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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 18:00
 

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Réalisé par Nathalie Borgers

Avec Amina Ahmed, Mariama Dadi, Hanne Issa


Documentaire Français, Belge, Autrichien

Vents de sable, femmes de roc a obtenu le
Prix de la Région au Festival International du Film d'Environnement en 2010.

Vents de sable, femmes de roc a également fait partie de la compétition
au Festival International du Film de Pusan,
ainsi qu'au Festival International du Film Francophone de Namur en 2009.

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Synopsis :
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C'est au cinéma que sort, à l'occasion de la Journée des femmes, le 8 mars 2011, le film Vents de sable, femmes de roc consacré aux femmes toubou de Bedouaram. Celles-ci s’apprêtent à effectuer les 1500 kilomètres de l’annuelle caravane des dattes. Laissant aux hommes le soin de faire paître les chameaux, elles emmènent seules leurs enfants à travers le Sahara. 
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Totalement soumises aux hommes, elles s'émancipent une fois par an et quittent le campement pour aller cueillir, puis vendre des dattes. Parcourant cette longue distance à pied, en plein Sahara, avec leurs enfants, elles vivent, toutes générations mélangées, plusieurs semaines de liberté...  
Beaucoup de choses peuvent arriver en chemin, y compris la naissance d’un enfant. Mais pour elles seul le résultat compte. Grâce au revenu de la vente, un foyer nomade peut acheter les vivres et les biens nécessaires à sa survie pendant un an.
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S'effaçant derrière les images, la réalisatrice montre comment la tradition est aujourd'hui mise en cause par des jeunes femmes en quête de modernité, comme Amina et Mariama.
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Si pour Domagali chef de caravane il faut perpétuer le voyage, il est un enjeu d’une autre nature pour Amina et Mariama qui rêvent d’une vie moderne. Loin des hommes, elles partagent leurs secrets de femmes nomades. Mariama fuit son mari, à qui elle se refuse, en espérant divorcer et pouvoir reprendre des études. Amina, déjà divorcée d'un ­mari qui la maltraitait, espère tenter sa chance dans le commerce.
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Au fil de leurs conversations, le film lève le voile sur ce peuple où les bébés filles sont "des objets que quelqu'un viendra prendre un jour". Où les femmes rêvent de modernité (cuisiner au gaz), mais surtout d'étudier, de travailler et de choisir leur époux.
Très classique, ce reportage sans commentaire démontre, si besoin était, combien la condition des femmes demeure un motif de combat.

L'action de Vents de sable, femmes de roc se situe en plein désert du Sahara, où vit le peuple nomade Toubou. Connus pour s'adapter dans les conditions les plus difficiles, les Toubous vivent de l'élevage de chameaux et du commerce de dattes.
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Le film suit le périple annuel des femmes du village, qui entreprennent un long et dangereux voyage dans le désert, jusqu'aux oasis où elle peuvent récolter les précieuses dattes, pour ensuite les vendre et permettre à leur peuple de subsister.

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Conditions des femmes

Dans Vents de sable, femmes de roc, la documentariste Nathalie Borgers se consacre aux conditions de vie particulièrement dures des femmes au sein du peuple Toubou.

Nathalie Borgers, 1299084326_n_borgersphotoid.jpg née en 1964 à Bruxelles, est une auteure et réalisatrice indépendante, Nathalie Borgers s'installe en 1987 à San Francisco et travaille au sein d'une société spécialisée dans le documentaire.
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La réalisatrice s'est déjà intéressée, pour la télévision, aux femmes françaises, en politique et aux mariages arrangés, en Autriche.  



Vents de sable, femmes de roc, est son premier long métrage documentaire pour le cinéma.


En effet, en plus de devoir entreprendre un périlleux voyages dans le Sahara chaque année, les femmes du village ont un statut inférieur à celui des hommes. La réalisatrice s'emploie à mettre en images leurs difficultés quotidiennes. La position des femmes dans la société est d'ailleurs un thème auquel la cinéaste s'était déjà consacrée dans ses documentaires précédents, Arrangements avec le destin et Où sont les femmes? Les Françaises et la politique. "Depuis quelques années, mon travail a concerné des femmes, qu’elles soient jeunes femmes viennoises issues de l’immigration turque confrontées au mariage arrangé ou Françaises tentant de se créer une place dans le milieu encore largement masculin de la politique et du pouvoir", explique-t-elle.
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19669915.jpgLa réalisatrice présente son film comme un "documentaire scénarisé". Plutôt que d'opter pour une mise en scène classique avec des interviews et des questions posées aux personnages, elle a ainsi choisi de mettre en scène la réalité, en se servant de la tension dramatique déjà existante.

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Avant d'entreprendre le tournage audacieux de Vents de sable, femmes de roc, la réalisatrice Nathalie Borgers a effectué des recherches approfondies en bibliothèque sur le peuple Toubou et sur le désert du Sahara, assistée par l'ethnologue Catherine Baroin. La cinéaste s'est également rendue sur le terrain, au cours de trois voyages au Niger de quatre semaines chacun, pour se familiariser avec les personnages du film.

