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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 14:10

 

Date de sortie 6 août 2014

 

Ana-Arabia---Affiche.gif

 
Réalisé par Amos Gitaï


Avec Yuval Scharf, Yussuf Abu-Warda, Sarah Adler,

Uri Gavriel, Assi Levy, Shady Srour

 
Genre Drame


Coproduction Israélienne, Française

 

Le travail d’Amos Gitaï s’étend sur 41 ans et comprend plus de 80 films. Mais le plus impressionnant est la diversité des travaux : des productions vidéo, des pièces de théâtre et des livres. Cependant, cette diversité est maintenue par une cohérence globale. Au fil des années, Amos Gitaï a sans cesse examiné et réexaminé les éléments fondamentaux de ses oeuvres. Les faisant se chevaucher et se répondre. Né en Israël, d’un père architecte et d’une mère intellectuelle, Amos Gitaï connaitra des moments décisifs et personnels lors de sa participation en tant que jeune soldat pendant la guerre du Kippour en 1973. Puis il recevra une formation en architecture. Ces multiples expériences l’influenceront dans tous ses films. Il réside entre Haïfa et Paris. Par son travail, il explore constamment de nouvelles méthodes narratives et stylistiques tout en gardant une relation proche avec la réalité contemporaine.

 

Synopsis

 

Le film est constitué d'un plan-séquence de 81 minutes. Il n'y a pas de coupes "parce que je ne veux pas qu'il y ait de coupures dans les relations entre les Juifs et les Arabes. Il faut aussi que nous, les gens qui veulent la coexistence, ne perdions pas cette vision. Ana Arabia parle exactement de cela", confiait le réalisateur à l'AFP à Venise en septembre dernier où le film avait été dévoilé en avant-première mondiale.

 

Ana Arabia capte un moment de la vie d’une petite communauté de réprouvés, juifs et arabes, qui cohabitent dans une enclave oubliée à la frontière entre Jaffa et Bat Yam, en Israël.

 

Un jour, Yael (Yuval Scharf), une jeune journaliste, vient réaliser un reportage sur une femme, Siam Hassan née Hannah Klibanov, convertie à l’islam pour pouvoir épouser un Arabe

 

Dans la banlieue sud de Tel-Aviv, au beau millieu de leurs abris délabrés et entouré de HLM, la journaliste circule de bâtiment en bâtiment, passe dans un verger rempli de citronniers à une salle à manger, et rencontre les différents témoins de la vie de Siam : les membres de sa famille, ses amis, des voisins, et tente d’en faire surgir un portrait contrasté.

 

Elle découvre ainis une galerie de personnages aussi éloignés que possible des clichés habituels sur la région. Yael croit avoir découvert une mine d’or.

 

Elle en oublie son travail.

 

Les visages et les mots de Youssef (Yussuf Abu-Warda) et Miriam (Sarah Adler), Sarah (Assi Levy) et Walid (Shady Srour), de leurs voisins et amis, lui parlent également de sa propre vie, de ses rêves, ses espoirs, ses histoires d’amour, ses désirs et désillusions.

 

Leur rapport au temps est différent de celui de la ville qui les entoure.

 

Dans ce lieu bricolé et fragile, la coexistence est possible. Une métaphore universelle.

 

Ana-Arabia---Yussuf-Abu-Warda.gif

 

 Yussuf Abu-Warda

 

 

Entretien avec Amos Gitaï


L’histoire d’
Ana Arabia repose sur plusieurs sources. L’une d’entre elles est une actualité qui a également circulé en Europe, à propos d’une femme, à Oum el-Fahem, un village dans le Nord d’Israël. La vraie protagoniste du film, Leïla Jabbarine, est toujours en vie, dans l'enclave où elle a vécu, à la frontière entre Jaffa et Bat Yam, en Israël.

 

Leïla Jabbarine est née de parents juifs à Auschwitz. Protégée par un médecin chrétien du camp elle avait pu immigrer en Israël avant de se convertir à l'islam. Elle a attendu des années pour dévoiler son lourd secret.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez ICI.

 

La libération d'Auschwitz sonne la fin de la vie clandestine en 1945 pour la famille Brashatsky. Trois ans plus tard, elle émigre dans ce qui est encore la Palestine sous mandat britannique. Les Brashatsky sont installés dans un camp d'immigrants. Quelques mois plus tard, l'État d'Israël est créé. En 1950, la famille emménage à Ramat Gan, près de Tel-Aviv. Adolescente, Helen tombe amoureuse d'un jeune Arabe israélien, Ahmad Jabbarine, un ouvrier en bâtiment rencontré par hasard alors qu'il travaille sur un chantier près du domicile familial. À 17 ans, elle se sauve avec lui à Oum el-Fahem et le couple se marie, au grand dam de la famille d'Helen. Les deux premières années, la police israélienne vient régulièrement chercher la jeune femme pour la ramener à Ramat Gan mais celle qui n'est pas encore Leïla ne cesse de revenir chez son mari.

