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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 23:00

 

Date de reprise 24 avril 2013   

 

Version restaurée

Le pont de la rivière Kwai - Affiche

 

Réalisé par David Lean

 
Avec Alec Guinness, William Holden, Jack Hawkins, 

Sessue Hayakawa, James Donald, Geoffrey Horne,

André Morell, Peter Williams, John Boxer, Percy Herbert


Genre Aventure, Drame, Guerre


Titre original The Bridge on the River Kwai

 
Coproduction Britannique, Américaine


Date de sortie 25 décembre 1957

 

Le Pont de la riviere Kwaï est l'adaptation du roman de  Pierre Boulle.

 

Le Pont de la rivière Kwaï et une pluie de récompenses ...

Avec entre autres


Golden Globes organisée du 22 février 1958

 

- Meilleur film dramatique.

- Meilleur acteur dans un film dramatique pour Alec Guiness

- Meilleur réalisateur à David Lean

 


 

Cérémonie des Oscars le 26 mars 1958.


- Meilleur film décerné à Sam Spiegel

- Meilleur réalisateur à David Lean

- Meilleur acteur pour Alec Guiness

- Meilleure photographie pour  Jack Hildyard

- Meilleure musique de film pour  Malcolm Arnold

- Meilleur montage pour Peter Taylor

- Meilleur scénario adapté décerné à Pierre Boulle

 

Pour cette dernière récompense, du fait de leur présence sur la liste noire de Hollywood, Carl Foreman et Michael Wilson sont totalement ignorés par l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Le producteur Sam Spiegel ne voulait pas en fait risquer de contrecarrer le succès du film en y inscrivant le nom de deux scénaristes blacklistés. Le mérite de Carl Foreman et Michael Wilson est finalement reconnu par l'académie en 1984  qui leur décerne une statuette à titre posthume.

 

Lors de la cérémonie organisée par la British Academy of Film and Television Arts récompensant les films sortis en 1957, Le Pont de la rivière Kwaï remporte quatre BAFTA Awards.

- Meilleur film décerné à Sam Spiegel

 

- Meilleur film britannique

- Meilleur acteur pour Alec Guiness

- Meilleur scénario adapté décerné à Pierre Boulle

 

Le Pont de la rivière Kwaï  recevra en tout

vingt-six récompenses, un record pour l'époque.

 

Le-Pont-de-la-riviere-Kwai.jpg

 

Synopsis

 

En 1943, un régiment anglais interné dans un camp de prisonniers en Birmanie est affecté a la construction d'un pont en pleine jungle. Après s'être opposé à ce projet, le colonel cède aux exigences japonaises. Il ignore que les Américains préparent le dynamitage du pont...

 

Le-Pont-de-la-riviere-Kwai---Sessue-Hayakawa-et-Alec-Guin.jpg

 

Sessue Hayakawa et Alec Guinness

 

Le colonel Saïto (Sessue Hayakawa) commande un camp japonais de prisonniers de guerre en Thaïlande lors de l'expansion de l'Empire japonais en Extrême-Orient durant la Seconde Guerre mondiale. Il reçoit dans ce camp perdu au milieu de la jungle un nouveau groupe de prisonniers britanniques, commandés par le colonel Nicholson (Alec Guinness). Il doit aussi faire construire un pont faisant partie de la voie ferrée de la mort et passant au-dessus de la rivière Kwaï, avec une échéance impérative : un train d'importance stratégique doit y passer. Le colonel Saïto décide donc de mettre à l'ouvrage ses prisonniers et exige du colonel Nicholson que même les officiers se mettent au travail. Le colonel Nicholson refuse ce dernier point, non conforme à la Convention de Genève sur les prisonniers de guerre. Saïto brime alors sévèrement Nicholson et met à l'épreuve sa résistance physique, espérant ainsi le forcer à céder. Nicholson ne cède pas, par principe. Tenant tête à ses geôliers, Nicholson inspire une grande admiration à ses hommes.

 

Le-Pont-de-la-riviere-Kwai---James-Donald-et-Alec-Guinnes.jpg

 

 James Donald et Alec Guinness

 

Mais il voit aussi l'intérêt de ce travail forcé et volontairement mal exécuté par les militaires dont il est responsable. Il parvient donc à un accord avec Saïto : le pont sera construit sous son commandement et suivant ses plans. Il met au travail ses officiers, et constatant que le temps manque, convainc les malades et blessés de participer, allant ainsi au-delà de la demande initiale de Saïto. L'ouvrage productif et le but commun à atteindre par les Britanniques ont un effet très positif sur le moral des troupes. Nicholson a trouvé un moyen de remettre de l'ordre chez ses subordonnés et de leur donner un sentiment positif de fierté pour le travail accompli, alors qu'ils sont vaincus et prisonniers.