Nathalie Borgers (à droite)
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Suivre pas à pas l'expédition des femmes Toubou au milieu du désert n'a pas été une mince affaire pour l'équipe du film. Le tournage s'est ainsi rapidement transformé en une véritable expédition. En plus de transporter 2 tonnes de matériel à travers le Sahara, le principal défi consistait à suivre la caravane des femmes, qui avaient leur rythme bien à elles. "Elles voyageaient souvent de nuit alors que nous étions obligés de nous arrêter car il était impossible de voir la consistance du sable ou d’appréhender le mouvement des dunes dans l’obscurité, ce qui pouvait être fatal pour les voitures. Nous devions souvent courir derrière elles pour les retrouver au lever du jour !", se souvient Nathalie Borgers.

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Le tournage du film ayant lieu en plein désert du Sahara, l'équipe du film a du faire face à des chaleurs torrides. La température atteignait ainsi les 45-50°C à l'ombre, et pouvait monter jusqu'à 70°C au soleil. Ces conditions extrêmes, doublées des redoutables tempêtes de sables (qui étaient fréquentes dans la région), ont causé de nombreuses pannes du matériel électronique, et ont obligé l'équipe à utiliser une caméra Super16, dont les pellicules étaient conservées dans des réfrigérateurs.

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Pour survivre dans cet environnement hostile, les membres de l'équipe du film ont bien été obligés de s'organiser, économisant chaque litre d'eau et dormant sur des lits de camp à la belle étoile pour éviter les scorpions. Outre les violents orages et les diverses maladies qui ont frappé plusieurs personnes de l'équipe, la menace d'attaques par des tribus nomade planait constamment sur l'expédition. Des militaires ont d'ailleurs été dépêchés pour assurer la protection des cinéastes, mais aucun incident n'est survenu.
Extrêmement limitée en nombre, l'équipe du film comptait seulement 23 personnes, dont 7 Européens et 16 Nigériens.

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  Sources :
http://www.lexpress.fr
http://www.allocine.fr
http://fr.wikipedia.org
http://www.telerama.fr
http://www.filmsdefemmes.com
http://eve.ressaire.over-blog.fr
http://www.iledefrance.fr
9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 00:00


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Réalisé par Nigel Cole

Avec Sally Hawkins, Andrea Riseborough, Jaime Winstone,
Lorraine Stanley, Nicola Duffett, Geraldine James,
Bob Hoskins, Matthew Aubrey, Daniel Mays,
.Miranda Richardson

Titre original :  Made in Dagenham

Long-métrage britannique.

Genre  Comédie dramatique, Historique 

Date de sortie cinéma : 9 mars 2011
 
Le film a remporté trois prix au festival du film britannique de Dinard :

-  Hitchcock d'Or ex-equo avec "Treacle Jr" de Jamie Thraves
- Prix du meilleur scénario
- Prix du public Studio CinéLive
 
 
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Synopsis :

Au printemps 68 en Angleterre, une ouvrière découvre que, dans son usine, les hommes sont mieux payés que les femmes.
En se battant pour elle et ses copines, elle va tout simplement changer le monde ...


Le film conte l'histoire véridique d'un soulèvement de 183 ouvrières des usines Ford survenu à Dagenham dans la banlieue est de Londres.

We-Want-Sex-Equality--Made-in-Dagenham-.gif

Un jour de 1968, ces femmes décident de braver leurs patrons américains en annonçant trois semaines de grêve.
Elles demandent une mise à égalité des salaires entre hommes et femmes.
 

Le titre fait référence aux banderoles qu'arboraient les ouvrières lorsqu'elles manifestaient en juin 1968 devant le parlement afin de se faire entendre par

Barbara Castle, Barbara-Castle---We-Want-Sex-Equality--Made-in-Dagenham-.gif
alors secrétaire à l'emploi et à la productivité.

Femme politique britannique (Chesterfield 1911-Londres 2002).
Diplômée de l'université d'Oxford, elle milite comme journaliste en faveur des idées socialistes. Élue au Parlement en 1945, elle devient en 1958 présidente du parti travailliste. Elle occupe plusieurs ministères dans les gouvernements travaillistes de 1964 à 1970. Elle est députée au Parlement européen de 1979 à 1989.

Une femme au pouvoir

Barbara Castle, secrétaire à l'emploi et à la productivité lors de la grève, est la première femme politique à exercer un poste de premier plan. Surnommée "Battling Barbara" en raison de sa détermination, elle lutte pour le droit des femmes tout en refusant d'être étiquetée féministe. Elle incarne la femme politique moderne, sympathique et proche des gens, loin de l'image de Margaret Thatcher dans les années 80. Elle rencontre les ouvrières de Dagenham le 28 juin 1968. 
 
We Want Sex Equality

Cette entrevue débouche sur l'augmentation de leurs salaires et sur la création d'un projet de loi en 1969 pour l'égalité salariale.
 
 .  Miranda-Richardson---We-Want-Sex-Equality--Made-in-Dagenham.gif

.Miranda Richardson tient le rôle de Barbara Castle
 
Le mouvement de grève des ouvrières est rebaptisé par la presse "l'armée des jupons" ("Petticoat army") et est comparé au mouvement des suffragettes.

Fait amusant : une des banderoles est mal déployée et ne laisse apparaître que les mots "we want sex", slogan qui enthousiasme les passants et les automobilistes qui le sifflent ou le klaxonnent pour montrer leur soutien !

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Les producteurs ont choisi  Nigel Cole pour réaliser We Want Sex Equality car il "a grandi dans la région de Dagenham (Essex), à l'époque de la grève. Du coup il comprenait très bien qui étaient ces femmes et quelle était la psychologie des personnages. Nous savions aussi qu'il était la personne idéale pour diriger un film choral à la manière de Calendar Girls”, explique Stephen Woolley.

