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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 19:36

 

Date de sortie cinéma : 16 mars 2011


Affiche 1 

Réalisé par Susanne Bier


Avec  Mikael Persbrandt, Trine Dyrholm, Ulrich Thomsen,

William Jøhnk Nielsen, Markus Rygaard, Bodil Jorgensen,

Elsebeth Steentoft, Martin Buch, Anette Støvlebæk.

Titre original : Hævnen Affiche 2


Long-métrage danois

 

Genre  Drame

Revenge a remporté l'Oscar du Meilleur film étranger lors de la 83e cérémonie américaine.

 

Mikael Persbrandt

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Mikael Persbrandt 

 

 

Synopsis :

 

Anton (Mikael Persbrandt) est médecin. Il partage son existence entre son foyer installé dans une ville paisible du Danemark, et son travail au sein d'un camp de réfugiés en Afrique. Il est séparé de sa femme, Marianne (Trine Dyrholm), et tous deux songent à divorcer. Leur fils aîné, Elias (Markus Rygaard), âgé d'une dizaine d'années, se fait brutaliser à l'école par certains de ses camarades, jusqu'au jour où un autre garçon, Christian (William Jøhnk Nielsen), décide de prendre sa défense. Ayant quitté Londres avec son père pour s'installer au Danemark, Christian est profondément marqué par le décès récent de sa mère, terrassée par un cancer. Des liens étroits se tissent bientôt entre les deux camarades. Mais quand Christian implique Elias dans un acte de vengeance particulièrement risqué où des vies humaines sont en jeu, leur amitié s'en trouve durement éprouvée. Dans des mondes que tout oppose, ces enfants et leur famille seront appelés à faire des choix difficiles, entre vengeance et pardon.

 

Photo-du-film.jpg

 

  
La réalisatrice Susanne Bier explique son projet : "Revenge explore les limites auxquelles nous nous heurtons, à trop vouloir contrôler la société et nos vies personnelles. Le film suscite une réflexion sur le fondement même de notre propre civilisation, dite « développée » et « avancée » : est-ce un modèle pour accéder à un monde meilleur, ou engendre-t-elle sous la surface des comportements anarchiques, et partant, la confusion ? Est-on immunisé contre le chaos ? Ou sommes-nous sur le point de sombrer dans le désordre ?"

 

Markus Rygaard et Trine Dyrholm

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Markus Rygaard et Trine Dyrholm

 
Revenge permet à Susanne Bier de retrouver le scénariste Anders Thomas Jensen pour la quatrième fois après  

 

Open hearts Open-Hearts.jpg Réalisé en 2002

Avec Mads Mikkelsen, Sonja Richter, Nikolaj Lie Kaas

 

 Brothers Brothers.jpgRéalisé en 2004 

Avec Connie Nielsen, Ulrich Thomsen, Nikolaj Lie Kaas

 

 After the wedding After-the-wedding.jpg Réalisé en 2006

Avec Mads Mikkelsen, Sidse Babett Knudsen, Rolf Lassgard

 

 

 

 

Et ce n'est pas tout puisqu'elle a dirigé Ulrich Thomsen dans deux de ses précédents films  Sekten en 1997 et Brothers.

 

 

Le Figaro Culture :

Deux gamins dans le chaos du monde  Par Emmanuèle Frois Publié le 15/03/2011

 

Pour lire l'interview de Suzanne Bier ... Cliquez ICI !

 

 

 

L'histoire que Christian lit aux funérailles de sa mère est un conte de

 

Hans Christian Andersen Le rossignol de l'empereur de Chine

Le Rossignol et l'Empereur de Chine.
 

 

 

 

Danoise, la réalisatrice Susanne Bier a pris l'habitude de constituer les castings de ses films d'acteurs danois et suédois.

Dans Revenge, Mikael Persbrandt est le seul suédois du casting.

 

Mikael-Persbrandt-copie-1.jpg

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Mikael Persbrandt


Il a fallu au film seulement trois semaines d'exploitation dans les cinémas danois pour dégager un bénéfice.

 


 

Site officiel du film ... Cliquez ICI !