 

Le-Pont-de-la-riviere-Kwai----Jack-Hawkins--William-Holde.jpg

 

Jack Hawkins, William Holden et Geoffrey Horne

 

En parallèle, un détenu américain, le capitaine de frégate Shears (William Holden), est parvenu à s'enfuir et fait part aux Alliés de la construction de ce pont. Cela les inquiète et on décide de renvoyer cet ancien prisonnier avec un commando pour plastiquer le pont dont il faut à tout prix empêcher la réalisation. Shears refuse de retourner dans l'enfer duquel il s'est échappé, mais il est rattrapé par son passé : il a usurpé son grade et son identité lors du naufrage de son bâtiment et il est découvert et contraint d'accepter la mission sous les ordres du commandant Warden (Jack Hawkins). Le commando arrive sur place la nuit précédant le passage du train et met en place les explosifs sur le pont achevé la veille. Ils attendent alors l'aube, le but étant de faire sauter le train avec le pont. En attendant le passage du convoi, le colonel Nicholson aperçoit le dispositif de destruction, le niveau de la rivière ayant baissé durant la nuit. Perdant tout à fait de vue que la construction du pont sert l'ennemi dans une guerre qui dépasse les enjeux locaux, il prévient le colonel Saïto et provoque la mort du commando sauf celle du major Warden couvrant ses hommes. Le colonel Nicholson est mortellement blessé dans la fusillade, mais retrouve sa lucidité dans ses derniers instants, et dans son dernier souffle déclenche lui-même l'explosion en tombant sur la boîte de commande au moment où le train franchit le cours d'eau.

 

Jack Hawkins Le-Pont-de-la-riviere-Kwai----Jack-Hawkins.jpg

 

Carl Foreman, découvre pour le compte d'Alexander Korda un livre sorti en 1952 appelé Le Pont de la rivière Kwaï. Accusé d'être communiste, Carl Foreman quitte Hollywood pour l'Angleterre. Il y adapte en scénario ce livre écrit par le français Pierre Boulle mais Alexander Korda n'est pas intéressé à cause de l'ambiguïté du personnage central, le colonel Nicholson, qui pousse ses hommes à aider malgré eux les Japonais à la mise en place de "la voie de la mort". (The Life & Films of David Lean). Carl Foreman rencontre alors le producteur à succès Sam Spiegel qui est en pleine promotion de On the Waterfront. 

 

Le film a d'abord été proposé aux réalisateurs John Ford, Howard Hawks, Nicholas Ray, Fred Zinnemann, William Wyler et même Orson Welles avant que le producteur Sam Spiegel choisisse par défaut un réalisateur anglais, pratiquement inconnu hors de son pays natal, David Lean.


David Lean ayant un besoin d'argent depuis sa séparation d'avec sa femme,
Ann Todd, accepte une rencontre avec Carl Foreman et Sam Spiegel à New York. Suite à cet entretien, Il impose à Sam Spiegel de le laisser reprendre le scénario, qu'il trouve épouvantable, s'il veut le voir réaliser le film. Le 4 février 1956, le producteur accepte et David Lean signe alors un contrat avec la société de Sam Spiegel, Horizon Pictures, qui est elle-même liée par contrat avec la Columbia Pictures qui doit distribuer et financer le film. (Beyond the Epic: The Life & Films of David Lean)

 

Le-Pont-de-la-riviere-Kwai-copie-2.jpg


 

David Lean reprend le scénario avec Norman Spencer, son producteur associé sur ses trois derniers films. Cette association déplait d'ailleurs à Sam Spiegel qui est peu enclin à partager la production du futur film avec une autre personne. Norman Spencer devient alors simple  assistant de David Lean. Des tensions apparaissent entre  David Lean et Carl Foreman, les deux hommes ne s'entendant pas sur certains points du script original. Sam Spiegel dira plus tard que c'est à la suite de ces frictions que le scénario s'est le plus amélioré.


Pour interpréter le colonel Nicholson,  Sam Spiegel pense immédiatement à Noël Coward un acteur-scénariste dont la pièce de théâtre Still Life a servi de scénario au film de David Lean Brève Rencontre sorti en 1945. Ne convenant finalement pas au rôle, la production pense à plusieurs acteurs comme Charles Laughton qui a opposé un refus sous le prétexte qu'il ne comprenait pas les motivations de son personnage et qu'il ne se sentait pas suffisamment en bonne condition physique pour supporter le climat de Ceylan. Les acteurs Ronald Colman, Laurence Olivier, Ralph Richardson, Ray Milland, James Mason et Anthony Quayle ont aussi été approchés. The-Bridge-on-the-River-Kwai---Alec-Guiness.jpgDavid Lean, quant à lui, a une préférence pour Ronald Colman mais l'acteur étant un peu trop âgé, la suggestion n'est pas retenue.