Nigel Cole est un réalisateur britannique né en 1959.
 
Pour la seconde fois, Nigel Cole signe un film féministe. Dans Calendar Girls, sorti en 2003, il avait mis en scène des femmes d'âge mûr du Yorkshire qui, lassées de passer leurs journées à faire des gâteaux en faveur des leucémiques, décidaient de poser nues pour récolter des fonds. Drôle d'œuvre de charité !

Les femmes de We want sex ont elles aussi un franc parler, une allure affirmée et un caractère bien trempé. Le réalisateur dresse d'ailleurs un parallèle entre les deux films :
 
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.We Want Sex Equality
We-Want-Sex-Equality--Made-in-Dagenham--copie-4.gif.We-Want-Sex-Equality--Made-in-Dagenham--copie-5.gif

 "Les deux films font la part belle à des femmes ordinaires qui se retrouvent imbriquées dans quelque chose qui les dépasse et les fait évoluer. Elles apprennent à gérer des situations auxquelles elles n'ont pas l'habitude d'être confrontées. Le ton de ces longs métrages est très proche. Mais les femmes de Dagenham sont vraiment différentes de celles de Calendar Girls."

Le producteur Stephen Woolley a eu l'idée de We Want Sex Equality grâce à l'émission de radio The Reunion dont le but est de rassembler des personnes ayant participé à un évènement par le passé :

 
  Sally Hawkins et Jaime Winstone - We Want Sex Equality

Sally Hawkins et Jaime Winstone

"Cette histoire m'a fasciné, notamment parce que ces femmes étaient tellement innocentes et apolitiques au départ. Elles n'avaient pas de compte à régler. Elles voulaient simplement être traitées d'égal à égal. Pour elles, ce combat était avant tout une affaire de bon sens."

L'action de We Want Sex Equality se déroule pendant une année riche en agitations politiques et sociales, comme le remarque Stephen Woolley : "1968 a été l'année des grandes manifestations parisiennes et on sentait le vent du changement souffler à travers le monde. Cet incident, d'abord mineur, à Dagenham s'est transformé en véritable évènement. Tout a commencé par une simple revendication interne sur la réévaluation de leur travail, mais les ouvrières ont vite décidé d'élargir le débat sur l'égalité salariale entre hommes et femmes. C'est ça qui a provoqué un scandale. Ce mouvement a soudainement déclenché des répercussions au niveau mondial. Les multinationales étaient réticentes à l'idée d'avoir à payer l'équivalent du salaire d'un homme à une femme."

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Rita, personnage de fiction

Même si elle s'inspire de faits et de personnes réels, la production du film a décidé d'introduire dans l'histoire un personnage imaginaire : "(...) on a vite compris qu'on ne pourrait pas s'inspirer de l'histoire d'une seule de ces femmes. Ça aurait été trop intime. Après tout, on faisait un film, pas un documentaire. (...) Si nous sommes restés fidèles aux évènements, Rita, (Sally Hawkins)  elle, est un personnage de fiction créé à partir des témoignages de deux ou trois femmes du groupe."

 
Sally-Hawkins----We-Want-Sex-Equality--Made-in-Dagenham-.gif Sally Hawkins 
 
Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !

Sources :

http://www.imdb.com
http://www.allocine.fr
http://search.independent.co.uk
http://www.cinemovies.fr
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 21:32

 

Date de sortie cinéma : 2 mars 2011

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Réalisé par George Tillman Jr.  

Avec  Dwayne Johnson, Oliver Jackson-Cohen, Carla Gugino
Maggie Grace, Mauricio Lopez, Jim Gaines, Tom Berenger, Jan Hoag,
Courtney Gains, Billy Bob Thornton, Michael Irby, Josh Clark

Long-métrage américain . Genre : Action , Drame




Synopsis :

À sa sortie de prison, le Conducteur n’a qu’une idée en tête : venger le meurtre de son frère, tué au cours du braquage qui a mal tourné et l’a lui-même envoyé derrière les barreaux pour dix ans. Redevenu un homme libre, il peut enfin se consacrer aux missions dont il a fait la liste précise…
Mais le chasseur est aussi une proie et deux hommes sont sur ses talons : un flic vétéran à quelques jours de la retraite, et un jeune tueur à gages égocentrique qui voit en lui un adversaire à sa mesure.
Alors que le Conducteur risque sa vie à chaque seconde, le mystère entourant le meurtre de son frère s’épaissit encore suite à la découverte de nouveaux indices qui sèment le trouble. Tout porte à croire que la liste du Conducteur n’est pas complète…


Ici,  scénariste Tony Gayton se souvient de son premier contact avec le projet  Faster  , lorsqu'il a présenté son idée à son frère, également scénariste :
"J’avais en tête l’histoire d’un homme qui, le jour de sa sortie de prison, écoute le sermon du directeur, puis passe les portes en courant pour aller tuer quelqu’un. J’aimais bien l’idée que l’on ne sache pas vraiment qui est ce type au début du film. On découvre ensuite que c’est le héros et qu’il veut venger le meurtre de son frère, mais il aurait tout aussi bien pu être le méchant de l’histoire."

George Tillman Jr.
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né le 26 janvier 1969 dans le Wisconsi est réalisateur et producteur.
 
