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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 10:32

 

Date de sortie cinéma : 30 mars 2011


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Réalisé par Philippe Claudel

 
Avec Stefano Accorsi, Neri Marcorè, Clotilde Courau,

Lisa Cipriani, Anouk Aimée


Long-métrage français

 

Genre : Comédie

 

 

  Stefano-Accorsi.jpg

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Stefano Accorsi

 

Synopsis  

 

Alessandro est un professeur italien de musique baroque qui vit à Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans, en pleine crise, et son frère Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir.

 

Neri-Marcore-et-Lisa-Cipriani.jpg Neri Marcorè et Lisa Cipriani

 

Parfois, Alessandro a l'impression d'avoir deux adolescents à élever, alors qu'il ne se rend même pas compte qu'il est lui-même démuni face à l’existence. Voulant être un père modèle, il en a oublié de reconstruire sa vie amoureuse, d'autant plus qu'il est entouré d'une bande de copains dont la fantaisie burlesque l'empêche de se sentir seul.

 

Tous-les-soleils.jpg

 

 

Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro …

 

Clotilde-Courau-et-Stefano-Accorsi.jpg

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Clotilde Courau et Stefano Accorsi

 

 

Avec Tous les soleils, Philippe Claudel signe son deuxième long métrage, trois ans après

 

Il y a longtemps que je t'aime, Il-y-a-longtemps-que-je-t-aime.jpg adapté de son propre roman

Réalisé en 2008 Avec Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius

 

 

Ce drame avait été récompensé du César de la Meilleure première oeuvre et avait attiré plus d'un million de spectateurs dans les salles. Un succès public et critique qui a permis au cinéaste d'avoir toute latitude pour le casting de Tous les soleils. Ainsi Philippe Claudel a t-il pu prendre le risque de faire appel à un acteur méconnu du grand public, Stefano Accorsi, pour tenir le rôle principal. C'est d'ailleurs la première fois que le comédien italien est en tête d'affiche d'un film français.
 
Après Il y a longtemps que je t'aime, Philippe Claudel passe du drame à la comédie avec Tous les soleils. Le réalisateur pointe plusieurs différences majeures entre les deux films, et déclare être passé d'un film silencieux à un film bavard, d'un film de femmes à un film d'hommes. Cependant, Claudel a conservé un thème commun aux deux longs métrages : le rapport à autrui. "Comme dans Il y a longtemps que je t'aime, ce film dit l’importance des autres. Les personnages arrivent à accéder à un certain bonheur parce que les autres les y aident," explique le cinéaste.
 
C'est la toute première fois que Philippe Claudel porte à l'écran un scénario original. Auparavant, sa filmographie n'était riche que d'adaptations, de ses propres écrits, Les Âmes grises, Il y a longtemps que je t'aime, ou de romans d'autres auteurs, Sur le bout des doigts, d'après Nancy Huston et Yves Angelo .
 
 Stefano-Accorsi-copie-1.jpg

a
Stefano Accorsi


C'est une musique traditionnelle italienne, la Tarantelle, qui a inspiré au réalisateur Philippe Claudel le personnage principal de Tous les soleils. Selon la tradition, cette musique était censée guérir les gens qui s'étaient fait piquer par une tarentule, et remettre un peu de vie à l'intérieur des cœurs abattus. "Il y a une telle magie dans cette musique, un côté tellement charnel, sensible et humain. Les Tarentelles recouvrent toutes les émotions : la joie, la tristesse, la sérénité, l’allégresse… Cette musique m’a inspiré assez vite un personnage de professeur de musique baroque qui vit à Strasbourg," raconte Philippe Claudel.

Pour incarner les personnages de Tous les soleils, Philippe Claudel a opté pour un casting plutôt surprenant, en faisant jouer des comédiens peu connus du grand public, à l'exception d'Anouk Aimée.


Anouk-Aimee.jpg

 

La légendaire comédienne Anouk Aimée, figure marquante des cinémas français et italien, a immédiatement accepté de jouer dans Tous les soleils, pour le plus grand bonheur de Philippe Claudel. "Anouk a un visage naturel… Et ça change tout. J’ai aimé la filmer, la mettre en valeur. Et quel talent !," raconte le réalisateur.