 

C'est finalement l'un des derniers noms cités par la production qui est choisi, Alec Guinness. Ironiquement, et dans un premier temps Alec Guinness refuse le rôle n'aimant pas le personnage et jugeant le roman de Pierre Boulle anti-britannique. Il est finalement convaincu par Sam Spiegel et acceptera le rôle lorsque Jack Hawkins donnera son accord pour jouer celui du Major Warden. Durant le tournage Alec Guinness et David Lean auront plusieurs disputes mais après avoir vu le film terminé, Alec Guinness avouera que David Lean a toujours eu raison sur ces choix et que lui-même avait eu tort.


Le pont de la rivière Kwai - William HoldenJack Hawkins n'était pas non plus le premier choix pour ce rôle puisqu'il a d'abord été proposé à John Gielgud.

 

Pour celui de Shears, Humphrey Bogart avait donné son accord pour jouer celui-ci mais il est décédé pendant la préproduction du film, il a ensuite été proposé à Cary Grant qui l'a immédiatement refusé. William Holden l'a accepté avec peu d'enthousiasme contre un salaire considérable et 10 % des bénéfices mondiaux du film.

 

Pour jouer le colonel Saïto, la production engage l'acteur japonais Sessue Hayakawa, une ancienne vedette du cinéma muet âgé de 68 ans. Ne parlant pas très bien l'anglais, Sessue Hayakawa ne garde que les pages du script où son personnage apparaît afin de synthétiser au mieux les répliques qu'il doit apprendre. De ce fait, il ne sait pas que son personnage meurt à la fin du film et en est surpris quand il l'apprend de la bouche de David Lean. Pendant le tournage, le réalisateur et son équipe ne sont pas du tout satisfait de la prestation du Japonais qui expose un mauvais anglais et un fort accent ainsi qu'une syntaxe qui rappelle le parler petit nègre. C'est finalement grâce à un montage de plusieurs prises différentes des répliques de Sessue Hayakawa et de séquences doublées que le résultat final est obtenu.

 

Pour les décideurs de la Columbia, l'histoire manque cruellement de présence féminine. Une scène à Ceylan est alors ajoutée avec Ann Sears dans le rôle d'une infirmière qui a un flirt avec le personnage joué par William Holden. Ann Sears obtient ce petit rôle après que Teddy Darvas, l'un des assistants monteurs opérant sur le film, la suggère à Sam Spiegel.

 

Le-Pont-de-la-riviere-Kwai---William-Holden-et-Ann-Sears.jpg

 

Ann Sears et William Holden

 

Pour l'entrée des prisonniers dans le camp, Carl Foreman et Sam Spiegel réfléchissent à la manière dont ceux-ci pourront faire la nique aux Japonais et de façon subtile. C'est finalement David Lean qui propose La Marche du colonel Bogey, une chanson anglaise peu connue hors du Royaume-Uni avec des paroles vulgaires et qui a été composée en 1914 par Kenneth Alford. Conscient de ne pas pouvoir l'utiliser à cause de la censure, David Lean propose que les soldats la sifflent. Cependant Carl Foreman et Sam Spiegel sont plus que réticents car ils considèrent que cette mélodie n'aura aucun impact auprès des Américains ainsi que sur l'ensemble du marché international. Ils proposent de la remplacer par la chanson Bless Them All mais David Lean refuse catégoriquement car cette chanson n'a pas la même implication que La Marche du Colonel Bogey.

 

David Lean ajoute : "Laissez-moi faire. Ça marchera si c'est bien fait".


Après avoir entendu la Marche, Malcolm Arnold décide de composer une "contre-march" qui s'accordera avec les sifflements. Cette composition en harmonie avec les sifflements deviendra La Marche de la rivière Kwaï. Le succès du film et de la chanson permet, pendant plusieurs années, à la veuve du colonel Kenneth Alford de toucher d'énormes royalties grâce aux droits d'auteur pour La Marche du Colonel Bogey.