 


.

Suite à un déficit en calcium, elle alla voir son médecin qui lui dit qu’elle avait probablement été mal nourrie durant son enfance. Sa tête, comme toutes les femmes de confession musulmane, était recouverte d’un keffieh. Après quelques hésitations, elle lui avoua qu’elle était née à Auschwitz. Cette histoire est l’une des rares preuves d’amour et d’amitié, surtout dans cette région emplie de haine et de conflits, entre une femme juive et son mari musulman.

 

Le réalisateur reprend : Cela a été le début de ma réflexion sur la manière de raconter cette histoire qui dépasse les limites des préjugés et de l’hostilité. Je me suis aussi référé à une série de documentaires qui sont sortis ces 20 dernières années.

 

- Le premier en 80 Wadi.


Wadi signifie vallée en arabe. Le Wadi Rushmia est situé à l'est de Haïfa en Israël. Jusqu 'à la fin du mandat britannique, cette vallée était une carrière. Elle est depuis 1948, le lieu de refuge de diverses familles juives et arabes. De 1948 à 1991, bien des groupes sont venus s'y installer, notamment des immigrants juifs d'Afrique du Nord et d'Europe de l'Est et aussi des Arabes expulsés de chez eux. En 1980, le cinéaste israélien Amos Gitaï a filmé dans cette vallée la vie de trois familles. Scander et Myriam, un pêcheur arabe et une juive d'origine hongroise. Iso et Salo, deux frères rescapés des camps de la mort. Yusuf et Isha, un couple arabe avec leur petite fille.


- Puis en 91 Wadi, 10 Years After.

 

Amos Gitaï est retourné à Wadi Rushmia pour retrouver ces familles. Dix ans ont passé. L'histoire de la région, le Moyen Orient a influencé sensiblement celle des habitants du Wadi Rushmia. Myriam habite seule maintenant: Scander est mort après l'avoir quittée. Yusuf travaille toujours comme éboueur au service de nettoyage de la ville de Haïfa. II vit seul également, sa femme est morte. De nouvelles familles se sont installées dans le Wadi. Sur les hauteurs, les juifs d'URSS s'installent. Une nouvelle histoire commence... Pour Amos Gitaï, la vallée, à travers les trajectoires individuelles qui s'y croisent, est la métaphore d'un contexte plus vaste: celui du Moyen Orient. Ce qui relie ces familles les unes aux autres est ce qui unit dans cette région du monde Juifs et Arabes qui doivent vivre ensemble, sur la même terre. Comme dans tous les autres films documentaires réalisés par Amos Gitaï sur Israël, le réalisateur jette un regard sans complaisance sur la complexité et les contradictions de la société israélienne.

 

- En 2001 Wadi, Grand Canyon.

 

Vingt ans après son premier Wadi, Amos Gitaï retourne une troisième fois à Wadi Rushmia. Le site est presque complètement immobilier. Miriam, dont le corps et l'esprit disent les transformations de cette terre, rend visite à Yussuf et à sa femme, les gardiens du lieu et de son histoire.

 

Ana-Arabia----Yussuf-Abu-Warda.gif

Le lieu est un acteur majeur d’Ana Arabia. Il s’agit de la dernière enclave d’une sorte de bidonville à Jaffa, à côté de Tel Aviv. Tout le reste, et spécialement la zone costale si précieuse, a été progressivement envahi par la pression immobilière de la classe moyenne supérieure israélienne.

 

Ils sont en train de mettre dehors les palestiniens d’origine, et cette zone est donc le dernier lieu restant. Celui ci est entouré par une route d’un côté et une série de maisons résidentielles pour des palestiniens et des immigrés russes. Il y a une certaine beauté qui se dégage de ce bidonville, car il met en lumière la capacité des individus à façonner leur propre environnement. Ainsi vous pourrez voir à l’entrée quelques vieux arbres que personnes ne veut couper, puis quelques maisons rafistolées avec des câbles sortants, des réparations effectuées à la va-vite, et pour compléter le tout de petits jardins avec un verger. Il y a aussi un garage improvisé où les gens qui vivent là réparent les quelques voitures qui passent. Tout est très adapté à la communauté qui y vit. Tout cela forme une zone mise en danger par l’envolée de la valeur immobilière qui exerce une pression croissante sur cette communauté. Dans un sens, le film est également une déclaration sur l’architecture, sur l’environnement, et sur l’espace construit. Cela m’a pris du temps de trouver cet endroit et je dois dire que mon producteur exécutif Gady Levy a réussi avec beaucoup de talent à trouver un arrangement avec les familles qui vivaient là afin que nous puissions tourner dans les meilleures conditions.