 

 

 

Sources :

http://www.cinemovies.fr

http://www.lexpress.fr

http://www.lefigaro.fr/culture

http://www.allocine.fr

16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 19:35

 

Date de sortie cinéma : 16 mars 2011

 
Affiche.jpg
Réalisé par Tony Goldwyn

 
Avec Hilary Swank, Sam Rockwell, Thomas D. Mahard,

Melissa Leo, Peter Gallagher, Owen Campbell, Conor Donovan,

Laurie Brown, John Pyper-Ferguson, Minnie Driver, Ele Bardha.


Long-métrage américain

 

Genre Drame, Thriller

 

 

Hilary-Swank-et-Sam-Rockwell.jpg

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Hilary Swank et Sam Rockwell

 
Synopsis :

 

Conviction est l’histoire vraie de la lutte d’une femme, pendant 18 ans, pour faire libérer son frère de prison. 1983, Kenny Waters est condamné à perpétuité pour meurtre. Betty Anne, sa sœur, est la seule à être convaincue de son innocence. Face à un système judiciaire qui refuse de coopérer, elle entreprend des études pour obtenir un diplôme d’avocate. Elle mène sa propre enquête afin de faire rouvrir le dossier, n’hésitant pas à sacrifier sa vie de famille. Aidée de sa meilleure amie, Abra Rice, elle est bien décidée à tout mettre en œuvre pour disculper son frère.

 

 

 
Betty Anne Waters, une femme ordinaire qui a lutté avec acharnement pendant dix-huit ans pour faire innocenter son frère Kenny, accusé d’un meurtre qu’il jurait ne pas avoir commis.

Cette affaire a fait les gros titres des journaux au printemps 2001.
 

Betty-Anne-Waters-et-Kenny.jpg

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Betty Anne Waters et son frère Kenny, le jour de sa libération.

 

 

Le nom du réalisateur Tony Goldwyn n'est pas forcément connu.

Acteur, Réalisateur, Producteur, et petit-fils du célèbre producteur Samuel Goldwyn, Anthony Howard "Tony" Goldwyn baigne dès son enfance dans un univers de cinéphiles. Après des études d'Arts à la Brandeis University dans le Massachusetts, il traverse l'Atlantique pour suivre des cours d'art dramatique à la London Academy of Music and Dramatic Art. Son diplôme en poche

Sa carrière prend une nouvelle direction en 2000 lorsqu'il décide de passer à la réalisation de son premier long-métrage

 

 Le Choix d'une vie  Le-Choix-d-une-vie.jpg Réalisé en 2000

Avec Diane Lane, Viggo Mortensen, Liev Schreiber

 

Il renouvelle l'expérience l'année suivante avec une comédie romantique plus légère

 

Attraction animale Attraction-animale.jpg Réalisé en 2001
Avec Ashley Judd, Hugh Jackman, Greg Kinnear

 

En 2006, il tourne son troisième film

Un autre long métrage    Last Kiss Last-Kiss.jpg Réalisé en 2006

Avec Zach Braff, Jacinda Barrett, Rachel Bilson

 

Entre sa carrière d'acteur et de réalisateur pour le grand écran, il dirige en outre pour la télévision des épisodes pour les séries ... FBI : portés disparus, The L Word, Damages, Dexter, Dirty Sexy Money ...

 

Tony Goldwyn et la scénariste Pamela Gray se sont rendus chez la vraie Betty Anne Waters. Pendant une semaine, ils l'ont écoutée parler de son histoire et de la vie de son frère. Goldwyn confie : "En un sens, nous avons presque été des thérapeutes pour Betty Anne. Tout ce qu’elle disait était enregistré, et le soir, quand Pamela et moi étions de retour à l’hôtel, nous nous demandions comment nous allions raconter en un seul film toutes ces choses incroyables qui sont arrivées en l’espace de quarante ans."

 
La scénariste se souvient : "Quand nous avons écrit le scénario, la principale difficulté était qu’il y avait tout simplement trop de choses à raconter. Il y avait déjà beaucoup de suspense et d’émotion dans la véritable histoire, bien plus que je ne l’aurais imaginé. Il y avait aussi nombre de surprises, c’était un sujet absolument remarquable pour un film. La grande question était quoi enlever, quoi garder pour faire avancer l’histoire, comment la raconter de la façon la plus cinématographique possible." Elle ajoute : "Il fallait donner à la vérité une forme cinématographique en ajoutant quelques éléments de narration fictionnels."
 