Ses films les plus connus sont  Les Chemins De La Dignité  053448.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20010502_105138.jpg
avec Robert de Niro et Cuba Gooding Jr. Charlize Theron

ainsi que  Notorious B.i.g  19082114.jpg le biopic sur la légende du hip-hop.
Avec Jamal Woolard, Mohamed Dione, Derek Luke, Dennis L.A. White

Il a également produit la série  Soul Food 
Avec Nicole Ari Parker, Malinda Williams et Vanessa Williams
tout comme le film du même nom qu'il aussi réalisé en 1997
Avec Vanessa Williams, Vivica A. Fox, Nia Long

George Tillman Jr. 
a été ravi de travailler avec Dwayne Johnson, il raconte :
"J’ai toujours été un grand fan de Dwayne. Quand on est un homme, on ne peut s’empêcher de le regarder en rêvant d’être comme lui. Et puis travailler avec lui sur son retour au film d’action, et avec un rôle qui semble avoir été écrit pour lui, c’était un truc à ne pas rater !"
   

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Dwayne Johnson

 
George Tillman Jr. a fait confiance à l'expérience de Billy Bob Thornton.
Acteur, réalisateur, producteur, scénariste et musicien américain, né le 4 août 1955 à Hot Springs dans l'Arkansas.
Il explique l'apport de l'acteur :
"En plus de sa capacité en tant qu’acteur à incarner les défauts et les faiblesses d’un policier, Billy Bob est aussi un scénariste et réalisateur talentueux ; il sait donc comment jouer sur tous les aspects qui peuvent améliorer une scène."
   

Billy Bob Thornton

Un inconnu au casting :

Oliver Jackson-Cohen tient le rôle d'un assassin professionnel en proie à des démons intérieurs. Il se souvient : "Quand j’ai lu le scénario, j’ai réalisé que je n’avais encore jamais vu de film avec un tueur à gages qui essaye de remplir un contrat tout en faisant face à ses problèmes et aux répercussions de son travail sur sa vie personnelle."


Maggie Grace et Oliver Jackson-Cohen
 

L'acteur anglais n'a joué auparavant que dans un long métrage, 

  Trop loin pour toi .19488091.jpg Réalisé par Nanette Burstein
Avec Drew Barrymore, Justin Long, Charlie Day, Jason Sudeikis
 
De tous les acteurs, Oliver Jackson-Cohen est celui qui a subi le programme d'entraînement le plus approfondi et le plus rigoureux, avec notamment des disciplines comme le fitness et le yoga.

L’acteur n’était pas habitué à faire autant d’exercice, mais l’expérience s’est révélée positive. Il raconte : "J’ai vraiment le sentiment d’être la personne la plus chanceuse du monde, parce que j’ai fait dans ce film tout ce que je rêvais de faire depuis que je suis enfant. J’ai toujours voulu tirer avec une arme et conduire des voitures de sport, et j’ai toujours eu envie d’apprendre à me battre. C’était génial d’apprendre à faire tout ça !"



Oliver Jackson-Cohen


19636904.jpg"The Rock" parle de son personnage
"Mon personnage est motivé par une chose simple, évidente, immédiatement compréhensible : la vengeance. Quand quelqu’un que vous aimez est tué et que vous vous retrouvez seul avec votre peine, la seule chose qui vous reste est l’envie de faire payer les responsables. Il y a de nombreuses façons de réagir quand on perd ce qui compte le plus, et la réaction de cet homme est tout ce qu’il y a de réaliste. Pour le Conducteur, tout se résume à cette idée : « Vous m’avez tout pris, maintenant vous allez payer ».   

 
Leçon de conduite :

Avant Faster, l'actrice Maggie Grace n'avait jamais conduit une voiture avec levier de vitesse.

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 Par ailleurs, elle et les acteurs Dwayne Johnson et Oliver Jackson-Cohen ont participé à une journée de formation à Rock Seaman’s Stunt Driving School, entrainement nécessaire pour piloter eux-mêmes les engins du film. "The Rock" était ravi : "C’était vraiment super de pouvoir prendre le volant et de travailler avec certains des meilleurs pilotes cascadeurs au monde. Je me suis beaucoup amusé à faire avec eux des virages à 45, 90 et 180 degrés. Ils m’ont aussi appris comment faire un tête-à-queue pour continuer de rouler en marche arrière comme un dingue à 140 km/h. Cela a été une expérience formidable !"

Les combats : un souci de réalisme

Dwayne Johnson explique que la volonté première de l'équipe face aux cascades et combats était le réalisme : "Le Conducteur n’est ni un spécialiste des arts martiaux ni un super soldat. Il est juste animé par une fureur et un instinct animal que rien ne peut arrêter".
Le coordinateur des cascades Darrin Prescott, qui a notamment travaillé sur les trilogies Jason Bourne et Matrix, ajoute : "Ce n’est pas un film où les personnages se font voler dans la pièce, se balancent des coups de poing comme des massues et passent à travers les murs. L’action devait servir l’histoire, pas seulement être de l’action pour l’action."  
  
 
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Bien que le voyage du Conducteur dure cinq jours, les cinéastes ont décidé qu’il ne changerait pas de vêtements pour montrer que sa mission est la seule chose qui compte pour lui. Le costumier Salvador Perez a aussi demandé au personnel d’une prison locale ce que porterait une personne qui a passé dix ans derrière les barreaux à sa sortie. 



