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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 23:00

 

Date de sortie 30 mai 2012

 

7-Dias-en-la-Habana---Affiche.jpg


Réalisé par

 

Benicio Del Toro,  Pablo Trapero,


Julio Medem, Elia Suleiman, Gaspar Noé,


Juan Carlos Tabío, Laurent Cantet

 
Genre Drame


Titre original 7 Días en la Habana


Coproduction Française, Espagnole

 

Synopsis

 

7 Jours à La Havane est un instantané de la Havane d'aujourd'hui : un portrait contemporain d'une ville éclectique à travers un film composé de 7 chapitres réalisés par 7 réalisateurs.

 

7 jours à La Havane - AfficheÀ travers leurs différentes sensibilités, origines et styles cinématographiques, ils ont saisi l'énergie et la vitalité qui rendent cette ville unique. Certains réalisateurs ont eu le désir de croiser la réalité cubaine en prise avec son quotidien, avec le regard d'étrangers loin de leurs repères. D'autres ont choisi l'immersion totale et se sont inspirés de la vie de la population locale.

Chaque chapitre raconte une journée de la semaine, à travers le quotidien d'un personnage différent. Loin des clichés, ce film a pour vocation de faire résonner l'âme de cette ville hétéroclite au fil des quartiers, des ambiances, des générations et des cultures.

 

Si les 7 histoires présentent des intrigues différentes, les réalisateurs ont accepté d'inscrire leur récit dans une trame partiellement commune et de lier les histoires entre elles, afin de créer une impression d'unité dramatique. Certains lieux de tournage, comme l'Hôtel Nacional ou le Malecon, apparaissent de façon récurrente au fil des chapitres. Certains personnages principaux et secondaires glissent d'un film à l'autre, connectant les histoires, de manière à montrer qu'à la Havane, toutes les couches sociales se croisent, se côtoient, parfois s'entremêlent...

 

Lundi  El-Yuma-de-Benicio-Del-Toro.jpg El Yuma de Benicio Del Toro

 

Avec Josh Hutcherson, Vladimir Cruz, Daisy Granados, Othello Renzoli


Synopsis : Teddy Atkins (Josh Hutcherson), jeune touriste américain, découvre La Havane pour la première fois. Angelito est un chauffeur de taxi entre deux âges. Engagé par Teddy pour le conduire à travers la ville, Angelito le guidera dans une visite tout sauf traditionnelle.


Note de Benicio Del Toro : El Yuma offre un portrait de la vie nocturne de La Havane et de ses particularités. Le temps d’une nuit, un jeune touriste américain nommé Teddy découvre que le charme de La Havane est de l’ordre de la sensation viscérale et abstraite, une fois passé le choc visuel de ses immeubles délabrés et de son rythme indolent. Cette nuit, notre touriste va comprendre ce que Graham Greene voulait dire lorsqu’il a déclaré que La Havane est une ville où "tout est possible". Le film montre à quel point il est difficile de définir la véritable essence de La Havane, tout en offrant un éventail de petites réflexions humoristiques sur les imperfections de la ville. Nous assistons à la métamorphose de Teddy, d’abord agacé par la confusion qui règne sur l’île, mais qui finit par succomber au charme enivrant de l’esprit cubain.

 

 

Mardi  Jam-Session-de-Pablo-Trapero.jpg Jam Session de Pablo Trapero

 

Avec Emir Kusturica, Alexander Abreu


Synopsis : Emir Kusturica se rend à Cuba pour recevoir un prix qui récompense sa carrière de cinéaste. Plus porté vers le monde de la nuit que celui de la célébrité, il se lie d’amitié avec son chauffeur (Alexander Abreu), qui se révèle être un excellent trompettiste.


Note du réalisateur Pablo Trapero : La Havane est une ville mythique qui trouve une résonance particulière dans le coeur des cinéastes latino-américains, et donc dans le mien. Ma première expérience avec cette ville remonte à 1999 où je suis venu présenter mon film, Mundo Grúa, au festival de La Havane. J’y retourne régulièrement depuis. Jam Session est une parabole de la célébrité. Lorsqu’Emir Kusturica arrive à La Havane, sur cette terre hors du temps, un déclic s’opère. Il découvre un lieu où, pour la première fois depuis longtemps, les standards du paraître et de la célébrité ne fonctionnent pas. Au contact de gens simples et normaux, il redevient lui-même. Il s’affranchit du personnage public qui, avec le temps, a pris le devant et brouillé ses repères. Cette transformation a lieu en grande partie grâce au chauffeur, cet homme vrai et brut dans ses émotions. C’est la naissance d’une belle relation d’amitié, toute aussi naturelle qu’incongrue, qui permet à un homme perdu de se retrouver. La parabole délivre tout son sens à la fin, lorsque le prix reçu par Emir Kusturica un peu plus tôt, signe extérieur de gloire et de respectabilité, termine dans les mains de la fille du chauffeur.

