, et il s’en sert. Ses nuits sont longues, il a tout le temps de regarder autour de lui et à l’intérieur de lui-même. Et quelque chose va se réveiller, s’enflammer en lui.

 

Le film est l’histoire d’un homme qui va reprendre son destin en main.

Malgré l’opinion qu’on en a a priori, il se dégage du décor naturel, - cette banlieue nocturne, ce centre commercial désert -, une certaine beauté.


Oui, il y a dans ce décor, sinon de la beauté, du moins un pouvoir d’attraction. Il s’agit de le capter, et ça n’était pas difficile pour moi, j’ai grandi en banlieue et j’ai toujours cherché à trouver une forme d’harmonie - même secrète -, dans le décor où je vivais. J’allais à Paris voir Lawrence d'Arabie et je rentrais au fin fond de Maisons-Alfort avec la conviction que ma vie n’était pas si désespérante, que l’aventure pouvait naître au coin de la rue et que tous les décors ont une âme. Tout dépend de la façon dont on les regarde. Le décor en question, je ne le regarde pas avec amour mais je le regarde comme un lieu où une dramaturgie est possible. Nous avons parcouru beaucoup de kilomètres avant de trouver ce lieu cohérent, aux environs de Roissy, qui rassemblerait tous les éléments nécessaires à notre histoire. C’est assez obsessionnel chez moi, cette attirance pour les zones commerciales !
Je n’avais pas beaucoup voyagé avant que mon premier film, Strictement personnel, fasse le tour des festivals. Partout dans le monde, autour des aéroports, chaque fois que je traversais ce genre de no man’s land étrange réputé anonyme, il m’interpelait davantage qu’un centre-ville regorgeant de monuments et de beaux bâtiments. J’ai toujours eu l’impression qu’il pouvait s’y passer quelque chose de dramatiquement intéressant. Il y a des perspectives, c’est large, la vue porte loin, l’imagination a de la place pour se déployer. C’est ce souffle là que je recherche depuis toujours, en mettant - si j’ose dire -, du souffle dans le minimalisme. Il y a cependant dans l’utilisation de ces décors, une frontière que je ne veux pas franchir : celle de l’esthétisme. Cela a été le souci constant d’Emile Ghigo, mon décorateur, de Jérôme Alméras, mon chef opérateur, et du mien. Mettre l’environnement en accord avec ce qui s’y déroule, le mettre au service de l’humain qui s’y déplace. Le spectateur voit le personnage dans ce décor particulier, mais le personnage ne sait pas l’image qu’il renvoie. Un gardien de parking, la nuit. Il surveille, c’est tout. Il ne sait pas l’émotion qu’il peut renvoyer à quelqu’un qui le regarde, de loin, surveillant le parking. C’est le regard que moi je pose.

 

Dès l’écriture du scénario, le personnage de Franck avait-il déjà un corps ? Voyiez-vous déjà un comédien qui puisse en prendre possession ?


Bien entendu. Franck est sur la route de la soixantaine, on va lui calculer sa retraite, il faut qu’il soit assez costaud pour être gardien de nuit. À partir de là, le corps du personnage commence à se dessiner. Et l’évidence est apparue, cet homme-là, ce corps-là, cet acteur-là, c’est Olivier Gourmet. On lui a envoyé le scénario. Il a rappelé 48 heures plus tard. Ensuite, tout a été extraordinairement simple. Nous avons eu une lecture très approfondie du scénario. Il n’a fait aucun commentaire. Je l’ai interrogé : "Olivier, vous allez vivre physiquement avec ce personnage pendant huit semaines, il y a peut-être certaines de ses phrases, de ses mots, de ses postures qui ne vous conviennent pas, n’hésitez-pas à me le dire". Non, il n’avait rien à redire.
Et j’ai eu le bonheur de découvrir que j’avais devant moi un acteur hors du commun. Il est à 120%, tout le temps. La nuit, sous la pluie, dans le froid, il ne sort jamais de son personnage, absolument jamais. Il donne son corps, son âme, son talent. À 120%.

 

Jamais de la vue - Olivier GourmetD’autres aussi ont évidemment cette capacité, mais lui, en plus, il le fait avec une discrétion et une amabilité incroyables. Il est belge. Comme les acteurs anglais sont anglais. Une disponibilité totale, un professionnalisme exceptionnel que j’avais croisé avec Alan Bates et Kristin Scott Thomas dans Force majeure et que j’ai retrouvé dans Jamais de la vie avec Olivier Gourmet.