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En général, les familles apportent aux prisonniers de quoi s’habiller. Le Conducteur n’ayant pas de famille, l’option suivante étaient des vêtements donnés à la prison par une association caritative. Le Conducteur a fini par passer les portes de la prison vêtu d’un t-shirt et d’un jean – un t-shirt de marque et un jean coûteux. Salvador Perez a acheté 30 exemplaires de chaque pièce du costume pour pouvoir les changer pendant le tournage.

Un hommage aux années 70

Le réalisateur confie son envie de faire, à travers Faster, un hommage aux films d'action des années 70 : "Ces films (...) avaient des héros formidables, des hommes d’action ayant aussi un côté dramatique qui en faisait des personnages complexes. Je pense qu’aujourd’hui, le public a envie de voir des films d’action plus sophistiqués, avec des personnages qui leur ressemblent, parce que les humains sont, par nature, loin d’être simples." 

 

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Robert Teitel a ressenti la même chose en lisant le scénario : "J’ai trouvé que c’était le genre de film qu’on ne voit plus très souvent aujourd’hui, avec un héros dont le charisme capte immédiatement l’attention des spectateurs et les entraîne dans une aventure au cours de laquelle ils en apprennent davantage sur lui".

Une nouvelle musique de film signée Clint Mansell 
Cliquez sur la photo ci-dessus pour écouter la B.O.

 
Site officiel du film ... Cliquez ICI !
 

Sources :
http://www.allocine.fr

http://www.commeaucinema.com
http://www.cinemovies.fr
http://www.imdb.com
http://justjared.buzznet.com

2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 21:30

 

Date de sortie cinéma : 2 mars 2011

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Réalisé par Mark Romanek

   Avec Carey Mulligan, Andrew Garfield, Keira Knightley,
Izzy Meikle-Small, Charlie Rowe, Ella Purnell,
Charlotte Rampling, Sally Hawkins, Kate Bowes Renna,
Ella Purnell et Izzy Meikle-Small

Long-métrage britannique, américain.
Genre Drame , Romance  

Synopsis :

Depuis l'enfance, Kathy, Ruth et Tommy sont les pensionnaires d'une école en apparence idyllique, une institution coupée du monde où seuls comptent leur éducation et leur bien-être. Devenus jeunes adultes, leur vie bascule : ils découvrent un inquiétant secret qui va bouleverser jusqu'à leurs amours, leur amitié, leur perception de tout ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent.


 

Ella Purnell et Izzy Meikle-Small
 
Never Let Me Go est l'adaptation du best-seller  
Auprès de moi toujours, sixième roman de Kazuo Ishiguro.   

Biographie de Kazuo Ishiguro :
1297189132_ishiguro.gifC'est à l'âge de 6 ans que Kazuo Ishiguro met pour la première fois le pied en Angleterre, pays qui deviendra sa patrie de coeur. Toute la famille quitte le Japon et s'installe dans le Surrey pour suivre son père, océanographe, muté afin de travailler sur les développements pétroliers de la mer du Nord. Le jeune Kazuo Ishiguro entame donc ses études au pays de Shakespeare, découvrant avec curiosité une culture si éloignée de la sienne. Avant d'entrer à l'université, il voyage pendant un an aux Etats-Unis et au Canada. Durant cette période, il se met à tenir un journal, sa première tentative d'écriture. Il s'inscrit ensuite à l'université de Kent, d'où il sort diplômé avec les honneurs en littérature et en philosophie. Il prend encore une année sabbatique pour écrire avant de finir ses études et, en 1980, il obtient un master en création littéraire à l'université d'East Anglia. Deux ans après, Ishiguro devient citoyen britannique : il est alors clair pour lui que sa vie et son oeuvre se dérouleront en Angleterre. Car plus qu'une simple langue d'adoption, l'anglais est devenue pour lui la langue de l'expression la plus profonde de son art : il la maîtrise, joue de ses subtilités à la perfection, et la préfère au japonais pour l'écriture.
Son premier roman, Lumières pâles sur les collines 1297198782_200px-kazuoishiguro_apalevie.jpg paru en 1982, lui vaut l'attention de la critique ainsi qu'un prix décerné par la Royal Society of Literature. D'autres livres suivront, renforçant à chaque fois son succès. Mais Kazuo Ishiguro ne se limite pas à l'édition : attiré par le cinéma, il écrit également des scénarios, et a vu un de ses romans,  Les Vestiges du jour   adapté par le réalisateur James Ivory. En 2005, il faisait partie de la liste des cent meilleurs auteurs anglophones choisis par le Times.
 
Il a publié ensuite :


When we were orphans  (Quand nous étions orphelins)

  The Unconsoled  (L'inconsolé)


  Never Let Me Go  (Auprès de moi toujours)

Kazuo Ishiguro crée la surprise lorsque paraît  Never Let me go .
Il poursuit son exploration de l'être humain mais fait de son histoire une fable de science-fiction située dans un monde parallèle à l'Angleterre des années 90. Salué par la critique, le roman a été nommé en 2005 au Booker Prize, au Arthur C. Clark Award et au National Book Critics Circle Award. Le Time Magazine l'a désigné comme le meilleur roman de la décennie et l'a placé dans les 100 meilleurs romans modernes jamais écrits.

Ishiguro se confie sur ce qui est pour lui le coeur du récit : "J'étais moins intéressé par le thème du clonage en lui-même que par le fait de m'en servir comme arrière-plan pour m'interroger sur ce qui est vraiment important, ce qui compte réellement dans une vie. L'histoire traite donc avant tout de l'amitié, de l'amour et de ce que vous choisissez de faire du temps qui vous est imparti."