 

1298457464_logo.gif Une organisation présente dans le film.

 

Elle a été fondée en 1992 par les avocats Barry Scheck et Peter Neufeld et a aidé de nombreux prisonniers à prouver qu’ils étaient innocents grâce à des tests ADN.

À ce jour, 258 personnes aux États-Unis ont été innocentées grâce aux tests ADN, dont 17 résidents du couloir de la mort.

Ces personnes ont passé en moyenne 13 ans en prison avant d’être libérées, et 70 % d’entre elles sont issues de minorités ethniques

 

Les quatre actrices principales ont été au cours de leur carrière nommées pour un Oscar de la meilleure actrice :  

 

Minnie Driver

 

pour un second rôle dans Will Hunting Will-Hunting.jpg

Réalisé par Gus Van Sant en 1997

Avec Matt Damon, Robin Williams, Ben Affleck 

 

Minnie-Driver-et-Hilary-Swank.jpg

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Minnie Driver et Hilary Swank

 

Juliette Lewis

 

pour un second rôle dans  Les Nerfs à vif Les-nerfs-a-vifs.jpg

Réalisé par Martin Scorsese en 1991

Avec Robert De Niro, Nick Nolte, Jessica Lange

 

Juliette-Lewis.jpg 

 

Melissa Leo

 

pour un rôle principal dans  Frozen River 19020071.jpg en 2008

Plus d'infos ... Cliquez sur l'affiche !

 

et un second rôle pour Fighter 19658171.jpg en 2010.

L'actrice a en outre remporté l'Oscar pour cette dernière nomination.

Plus d'infos ... Cliquez sur l'affiche !

 

Sam-Rockwell-et-Melissa-Leo.jpg

 

Sam Rockwell et Melissa Leo

 

 

Hilary Swank

 

a quant à elle remporté deux Oscars,

 

pour son rôle d'adolescente qui se fait passer pour un garçon dans  

 

Boys Don't Cry Boys-Don-t-Cry.jpg Réalisé par Kimberly Peirce en 1999
Aux côtés de Chloë Sevigny, Alison Folland

 

et de boxeuse pour Million Dollar Baby Million-Dollar-Baby.jpg Réalisé par Clint Eastwood
Avec Clint Eastwood, Morgan Freeman, 

 

 

Pour Hilary Swank, rencontrer Betty Anne, la réelle protagoniste de l'affaire n'allait pas de soi. Elle confie : "J’avais peur de me sentir obligée de lui ressembler si je la rencontrais, et je ne pensais pas cela important pour l’intégrité de l’histoire. Je préférais trouver moi-même la façon la plus honnête de l’interpréter. Au final, la rencontrer m’a juste permis de ressentir encore plus fort tout l’amour et le courage qu’elle a en elle. "

 

Hilary-Swank.jpg

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Hilary Swank

 
Le choix de Sam Rockwell s'est fait sur ce que dégageait l'acteur, comme l'explique Tony Goldwyn : "Pour Kenny, nous avions besoin d’un acteur capable de contraste, d’incarner un homme au grand cœur qui inspire tout de suite de la sympathie, tout en recelant une certaine folie, une violence qui rend plausible le fait qu’il a peut-être commis un meurtre… Un homme complètement lunatique. C’est pour cela que j’ai pensé à Sam."

 

Peter-Gallagher.jpg

 
Dans le scénario, le personnage de Barry Scheck, l’avocat de The Innocence Project qui se consacre à prouver l’innocence de prisonniers condamnés à tort, est interprété par Peter Gallagher. Ce dernier avait précédemment joué dans une histoire similaire au théâtre, dans la pièce "The Exonerated", sur six personnes injustement condamnées pour meurtre. Il raconte : "Barry est un vrai héros. C’est une histoire extrêmement émouvante parce qu’elle montre des personnes qui s’en sortent alors que toute la machine judiciaire est contre eux." Pour jouer Barry Scheck, le comédien s’est renseigné sur le travail de The Innocence Project, une organisation nationale qui a aidé de nombreux prisonniers innocents à faire annuler leurs condamnations.