 

 Ana Arabia - Yuval Scharf

 

La vie courante.


J’ai été très attentif à l’endroit où j’allais situer cette histoire. Je crois qu’au cinéma le lieu est très important. Il détermine le contexte. Cela est sans doute dû en partie à ma formation d’architecte et au fait que je reste très intéressé par ces problématiques. J’aime de plus en plus au fil des ans que mes équipes aient un accès simple et pratique au lieu de tournage. Dans ce film, nous nous fondons au rythme quotidien des habitants. Ils se réveillent chaque matin, dorment, prennent le bus, un taxi ou leur vélo et vont au travail, et le soir, ils se dispersent à nouveau. Je vois cette manière de filmer comme un procédé à part entière. Dans le passé, j’avais l’habitude de faire des films qui impliquaient des déplacements : on devait rassembler l’équipe, dormir dans un hôtel ou un kibboutz ou une guesthouse. Aujourd’hui je préfère vraiment la première manière de travailler et de fabriquer un film, je trouve que cela influe sur l’état d’esprit et la texture de ce film.


Ana Arabia, qui signifie "Moi, l’Arabe" parle de la vie quotidienne. Je pense donc que la nature du film et son processus de fabrication doivent s’adapter à ce sujet et au sens du film lui-même.

 

Ana-Arabia.jpg


Ana Arabia
raconte des courts récits, de brefs souvenirs, de petites histoires que tout le monde porte en soi. C’était un autre défi pour moi : comment filmer cela ? Car le cinéma n’est pas qu’un contenu, qu’une narration, un texte ou une histoire, c’est aussi une forme. Quelle forme devrais-je utiliser pour raconter cette vie quotidienne, ces histoires de tous les jours, et comment relier ces fragments de souvenirs à tous ces gens dispersés ? Alors que durant longtemps j’ai aimé utiliser le plan-séquence pour relier les fragments et les contradictions, je me suis fixé un objectif bien plus ambitieux pour
Ana Arabia : faire un film entier en une seule séquence non coupée. La continuité et le rythme englobent ces fragments et ces personnages.

 

C’est aussi en un sens une revendication politique, où j’affirme que la destinée des juifs et des arabes sur cette terre ne sera pas séparée. Ils sont liés et doivent trouver des solutions pacifiques de coexister, trouver des manières pour que chacun vive sa vie, pour qu’ils se nourrissent et se stimulent les uns les autres, et non pas uniquement par des conflits perpétuels.

Ce qui est intéressant au cinéma, c’est qu’une fois que l’on se décide sur un concept formel, cela joue immédiatement non seulement sur la manière de réaliser le film mais également sur les moyens techniques de le mettre en place : comment pouvait on faire un film entier en un seul plan séquence ?
Ce que nous avons découvert avec le directeur de la photographie Giora Bejach, et avec le caméraman, c’est que les caméras actuelles ne permettent pas vraiment ce type de réalisation. Elles peuvent gérer 10 à 12 minutes mais, même avec les caméras américaines RED, un drôle de bruit, comme un moteur de tracteur, se fait entendre après 17 minutes, perturbant la prise de son. Nous avons finalement opté pour une caméra appelée Alexa développée par Arriflex. Nous avons été obligé d’avoir un disque dur externe tenu par l’assistant qui devait se tenir derrière le steadycam. Si vous aviez été sur le tournage, vous auriez pu voir un groupe de techniciens et d’assistants courir les uns derrière les autres afin de ne pas entrer dans le cadre, la caméra étant tout le temps en mouvement.


