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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 23:00


 Source-Code.jpg

Réalisé par Duncan Jones

   
Avec  Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan, Vera Farmiga,

Jeffrey Wright, Michael Arden, Cas Anvar, Russell Peters,

Brent Skagford, Craig Thomas, Gordon Masten


Production Américaine

 

Genre : Science fiction, Action


Date de sortie cinéma 20 avril 2011

 

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Jake Gyllenhaal

Synopsis

 

Dans un train de la banlieue de Chicago, Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) sursaute brusquement. La passagère (Michelle Monaghan) qui lui fait face continue à discuter avec lui, le ton de sa conversation laissant penser qu’elle lui est familière. Pourtant, Stevens ne la reconnaît pas. Il est désorienté : ses derniers souvenirs remontent à une mission de reconnaissance aérienne en Afghanistan, où il était capitaine dans l’US Air Force.

 

Comment s’est-il retrouvé tout d'un coup dans ce train ? Son premier réflexe est de trouver des repères dans cet environnement étranger mais sa confusion va croitre. Son propre reflet dans le miroir est celui d’un inconnu; la carte d’identité qu’il trouve dans son portefeuille est celle d’un certain Sean Fentress (le même Jake Gyllenhaal); sa compagne de voyage, de plus en plus interloquée par son comportement, l’appelle également "Sean". Huit minutes après que Stevens a émergé du néant, une déflagration embrase le train ainsi qu’un convoi de marchandises roulant sur une voie parallèle.


Le militaire reprend connaissance dans une capsule métallique, seul, entouré d’appareillages électroniques. Une fois son malaise initial dissipé, il apprend par les personnes qui lui apparaissent sur un écran qu’il fait partie du programme expérimental "Code Source". Il s’agit de lui faire revivre les derniers instants d’un sujet grâce aux huit minutes de mémoire rémanente qui subsistent post mortem. Dans le cas présent, Colter Stevens a été projeté dans le corps de Sean Fentress, victime avec les autres passagers d’un attentat terroriste qui n’était que le prélude à un autre de plus grande envergure. Sa tâche consiste à exploiter au mieux ce court laps de temps pour découvrir qui est le poseur de bombe.


Inlassablement, les responsables du projet le renvoient revivre les mêmes événements. À chaque incursion en arrière, Stevens explore de nouvelles pistes. Malgré l’insistance de ses interlocuteurs pour qu’il se concentre sur son objectif premier, en dépit de leur affirmation qu’il ne peut changer le passé, il essaie d’empêcher le dénouement fatidique.
 


Après Moon Moon.jpg Réalisé en 2009
 


Source Code est le deuxième long métrage réalisé par Duncan Jones.

 

Mêlant univers réaliste et voyage dans le temps, Source Code est un véritable film-concept dont le scénario oscille entre Matrix, Inception, Memento et Déjà Vu. Le scénario écrit par Ben Ripley suit les péripéties de Colter Stevens, un personnage envoyé dans le passé durant de courts intervalles de 8 minutes chacun. Si le scénario a clairement fait de Source Code un film de science-fiction, Ben Ripley a également souhaité y apporter une dimension réaliste en mettant en scène une technologie scientifique encore à un stade d'expérimentation. Le fait de ne pas pousser le scénario du côté du surnaturel et de privilégier l'aspect humain de l'intrigue permet aux spectateurs de plonger dans cette histoire en s'imaginant qu'elle puisse être plausible.

 

Jake Gyllenhaal Jake-Gyllenhaal-copie-2.jpg


Ben Ripley a soumis son idée de voyage dans le temps à courts termes au producteur Mark Gordon, qui a tout de suite été enthousiasmé par l'originalité de l'histoire. Le projet a donc été mis en chantier, et le scénario développé pendant plusieurs mois. "C’est très rare de tomber sur un projet qui, à la fois, soit original et qui ait un potentiel commercial," explique le producteur Philippe Rousselet, qui s'est également rattaché à l'entreprise. Une fois le scénario bouclé, l'acteur Jake Gyllenhaal, choisi pour interpréter le rôle principal, a tout de suite proposé aux producteurs de confier le projet au réalisateur Duncan Jones, après avoir été très impressionné par Moon, le premier long métrage du cinéaste.