 

Il rajoute "(...) mon plaisir au cinéma est aussi de découvrir des visages que je ne connais pas. Si j’avais pris un casting d’acteurs très connus, le film n’aurait pas du tout donné le même résultat," explique le cinéaste, qui a également choisi de marier les cultures en faisant appel à plusieurs acteurs italiens tels que Stefano Accorsi et Neri Marcoré. "J’aime travailler avec des acteurs étrangers, mêler les origines. C’était enrichissant de faire cohabiter à Strasbourg, sur fond de Tarentelles, deux comédiens italiens (...).," raconte Claudel.

 

Stefano-Accorsi-et-Neri-Marcore.jpg

 

Stefano Accorsi et Neri Marcorè

 

 

Après Demandez la permission aux enfants !en 2006,  la jeune Lisa Cipriani (alias Irina) fait avec Tous les soleils sa deuxième expérience au cinéma. Après avoir été une véritable révélation pour Philippe Claudel lors des castings, elle n'a cessé d'impressionner le cinéaste pendant le tournage du film. "Sa montée en puissance au fur à mesure de la préparation et du tournage a été spectaculaire. Au-delà du fait qu’elle est très jolie, très photogénique, elle a un vrai talent de jeu, une vraie présence," s'enthousiasme le réalisateur.

 
Loin d'être un film engagé, Tous les soleils laisse cependant passer de subtils messages sur certaines idées politiques, notamment grâce au personnage décalé de Crampone, manifestant en robe de chambre. "Sans tomber dans la leçon politique un peu lourde, je tenais à ce qu’il y ait dans le film de petites piques caustiques et des messages simples mais qui pourraient être assez efficaces si on les écoute," explique Philippe Claudel.

 

 

 

Pour visualiser la bande-annonce ... Cliquez ICI !

 

 

 
Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://fr.wikipedia.org
http://culturebox.france3
http://www.evene.fr



30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 10:31

 

Date de sortie cinéma : 30 mars 2011  


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Réalisé par Bruno Chiche

 
Avec  Gérard Depardieu, Alexandra Maria Lara, Françoise Fabian,

Niels Arestrup, Nathalie Baye, Yannick Renier, Féodor Atkine,

Olivier Claverie, Pascale Arbillot

Long-métrage français . Genre : Drame, Famille 

 

Je n'ai rien oublié a reçu le Prix Cinéma 2011

de la Fondation Diane et Lucien Barrière,

dont le but est d'encourager les nouveaux talents et de faciliter leur notoriété.

 

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Gérard Depardieu

Synopsis

 

Depuis des années, Conrad Lang (Gérard Depardieu) vit aux crochets de la riche famille Senn. D’abord camarade d’enfance de Thomas (Niels Arestrup), puis gardien de leur maison de vacances à Biarritz, ils l’utilisent comme bon leur semble et lui s’en satisfait.
Mais lorsque son état de santé se dégrade, lorsqu’il se met à raconter à Simone (Alexandra Maria Lara), jeune épouse de l’héritier Senn, des souvenirs d’enfance qui ne collent pas tout à fait à l’histoire officielle de la famille, Elvira (Françoise Fabian), la matriarche, se montre étrangement menacée. Comme si ce vieux fou inoffensif portait en lui les moyens de la détruire.
C’est alors qu’entre Conrad et Simone va naître une amitié étrange, amenant la jeune femme à faire face, pour lui, à une Elvira bien plus dangereuse qu’il n’y paraît.

 

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Niels Arestrup

 
Je n'ai rien oublié est une adaptation du roman Small World de Martin Suter.


Bruno Chiche, le réalisateur, revient sur le processus de transformation du livre en scénario : "Il y avait en effet de quoi faire plusieurs films à partir de «Small World». Il y a de toute manière plusieurs façons d’adapter un roman. Soit on le recopie, soit on décide de le refermer une fois pour toutes et d’utiliser ce que sa mémoire a sélectionné pour créer une intrigue à partir de l’histoire du roman. Et c’est cette option que j’ai choisie."
 