 
Adriano Goldman , directeur photo sur le film est réputé pour son travail caméra à l'épaule. Il explique son utilisation dans Conviction : "Dans les scènes où nous voulions être plus proches des personnages et de leurs sentiments, nous filmions toujours caméra à l’épaule. J’aime beaucoup tourner ainsi. Cela me permet de changer constamment le cadrage et de créer une interaction entre le jeu des acteurs et les mouvements de la caméra. C’est comme si la caméra dansait avec les acteurs. Il n’y a que dans la salle d’audience que nous avons choisi d’utiliser une dolly pour avoir une image plus classique, plus neutre".
 
 
 
 

Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !

 

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.slashershouse.com

http://www.atnzone.com

16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 19:34

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Date de sortie cinéma : 16 mars 2011
 Affiche
Réalisé par Ken Loach  

 

Avec  Mark Womack, Andrea Lowe, John Bishop, Trevor Williams,

Geoff Bell, Jack Fortune, Talib Rasool, Russell Anderson,

Craig Lundberg, Jamie Michie
 
Long-métrage belge, français, espagnol, italien . Genre : Drame


  Route Irish a concouru en sélection officielle au Festival de Cannes 2010.

Il n'a été annoncé officiellement dans la sélection que deux jours avant le début du Festival.

 

C'était la dixième fois que Ken Loach présentait un film à Cannes,

  

en 1990 avec Hidden Agenda Hidden-Agenda-.jpg il recevait le Prix du Jury

 

et  la Palme d'Or pour Le Vent se lève Le-vent-se-leve.jpgen 2006.


Sa dernière incursion au festival ne datait que d'un an plus tôt,

quand il présentait Looking for Eric.

 

Route-Irish.jpg

 

Synopsis :

 

En septembre 2004, Fergus (Mark Womack) en ancien des SAS  persuade son ami d'enfance Frankie (John Bishop), ancien para d'intégrer son équipe d'agents de sécurité, à Bagdad, pour un salaire mensuel de 12.000 livres, non imposable.

C'est leur dernière chance de "se faire du blé" dans cette guerre dont la privatisation va croissant. Ensemble, ils vont risquer leur vie dans une ville où règnent la violence, la terreur, l'impunité et l'avidité. Une ville par ailleurs inondée de milliards de dollars américains.

En septembre 2007, Frankie meurt sur la "Route Irish", la route la plus dangereuse de Bagdad. Fergus rejette l'explication officielle et, brisé par le chagrin, retourne à Liverpool où il entame sa propre enquête sur la mort de son alter ego.

 

Mark-Womack.jpg

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Mark Womack

 
Route Irish se passe en Irak, pendant l'occupation du pays par les forces occidentales et les compagnies privées qui y sont liées. Le titre du film fait d'ailleurs référence à la route la plus dangereuse de Bagdad, donc la plus dangereuse du monde, allant de l'aéroport de Bagdad jusqu'à la zone internationale.
 
Route Irish signe le retour de Ken Loach au film politique après le plus léger Looking for Eric dans lequel la satire sociale, toujours présente, était ménagée par une folie douce et joyeuse liée au personnage d'Eric Cantona.

L'histoire racontée par le film est tiré d'une histoire vraie, celle de Robert, ex-parachutiste, victime d'une embuscade en Irak. Paul Laverty nous raconte que ce soldat fut ramené à sa soeur à Glasgow par avion, via le Koweit, dans un cercueil en bois qui "ressemblait à un énorme cageot". Aucune cérémonie officielle pour ce soldat membre d'une compagnie de guerre privée.

 

John-Bishop.jpg
Paul Laverty, le scénariste du film, nous fait part des conclusions de ses recherches pour le film: "Le métier de la guerre est en train d'être lentement et délibérément privatisé sous nos yeux. (...) Patrick Cockburn, spécialiste reconnu de l'Irak, a estimé qu'il y avait, au plus fort de l'occupation, environ 160.000 agents privés étrangers dans le pays. Beaucoup d'entre eux, jusqu'à 50.000 peut-être, étaient des gardes de sécurité lourdement armés. Sans leur appui, la conduite de la guerre et l'occupation qui s'en est suivie auraient été impossibles."