 

Jake-Gyllenhaal-copie-3.jpg Jake Gyllenhaal

 
Si les spectateurs de Source Code doivent faire preuve de logique pour résoudre l'énigmatique intrigue du film, les cinéastes ne sont pas en reste, puisqu'ils ont dû rivaliser d'ingéniosité sur le tournage du long métrage. En effet, la gestion de l'espace et du temps étaient plus que jamais cruciales puisque la même séquence, celle du train, a dû être tournée de plusieurs façons différentes et en apportant à chaque fois un nouvel élément scénaristique. Toutes les scènes du film se devaient donc de coller de façon parfaite à la première, sans pour autant la reproduire à l'identique. "A chaque fois, j’ai un peu modifié le scénario pour tenter d’obtenir un résultat différent. On devait parfois arrêter le tournage et prendre une heure pour être sûr que ça fonctionnait bien", raconte Jake Gyllenhaal.

 

 

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Jake Gyllenhaal et Michelle Monaghan

 
Choisi pour interpréter le rôle principal de Source Code, l'acteur Jake Gyllenhaal a pu retrouver le producteur Mark Gordon, avec lequel il avait déjà collaboré en 2004 pour Le Jour d'après. Le comédien s'est immédiatement montré très enthousiasmé par l'originalité du projet. "L’idée qu’on puisse voyager dans le temps me fascine, et j’ai donc adoré pouvoir me plonger là-dedans," explique l'acteur, qui a pris soin de longuement se documenter sur le sujet avant le début du tournage. D'autre part, le comédien n'a pas hésité à proposer ses idées aux cinéastes, insufflant au film une touche d'émotion et un soupçon d'humour. Une participation qui n'a pas été pour déplaire au producteur Philippe Rousselet : "Jake Gyllenhaal nous a apporté beaucoup d’idées novatrices. Je n’arrête pas de lui dire qu’il devrait passer à la réalisation. Sur le plateau, il aime tenter de nouvelles expériences. Il a vraiment été une force motrice pour le film."
 
Michelle-Monaghan.jpgLa comédienne Michelle Monaghan, qui interprète le rôle de Christina, a rencontré pour le première fois l'équipe du film en vidéoconférence sur Skype. Une fois choisie pour jouer dans le film, l'actrice a elle aussi dû faire preuve d'inventivité pour rejouer plusieurs fois la même scène en apportant chaque fois un élément supplémentaire à l'intrigue. Michelle Monaghan a également dû adapter son jeu d'actrice à celui de Jake Gyllenhaal, qui n'hésitait pas à improviser pour la faire réagir. "Jake lui balançait ses répliques, mais sans jamais l’inhiber. Cela créait une sorte d’effet papillon. Jake réagissait en fonction du moindre changement, ce qui permettait à Michelle d’adapter son jeu. C’était un véritable jeu de ping-pong entre eux", raconte le réalisateur Duncan Jones.
 
 

Encore débutant dans le domaine de la réalisation, et dans celui de la direction d'acteur, le cinéaste Duncan Jones a su mettre ses comédiens à l'aise et les diriger de la bonne façon. Ces derniers ne tarissent d'ailleurs pas d'éloges au sujet du réalisateur. "Duncan a un vrai sens de la narration", déclare Jake Gyllenhaal. Et Michelle Monaghan d'ajouter : "Duncan n’en fait jamais une question personnelle. Si quelque chose lui plaît, il vous le dit, et dans le cas contraire, il vous laisse essayer autre chose. C’est très agréable de se sentir en confiance avec lui."
 

 

Vera-Farmiga.jpg Vera Farmiga

 

La comédienne Vera Farmiga, qui incarne l'officier de l’US Air Force chargée de briefer Jake Gyllenhaal et de le suivre durant sa mission, a immédiatement été contactée par l'équipe du film, et a su très vite imposer son jeu durant le tournage. Elle confie cependant avoir rencontré quelques difficultés pour donner la réplique à Jake Gyllenhaal car ils n'interagissaient pas dans le même espace et leurs échanges se résumaient donc souvent à des espèces de vidéoconférences. "Comme nos personnages évoluent dans deux réalités distinctes, nous étions très rarement au même endroit. J’ai donc surtout donné la réplique à la voix de Jake qui, lui, n’était pas physiquement présent", raconte l'actrice.