A l'origine de Je n'ai rien oublié se trouve le roman Small World, pour lequel Bruno Chiche a eu un véritable coup de cœur : "J’ai d’abord été emporté par sa face romanesque née de ce personnage de Conrad entre deux mondes : le monde réel et son monde imaginaire. Puis j’ai été passionné par le secret qui sous-tend cette histoire et transforme ce roman en thriller familial." Pourtant, l'adaptation de ce livre n'a pas été une évidence pour le réalisateur qu'il imaginait impossible. Ce n'est que plus tard, en se replongeant dans la lecture de l'œuvre, qu'il y a pensé : "Je me suis mis à l’annoter, bref à commencer à réfléchir à une éventuelle adaptation. C’était une envie inexplicable, presque animale. Mon producteur Nicolas Duval avait certes acheté les droits du livre. Mais je n’envisageais pas de le porter moi-même à l’écran. Ce projet s’est en fait imposé à moi."

 

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Françoise Fabian

 
Avec un sujet tel que la maladie d'Alzheimer, ne pas tomber dans le pathos relevait du défi : "Je n’avais pas envie de montrer cette maladie comme un documentariste", témoigne le réalisateur. "J’ai préféré raconter les effets étranges de cette maladie qui fait remonter à la surface de ceux qui en sont atteints, les souvenirs sans doute les plus importants de leur vie. Et, pour éviter de sombrer dans le pathos, j’ai souhaité que l’émotion passe en permanence par le filtre des personnages qui entourent Conrad : certains touchés par lui, d’autres agacés par sa présence. Je n'ai rien oublié n’est donc pas construit sur une note unique de compassion, le mystère qui entoure son intrigue entraîne le spectateur vers ailleurs."

 

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Bruno Chiche revient sur sa collaboration avec Gérard Depardieu, dont la réputation ne le rassurait pas au départ: "J’avais très peur de tourner avec lui. C’est un homme que l’on disait très imprévisible dans ses comportements, ça peut effrayer, surtout quelqu’un comme moi qui n’a pas tourné beaucoup de films." Il ajoute : "Jamais il ne m’a fait sentir le poids de son immense carrière. Il a eu la délicatesse de ne jamais me dire «Ecoute mon petit bonhomme, j’ai tourné avec Truffaut, Pialat, Ridley Scott, alors ce n’est pas toi qui va m’expliquer…». Non, Depardieu a l’humilité de grands bonshommes qui vous donnent de la confiance. Il est en ce sens, d’une grande élégance."

 

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Gérard Depardieu et Bruno Chiche

 

 

Alexandra Maria Lara, actrice roumaine révélée par La Chute et Control, incarne une jeune femme qui fait la connaissance de sa belle-famille après son mariage.

 

 

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Alexandra Maria Lara

 

Un rôle d'étrangère qui n'est pas sans rappeler la situation de la comédienne, comme l'explique Bruno Chiche : "J’aimais l’idée que ce soit une étrangère, elle interprète une jeune femme qui cherche à trouver ses marques dans cette famille, comme une étrangère cherche à s’adapter au pays dans lequel elle arrive." Niels Arestrup ajoute : "Il est toujours délicat de ne pas jouer dans sa langue, comme elle s’y emploie ici. Et Alexandra avait donc fort logiquement quelques peurs particulières avant de se lancer dans cette aventure, mais l’intensité de son regard fait tout passer. Elle fait partie de ces actrices qui ont cette particularité rare de pouvoir totalement être dans une situation tout en ouvrant, avec ses seuls yeux, d’autres chemins et d’autres fenêtres qui ne sont pas dans le texte."

 

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Nathalie Baye

 
Bruno Chiche a déjà dirigé Nathalie Baye dans son 1er long-métrage, Barnie et ses petites contrariétés.

L'actrice retrouve également Gérard Depardieu qu'elle connaît bien puisque c'est la 6e fois qu'ils partagent l'affiche. Je n'ai rien oublié réunit par ailleurs Gérard Depardieu et Alexandra Maria Lara pour la 2e fois après la mini-série Napoléon.