 

Mark-Womack-copie-1.jpg

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Mark Womack

 


Paul Laverty nous explique que grâce au chef de l'Autorité provisoire de la Coalition, entre 2003 et 2009, un décret appelé "ordonnance 17" a apporté l'immunité vis-à-vis de la loi irakienne à tous les agents officiant dans le pays, autorisant bien sûr de nombreux abus, comme le massacre de 17 civils par la compagnie Blackwater : "Un responsable d'une société de sécurité m'a confié, sous couvert d'anonymat, qu'il avait parlé à un Sud-Africain, lequel lui avait déclaré que tuer un Irakien, c'était exactement comme "descendre un négro". D'autres agents de sécurité dignes de foi, fiers d'être de vrais professionnels, m'ont fait part de leur dégoût devant la violence de ceux qu'ils appellent "les cow-boys". Chaque fois qu'un agent a été mêlé à un incident qui a mal tourné, sa société l'a aussitôt exfiltré du pays. Impunité sur ordonnance !"
 
Ayant enquêté sur les sociétés de sécurité présentes en Irak, Paul Laverty a une idée précise de combien elles ont pu rapporter à leurs dirigeants:  

 

"Monsieur David Lesar, PDG de Halliburton (son prédécesseur étant Dick Cheney), a gagné un peu moins de 43 millions de dollars en 2004.

Monsieur Gene Ray de la société Titan a gagné plus de 47 millions entre 2004 et 2005.

Et monsieur J.P. London, de la société CACI, 22 millions.

 

Le diable se cache toujours dans les détails. Les sous-traitants de l'armée américaine lui ont facturé jusqu'à 100 dollars pour le blanchissage de chaque sac de linge sale de ses troupes. Dans un rapport officiel daté de janvier 2005, Stuart Bowen, Inspecteur Spécial Général pour la reconstruction de l'Irak, a révélé que plus de 9 milliards de dollars avaient disparu pour cause de fraude et de corruption. Et ce durant la période très limitée de l'Autorité provisoire. Impunité financière, par-dessus le marché !"
 
Ca n'est pas la première fois que le très politique réalisateur Ken Loach s'intéresse à des crises sociales éloignées de Grande-Bretagne.

 

Ainsi, il a revisité la Guerre d'Espagne dans Land and Freedom Land-and-Freedom-.jpg en 1994

Avec Ian Hart, Rosana Pastor, Frédéric Pierrot

 

les violences civiles du Nicaragua dans Carla's song Carla-s-song.jpg en 1995

Avec Robert Carlyle, Oyanka Cabezas, Scott Glenn


la lutte des travailleurs immigrés à Los Angeles dans Bread and Roses Bread-and-Roses.jpg

en 2000 Avec Adrien Brody, Pilar Padilla, Elpidia Carillo

 

ou l'immigration des filles de l'Est dans It's a Free World It-s-a-Free-World.jpg en 2007

Avec Kierston Wareing, Juliet Ellis, Leslaw Zurek

 

Route Irish est le onzième scénario que Paul Laverty

écrit pour Ken Loach

depuis leur premier film ensemble, Carla's song, en 1995.

Parmi leurs collaborations importantes, citons My Name is Joe en 1998, Sweet Sixteen en 2000 Le Vent se lève (Palme d'or au Festival de Cannes 2006), et dernièrement, le plus léger Looking for Eric en 2009.


Produit grâce à un important apport de producteurs français (Why Not Productions et Wild Bunch), Route Irish a été tourné en Jordanie. Le film a d'ailleurs reçu de l'aide de la Commission Royale Jordanienne du Film. De plus, de nombreux irakiens réfugiés dans le pays ont participé au film comme figurants.

 

Mark-Womack-et-Stephen-Lord.jpg

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Mark Womack et Stephen Lord


Route Irish est le premier film de cinéma des acteurs Mark Womack, Andrea Lowe et Trevor Williams qui jouent respectivement Fergus, Rachel et Nelson. Les deux acteurs étaient toutefois tous deux apparus plusieurs fois à la télévision, dans des téléfilms et des séries.

 

Andrea-Lowe.jpg

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Andrea Lowe

 

Le directeur de la photographie du film, Chris Menges, a aussi réalisé trois films : le beau Un Monde a part sur l'Apartheid en Afrique du Sud, Second best avec William Hurt et The Lost Son, avec le Français Daniel Auteuil.
 
