1 juin 2011
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Date de sortie cinéma : 1 juin 2011
Réalisé par Léandre-Alain Baker
Date de sortie cinéma : 1 juin 2011
Réalisé par Léandre-Alain Baker
Avec Katoucha Niane, Viktor Lazlo, Ibrahima Mbaye, plus
Long-métrage congolais, français, sénégalais . Genre : Drame
Katoucha Niane
Synopsis :
Défiant l’honneur et la réputation de sa famille, Ramata découvre, à 50 ans, l’amour et le plaisir de la chair dans les bras d’un petit malfrat de 25 ans son cadet. Dès lors, sa vie tranquille et supposée heureuse dans la haute bourgeoisie dakaroise bascule… Mais qui est réellement ce jeune homme ? Est-il arrivé par hasard dans la vie de Ramata ?
Katoucha Niane et Ibrahima Mbaye
D'après le roman d'Abasse Ndione. 
Abasse Ndione vit et écrit dans un village de pêcheurs à quelques kilomètres de Dakar.
Il a publié aux éditions Gallimard Ramata en 2000 
où il a réédité
La vie en spirale en 2004 avec un très grand succès.Il a coécrit le scénario de l'adaptation de Ramata.
Le titre du film est aussi le nom de son personnage principal joué par Katoucha Niane. Il s'agit d'une femme ravagée au triste destin. Déconnectée de la réalité, elle se rattache à son immense pouvoir de séduction naturelle. Léandre-Alain Baker dit qu'elle est "une terre craquelée qui attend la pluie", un peu à l'image du continent africain. Cependant, Ramata incarne également l'idée de la femme libre, qui reste sincère avec elle-même. Elle ne craint pas le temps et conserve sa beauté originelle, comme si son corps était amené à garder éternellement sa jouvence.
Coup d'essai pour Léandre-Alain Baker :
né le 25 février 1960 à Bangui en Centrafrique,
de nationalité congolaise et vivant à Paris.
Auteur, comédien, metteur en scène, il a créé et animé avec l'écrivain Emmanuel Dongala, le théâtre de l'éclair à Brazzaville.
Il est réalisateur de longs et courts métrages ainsi que de deux films documentaires consacrés aux écrivains
né le 25 février 1960 à Bangui en Centrafrique,
de nationalité congolaise et vivant à Paris.
Auteur, comédien, metteur en scène, il a créé et animé avec l'écrivain Emmanuel Dongala, le théâtre de l'éclair à Brazzaville.
Il est réalisateur de longs et courts métrages ainsi que de deux films documentaires consacrés aux écrivains
- Sony Labou Tansi 
Diogène à Brazzaville
où il dresse le portrait de l'écrivain, lequel a dénoncé le système dictatorial et corrompu qui règne en Afrique.
où il dresse le portrait de l'écrivain, lequel a dénoncé le système dictatorial et corrompu qui règne en Afrique.
- et
Tchicaya UTamsi Tchicata,
Cette fois, il s'agit du poète Tchicaya U Tamsi (pseudonyme qui signifie "petite feuille qui parle pour son pays").
Cette fois, il s'agit du poète Tchicaya U Tamsi (pseudonyme qui signifie "petite feuille qui parle pour son pays").
Comme comédien, il a travaillé, entre autres, avec Gabriel Garran, Philippe Adrien, Christian Schiaretti, Philippe Mercier, Peter Brook, Thierry Mennessier
Il a également joué dans plusieurs films et téléfilms.
Écrivain aussi ...
Ici s'achève le voyage, roman, en 1989.
Les jours se traÎnent, les nuits aussi, théâtre, en 1993. Prix RFI
L'enfer comme station balnéaire, en 2007
Le corps des uns, le bruit des autres, théâtre
Dieu roulera l'univers comme une natte, théâtre
L'effet de serre sur le comportement des anges, théâtre
Le Vent secoue la montagne, recueil de poésie.