Bruno Chiche a fait appel à Klaus Badelt pour composer la musique de Je n'ai rien oublié : "Évidemment, quand on traite de la maladie, il est aisé de faire accompagner son récit par une musique émouvante et riche en violons mais je voulais éviter cette facilité. J’ai donc expliqué à Klaus que je rêvais d’une musique qui pourrait être celle que se joue Conrad dans sa tête; et il l’a immédiatement compris. (...) Et le résultat est vraiment très beau : une musique discrète qui vous envahit, sans que vous ne vous en rendiez compte."

 

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Gérard Depardieu et Alexandra Maria Lara


Bruno Chiche décrit Je n'ai rien oublié comme son film le plus personnel : "Cela peut sembler curieux car il s’agit d’une adaptation. Mais quand j’emploie le mot personnel, il faut le comprendre comme personnel par rapport au regard que je peux porter sur les gens." Il ajoute : "Ce n’est pas un hasard si j’ai fait ce film à la quarantaine un peu passée, à un âge où l’on prend conscience de son passé et où l’on essaie de recoller tant bien que mal les pièces de son propre puzzle. Quand on est adolescent, on envoie valdinguer son passé, on ne veut conjuguer la vie qu’au futur. Mais à 40 ans, nos souvenirs d’enfance, la place de nos parents, nos erreurs, nos regrets comme nos joies reviennent sonner à la porte. (...) On a tendance à parfois se mentir à soi-même. Mais il y a un jour où la vérité éclate, inéluctablement. Et ce jour-là, on a envie d’en faire un film."

 

 

 

Pour visionner la bande-annonce ... Ciquez ICI !

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 10:29

 

.Date de sortie cinéma : 30 mars 2011
  
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Réalisé par Daniel Espinosa
 
Avec Joel Kinnaman, Matias Padin Varela, Dragomir Mrsic,
Lisa Henni, Mahmut Suvakci, Jones Danko, Lea Stojanov,
Dejan Cukic, Miodrag Stojanovic, Joel Spira

Titre original  Snabba Cash Affiche 1
 
Long-métrage suédois . Genre : Thriller, Drame
 
Véritable triomphe au box-office, Snabba Cash
est le film de 2010 qui a le mieux marché en Suède.   
  
Synopsis
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Stockholm la noire où la Blanche règne en maître ...
JW est un étudiant en École de Commerce brillant, ambitieux et fauché qui s'aventure dans le milieu du crime organisé.
Jorge, dealer en cavale, fuit la police et la mafia yougoslave mais avant de prendre le large une bonne fois pour toutes, il veut faire un dernier coup: importer une grosse quantité de cocaïne.
Mrado, tueur à gages, est chargé de pister Jorge.
Sur le chemin de l’argent facile, il faudra s’allier et trahir, se défendre et tuer, mais surtout, essayer de survivre ...

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Matias Padin Varela, Joel Kinnaman, Dragomir Mrsic
 

Easy Money s'inspire du roman à succès de l'auteur suédois,

Jens Lapidus,

avocat et auteur suédois né le 24 mai 1974 à Hégersten.

Son premier roman,  Stockholm noir. L'argent facile 

s'est vendu à 250 000 exemplaires en Suède et ses droits de traduction ont été vendus dans vingt pays.

Avocat de renom avant tout,
Jens Lapidus a participé aux procès de célèbres criminels.
C'est dans les tribunaux, en observant de près la pègre de Stockholm, qu'il a puisé l'inspiration nécessaire pour écrire ses romans, désormais bestsellers mondiaux.
Easy Money fonde son intrigue sur un phénomène relativement aussi récent que problématique en Suède : le développement du crime organisé. En effet, depuis quelques années, le pays souffre de la présence de différents gangs ou groupes mafieux. Violence, criminalité, trafic d'armes ou de drogues, sont autant de difficultés qui ne cessent d'augmenter en Suède. Le film propose au spectateur une plongée avec le personnage principal dans ces milieux sans pitié.
 

Dragomir-Mrsic.jpg

Dragomir Mrsic

Easy Money 
est le troisième long mètrage du rèalisateur suédois


Jorge Daniel Espinosa,
né en 1977 à Tràngsund près de Stockholm (Suède).