 

Route Irish a concouru en sélection officielle au Festival de Cannes 2010. Il n'a été annoncé officiellement dans la sélection que deux jours avant le début du Festival. C'était la dixième fois que Ken Loach présentait un film à Cannes, où il avait présenté pour la première fois un film en compétition en 1990 avec Hidden Agenda (il reçu d'ailleurs le Prix du Jury) et où il reçu la Palme d'Or pour Le Vent se lève en 2006. Sa dernière incursion au festival ne datait que d'un an plus tôt, quand il présentait Looking for Eric.

 

 

 

Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.twivi.com

http://www.cinemovies.fr

16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 19:32

 

Date de sortie cinéma : 16 mars 2011
 
Affiche


Réalisé par Pierre Lacan


Avec Jean-Paul Rouve, Claude Brasseur, Olivier Gourmet,

Marie Kremer, Gilles Cohen, Franck Tiozzo

Long-métrage belge , français . Genre : Policier

Jean-Paul Rouve

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Jean-Paul Rouve

 

 

Synopsis :

 

Benoît (Jean-Paul Rouve), jeune père de famille, mène une vie heureuse et sans histoire. Un jour, son père détective privé, disparaît mystérieusement. Benoît va découvrir la part d’ombre d’un père qu’il pensait connaître. Et pour la première fois, il va devoir se battre pour sauver sa peau et protéger les siens.



Le film est adapté d'un roman d'Alain Wagner, comme le rappelle le réalisateur : "Terminus Plage" est un roman passionnant, dont la structure assez complexe s’articule autour de plusieurs intrigues. Pour "Légitime Défense", j’ai choisi de m’inspirer de l’une d’elles : l’histoire d’un fils qui, tel Télémaque, part à la recherche de son père disparu. Il s’agit donc d’une très libre adaptation. Un fils va peu à peu découvrir la face cachée de son père et s’interroge sur l’homme qu’il est et l’homme qu’il veut être."

Pierre Lacan défend son choix d'avoir utilisé la rupture temporelle de son histoire : "(...) les flashes-forward viennent interrompre la linéarité du récit et créent une tension immédiate : on veut savoir ce qui va se passer. Cela permet de tout de suite mettre en place une empathie avec le personnage de Benoît qui est bousculé par les événements comme le spectateur l’est par le rythme". Le réalisateur poursuit : "J’ai voulu "Légitime Défense" comme un film sec, brut, sans complaisance. Pour être au plus près du ressenti des personnages, de leurs peurs, de leurs tensions, je l’ai filmé à hauteur d’homme, souvent caméra à l’épaule. C’est dans cet esprit que, par exemple, la course-poursuite a été intégralement filmée de l’intérieur des voitures."

 

 

Jean-Paul Rouve 20-51-49 Jean-Paul Rouve


Très vite Jean-Paul Rouve s’est imposé, confie le réalisateur. "D’abord parce que c’est un excellent comédien intelligent, complexe et sensible. Mais aussi parce qu’on l’a rarement vu dans des rôles dramatiques, ou en tout cas dans un polar. Benoît est écrasé par une figure paternelle imposante et va, au fur et à mesure du récit, s’affranchir et devenir un homme. Pour l’incarner je voulais donc quelqu’un de complexe, d’introverti".

 

Olivier Gourmet Olivier Gourmet


Pour le rôle du "méchant", le choix du réalisateur s'est porté sur l'acteur Olivier Gourmet. Pierre Lacan partage les indications qu'il avait fournies à l'acteur pour son personnage : "Je lui ai demandé de l’imaginer comme un patron de bar plutôt qu’un mafieux de cinéma. Je lui ai présenté une ancienne figure du grand banditisme français, Michel Ardouin dit « Porte-avions », qui a – entre autres – effectué plusieurs braquages avec Mesrine. Michel Ardouin a par ailleurs prêté ses traits au personnage de Philippe Bertin, le père de Benoît".

"Mes influences sont à chercher dans beaucoup de polars américains des années soixante-dix. Je trouve qu’il y a une énergie formidable et une incroyable modernité dans des films comme Bullitt, Le Guet-apens (The Getaway), Serpico ou encore La Loi du milieu (Get Carter). Plus récemment, j’ai été bluffé par la trilogie danoise "Pusher", dont le réalisme radical et la crudité m’ont inspiré. Gomorra de Matteo Garrone m’a aussi beaucoup impressionné".