Les jours se traÎnent, les nuits aussi, théâtre, en 1993. Prix RFI
L'enfer comme station balnéaire, en 2007
Le corps des uns, le bruit des autres, théâtre
Dieu roulera l'univers comme une natte, théâtre
L'effet de serre sur le comportement des anges, théâtre
Le Vent secoue la montagne, recueil de poésie.
Nadine Otsobogo (maquilleuse), Makhète Diallo (assistant caméra),
Léandre baker (réalisateur) et François Kuhnel (directeur de la photo)
Katoucha Niane, top-model guinéenne :
Née en 1960, Katoucha Niane a été l'une des premières top-models africaines à acquérir une reconnaissance internationale.
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Elle a également publié son autobiographie,
intitulée Dans ma chair,
où elle dénonce la pratique coercitive de l'excision.Peu après le tournage de Ramata, Katoucha est tragiquement décédée dans la nuit du 1er au 2 février 2008, dans des conditions qui restent encore non éclaircies.
Katoucha
Le film de Léandre-Alain Baker est donc son premier
et dernier rôle au cinéma. C'est à la suite d'un dîner que le producteur Ndiouga Moctar Ba
a convaincu Katoucha Niane de jouer dans Ramata 
La mannequin s'est aperçue des nombreux points communs qu'elle partageait avec le personnage qu'elle allait interpréter. Parmi ces similitudes qui, à ses yeux, sont saisissantes, Katoucha évoque en premier lieu la "capacité d’aimer l’Amour. De tout laisser pour cela. Ramata est un peu fêlée comme moi. Elle est aussi entière. Au-delà du fait que j’ai été top-modèle, j’espère que j’ai été choisi pour autre chose que pour ma plastique. Car je porte Ramata en moi. Elle s’assume et se dévoile à 50 ans, tout comme moi à 47 ans avec la sortie de ma biographie. Ce tournage m’a fait revivre des moments de vie personnelle, avec des coïncidences troublantes…", confiait-elle.
Katoucha Niane Katoucha Niane s'est attachée à son personnage au point qu'elle a eu du mal à s'en remettre. Elle n'en aura en outre pas la possibilité, ayant tragiquement disparu à son retour en France.
A la fin du tournage, elle affirmait néanmoins de façon laconique mais suggestive:
" J'ai dorénavant plus de respect pour les acteurs. Je me rends compte de la difficulté de ce métier. (...) Je ne sais pas si je vais refaire du cinéma ou pas ".
Ibrahima Mbaye 
La chanteuse Viktor Lazlo
Viktor Lazlo, de son vrai nom Sonia Dronier, est une chanteuse franco-belge d'origine africaine. Son pseudonyme masculin, elle le tient du personnage de résistant joué par Paul Henreid dans Casablanca. Elle a enregistré de nombreux albums dans l'esprit pop-jazz et apparaît dans plusieurs séries télévisées dont Commissaire Moulin, Soeur Thérèse.com, La Crim' ou Navarro.
Viktor Lazlo, de son vrai nom Sonia Dronier, est une chanteuse franco-belge d'origine africaine. Son pseudonyme masculin, elle le tient du personnage de résistant joué par Paul Henreid dans Casablanca. Elle a enregistré de nombreux albums dans l'esprit pop-jazz et apparaît dans plusieurs séries télévisées dont Commissaire Moulin, Soeur Thérèse.com, La Crim' ou Navarro.
Viktor Lazlo
Même si Ramata reste en premier lieu un mélodrame, Léandre-Alain Baker a voulu proposer une hybridation de différents genres, empruntant notamment des codes au polar, à la comédie de moeurs ou encore au conte philosophique.
La structure de Ramata convoque des éléments narratifs qu'utilise le conte africain : un bonimenteur raconte l'intrigue à un autre personnage du film, sans s'adresser directement au spectateur. De plus, le récit a été imaginé comme "une page d'écriture calligraphiée avec ses pleins, ses déliés, et ponctué par des fondus qui nous entraînent vertigineusement vers l’intrigue principale", comme l'explique Léandre-Alain Baker.