 

Jake Gyllenhaal Jake-Gyllenhaal-copie-1.jpg

 

Le train, qui est probablement le lieu le plus important de Source Code, a posé un réel problème à l'équipe du film. Après avoir envisagé plusieurs modèles de trains déjà existants, les décorateurs ont finalement décidé d'en construire un de toutes pièces, qui corresponde exactement au style qu'ils recherchaient et qui soit aussi facilement démontable. "C’est comme un jeu de Lego. Ce décor est totalement escamotable, si bien qu’on peut vraiment tourner de n’importe quel axe. Toutes les proportions - longueur, hauteur, largeur - ont été parfaitement adaptées à nos besoins", explique le chef décorateur Barry Chusid. Le train achevé a ainsi été placé sur un cadran, en studio, et entouré par des écrans verts.
 
En parallèle au tournage en studio, le superviseur des effets visuels Louis Morin s'est rendu à Chicago pour filmer des images de paysages défilants sous différents angles, et pour ensuite les intégrer à l'image à la place des fonds verts. Un travail qui a demandé à toute l'équipe du film une vraie coordination et une grande précision. "On a dû beaucoup travailler en amont pour que ce qu’on aperçoit par la fenêtre soit aussi raccord avec le décor du train", explique le réalisateur Duncan Jones.

 

 

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Jake Gyllenhaal, Duncan Jones et Michelle Monaghan

 

 


 

 

 

 Sources :
http://www.imdb.com
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://123nonstop.com
http://filmexperience.blogspot.com
13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 21:03
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Date de sortie cinéma : 13 avril 2011
 
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Réalisé par Bernard Rose

Avec  Rhys Ifans, Chloë Sevigny, David Thewlis,
Elsa Pataky, Crispin Glover, Andrew Tiernan, Omid Djalili,
Jack Huston, Ania Sowinski, Jamie Harris, Christian McKay
 
Long-métrage britannique. Genre : Comédie dramatique
 
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Rhys Ifans
Synopsis

À la fin des années 60, Howard Marks quitte son Pays de Galles natal pour la prestigieuse université d’Oxford, où il découvre les plaisirs des soirées psychédéliques. Pour rendre service, il s’improvise passeur de marijuana. Il y prend goût. S’appuyant sur ses amitiés dans les services secrets et avec un chef de l’IRA, il développe un réseau de transport de cannabis entre le Pakistan et Londres. Il se retrouve bientôt à la tête du plus grand trafic de marijuana d’Europe.
Howard Marks se fait alors appeler Mr. Nice : un contrebandier non violent et plein d’humour, qui deviendra une figure de la contre-culture britannique.

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Rhys Ifans
Cela faisait bien 10 ans que l'on était sans nouvelles 

de Bernard Rose   

Le cinéaste anglais, né à Londres en 1960, s'est fait connaître dans les années 90 pour son film fantastique

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Réalisé en 1992
Avec Virginia Madsen, Tony Todd, Xander Berkeley
Film, qui a raflé plusieurs prix au Festival d'Avoriaz.
Il a également ressuscité le célèbre compositeur Beethoven pour
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Réalisé en 1994
Avec Gary Oldman, Isabella Rossellini, Jeroen Krabbe

avant de mettre en scène l'adaptation de Anna Karenine Anna-Karenine.jpgen 1997
avec Sophie Marceau dans le rôle titre.
Depuis, il a tourné en 2000 Ivans xtcIvans xtc.  
avec Danny Huston, Peter Weller

transposition du livre de Tolstoï La Mort de Ivan Ilyitch dans le Hollywood d'aujourd'hui, jamais sortie sur nos écrans français ...

Et puis plus rien, jusqu'à ce Mr. Nice. mr-nice-17687-628081175.jpg

Howard Marks book
A l'origine, Mr. Nice est un best-seller autobiographique écrit par Howard Marks, l'authentique Mister Charmant de la drogue. Né en 1945 dans un petit visage minier du Pays de Galles, il a étudié à l’Université d’Oxford et y a obtenu deux diplômes : un en Physique Nucléaire et un en Philosophie.

Dans ce livre, Howard Marks affirme avoir utilisé 43 identités différentes, 89 lignes de téléphone et pas moins de 25 sociétés écrans.