Diplômé en 2001 de l’Ecole de Cinéma ”Den Danske Filmskole” de Copenhague au Danemark. Son premier long-métrage en tant que réalisateur était

Babylonsjukan  en 2004
Babylonsjukan.jpg

en 2007,  Uden for kærligheden    Uden for kærligheden
 
Début de projet
 
C'est en 2007, peu après la sortie du roman de Jens Lapidus, que le producteur Fredrik Wikström a eu l'idée d'une adaptation cinématographique de cette histoire qui n'avait pas encore connu le succès. Après s'être procuré les droits, il a ainsi contacté le réalisateur Daniel Espinosa, souhaitant que le projet soit tourné de la manière la plus réaliste possible.

Easy-money.jpg

Les cinéastes ont également pu bénéficier des conseils de l'auteur pendant l'écriture du script. "Jens Lapidus a lu à plusieurs reprises les ébauches de scénarios et il nous a suggéré beaucoup de bonnes idées pour venir à bout de cette adaptation. Nous avons commencé à tourner en 2009, en Allemagne et en Suède, pendant trois mois dans une ambiance très agréable", raconte le producteur.

C'est Joel Kinnaman (Né Charles Joel Nordström le 25 Novembre 1979), un acteur suédois en pleine ascension, qui tient le rôle principal du film.

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Joel Kinnaman

N'hésitant pas à s'exporter outre-atlantique pour tourner dans des séries américaines, il s'est ainsi imposé dans Easy Money en tant que JW, jeune étudiant ambitieux qui plonge dans les basfonds du crime organisé. Un rôle complexe, que Joel Kinnaman a assumé avec brio.

Joel-Kinnaman-et-Matias-Padin-.jpg Joel Kinnaman et Matias Padin

"Le véritable challenge consistait à jouer un personnage que je détestais pour ses choix et pour lequel je n’avais pas de respect. Je me suis mis à chercher ses faiblesses, à essayer de le comprendre. Je voulais que ce personnage soit à double face, tourmenté et déterminé", raconte le jeune acteur.
Au moment du casting du film, les cinéastes ont gardé à l'esprit cette volonté de réalisme qui était le maître-mot du projet. Ils ont ainsi privilégié l'aspect physique des comédiens, préférant choisir des personnes non professionnelles mais qui semblaient appartenir au milieu décrit dans le film. Ces derniers ont d'ailleurs fait preuve d'un engagement total au projet. "Même si nous avions prévu des doublures et cascadeurs, ces acteurs non professionnels s’impliquaient tellement que c’était un plaisir de les voir jouer en même temps, pour les scènes de combats notamment, on n’a pas pu éviter quelques blessures", raconte le producteur Fredrik Wikström.




Matias Padin, Daniel Espinosa, Robert Zillen, Dragomir Mrsic
 
 
Easy Money s'inscrit  dans cette nouvelle vague de créativité scandinave, qui brille par son originalité et ses jeunes talents.

Pour visualiser la bande-annonce ... Cliquez ICI !

Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.seriesam.com
http://film.nu/filmrecensioner
http://irc.rifmelody.com
30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 10:29


Date de sortie cinéma : 30 mars 2011

 

Affiche


Réalisé par Aleksi Salmenperä


Avec Ville Virtanen, Lauri Tilkanen, Pihla Viitala,

Vera Kiiskinen, Niki Seppälä, Ismo Kallio, Tomi Salmela

Titre original   Paha Perhe Affiche


Long-métrage finlandais . Genre : Drame
 

et-Lauri-Tilkanen.jpg

 

Ville Virtanen, Lauri Tilkanen et  Pihla Viitala

 

 

Synopsis

 

Mikael (Ville Virtanen) est un juge respecté et un père exigeant. Lorsque l’hypnotique Tilda (Pihla Viitala), sa fille issue d’un premier mariage, réapparaît, l’équilibre familial est totalement bouleversé. Daniel (Lauri Tilkanen), le fils aîné de Mikael et de cette première épouse, découvre alors sa sœur qu’il n’a jamais connu. Une grande complicité s’installe rapidement entre les deux adolescents, au grand dam de leur père qui ne comprend pas leur relation, allant jusqu’à imaginer le pire ...