Kazuo Ishiguro signe aussi :
  Nocturnes: Five Stories of Music and Nightfall  1297199364_nocturnes_ishiguro_narrowweb.jpg (Nocturnes)

Il a également écrit quatre textes de chansons pour la chanteuse de jazz américaine
Stacey Kent, pour l'album Breakfast on The Morning Tram (EMI, 2007)





Cet auteur, fasciné par les thèmes de l'amour, du sacrifice, du devoir et de la mémoire, a également reçu le titre d'Officier de l'Ordre de l'Empire Britannique pour sa contribution à la littérature et celui de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.

Ce n'est pas le premier ouvrage de l'auteur porté à l'écran puisque

  Les Vestiges du jour  a été adapté en 1993 par James Ivory
avec Anthony Hopkins et Emma Thompson.


Du roman au film :

Ami d'Ishiguro et scénariste du film, Alex Garland a rapidement eu le désir d'adapter le roman à l'écran :

"Je me suis senti si proche du livre, des personnages et des thèmes que j'ai failli appeler Kazuo Ishiguro au beau milieu du roman pour lui demander d'acquérir les droits d'adaptation. J'ai dû me retenir jusqu'à la fin."
Alex Garland a veillé à respecter au plus près l'oeuvre originale : " (...) j'étais déterminé à créer l'adaptation la plus fidèle possible. Mon travail, tel que je le voyais, consistait à prendre les idées de Kazuo Ishiguro et à les adapter pour le grand écran."

Comme le roman, le scénario est divisé en trois parties et Alex Garland a cherché à transmettre à l'écran le style de narration de l'écrivain britannique. Une fois son travail fini, le scénariste a contacté les producteurs Andrew MacDonald et Allon Reich qui ont été immédiatement séduits.

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"L’histoire de Never Let Me Go est bouleversante. C’est très différent de tous les projets auxquels j’ai collaboré jusqu’à présent. C’est avant tout une histoire d’amour tragique", explique MacDonald. Reich poursuit : "Alex nous a ensuite apporté une adaptation très subtile. Condenser un livre tel que celui-ci en un scénario de 100 pages tout en demeurant fidèle à son esprit est extrêmement difficile, mais il y est parvenu."
   



Histoire d'amour ou science-fiction ?

Le roman d'Ishiguro a la particularité de mêler triangle amoureux et portrait d'un monde où le clonage humain est devenu possible. Le scénariste et le réalisateur de Never Let Me Go ont choisi d'adopter le même angle que le roman, à savoir narrer une histoire humaine avant tout.
Mark Romanek, le réalisateur, explique ce choix : "De nombreux films de science-fiction sont construits autour de personnages tentant d'échapper à un gouvernement oppressif ou quelque chose de ce genre, mais ici c’est le contraire. Ces personnages-là ne s’enfuient pas parce (...) qu’ils n’ont nulle part où aller. Le film vous exhorte à serrer contre vous les personnes que vous aimez, ici et maintenant, parce que la vie est tellement courte... (...) Je tenais tout particulièrement à ce que le film soit romantique et qu’il constitue une expérience agréable en termes d’esthétique, car la vérité qu’il explore est teintée d’amertume."

Le choix du réalisateur

1297190353_markromanekcam.jpgLes producteurs de Never Let Me Go ont été contactés par Mark Romanek, à qui l'on doit le thriller Photo obsession avec Robbie Williams en 2001. Issu du monde des clips vidéo et de la pub, Mark a surpris les producteurs mais les a vite convaincus : "Mark est un réalisateur très doué, doté d’un style visuel puissant et qui fait son métier avec passion. Il était donc tout à fait logique qu’il réalise ce film", déclare Andrew MacDonald.
Pour Ishiguro, "Mark est capable de créer des images qui pourraient paraître ordinaires à première vue, mais qui sont en réalité très étranges et riches de possibilités. Cela se rapproche du genre de sensation que j’essaie d’obtenir en tant que romancier".
Le réalisateur confie son excitation à l'idée de mettre en scène le roman : "Je n’arrêtais pas d’y penser et j’ai commencé à rêver d’en faire un film." Quant au scénario, il "n’était pas très épais et allait droit au but, et c’était très excitant parce qu’on aurait dit qu’il attendait qu’un réalisateur mette de la chair sur son squelette."

 
 
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Carey Mulligan est Kathy

Pour interpréter Kathy qui est également la narratrice du film, les producteurs ont choisi Carey Mulligan, révélée par Une éducation  pour lequel elle a été nommée à l'Oscar de la meilleure actrice en 2009.Le réalisateur ne manque pas de souligner l'admiration qu'il a pour la jeune actrice : "Son jeu est en apparence minimaliste, mais l’intensité qu’elle dégage est profonde. Elle entretient une relation avec la caméra, elle a conscience qu’elle peut transmettre beaucoup à partir de très peu. Pour être honnête, j’étais au départ intimidé par son incroyable talent, et j’ai eu du mal à trouver une façon de l’aider. (...) Sa façon de jouer a commencé alors à façonner la structure du film ; son jeu s’accordait parfaitement avec ma vision du style de Kazuo Ishiguro. Elle m’a également beaucoup aidé à définir la grammaire visuelle que je cherchais en adéquation avec la prose de l’auteur."