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Ses liens avec la CIA, l'IRA, les Triades et la mafia lui ont permis de déplacer des tonnes de haschich et de brasser des millions de dollars pendant près de vingt ans. Il a été pourchassé par 14 pays différents et a finalement été arrêté par l’Agence Américaine de Lutte contre le Drogue. Marks a purgé ensuite une peine de 25 ans de prison en Indiana mais a été libéré sur parole en 1995 au bout de sept années de rétention.
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La presse le décrit comme « le baron de la drogue le plus sophistiqué de tous les temps ». A partir de 1997, il présente des one-man-shows où il revendique la légalisation et la dépénalisation du cannabis. Il écrit aussi pour des journaux comme The Observer, Daily Telegraph, ou The Guardian.
Bernard Rose admet que le scénario de Mr. Nice fut difficile à écrire car les péripéties décrites dans l'autobiographie de Howard Marks sont extrêmement nombreuses. Ce qui a intéressé le cinéaste, ce sont les incidences du trafic de drogue sur la vie personnelle du personnage principal. Bernard Rose explique que "le film ne porte pas de jugement sur les actes d’Howard. Il montre l’absurdité du caractère illégal du haschich, et ses conséquences sur la création d’une économie parallèle qui nourrit le terrorisme et le crime. Au fil du temps, les hommes politiques ont confondu les questions de la législation et de l’addiction, qui sont très différentes. L’interdiction de fumer du hasch est un échec dans le monde entier. Mais le film traite aussi de la vie personnelle d’Howard." "Une fois que j’ai cerné ces deux enjeux, il était simple de structurer le scénario", conclut-it.
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Rhys Ifans
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L’histoire d’Howard Marks intervient au moment où la drogue cesse d’être en marge pour devenir un phénomène de masse. Bernard Rose précise que l’interdiction du haschisch vient d’une idée lancée par l’ambassadeur égyptien dans le cadre d’une réunion de l’ONU. La plupart des membres de cette réunion ne savaient pas ce qu’était le haschisch, substance à l’époque que seuls les pays du Moyen-Orient connaissaient. A la fin des années 60, Richard Nixon a interdit la marijuana pour pouvoir arrêter légalement les étudiants qui manifestaient contre la guerre au Vietnam. Bernard Rose affirme d’ailleurs que la guerre contre la drogue est "un outil très utile pour le monde politique afin d’arrêter les dissidents ou les gens qu’ils considèrent comme hors des clous."
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Rhys-Ifans-et-Chloe-Sevigny.jpgBernard Rose a tenu à ce que les passages du film où l’on voit Howard Marks durant sa jeunesse soient également interprétés par Rhys Ifans plutôt que par un autre acteur ! Le cinéaste se justifie: "Rhys joue Howard Marks de l’adolescence à la quarantaine passée sans aucun effet de maquillage. Je ne voulais pas faire jouer un jeune pour le dépeindre dans sa jeunesse, parce qu’(…)une des clés de compréhension du personnage est qu’il est perpétuellement jeune d’esprit, comme marqué à vie par une forme d’innocence (…). "
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Rhys Ifans et Chloë Sevigny

Chloë Sevigny, actrice américaine, a dû apprendre à parler avec l'accent anglais pour interpréter son personnage d'épouse dévouée et impliquée dans le commerce illégal de Mister Nice.
 
Bernard Rose a tout de suite pensé à
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David Thewlis David-Thewlis.jpg
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qui joue Remus Lupin dans la Saga Harry Potter, pour faire partie du casting de Mr. Nice. Le cinéaste avait été marqué par l'interprétation de l'acteur anglais dans Naked de Mike Leigh.
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Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !


Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.life.com
http://blog.moviefone.com
http://www.mamaeditions.net
http://howsyourma.wordpress.com
http://www.excessif.com
13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 21:02

 

Date de sortie cinéma : 13 avril 2011

 

Affiche 

 

 

Réalisé par John Cameron Mitchell


Avec  Nicole Kidman, Aaron Eckhart, Dianne Wiest, Miles Teller,

Tammy Blanchard, Sandra Oh, Giancarlo Esposito,

Jon Tenney, Stephen Mailer, Mike Doyle

Long-métrage américain. Genre : Drame
 

Nicole-Kidman-et-Aaron-Eckhart.jpg

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Nicole Kidman et Aaron Eckhart

 

 

 

Synopsis

 

Suite au décès de leur fils dans un accident de la route, Howie et Becca tentent de surmonter leur douleur et de faire leur deuil. Howie tente de nouvelles expériences tandis que Becca préfère couper les ponts avec une famille trop envahissante. Contre toute attente, elle se rapproche du jeune homme responsable de la mort de leur enfant. Cette relation étrange va permettre à Becca d'être enfin en paix avec elle-même.