 

 

 

Cinéaste en Finlande Focus sur le réalisateur

 
Diplômé en cinéma de l'université des Arts Industriels et du Design d'Helsinki, Aleksi Salmenperä a décroché de nombreux prix avec son court métrage Ferry Go Round. Après avoir réalisé Freefall pour la télévision finlandaise, ses deux premiers films,  

 

 

Producing adults en 2004 Producing-Adults.jpg

Avec Minna Haapkyla, Kari-Pekka Toivonen, Minttu Mustakallio,

 

et Un travail d'homme "Miehen Työ" en 2007 Un-travail-d-homme.png

Avec Tommi Korpela

 

sont remarqués par la critique et nommés et récompensés aux Jussi, l'équivalent des Oscars en Finlande.
 
Pas facile d'être un réalisateur en Finlande où très peu de films sont produits chaque année. Cependant, cela a presque été un avantage aux yeux d'Aleksi Salmenperä : "Mes trois longs métrages ont été réalisés de façon très espacée. Je pense cependant que c’est une bonne chose car j’ai eu ainsi le temps de me concentrer sur les histoires que j’avais vraiment envie de raconter, plutôt que de réaliser le premier scénario venu."

 

Ville-Virtanen--Lauri-Tilkanen.jpg

 

Ville Virtanen et Lauri Tilkanen

 
Le réalisateur a puisé l'inspiration dans son expérience personnelle : "Cette histoire m’est venue à l’esprit quand j’ai commencé à réaliser que j’avais parfois une attitude étrange dans la manière d’élever mes enfants. (...) J’ai peur de me sentir blessé si mes enfants ne grandissent pas comme je l’avais imaginé. C’est pathétique. Ce paradoxe, de savoir quel serait la chose à faire et d’agir inversement, me préoccupe. C’est à partir de ces sentiments que j’ai commencé à construire mon histoire. "

 

Ville-Virtanen---.jpg

 

Ville Virtanen  et  Pihla Viitala

 

Lorsqu'il a écrit son scénario, Aleksi Salmenperä avait déjà en tête Ville Virtanen pour interpréter Mikael. Pour le cinéaste, il est important de fonder sa relation avec les acteurs sur la confiance. Pour cela, il a passé beaucoup de temps avec eux et a discuté longuement du scénario pour qu'ils se l'approprient totalement. Par ailleurs, il a également encouragé les comédiens à "ne pas se cacher derrière un personnage, mais à incarner ce personnage en restant plus ou moins eux-mêmes."
 
Le réalisateur avoue vouloir se rapprocher le plus possible de la réalité à travers ses films : "Je n’aime pas du tout jouer sur la forme. Si je devais écrire une séquence de rêve dans un film, je devrais être soit totalement ivre, soit somnambule. Il va falloir que je change ça, mais pour l’instant, je garde la caméra stable et je raconte des histoires de manière linéaire. (...) certains réalisateurs rappellent aux spectateurs qu’ils regardent quelque chose d’artificiel. A mon sens, ce n’est pas ce que devrait rechercher un film."
 
Pour le réalisateur de Tous les chats sont gris, difficile de faire entrer son film dans une case. Une volonté de la part du cinéaste qui construit ses longs métrages à l'image de la vie : "Ils combinent à la fois des éléments comiques et de drame. Cette alternance est pour moi une façon naturelle de raconter une histoire. C’est comme ça que je vois la vie. (...) Pour moi, ce serait frustrant de me contraindre à respecter les limites imposées par un genre. Je préfère ne pas me plier à un genre."
 
Tous les chats sont gris est produit par le cinéaste finlandais Aki Kaurismäki à qui l'on doit entre autres  

 

L' Homme sans passé L-homme-sans-passe.jpg Réalisé en 2005

Avec Markku Peltola, Kati Outinen, Juhani Niemela

 

Film récompensé à Cannes et nommé aux Oscars comme meilleur film étranger.

 

Sa notoriété a facilité la tâche du réalisateur Aleksi Salmenperä qui a pu trouver plus facilement des financements pour son film. Cette collaboration a débuté de manière plutôt simple : "Il y a quelques années, Aki m’avait dit qu’il aimerait produire un de mes films. Il m’a appelé au beau milieu de la nuit, de Turin, et m’a demandé si j’avais une idée de film. Je lui ai pitché celui-ci (...) et c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à écrire Tous les chats sont gris." Kaurismäki lui a par ailleurs laissé beaucoup de liberté : "Aki a été pour moi le producteur idéal. Je n’étais pas obligé d’expliquer aux financiers quelles étaient mes intentions. (...) En tant que réalisateur, il m’a laissé libre de mes choix et m’a encouragé à faire confiance à mon style personnel et à ma vision."
 

Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI ! 

Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.lansi-savo.fi
http://www.wff.pl
23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 23:16
a
Date de sortie cinéma : 23 mars 2011

Affiche 

Réalisé par Hiner Saleem

Avec  Golshifteh Farahani, Mylène Demongeot, Jonathan Zaccaï,
Özz Nüjen, Menderes Samancilar, Billey Demirtas,
Jane Birkin, Nazmi Kirik.

Long-métrage français
Genre Comédie

Golshifteh Farahani 
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Golshifteh Farahani
Synopsis 

Philippe (Jonathan Zaccaï), qui vient de sortir de prison, rencontre Avdal (Billey Demirtas), un kurde à la recherche d’un criminel irakien. Les deux hommes se lient d’amitié.

Billey Demirtas) et Jonathan Zaccaï)

Avdal, qui rêve de rester en France, a prévu de faire venir à Paris sa fiancée, Siba (Golshifteh Farahani).

Golshifteh Farahani-copie-1
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Soudain, Avdal meurt. Philippe se retrouve seul à devoir s’occuper de ses funérailles. Siba arrive à Paris et apprend la mort de son fiancé … Recueillie par un groupe de Kurdes, elle fait la connaissance de Philippe alors que Cheto, le père d’Avdal, arrive également à Paris …
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Menderes Samancilar
.
Menderes Samancilar
 
Le réalisateur Hiner Saleem est irakien, mais il est avant tout kurde.
Rappelons que le Kurdistan n'est pas un pays mais un territoire et un peuple, dispersés entre Turquie, Iran, Irak et la Syrie, et même en Arménie comme on peut le voir dans
 
Vodka Lemon Vodka-Lemon.jpg Réalisé en 2003
Avec Romik Avinian, Lala Sarkissian, Ivan Franek
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Le sort du peuple kurde est ainsi le sujet de population du réalisateur qui en a fait le sujet principal de la plupart de ses films
Vive la mariée ... et la libération du Kurdistan Vive-la-mariee-.-et-la-liberation-du-Kurdistan.jpgRéalisé en 1997
Avec Serge Avédikian, Tuncel Kurtiz, Georges Corraface

Passeurs de rêves Passeurs-de-reves.jpg Réalisé en 1999
Avec Olivier Sitruk, Rosanna Vite Mesropian, Boris Maloyan

Kilomètre zéro Kilometre-zero.jpg Réalisé en 2004
Avec Nazmi Kırık, Eyam Ekrem, Belçim Bilgin
Dol ou la vallée des tambours, Dol-ou-la-vallee-des-tambours.jpg Réalisé en 2006
Avec Nazmi Kırık, Belçim Bilgin, Omer Çiaw Sin

Après la chute Apres-la-chute.jpg Réalisé en 2009
Avec Nazmî Kirik, Yildiz Gültekin, Fehmi Mohammad Salim
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C'est encore le cas dans Si tu meurs, je te tue, puisqu'on y suit la confrontation entre un français de souche incarné par Jonathan Zaccaï et une communauté kurde en exil.

Après le drame Les Toits de Paris ,Les-Toits-de-Paris.jpg
Avec Michel Piccoli, Mylène Demongeot, Maurice Bénichou
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Hiner Saleem avait besoin de revenir à un genre qui lui est proche, "la comédie, l'absurde et le burlesque". Ainsi naquit Si tu meurs, je te tue.
 
"Ce qui m’a excité c’est d’écrire une histoire déstructurée où on ne sait jamais ce qui va se passer et ou les personnages se découvrent au fur et à mesure. C’est comme une poupée russe …" nous apprend le réalisateur. Hiner Saleem voulait aller vers "un scénario où chacun des personnages se passe le relais" : "le film débute par une amitié entre deux hommes et se termine par une jeune femme qui décidera de son destin."
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Golshifteh Farahani et Mylène Demongeot
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Golshifteh Farahani et Mylène Demongeot
 
"Pour moi, Siba représente la nouvelle génération de femmes de ces régions qui tente de briser les tabous, de se rebeller sans faire une révolution, elle représente une tendance réformiste lente mais décidée qui veut se libérer. Siba est une jeune fille moderne et libre qui ne se laisse pas intimider. C’est un personnage fort."