 

Le pont, qui ne doit servir que de décor, est alors conçu sans pratiquement aucune étude en vigueur pour la construction d'un pont normal  et permanent mais porte malgré tout le sceau de l'authenticité. Lors des deux années de recherche que l'équipe consacrait au film, un homme est venu les voir avec un morceau de papier de riz décoloré qui a été sorti en fraude de Birmanie lors de la guerre. Sur le papier étaient noté les détails et un croquis d'un pont de "la voie de la mort", qu'un commando aurait dû récupérer afin de trouver le pont et le faire sauter. C'est ce croquis qui sert de modèle au pont construit sous la direction de Keith Best, un jeune ingénieur des travaux publics déniché à Ceylan. Le pont grandeur nature est dressé avec 1 500 arbres poussant sur les rives alentours et transportés grâce à quarante-cinq éléphants. En plus de cet édifice, des barrages sont également construit en amont afin de contrôler le niveau de l'eau et ainsi permettre la réalisation de certaines scènes comme celle où le personnage d'Alec Guinness découvre sous le sable mouillé le câble du détonateur.
Initialement prévu avec une faible structure, le pont doit finalement être renforcé après que la compagnie de chemin de fer de Ceylan a offert à la production un train avec une locomotive à vapeur pesant près de trente tonnes. L'édifice, qui atteint finalement 130 mètres de long et 28 mètres de haut est l'un des plus imposant décors jamais fait pour un film.
(Beyond the Epic: The Life & Films of David Lean)

 

Le-pont-de-la-riviere-Kwai-.jpg

 

L'explosion du pont, le point culminant du film, est absente du livre de Pierre Boulle. Quand l'écrivain prend connaissance de l'ajout fait par David Lean, il avoue qu'il aurait bien aimé avoir eu cette idée lui-même. David Lean et Alec Guinness ont de longues discussions à propos des motivations du colonel Nicholson vis-à-vis du dynamitage du pont. Les deux hommes n'arrivent pas à décider si le personnage actionne le détonateur consciemment ou en étant réellement sonné par l'explosion de l'obus qu'il vient de subir. Juste avant de tourner la scène, ils en discutent encore de longues minutes et David Lean suggère que cette motivation reste une énigme. "Contente-toi d'être sonné par l'explosion de l'obus. Regarde le ciel et tombe sur le détonateur. Comme ça, sa motivation peut rester une énigme" décide le réalisateur.

 

Nicholson se repent-il ou est-ce le hasard qui lui fait actionner le détonateur ? Au public de se faire sa propre opinion.

 

Le climat torride de la région est difficilement supportable et l'est encore moins avec la saison des pluies. Face à la forte humidité et aux aléas d'un tournage en pleine jungle, la production du film dure près d'une année. Si, dans le film, le camp de prisonniers est à quelques mètres du pont, il est en réalité situé à plusieurs kilomètres. David Lean et Sam Spiegel ont trouvé une carrière abandonnée près du village de Mahara qui possède l'aspect lugubre, sec et brûlé recherché et c'est là qu'il décident de tourner les scènes du camp de prisonniers.

 

Jack Hildyard, le chef opérateur attitré de David Lean, assure la photographie du film qui est mise en avant grâce au Cinemascope et au Technicolor. Pour ce faire, une caméra insonorisée est fabriquée aux studios de Shepperton en Angleterre. Le fait de tourner un film pour écran large complique la tâche déjà difficile car il n'existe pas, à l'époque du moins, de matériel léger. C'est ainsi que, tout le long du tournage, un groupe électrogène complet est trimballé d'une rive à l'autre de la rivière au gré des plans qui doivent être filmés.

Le film a été monté à Paris, le réalisateur David Lean ne pouvant pas retourner en Angleterre pour des raisons fiscales conséquence de son divorce.
 
Pour les scènes de marécages où on peut voir les acteurs William Holden, Jack Hawkins, Geoffrey Horne et les jeunes filles autochtones y patauger, ont été minutieusement recrées, les véritables marécages de Ceylan étant considérés comme trop dangereux.

Néanmoins, les sangsues dans les faux marais étaient réelles.
 
La fin du film est totalement différente de celle du roman puisque dans le livre de Pierre Boulle le pont n'est finalement pas détruit.


 

  

 

Sources :

http://www.culture-sf.com

http://fr.wikipedia.org

http://www.imdb.com

http://www.dvdbeaver.com

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

 

commentaires

C
<br /> Difficile de faire des commentaires convenables après des articles aussi précis et documentés! Bravo!<br />
Répondre
C
<br /> un des premiers grands films de ma jeunesse<br />
Répondre
E
<br /> Peut-être mon premier "vrai" souvenir de cinéma.Et un film formidable,d'une ambiguité totale.<br /> <br /> <br /> P.S.Tu nous fais une histoire complète des grands films.C'est très bien.<br />
Répondre

 

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