 
Le film est adapté de la pièce éponyme de David Lindsay-Abaire 

 

Cynthia-Nixon-as-Becca-and-John-Slattery-as-Howie.jpg

Crédit photo : Sara Krulwich/The New York Times

 

Cynthia Nixon est Becca et John Slattery dans le rôle d'Howie, à  Manhattan


dans l'une des distributionns de la pièce qui a remporté le Prix Pulitzer et un Tony Award.

 

   
David Lindsay-Abaire, scénariste de Rabbit Hole, a dû opérer des changements pour transposer à l'écran la pièce qu'il avait écrite : "La pièce se déroulait entièrement dans la maison des Corbett, pour le film je me suis autorisé à ouvrir le monde de Becca et Howie. J’ai par ailleurs développé des situations à peine évoquées dans la pièce. Tout ceci m'a donné l'occasion de mieux comprendre mes personnages parce que leur monde s'est enrichi", explique-t-il.
 
Pour écrire Rabbit Hole, David Lindsay-Abaire s'est souvenu de ce que lui avait dit son professeur Marsha Norman lorsqu'il étudiait à Juilliard, l'école de spectacle de New York, à savoir: "Écrivez sur ce que vous redoutez le plus". A l'époque, Lindsay-Abaire n'avait pas compris ce conseil, qui est devenu évident à ses yeux à la naissance de son fils.
 
Réalisateur indépendant du sulfureux Shortbus Shortbus.jpg Réalisé en 2005
Avec Sook-Yin Lee, Paul Dawson, Lindsay Beamish 

 

John Cameron Mitchell laisse tomber ses outrances, les séquences pornographiques de son film à scandale, notamment, se concentrant ici sur le drame humain vécu par un couple dont l’enfant vient de mourir.

 

Pourtant, le cinéaste considère que Rabbit Hole

 

n'est pas si différent de Shortbus ou Hedwig and the Angry Inch Hedwig-and-the-Angry-Inch.jpg Réalisé en 2001
Avec John Cameron Mitchell, Miriam Shor, Stephen Trask

 

 "Il ne faut pas se fier aux apparences, Rabbit Hole est beaucoup plus proche qu’on ne le pense de mes films précédents certes plus comiques et décalés. J'ai toujours été fasciné par les histoires dans lesquelles les gens sont murés à l'intérieur d'eux-mêmes et tentent de communiquer. Tous mes films ont ça en commun, ils parlent de cette quête et le disent dans des styles différents, mais au fond, l'âme est la même. Rabbit Hole n’est pas seulement une histoire de deuil, c’est l’absence de communication qui en est le thème majeur."
 

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Nicole Kidman et Aaron Eckhart

 

Malgré le sujet grave abordé par Rabbit Hole, le scénariste a tenu à insérer un ton léger dans certaines séquences : "J'avais remarqué que les gens conservaient leur sens de l'humour même dans les moments les plus éprouvants. Il me semblait indispensable que certaines séquences soient aussi enjouées et attachantes que les personnages eux-mêmes." Nicole Kidman ajoute : "Ce qui, pour moi, rend cette histoire universelle, c’est l’humour, omniprésent même si c'est de l'humour noir." Enfin, pour John Cameron Mitchell, le réalisateur : "Là où il y a tragédie, il y a absurde. De ce fait, raconter une histoire pareille sans humour ne me semblait pas réaliste."
 