La structure de Ramata convoque des éléments narratifs qu'utilise le conte africain : un bonimenteur raconte l'intrigue à un autre personnage du film, sans s'adresser directement au spectateur. De plus, le récit a été imaginé comme "une page d'écriture calligraphiée avec ses pleins, ses déliés, et ponctué par des fondus qui nous entraînent vertigineusement vers l’intrigue principale", comme l'explique Léandre-Alain Baker.
La culture Sérère
Le récit de Ramata porte en grande partie sur la culture Sérère encore méconnue aujourd'hui. Pourtant, le célèbre poète Léopold Sedar Senghor (qui fut aussi le premier président du Sénégal) est originaire de cette ethnie. Elle fut pour lui une importante source d'inspiration pour ses écrits et pour sa réflexion philosophique. Les Sérères représentent la troisième population la plus importante au Sénégal. Ils possèdent un système de croyance très spécifique, comme l'explique Léandre-Alain Baker : "Chez les Sérères, il n’y a pas de frontières entre les morts et les vivants, entre la réalité et la fiction, entre le présent, le passé et l’avenir." Le cinéaste affirme en outre que la mythologie Sérère a énormément de points communs avec les tragédies grecques.
Le réalisateur a souhaité questionner le fatum à travers son personnage principal. Cette dernière est victime d'une malédiction qui la suit depuis son enfance, liée à un acte qu'elle a commis. Elle cherche à s'en libérer, et cela passe par une "démence expiatoire". En Afrique, l'idée de malédiction est très répandue, du fait des techniques d'ensorcellement et de maraboutage. Ces procédés cérémoniels font partie intégrante des cultures locales, au-delà même des simples croyances.
Le récit de Ramata porte en grande partie sur la culture Sérère encore méconnue aujourd'hui. Pourtant, le célèbre poète Léopold Sedar Senghor (qui fut aussi le premier président du Sénégal) est originaire de cette ethnie. Elle fut pour lui une importante source d'inspiration pour ses écrits et pour sa réflexion philosophique. Les Sérères représentent la troisième population la plus importante au Sénégal. Ils possèdent un système de croyance très spécifique, comme l'explique Léandre-Alain Baker : "Chez les Sérères, il n’y a pas de frontières entre les morts et les vivants, entre la réalité et la fiction, entre le présent, le passé et l’avenir." Le cinéaste affirme en outre que la mythologie Sérère a énormément de points communs avec les tragédies grecques.
Le réalisateur a souhaité questionner le fatum à travers son personnage principal. Cette dernière est victime d'une malédiction qui la suit depuis son enfance, liée à un acte qu'elle a commis. Elle cherche à s'en libérer, et cela passe par une "démence expiatoire". En Afrique, l'idée de malédiction est très répandue, du fait des techniques d'ensorcellement et de maraboutage. Ces procédés cérémoniels font partie intégrante des cultures locales, au-delà même des simples croyances.
A l'ombre du soleil africain
Les techniques d'éclairage et de luminosité sur le tournage de Ramata tranchent avec celles utilisées pour la majorité des films qui se déroulent sur le continent noir. Léandre-Alain Baker souhaite se démarquer de ses contemporains qui surexploitent l'écrasant soleil africain. Il a ainsi fait le choix de proposer une atmosphère opaque et assombrie. Ramata s'inspire en cela du travail de photographie effectué sur plusieurs films japonais des années 60 comme Onibaba en 1964 de Kaneto Shindo, La Femme des sables de Hiroshi Teshigahara et plus généralement les œuvres de Yasuzo Masumura.
Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.ecranlarge.com
http://www.assatashakur.org
http://www.lesfrancophonies.com
http://www.africine.org
http://lacultureserere.blogspot.com
http://www.100pour100culture.com
http://www.allocine.fr
http://www.ecranlarge.com
http://www.assatashakur.org
http://www.lesfrancophonies.com
http://www.africine.org
http://lacultureserere.blogspot.com
http://www.100pour100culture.com