 

Qu’on n’a donc pas à "diriger", mais qui se montre parfaitement réceptif aux indications qu’on lui donne. Ainsi j’ai demandé à ce Franck prisonnier de sa vie, de me donner de rares sourires. Il sourit donc cinq ou six fois dans le film. Des sourires, jamais les mêmes, qui racontent chacun une chose différente, et qui, tout d’un coup, illuminent tout. Au dernier plan du film, il a reçu de la part de toute l’équipe technique une standing ovation de dix minutes.

 

Je n’avais jamais vu ça de ma vie.

Olivier Gourmet est un grand acteur, mais vous lui avez donné un rôle à sa mesure…


J’espère. Je vois un acteur dans un film et si j’aperçois quelque chose de lui qui me plaît mais qu’il n’a jamais vraiment exprimé, je me dis que j’aimerais l’emmener là, c’est à dire un peu plus loin. J’ai la faiblesse de croire que j’ai réussi quelquefois. Olivier Gourmet, toujours à la hauteur de ses rôles, petits ou grands, est évidemment lié pour moi intimement au cinéma des frères Dardenne, où il a endossé magnifiquement des personnages parfois peu sympathiques, y compris, en premier lieu, celui de La promesse où je l’ai découvert. Je l’ai vu ensuite dans beaucoup de films, bien entendu, et j’ai pensé, ce serait formidable si je parvenais à le rendre un peu plus charnel, plus charismatique, plus héroïque. Et je n’ai eu aucun problème pour y parvenir, parce que tout cela est venu de lui.

 

Autour de Franck gravitent des personnages tous attachants, qui n’ont de "secondaires" que le nom.


Ils se mettent à exister dès le début de l’écriture du scénario. J’ai en tête la trajectoire du personnage principal et laisse venir à lui des caractères qui vont le faire réagir positivement ou négativement, qui vont élargir son champ d’action et d’émotions et parlent finalement davantage que lui, le laissant se révéler face à eux mais en creux. Je ne peux me résoudre à faire vivre un caractère sur une scène ou deux, en pensant que ce n’est qu’un faire-valoir.

 

Jamais de la Vie - Valérie BonettonAinsi le personnage de Mylène, la conseillère du centre social, dont on peut dire qu’elle est le deus ex machina inattendu de l’histoire et à qui Valérie Bonneton apporte son don de sympathie immédiat, son naturel plein d’humanité. Le monde dans lequel nous sommes, celui qui rémunère davantage l’argent que le travail, compte sur des gens comme Mylène, compte sur leur compassion pour que l’édifice ne craque pas trop.

 

Mais comme beaucoup, elle est au bord de la rupture. Travailleuse… mais pauvre.

 

Ainsi le personnage de Ketu, le vigile black du centre commercial, encore plus démuni que Franck, incarné par l’étonnant, l’intense Marc Zinga, acteur belge, lui aussi. Ketu est comme la majorité des émigrés, il travaille comme il peut, mais c’est dur. Alors aujourd’hui, il se laisse aller à envisager un casse. Sans oublier la soeur de Franck, Julie Ferrier, son double… en drôle… mais finalement en pire. Ou Thierry Hancisse qui joue Etienne, le copain des luttes syndicales, ou Bruno Bénabar qui nous embarque avec ses oiseaux migrateurs.

 

Dans Jamais de la vie, ils ont des places essentielles, et ont tous trouvé des interprètes qui n’ont pas mesuré l’importance de leur rôle au nombre de leurs jours de tournage.

À la fin, Franck va s’opposer au braquage de "sa" banque, et le film soudain prend le rythme, la noirceur, la couleur d’un vrai polar.


C’est vrai, j’aime le polar. Avec la tension que cela induit. Avec ses bons, ses méchants, mais surtout la porosité qu’il y a entre les deux. Et Franck, finalement, se révèlera du côté des bons. Mais il est fatigué, il n’a plus la force de monter sur des barricades sociales ou politiques, il va s’en prendre à l’ennemi qui passe à sa portée. Il intervient. Il se réapproprie son destin. Il cesse d’être le spectateur de sa vie. Pas un mot ne sera échangé pendant les vingt dernières minutes. On est avec Franck, avec ce corps en action, cet homme qui part à la bataille dans sa vieille voiture avec un oreiller sur le ventre en guise d’airbag. Ce qui me fascine, c’est de montrer un héros qui a pour seule arme un revolver sans balle.

Pourquoi s’oppose-t-il à ce braquage ? Pas par respect de la loi, pas par engagement citoyen, juste pour ne pas laisser faire. Il le dit lors de sa rencontre avec Etienne, son compagnon de lutte : "Laisser faire ça n’a jamais été mon truc". Aujourd’hui, quand une société se délite, c’est aussi parce qu’on laisse faire… Franck a conservé son porte-voix, relique des manifs d’autrefois. Cet accessoire semble aujourd’hui dérisoire, il est le témoin des luttes anciennes. Je voulais que le titre soit entendu dans ce porte-voix. "Camarades ! Jamais de la vie !". C’est dans ce sens là,
dans le réveil de cette rébellion, que le film n’est pas foncièrement pessimiste. Il professe qu’en chacun de nous, demeure quelque chose qui dit non, qui dit "jamais de la vie !".