Fan de comics depuis son enfance, John Cameron Mitchell a naturellement intégré l'esthétique graphique de ces bandes dessinées dans son travail. Ainsi, la nouvelle qu'écrit le personnage de Jason dans la pièce de théâtre devient, dans le film, un comics intitulé Rabbit Hole. Il raconte l'histoire d'un adolescent qui parcourt des univers parallèles à la recherche de son père disparu. Pour dessiner ce comics, le réalisateur a fait appel à l'illustrateur Dash Shaw, dont il va produire le prochain film d'animation, The Ruined Cat. Le réalisateur revient sur l'élaboration du comics : "J’ai demandé à Miles Teller, de passer du temps avec Dash. Ce dernier a adapté sa technique au personnage, il l’a fait de la même façon qu’un acteur s’adapte à son rôle, en imaginant comment Jason s’y prendrait pour créer son comics. Le comics du film est un objet unique. C’est la seule chose que j’ai gardée du tournage."

 

Miles-Teller--Nicole-Kidman.jpg   Miles Teller, Nicole Kidman

 

Le personnage de Nicole Kidman se rapproche étonnamment de Jason, l'adolescent responsable de la mort de son fils. "À mon sens, ces rencontres que l'on fait à l'occasion d'un drame et que l'on n’aurait sans doutes jamais faites dans des circonstances ordinaires sont au cœur du film. Le lien qui se tisse entre Jason et Becca semble au premier abord impossible. Il va pourtant les aider à vivre le présent et à aborder l'avenir", confie Miles Teller, Jason dans le film.

 

Nicole-Kidman.jpg    
 

 

 
Nicole Kidman aurait renoncé à son rôle dans le film de Woody Allen, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, en faveur du projet de John Cameron Mitchell.
 
Rabbit Hole a permis à Nicole Kidman de décrocher sa 3e nomination à l'Oscar de la meilleure actrice, après Moulin Rouge ! et The Hours. Ce dernier lui avait en outre permis de repartir avec la prestigieuse statuette.
 
Parmi les seconds rôles, on retrouve l’excellente  

 

Dianne Wiest Dianne-Wiest.jpg

 

qui a joué notamment dans Edward aux mains d'argent et dans plusieurs Woody Allen des années 80.
 
Une première pour Nicole Kidman qui est à la fois productrice et interprète principale du nouveau film de John Cameron Mitchell.
 
C'est Nicole Kidman en personne qui a décidé qu'Aaron Eckhart jouerait son mari dans le film. Privilège de Madame.

 

Aaron-Eckhart.jpg

 

 

Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !
 

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://theater.nytimes.com

http://www.cinemovies.fr

12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 23:00

Affiche.jpg

 

 

Réalisé par Shirin Neshat

 
Avec  Shabnam Toloui, Pegah Ferydoni, Arita Shahrzad,

Orsolya Tóth, Mehdi Moinzadeh, Navíd Akhavan,

Mina Azarian, Bijan Daneshmand, Rahi Daneshmand


Titre original   Zanan-e Bedun-e Mardan

 
Long-métrage iranien.

 

Genre, Comédie dramatique, Historique

 

 

Date de sortie cinéma : 13 avril 2011

 

Women without men reçoit le Lion d'Argent 

(Prix de la mise en scène) à la mostra de Venise 2009  

 

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Pegah Ferydoni

 

 

Synopsis

 

1953, sur fond de coup d'état iranien orchestré par la CIA, le destin de 4 femmes converge vers un magnifique verger synonyme pour elles d'indépendance, de réconfort et d'amitié.

 
Women without men est dédié à tous les Iraniens décédés qui ont combattu pour que l'Iran soit un pays libre et démocratique, depuis la Révolution Constitutionnelle qui date de 1906 au Mouvement Vert de 2009, qui fait suite aux dernières élections présidentielles iraniennes.

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Shirin Neshat

née le 26 mars 1957 à Qazvin en Iran est avant tout une photographe et artiste vidéaste.
Depuis plus de 10 ans, elle réalise des installations vidéo sur des sujets très différents comme les rapports entre hommes et femmes, le dogmatisme religieux ou l'autodétermination culturelle.



Shirin Neshat est devenue célèbre à travers le monde grâce à ses portraits de femmes recouverts de calligraphies farsi, notamment dans la série Women of Allah (1994-1997), puis avec sa vidéo Turbulent en 1998  qui lui permit d’acquérir la reconnaissance de la scène artistique internationale lorsqu’elle reçut le Lion d’Or à la 48ème Biennale de Venise en 1999.
 