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Carey Mulligan

De son côté, l'actrice connaissait très bien le livre et son personnage : "Avec Kathy, tout se passe à l’intérieur, ce qui selon moi la rend vraiment très intéressante." Elle ajoute : "J’adore le fait qu’il n’y ait en apparence aucun lien avec la science-fiction : on ne réalise que lentement que l’on se trouve dans un univers parallèle, qui n’est que la toile de fond d’une histoire d’amour (...)."
    
Keira Knightley dans la peau de Ruth :


Keira Knightley

Si elles sont meilleures amies, la relation de Ruth et Kathy reste cependant complexe. Le producteur Andrew MacDonald explique : "Ruth est vive et manipulatrice, et même si elle et Kathy sont de très bonnes amies, elle est, dans une certaine mesure, la « méchante » de l’histoire. C’est extraordinaire de voir Keira jouer une telle personne." Keira Knightley avoue avoir eu du mal au début à comprendre les intentions de Ruth : "Quand j’ai lu le scénario la première fois, j’ai jugé Ruth très sévèrement. Elle tente de détruire le bonheur de deux autres personnes – et je devais essayer de comprendre ce qui pouvait pousser quelqu’un à faire une chose pareille. C’est justement cela qui a rendu mon travail aussi intéressant. Finalement, j’en suis venue à voir le comportement de Ruth comme résultant du fait qu’elle a grandi sans parents et qu’elle n’a jamais vraiment reçu l’amour dont elle avait besoin. (...) En fin de compte, j’ai ressenti énormément de sympathie pour Ruth. Ce qu’elle fait est inexcusable, et pourtant je comprends réellement ses raisons et j’ai de la compassion pour elle."
  
Ce film scelle les retrouvailles de Keira Knightley et de Charlotte Rampling, deux ans après leur rencontre sur le plateau de The Duchess en 2008
 
La jeune actrice britannique retrouve également pour l'occasion Carey Mulligan, avec qui elle avait partagé l'affiche d'un autre film d'époque, en 2005,
Orgueil et préjugés

Depuis, les deux actrices sont devenues amies. Une relation qui a été un atout lors du tournage, comme l'explique Carey Mulligan : "C’est tellement plus facile de tourner des choses difficiles quand vous connaissez bien la personne ! Il y avait quelque chose de totalement instinctif dans notre relation à l’écran." Le réalisateur Mark Romanek ajoute : "L’amitié entre Carey et Keira a apporté une proximité palpable à leur interprétation. Je ne pense pas que deux actrices qui ne se connaissaient pas, aussi douées soient-elles, auraient réussi à reproduire cette impression."

Andrew Garfield est Tommy :

Révélé par Boy A, Andrew Garfield 19041266.jpg a tout de suite convaincu les producteurs qu'il était Tommy, le troisième élément du triangle amoureux.

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"Cela a été comme une évidence" confie Allon Reich. L'acteur s'est montré particulièrement enthousiaste à l'idée d'interpréter Tommy : "C’était une immense responsabilité que d’essayer de donner vie au personnage créé par Ishiguro. Tommy est décrit par l’un de ses gardiens comme ayant un grand cœur mais étant sujet à de terribles accès de rage, et je trouve que cela le résume assez bien. (...) J’ai vraiment aimé jouer ce personnage parce qu’il fait partie de ces personnes rares qui comprennent le monde grâce à leurs sensations plutôt qu’à travers l’analyse." Il a également pris beaucoup de plaisir à travailler avec Keira Knightley et Carey Mulligan : "C’était comme aller en récréation tous les jours ! Ce film a représenté une expérience à la fois belle et pure. Nous voulions tous la même chose – faire honneur à l’histoire, à l’émotion et aux personnages – et nous nous faisions confiance là-dessus."
 
  

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Carey Mulligan, Keira Knightley et Andrew Garfield

"C’était comme aller en récréation tous les jours ! Ce film a représenté une expérience à la fois belle et pure. Nous voulions tous la même chose – faire honneur à l’histoire, à l’émotion et aux personnages – et nous nous faisions confiance là-dessus."

Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !
 

Sources :
http://www.allocine.fr
http://extracine.com
http://www.evene.fr
http://www.capcampus.com
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 21:28
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Date de sortie cinéma : 2 mars 2011

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Réalisé par Djamshed Usmonov
 
Avec Léa Seydoux, Olivier Gourmet, Gilles Cohen,
Maruf Pulodzoda, Ksenia Rappoport, Thibault Vinçon.
 

Lon
g-métrage français

Genre Drame


Synopsis :

 

Paul disparaît subitement, laissant derrière lui sa femme, Eve (Léa Seydoux) , et des dettes énormes.

 
Alors que la police ouvre une enquête, Eve reçoit le soutien de Maître Chollet (
Olivier Gourmet), un avocat ami de son mari, qui l’aide à remonter la pente et rachète ses dettes.

 
Ils deviennent proches, trop proches même, au point d’attirer sur eux les soupçons de la police.
    

 

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Léa Seydoux et Olivier Gourmet

 

 

Le Roman de ma femme est le quatrième film de Djamshed Usmonov, mais c'est son premier film français. En effet, ses trois premiers films ont tous été tournés dans son pays d'origine, le Tasjikistan.

 

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Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur, Monteur,
Producteur associé, Chef monteur
 
Djamshed Usmonov est né le 13 janvier 1965 à Asht (Tadjikistan)

Diplômé de l'Insitut National des Arts du Tadjikistan, Djamshed Usmonov réalise, produit, écrit et monte des films de fiction, d'animation et des documentaires depuis 1986.