 

 

 

Mercredi La-tentacion-de-Cecilia-de-Julio-Medem.jpg La tentacion de Cecilia de Julio Medem

 

Avec  Daniel Brühl, Melvis Estévez, Leonardo Benitez


Synopsis : Leonardo souhaite engager Cecilia comme chanteuse et lui propose de partir avec lui en Espagne. Elle vit à La Havane avec son compagnon José, qui traverse une crise dans sa vie professionnelle. Cécilia va devoir faire un choix crucial : vivre sa passion et son amour naissant pour Leonardo, ou rester à La Havane et épauler José.


Note du réalisateur Julio Medem : La tentacion de Cecilia met en scène trois personnages, Cecilia, José et Leonardo. Ces trois personnages s’inspirent d’un roman du 19e siècle, "Cecilia Valdes, très représentatif de la culture cubaine. Ces trois personnages ont une relation triangulaire qui ne dépend pas seulement de l’amour, mais aussi d’aspirations professionnelles. Cecilia est une jeune chanteuse de talent. Leonardo, un homme d’affaires espagnol; José est un jeune athlète et le petit ami de Cecilia. Certains des ingrédients, surtout en ce qui concerne la tension dramatique, étaient déjà présents dans le roman. Mais le décor a été modernisé, actualisé, comme l’a été la structure de l’histoire. Je voulais raconter l’histoire à partir du point culminant de leur relation. Ce triangle amoureux est une métaphore explicite : José représente Cuba, son pays. Rester avec lui signifie être loyale, ne pas trahir son pays ni son peuple. Leonardo représente la possibilité de travailler à l’étranger, en Espagne. L’opportunité d’une nouvelle vie.

 

 

Jeudi Diary-of-The-Beginner-de-Elia-Suleiman-copie.jpg Diary of The Beginner de Elia Suleiman

 

Avec Elia Suleiman, Sebastian Barruso 


Synopsis : Elia Suleiman arrive à La Havane et flâne dans les rues de la ville en attendant un rendez-vous organisé par l’ambassade de Palestine. Toute communication étant rendue impossible par son ignorance de l’espagnol, sa supposée solidarité politique avec le peuple cubain se heurte bientôt à son ignorance des codes culturels. Peu à peu, alors qu’il pénètre le coeur de la ville et s’imprègne de ses sons et de ses images, ce qu’il pensait n’être qu’une façon de tuer le temps, devient un test pour redéfinir son identité.


Note du réalisateur Elia Suleiman : Quand les producteurs de 7 Jours à La Havane m’ont demandé de réaliser l’un des courts métrages du film, j’ai bafouillé une réponse qui n’en était pas vraiment une. Je leur ai dit : je ne parle pas espagnol, je ne suis jamais allé à La Havane, et je ne sais quasiment rien de Cuba ! Ils m’ont répondu : "Ça peut être intéressant aussi". On m’a offert de passer un petit séjour là-bas avant de donner une réponse définitive. J’y suis resté quatre jours, pour être exact. En faisant la queue à la douane au moment de quitter l’île, j’ai réalisé que j’avais commencé à formuler ma réponse dès mon passage en douane à l’arrivée. J’ai répété ma réponse dans l’avion qui me ramenait chez moi, en essayant différentes inflexions, pour décider sur quel ton j’allais prononcer un "Non" ferme et définitif. Je me suis dit : au plus fort du Printemps arabe, pourquoi diable irais-je à l’autre bout du monde me faire le témoin d’une révolution depuis longtemps institutionnalisée ? S’il s’agit d’évoquer le caractère dramatique d’un blocus, eh bien nous avons la bande de Gaza, à un jet de pierre d’ici. En plus, je n’ai pas trouvé La Havane tellement exotique. Je me suis plutôt senti exclu. J’ai rencontré les producteurs pour leur donner ma réponse. Par un lapsus aussi métaphysique que miraculeux, et avec la plus grande détermination, je leur ai adressé un "Oui" ferme et définitif. On connaît la suite, une suite courte mais émouvante, dont ce court métrage porte le souvenir.