La dernière prise

 

Bien que le film dure 81 minutes, nous ne pouvions pas filmer tous les jours car l’effort physique que cela réclamait à mes équipes techniques était trop grand. J’aimais bien aussi l’idée de pouvoir faire des pauses pour regarder les rushs et refilmer ensuite. La prise que j’ai choisie est la dernière sur 10 au total, et je dois avouer que c’était la seule bonne. Les autres prises, je les ai vues pendant que je tournais et je n’ai même pas souhaité les revoir après, chacune d’elle ayant des défauts. La dernière prise au contraire avait une certaine grâce dans le rythme, dans le sens où les sept acteurs, quatre hommes et trois femmes, prononçaient leur dialogue avec un rythme qui correspondait au mouvement de la caméra. Je souhaitais également qu’il y ait un changement de lumière durant le plan séquence. Nous avons commencé à tourner à 16h00 et jusqu’à 17h30 quand le soleil a commencé à tomber, et vous pouvez voir tout au long du plan séquence la modification naturelle de la lumière qui transforment les textures, les couleurs et le matériel qui composent le bidonville ainsi que les visages des gens qui sont au coeur du récit.

 

Cette magnifique phrase de Nelson Mandela le 11 mai 1994,  pour conclure l'article.


"Let freedom reign.


The sun never set on so glorious a human achievement."


 

Amos Gitaï, architecte de la mémoire.

 

Présentation de l'exposition à la Cinémathèque française, par Matthieu Orléan, commissaire de l'exposition. Cliquez ICI.

 


Mon opinion

 

 

Déclaration, des cinéastes israéliens demandant un cessez-le-feu signée à Jérusalem le 14 juillet 2014 par Efrat Corem, Shira Geffen, Ronit Elkabetz, Keren Yedaya, Tali Shalom Ezer, Nadav Lapid, Shlomi Elkabetz, Bozi Gete

 

"Aujourd’hui, nous voulons tourner ces caméras vers la souffrance de ceux qui résident à Gaza, hommes, femmes et enfants tués au cours de ces derniers jours. Ceux qui filment la souffrance des Israéliens devraient être assez courageux et honnêtes pour filmer également les morts et les destructions à Gaza, et raconter aussi cette histoire.

 

La douleur des Israéliens et celle des Palestiniens sont intimement liées, et l’une ne cessera pas tant que l’autre durera."

 

Au moment même où je finissais la lecture complète de cette déclaration je découvre la dernière réalisation d'Amos Gitaï. Ana Arabia, comme une suite et fin de Wadi, trois de ses précédents documentaires.

 

Inutile de revenir sur le plan séquence. Difficile de parler de cinéma avec ce film. Je n'ai vu et surtout entendu qu'une longue série de témoignages sur l'envie de vivre là où les ancêtres ont vécu. Pas une once de haine dans les paroles. Pas davantage de jugement. Beaucoup de fatalisme et juste une envie de paix.

 

Les talons de la comédienne, sorte de trait d'union entre les divers personnages, résonnent comme le glas sur un sol humide au pavement incertain. "Elle tient sa série d'articles" confesse-t-elle sur son téléphone.

 

De maigres herbes folles poussent au bas d'arbres décharnés. Des fils électriques pendent au-dessus des têtes et du linge sèche dans le vent froid. La lumière du ciel s'infiltre entre tôles ondulées et murs délabrés. La caméra s'attarde longuement sur ce lot de misères. Quand, dans les dernières minutes du film elle s'élève, c'est pour mieux nous étouffer davantage encore. Des rangées de villas et quantités de grattes ciels bordent cette enceinte, comme pour mieux finir de l'étrangler.

 

Quitte à montrer la réalité, autant le faire par le biais d'un reportage. Oublier des dialogues qui finissent par paraître, ici, injustifiés. Choisir enfin des personnages avec un vécu bien réel, plutôt qu'une série de scènes qui nous font oublier la plus belle histoire, celle de la principale protagoniste dont se serait inspirée le réalisateur, Leïla Jabbarine, dans l'enclave où elle a vécu, à la frontière entre Jaffa et Bat Yam, en Israël. 


Sources :

http://medias.unifrance.org

commentaires

A
<br /> Un article fort intéressant à un moment où les coeurs et les esprits se partagent. Une approche d'une réalité qui blesse les plus endurcis et ne peut être envisagée qu'avec discernement et<br /> impartialité.Mais cela est difficile pour les éloignés ou les manipulés que nous sommes. Merci Alain. Toujours si heureuse de vous lire.<br />
Répondre
E
<br /> C'est certainement le moment parfait pour montrer que même au coeur d'un conflit le quotidien n'est pas forcément fait de haine et de guerre, il y a aussi l'amour des gens, d'un conjoint, de la<br /> terre qui protège tous les corps de notre généalogie...<br />
Répondre
B
<br /> Salut Alain, je trouve ta page intéressante. Pas vu le film mais j'ai lu dans ta critique la déclaration de certains cinéastes israéliens. Très courageux de leur part. @ +<br />
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