 

 

Claude Brasseur

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Claude Brasseur

 


Dernièrement habitué aux comédies comme Camping 1 et 2, Claude Brasseur revient au polar, comme le réalisateur le rappelle : "Qui mieux que Claude Brasseur pouvait incarner le rôle de René Vautier, sorte de père de substitution pour Benoît, perdu entre Céline et maître Yoda. J’ai été très touché qu’il accepte de jouer dans mon film. Pour moi, c’est une figure emblématique du cinéma français qui m’accompagne depuis mon enfance. Pour lui, c’était l’occasion de renouer avec un genre qu’il avait beaucoup fréquenté dans les années quatre-vingt. Sa complicité avec Jean-Paul était évidente et a beaucoup servi le film".

Le réalisateur parle de ses auteurs favoris en matière de livres policiers : "C’est un genre qui m’accompagne depuis mon adolescence, avec d’abord des auteurs très classiques comme Maurice Leblanc ou Gaston Leroux. Puis il y a eu Manchette, Dantec, Benaquista… Aujourd’hui, cela va de Giorgio Scerbanenco à David Peace, en passant par Tim Willocks…"


 

Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 19:30
 
Date de sortie cinéma : 16 mars 2011

19659781.jpg

Réalisé par Cédric Klapisch

Avec Karin Viard, Gilles Lellouche, Audrey Lamy,
Jean-Pierre Martins, Zinedine Soualem, Raphaele Godin,
Fred Ulysse, Kevin Bishop, Marine Vacth, Flavie Bataille


Long-métrage français . Genre : Comédie dramatique


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Synopsis :
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France, ouvrière, vit dans le nord de la France, à Dunkerque avec ses trois filles.
Son ancienne usine a fermé et tous ses collègues se retrouvent comme elle au chômage. Elle décide de partir à Paris pour trouver un nouveau travail. Elle va trouver un stage pour devenir femme de ménage. Assez rapidement, elle se fait engager chez un homme qui vit dans un univers radicalement différent du sien. Cet homme, Steve est un trader qui a réussi, il travaille entre la City de Londres et le quartier de la Défense à Paris.
Les deux individus vont se côtoyer. Cette ouvrière va découvrir les gens qui vivent dans le luxe. Elle va finir par découvrir que cet homme, fort séduisant et sympathique, est en partie responsable de la faillite de son ancienne entreprise.
Avec Ma part du gâteau, Cédric Klapisch se consacre pour la première fois de sa carrière à un sujet d'actualité. Souhaitant réagir sur la situation sociale actuelle, il a ainsi imaginé une intrigue entre deux personnages dans le monde de la finance, se basant sur son constat à l'issue de la récente crise économique mondiale.  

19636116.jpg
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"Grosso modo, en ce moment, le monde fabrique de plus en plus de profit, et de moins en moins de gens en profitent ! L'idée du film part de ce constat", explique le réalisateur.
 
Souhaitant apporter à Ma part du gâteau un regard plus personnel, Cédric Klapisch a écrit tout seul le scénario du film, comme il le fait d'ailleurs de plus en plus souvent, et

notamment pour Chacun cherche son chat, 19068030.jpg

L'Auberge Espagnole,affiche.jpg  Les Poupées russes, 18425307.jpg
et Paris. 18894351.jpg

"Il y a quelque chose de joyeux et de dynamique à écrire à plusieurs, mais j'ai l'impression que quand j'écris seul, il y a une maîtrise plus globale du projet (...)," explique le cinéaste.

N'ayant pas beaucoup de notions en matière de finance, le réalisateur Cédric Klapisch a enquêté de façon pointue sur le sujet avant d'écrire le scénario de son film. Il a ainsi lu des livres et des articles et a rencontré plusieurs traders et ouvriers. En comparant les différents points de vue des principaux concernés, le cinéaste a ainsi tenté d'ancrer au maximum sa fiction dans la réalité. Il a également demandé à ses deux acteurs de s'immerger dans les univers de leurs personnages respectifs.

Karin Viard 19636134.jpgest donc allée rencontrer des personnes de classes modestes à Dunkerque,
pendant que Gilles Lellouche 19636118.jpg partait à la rencontre de magnats de la finance pour "enquêter" sur leurs procédés.