 


Vendredi Ritual-de-Gaspar-Noe-.jpg Ritual de Gaspar Noé

 

Avec Othello Rensoli, Cristela Herrera, Dunia Matos 

Synopsis : Ayant découvert que leur fille adolescente entretient une relation homosexuelle, ses parents décident de la faire exorciser lors d’une cérémonie rituelle.


Note du réalisateur Gaspar Noé : Le Che, mon compatriote le plus adulé au monde... Fidel, le seul homme qui a réussi à déjouer les plans de la CIA pendant plus de 50 ans... Soy Cuba, le film dont les mouvements de caméra m’ont tant inspiré... Mais soyons honnêtes, si j’ai fait ce film c’est parce qu’un ami qui avait passé un certain temps à Cuba m’avait dit que c’était là qu’il avait vu le plus grand pourcentage de belles filles et de bonnes danseuses au monde. Détestant voyager comme touriste, j’ai dû attendre pendant des années un prétexte crédible pour prendre un avion vers l’île mythique. Ayant raté en 2002 la projection d’Iréversible au festival de La Havane, j’ai dû attendre fin 2009 et la sélection d’Enter the Void pour m’y rendre. En même temps, une partie des producteurs du film avaient déjà en tête le projet de 7 Jours à La Havane auquel ils m’ont proposé alors de participer. Du coup, après trois jours de fête, j’ai donné mon accord. Mais aussi, je me suis rendu compte que la réalité sociale était aujourd’hui plus complexe que l’utopie castriste dont mon père me vantait les mérites, et par ailleurs que l’imaginaire cubain était plus lié à une approche magique africaine que je ne le croyais. Un an et demi plus tard, je revenais donc à Cuba pour tourner de manière semi-improvisée et en équipe ultra-réduite un court métrage avec une scène de danse et un rituel de "nettoyage".

 

 

 

Samedi Dulce-Amargo-de-Juan-Carlos-Tabio.jpg Dulce Amargo de Juan Carlos Tabío

 

Avec Mirta Ibarra, Jorge Perugorría, Melvis Santa Estevez, Beatriz Dorta

 

Synopsis : Mirta Gutierrez est psychologue. Elle participe un après-midi par semaine à un show télévisé dans lequel elle prodigue des conseils en développement personnel. Mirta consacre également une partie de son temps à préparer des gâteaux, une source de revenu lui permettant d’entretenir son foyer et sa famille. Ce jour-là, elle reçoit une importante commande d’un client spécial...


Note du réalisateur Juan Carlos Tabío : Dulce Amargo est un oxymore. Parce que les choses sont elles-mêmes et leur contraire. Ce qui se dit n’est pas toujours ce qui se fait. Il n’y a rien de plus angoissant que de créer notre propre bonheur. Dulce Amargo retrace une journée dans la vie de Mirta et Daniel. Mirta est une psychologue qui se trouve dans l’obligation de faire des pâtisseries et de les vendre, non pas pour que l’argent lui permette de terminer le mois, mais pour le commencer. Daniel est un lieutenant colonel à la retraite. Je ne sais pas s’il est à la retraite parce qu’il était alcoolique ou bien s’il est devenu alcoolique parce qu’il est à la retraite. Dulce Amargo  est l’une des 7 histoires possibles qui se passent aujourd’hui dans la réalité de La Havane. Et la réalité, comme nous le savons tous, n’est autre qu’une autre forme de fiction. Le film peut se voir aussi comme un hommage aux telenovelas latino-américaines, car la vie des cubains est à l’image de ce genre qu’ils affectionnent particulièrement : débordante d’émotions multiples et contradictoires.

 

 

 

Dimanche La-Fuente-de-Laurent-Cantet-.jpg La Fuente de Laurent Cantet

 

Avec Natalia Amore, Othello Rensoli, Alexis Vidal


Synopsis : Martha vit dans un appartement délabré au premier étage d’une vieille bâtisse. Au centre de son salon trône Oshun, une statue bariolée de la Vierge Marie. Suite à un rêve dans lequel Oshun lui est apparue, Martha décide d’organiser une cérémonie en son honneur et demande à tous les habitants de son immeuble de participer à la construction d’une fontaine exigée par la divinité.