C'est l'actrice Golshifteh Farahani qui joue ce rôle dans le film. "J’ai rencontré Golshifteh presque un an avant le tournage. Je l’avais déjà vue dans quelques films et je sentais un grand potentiel chez elle". Il semblerait que le réalisateur ne se soit pas trompé : "Une relation de confiance mutuelle s’est tout de suite établie. Elle m’a vraiment surpris sur le tournage, c’est une actrice extrêmement talentueuse et très généreuse. Elle a amené au personnage de Siba exactement ce que je recherchais, un mélange de tradition et de modernité."
 
Jonathan Zaccaï et Golshifteh Farahani ont la particularité d'avoir tous deux joué avec le réalisateur anglais, mais tournant aux Etats-Unis, Ridley Scott.
En effet, Jonathan Zaccaï
faisait face à Russell Crowe  dans Robin des Bois Robin-des-Bois.jpgen 2009
alors que Golshifteh Farahani
donnait la réplique à Leonardo DiCaprio dans Mensonges d'Etat Mensonges-d-Etat-jpg en 2008

Elle devient la première star depuis la révolution islamique de 1979 à franchir les portes d'Hollywood. 

L’aventure hérisse le pouvoir iranien qui lui signifie, en août 2008, une interdiction temporaire de sortir du territoire. Golshifteh Farahani a terminé le tournage du prochain film de Roland Joffé There Be Dragons, et vit actuellement à Paris avec son mari Amin Mahdavi. En 2009, elle est à l’affiche de A propos d'Elly de Asghar Farhadi. Elle y prouve, envers et contre tous, qu’elle est l’une des actrices les plus douées de sa génération.Ayant eu au sein de cette interdiction une autorisation de sortie de vingt quatre heures, l'actrice en profite pour quitter le pays et ses mesures répressives.
Elle est donc aujourd'hui forcée à l'exil, séparée des siens
 
Hiner Saleem qui a tourné en Arménie, Vodka Lemon, en Turquie, Dol ou la vallée des tambours, en Allemagne, Après la chute, et même en Irak ! , Kilomètre zéro  retrouve avec Si tu meurs, je te tue le décor parisien pour la troisième fois. Le réalisateur avait déjà tourné dans la capitale française son premier long-métrage Vive la mariée... et la libération du Kurdistan, où déjà il suivait l'itinéraire d'un réfugié kurde et le mélancolique Les Toits de Paris en 2007. Hiner Saleem vit lui-même à Paris depuis maintenant près de vingt ans.
 
Cheto, le patriarche kurde, est incarné par l'acteur turc Menderes Samancilar. "Cette expérience pour lui a été très forte nous apprend Hiner Saleem, il devait jouer le rôle d’un père et surtout parler le kurde la langue de sa mère qu’il ne connaissait pas et qui est interdite dans son pays. Il a dû apprendre phonétiquement le kurde et mon assistant lui traduisait mes instructions du kurde en turc. Après tant années, ce magnifique acteur a retrouvé avec une grande émotion sa culture kurde." "
Cheto représente la dernière génération de kurde attaché à la tradition. C’est un personnage ambivalent. Pour lui l’homme est le tuteur de la femme. Cheto sait, au plus profond de lui, que Siba est libre. Il pourrait même l’accepter, mais vis-à-vis de la communauté, il réagit différemment pour sauver ce qu’il appelle l’honneur."
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Si tu meurs, je te tue
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Pour jouer le rôles des sept frères kurdes, Hiner Saleem a mêlé comédiens professionnels et non-professionnels. Ils sont un "un condensé de la diaspora kurde". Ainsi certains des acteurs travaillent dans le bâtiment et sont les frères et cousins d’un ami du réalisateur. Hiner Saleem confie s'en être inspiré pour le personnage de Mihyedin.

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Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://fr.wikipedia.org

 

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