Réalisateur, Scénariste, Producteur, Monteur pour  Le Vol de l'abeille Réalisé avec Min Biong-hun en 1998. Acteur dans La Route Réalisé par Darezhan Omirbaev en 2002. Réalisateur, Scénariste, Producteur pour L'Ange de l'épaule droite en  2003 Réalisateur, Scénariste  Pour aller au ciel, il faut mourir  en 2006. Acteur dans  Le Père de mes enfants  Réalisé par Mia Hansen-Love en 2009

Ses trois premiers films
ont tous été tournés dans son pays d'origine, le Tadjikistan.

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Face aux difficultés qu'il a rencontré à tourner ces trois films, le réalisateur décide de faire une pause et en profite pour partir en France. C'est donc naturellement, souhaitant s'intégrer pleinement à son "environnement culturel", qu'il tourne son film dans l'Hexagone.
 

 Djamshed Usmonov explique d'ailleurs pourquoi il l'a choisie :  

"J’ai choisi Léa Seydoux d’après des photos. Je ne l’avais pas vue dans des films. J’ai été intrigué par sa beauté qui peut avoir un air russe. Et j’ai travaillé avec elle non pas comme avec une actrice professionnelle, mais comme avec un modèle. Selon la conception de Bresson. Léa est très souple, confiante, consciencieuse et cela a été pour moi une grande chance."
 
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Pour incarner Maitre Chollet, c’est Pascal Lagriffoul, mon chef opérateur sur mes deux précédents long-métrages, qui m’a suggéré Olivier Gourmet. Le travail avec lui m’a apporté un réel plaisir. Il a une large palette de jeu, une technique brillante et une mémoire d’éléphant. C’est un maître. Au cours de notre travail, nous avons fait évoluer les contours du rôle, nous les avons rendus plus doux et plus humains. Dans mes précédents films, avec des acteurs “non professionnels”, je faisais tout pour qu’ils acquièrent un espèce de flair théâtral, qu’ils prennent une certaine distance avec eux-mêmes. Avec Olivier et les autres comédiens, j’ai essayé de faire en sorte qu’ils soient justement eux-mêmes et, le plus important, qu’ils ne surjouent pas. Je les ai retenus.

Une administration qui donne des cauchemars

En tournant pour la première fois en France, Djamshed Usmonov en a découvert les spécificités. Il commente avec humour: "Ma première formation étant celle d’un comédien, peut-être est-ce pour cela que j’ai deux cauchemars récurrents liés à la scène : dans le premier, j’entre en scène et me rend compte avec horreur que j’ai oublié mon texte. Le second est une variante du premier : en plus de mes problèmes de texte, je n’ai pas de pantalon. Maintenant, grâce à ce film, j’ai un troisième cauchemar : nous tournons demain mais n’avons pas encore reçu l’autorisation de tournage." 



Une autre caractéristique a marqué le réalisateur en arrivant en France: "Il y a en France de vieilles traditions de production cinématographique. En plus, vous êtes connus pour votre rationalisme, un côté carré. En regardant les jardins ou les boulevards parisiens, on peut apprendre la géométrie."

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S'inspirant ouvertement de la tradition du "polar" à la française et des romans de Georges Simenon, Djamshed Usmonov nous explique ce qui fait pour lui, une bonne histoire policière: "Vous connaissez la différence entre une bonne et une mauvaise pièce ? Dans une mauvaise pièce les personnages déballent leurs secrets dès le début, mais dans une bonne pièce ils les gardent pour la fin. Dans un film policier les secrets ne se dévoilent qu’à la fin. C’est dans ce sens que j’ai utilisé les éléments du genre."

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"Le titre n’est bien sûr pas un hasard", nous apprend Djamshed Usmonov du Roman de ma femme. En effet, les romans en général l'ont beaucoup influencé. Ceux de Georges Simenon bien sûr, mais pas seulement: "J’ai choisi un milieu bourgeois parce qu’il m’est devenu compréhensible et proche grâce à des oeuvres de la littérature française classique comme celle de Balzac, Stendhal, Flaubert. … L’espace et les personnages de leurs romans sont pour moi plus réels que la réalité elle-même. Peut-être que de là découle ce côté romanesque ou romancé qu’il n’y a pas dans mes autres films, coupé de la réalité quotidienne, un aspect hors du temps, asocial."

L'origine de l'histoire plonge étonnamment à la fois dans les cultures russes et égyptiennes, ainsi que l'explique le réalisateur:  

 

"Il y a quinze ans j’avais écrit un scénario sur un homme qui passe une nuit avec une femme en sachant que le lendemain matin on le tuera à cause de cela.

 

Ce sujet était lui-même lié à un poème inachevé d’Alexandre Pouchkine sur Cléopâtre qui propose à ses guerriers une nuit d’amour avec elle en échange de leur vie.

 

  Alexandre-Pouchkine--sculpteur-M.-Anikouchine-.gifAlexandre Pouchkine (sculpteur M. Anikouchine)

 

Chez Pouchkine trois hommes répondent à la proposition de la reine. Le poème s’arrête là. L’atmosphère de ce poème et plus encore son caractère inachevé, ont éveillé mon imagination."

 

 

 

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Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.imdb.com
http://www.vivreenrussie.net
http://www.commeaucinema.com

 

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