Note du réalisateur Laurent Cantet : Lors d’un précédent séjour à La Havane, faisant des repérages pour un autre film, nous avons poussé la porte d’un immeuble du Malecon, et avons été accueillis par Nathalia, une femme d’une soixantaine d’années, vive et avenante, qui, en tenue de chantier nous a fait visiter son appartement. Dans la pièce principale, régnait une grande animation : cinq ou six personnes s’affairaient à y construire un étrange bassin qui devait être prêt quelques jours plus tard. La statue d’Oshun, déesse des rivières, qui trônait pour l’instant encore dans une alcôve allait bientôt être installée sur un piédestal, au centre de la petite piscine que les maçons terminaient de carreler. Nathalia, adepte de la Santeria préparait la cérémonie du quinzième anniversaire de son entrée en religion. Et tous les voisins semblaient mobilisés pour l’occasion, travaillant dans une gaieté qui m’a beaucoup amusé et m’a donné immédiatement l’envie de filmer. Il m’a tout de suite semblé évident que cette scène était la parfaite allégorie du fonctionnement de la société cubaine, où rien ne semble jamais possible mais où tout finit par se faire, grâce à l’imagination, l’enthousiasme, la débrouille et les bouts de ficelle. Grâce aussi à l’entraide et à la solidarité. J’ai rapidement mis en forme le scénario, et la contrainte de temps, une action resserrée en une journée, a aussitôt enrichi la situation, créant une urgence propice à la cocasserie la plus tonique. Pour la première fois, j’abordais un genre qui ne m’est pas coutumier : la comédie. Et j’y ai pris un immense plaisir, poussant les situations jusqu’au burlesque. J’ai très vite eu envie de proposer à Nathalia d’endosser le premier rôle. Je ne l’avais vue que quelques instants, mais assez tout de même pour être gagné par sa vivacité et son charisme. Lors de notre deuxième rencontre, après avoir hésité trente secondes, elle a accepté ma proposition, puis, de sa voix rocailleuse, comme dans la première scène du film, elle a appelé ses voisins dans la cage d’escalier. En quelques minutes, elle a réuni tous ceux qui étaient présents lors de la construction du bassin : les maçons, les femmes, les enfants... Le casting idéal en somme. Et, dans une bonne humeur qui a fini de me convaincre, nous avons réalisé quelques essais où chacun rejouait son propre rôle tout en intégrant avec plaisir les orientations que je suggérais. Aucune timidité face à la caméra, une aisance surprenante, et surtout beaucoup de plaisir. J’allais pouvoir tourner comme j’aime le faire, avec des acteurs non professionnels et en laissant une large place à l’improvisation. Un film qui mêle regard documentaire et film "de genre",comédie. Un film qui donne à voir des visages que l’on ne voit jamais au cinéma, à entendre des voix que l’on n’entend jamais au cinéma. Et qui surtout donnera la parole à ceux qui l’ont si rarement.

 

 

 

7 Días en la Habana copieLeonardo Padura - coordinateur du scénario :

 
Né en 1955 Leonardo Padura est journaliste, romancier et scénariste.

Il appartient à cette génération d’écrivains qui a grandi avec la Révolution. À travers ses romans, il décrit la société cubaine contemporaine et la vie quotidienne de La Havane et ses habitants. Parmi les romans qui ont fait sa renommée à Cuba et à l’étranger : Les Brumes du passé , Adios HemingwayLe Palmier et l’étoile, L'homme qui aimait les chiens...

 

Il a notamment créé le personnage de Mario Conde.

 

Leonardo Padura compte parmi les auteurs Cubains les plus connus à l’étranger. Ses romans ont été traduits en anglais, français, italien, portugais et allemand.

 

 

 

Sources :

http://www.cinemovies.fr

http://www.lexpress.fr

http://www.7daysinhavana.com

http://www.evene.fr

http://www.allocine.fr

http://www.youtube.com

commentaires

M
<br /> ça foit être très intéressant de voir  la vie de La Havane au travers de ces réalisateurs, j'irai le voir la semaine prochaine, quand il sortira dans ma région<br />
Répondre

 

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