 

La musique est très efficace mais parcimonieuse…


C’est la troisième fois que je travaille avec Adrien Jolivet, mon fils, et Sacha Sieff, après Zim & Co.  et Mains armées. J’ai aimé qu’après la vision du film, ils me confortent dans mon choix d’utiliser très peu de musique. Adrien, notamment, m’a tout de suite convaincu de ne surtout pas en mettre sur le générique du début. On est ainsi tout de suite plongé dans le vide de la vie de Franck, pas besoin d’enjoliver. Adrien et Sacha passent beaucoup de temps avec moi, avec le monteur son, ils font cela les oreilles et le coeur bien ouverts. Trouver la couleur, par exemple, de l’instant où Franck découvre le lamentable décompte de sa retraite, n’était pas évident si on ne voulait pas tomber dans le pathos, ils ont réussi.

 

Un contrepoint ironique et tendre, féminin aussi, vient clore le film après les scènes d’action violentes. C’est, dans la version de Stacey Kent, la chanson immortalisée par Louis Armstrong, What A Wonderful World.

Oui, quel monde merveilleux que le nôtre…

 

Pour lire la suite, cliquez ICI !

Mon opinion

 

Le triste décor d'un centre commercial de nuit. L'enseigne d'une grande surface qui se reflète sous la pluie dans des flaques d'eau d'un parking déserté. Un appartement "sans vie". Des barres d'immeubles et la superbe photographie de Jérôme Alméras pour, d'emblée, plomber l'atmosphère.

 

Autant de décors glauques dans lesquels évolue, pour une grande partie du film, le principal protagoniste. L'excellent Olivier Gourmet. Un homme à la dérive, emmuré dans une grande solitude.

 

Le scénario dévoile habilement l'intrigue. La vie de tous les personnages n'apportera aucun réconfort. L'ensemble reste d'une incroyable noirceur et le triste reflet d'une effroyable réalité.

 

La réalisation, et les dialogues servent parfaitement ce film parfaitement maîtrisé de bout en bout.

 

Aux côtés d'Olivier Gourmet, l'excellente Valérie Bonneton. Julie Ferrier, dans une brève apparition tout aussi parfaite. Marc Zinga, Thierry Hancisse et Bénabar complètent un casting sans faute.

 

Si Pierre Jolivet laisse espérer une ouverture vers une autre vie, pas forcément meilleure, il n'en sera rien.

 

Il réalise un film implacable, lourd et glacial dont on ressort sonné. Un film qui résonne comme un cri de désespoir face à l'indifférence générale.

Jamais de la vie
Jamais de la vie
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commentaires

E
Je pense que le thème doit être excellent mais l'environnement glauque et quelque peu désespéré ne rebute. Je me souviens avoir connu, en Italie justement, des jeunes (à l'époque) qui avaient déjà abandonné leur vie et leurs espoirs, se "contentaient" alors qu'un peu mieux (et puis peut-être un peu mieux encore plus tard) était abordable et possible, mais ils disaient que non... ils ne voulaient pas perdre leurs efforts à ça. Les résultats sont... glauques. Le fils unique n'a pas fait d'études (parce que de toute façon... il ne trouverait rien, etc...). L'épouse a travaillé en noir (parce que de toute façon on ne lui donnerait rien de bon...). Le mari tout seul a travaillé comme indépendant puis a engagé son fils. Ils n'ont plus de travail. L'épouse n'a pas de pension. Et ils doivent penser que c'est "la vie qui est ingrate". Je sais qu'ils n'avaient pas que de bonnes cartes en main, mais ils les ont, en plus, mal jouées avec l'idée que de toute façon ils ne gagneraient pas la partie...
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J
Merci pour ce partage
Répondre
C
Salut Alain. J'ai beaucoup aimé également. Olivier Gourmet est réellement un formidable acteur, ce type de rôle lui convient particulièrement et je l'ai trouvé à la fois bourru, d'une tendresse inouïe et d'une belle justesse. Ok avec toi on en sort un peu chaviré. C'est bien aussi de se faire "bousculer".
Répondre
J
Bonjour Alain. Je l'ai vu avec les enfants et trouvé que ce film tout à fait excellent traduisait magnifiquement la vie de ces personnes mises à l'écart et qui méritent beaucoup mieux que l'indifférence comme tu le dis. Ta page est très intéressante à lire. Bises. Je rentre Mercredi à bientôt.
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