Même si Ma part du gâteau traite de sujets difficiles, Cédric Klapisch a tenu à ce que le film soit malgré tout une comédie à part entière. Il a ainsi laissé une grande place au rire, même au cœur des situations tragiques que vivent les personnages. "Rire de tout cela ne supprime la dénonciation, mais au contraire l'accentue", déclare le cinéaste, qui rapproche sa démarche de celles de Chaplin et Molière.

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Cédric Klapisch définit volontiers Ma part du gâteau comme une sorte d'anti-Pretty Woman. Reprenant plus ou moins le même schéma narratif que la célèbre comédie romantique américaine, à laquelle il fait d'ailleurs un pied-de-nez dans l'une des scènes de son film, le réalisateur tente ainsi de montrer que la réalité n'est pas aussi simple. "J'essaie plutôt de faire de la publicité pour la réalité en disant, en ce moment il vaut mieux arrêter de rêver... (...) Il faut faire du cinéma pour avertir, pas seulement pour divertir", explique-t-il.

 
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Une fois n'est pas coutume, Cédric Klapisch rompt dans Ma part du gâteau avec son habitude de multiplier les personnages centraux dans ses films: "Après avoir fait beaucoup de films de foule, je voulais explorer la simplicité d'un dialogue entre deux personnages", raconte le réalisateur.

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L'intrigue de son nouveau film est donc exclusivement centrée sur les personnages incarnés par Karin Viard et Gilles Lellouche, qui représentent deux mondes en totale opposition, se retrouvant soudain face à face.

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Connu pour son talent dans la direction d'acteur, Cédric Klapisch a pu faire ses preuves une nouvelle fois aux côtés de Karin Viard et Gilles Lellouche, qui ne tarissent pas d'éloges au sujet du réalisateur. "Il met la barre haut : son exigence est à la hauteur de son affection", confie l'actrice, appuyée par son partenaire de jeu : "(...) il sait exactement où il veut vous emmener, avec une précision chirurgicale. Mais il le fait avec une telle délicatesse que la direction n'est plus une direction, elle devient un jeu."

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Pour  Ma part du gâteau, Cédric Klapisch retrouve une nouvelle fois

Gilles Lellouche
et Karin Viard,

qu'il avait déjà dirigés dans "Paris" quelques années auparavant.
Par ailleurs, l'actrice avait déjà collaboré avec Cédric Klapisch en 1992
.
pour riens.jpg
Avec Fabrice Luchini, Jean-Pierre Darroussin, Odette Laure, Zinedine Soualem

"J'ai l'impression qu'elle est en fille ce que je suis en garçon !," confie le réalisateur. "Il y a un effet de miroir assez troublant. Cela crée en tout cas une grande complicité."

Pour incarner le personnage du trader impitoyable qu'est Steve, Cédric Klapisch a d'abord pensé à plusieurs comédiens et notamment à Romain Duris, qu'il avait eu l'occasion de diriger plusieurs fois. Mais après avoir estimé que ce dernier était trop "positif et solaire" pour le rôle, il s'est tourné vers Gilles Lellouche, qui avait pour lui l'étoffe de ce personnage pour le moins antipathique. "(...) il fallait quelqu'un qui puisse aller au frontières de l'atroce (...) et que ça reste jouissif pour lui en tant qu'acteur (...). Gilles a eu la grandeur d'assumer et d'aimer ça !," raconte le cinéaste.

Influences en tous genres :

Cédric Klapisch ne cache pas ses influences.  Pour Ma part du gâteau , il confie notamment s'être inspiré de cinéastes tels que Ken Loach, Frank Capra ou encore Fellini.
Le réalisateur s'est aussi appuyé sur
  La Phénomènologie de Hegel 
qui a en grande partie inspiré le marxisme.
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"Un autre regard m'a également guidé, c'est celui du théâtre classique, auquel j'ai emprunté le personnage du serviteur ou de la boniche. Chez Molière, la constance de ce thème m'a beaucoup influencé," ajoute Klapisch.
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Sources :
http://www.cinemovies.fr
http://www.allocine.fr
http://culturebox.france3.fr

 

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"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

en travaux forcés !"

 
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