Produit par la galerie Jérôme de Noirmont  elle avait rencontré un grand succès critique et public après son avant-première mondiale à l'Institut d'art de Chicago en mai 1999.

Ses oeuvres ont été exposées notamment à Paris, New York, Athènes, Londres, Amsterdam, Berlin, et Montréal.
 
Son travail est boycotté par le régime iranien.

 est son premier long métrage en tant que réalisatrice et n'échappera pas à la censure dans son pays.


A l'origine, Women Without Men
est l'adaptation d'un livre éponyme

Écrit par Shahrnush Parsipur
 
Née à Téhéran en 1946, fait ses études en sociologie à l’université de Téhéran et écrit des nouvelles dès l’âge de 16 ans. Elle publie son premier roman, Le chien et le long hiver, à l’age de 28 ans et la même année démissionne de son poste de productrice au sein de la Télévision Nationale Iranienne pour protester contre la torture et l’exécution de deux journalistes et écrivains par la police secrète du Shah. Après avoir passé quelques mois dans les prisons du régime, elle quitte l’Iran pour la France où elle étudie la philosophie chinoise et écrit, en 1977, son deuxième roman, Aventures simples de l’esprit d’un arbre.
Elle retourne en Iran après la révolution et en raison d’un simple malentendu se trouve de nouveau en prison, cette fois pour quatre ans … Plus tard elle publie ses mémoires de prison, en partie reprises dans l’ouvrage de Chahla Chafiq sur la prison politique en Iran. A peine sortie de la prison, elle publie son troisième roman, Toubâ et le sens de la nuit, qui connaît un grand succès et qui est traduit en allemand, en italien et en anglais. Ensuite, elle publie son quatrième roman, Femmes sans hommes, qui lui apporte une notoriété plus importante, des ennuis avec les autorités, et l’interdiction totale de ses ouvrages en Iran. Ce livre est aussi traduit en plusieurs langues et maintenant grâce à Christophe Balaÿ est disponible en traduction française.
   
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Pegah Ferydoni
 
Shahrnush Parsipur est une romancière
que Shirin Neshat admire beaucoup. Cela fait longtemps que la réalisatrice voulait adapter Shahrnush Parsipur à l'écran: "Son imagination et le style surréaliste de son travail me fascinent et se prêtent par ailleurs parfaitement à la forme très visuelle, que je voulais pour mon film". Quant au livre Women Without Men, il est pour Shirin Neshat à la croisée de plusieurs thématiques: la réalité sociopolitique, le dogmatisme religieux, les événements historiques et les émotions humaines. La cinéaste est donc allée rendre visite à  Shahrnush Parsipur  en Caroline du Nord et des liens étroits se sont aussitôt créés. Le travail d'adaptation s'est ainsi effectué en toute symbiose.

Le film se déroule en 1953.
Durant cette année-là, l'Armée Britannique et la CIA orchestrent un coup d'État en Iran. Leur objectif est de faire chuter le Premier Ministre de l'époque, le Docteur Mohammad Mossadegh ainsi que son gouvernement élu par les voies démocratiques, et de garder le contrôle sur l'exportation du pétrole. Après cette opération militaire, le Shah, allié des forces occidentales, a la mainmise sur l'ensemble du pays. Il transforme l'Iran en un régime dictatorial. Il va même jusqu'à créer une police secrète, la Savak, pour empêcher toute forme de contestation. Le Shah sera lui-même renversé durant la Révolution Islamique de 1979. Le gouvernement de Mossadegh, qui a duré seulement le temps d'un été, a été le premier mais aussi le dernier à être élu de manière démocratique.

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Lorsqu'on lui évoque l'histoire de son pays et les révoltes de 1953, Shirin Neshat décrit l'impact que cela a eu sur sa famille: "Il était (...) devenu presque tabou de parler ouvertement du coup d'Etat et je me souviens difficilement avoir entendu ma propre famille débattre du sujet, ou même raconter ce qu'il s'était passé. J'ai appris après coup que plusieurs de mes amis et de mes relations proches étaient sympathisants du Docteur Mossadegh et ex-communistes, mais qu'ils n'osaient pas en parler".

Shirin Neshat affirme que l'utilisation de couleurs saturées permet de contextualiser l'époque à laquelle se déroule le film, à savoir dans les années cinquante. L'exploitation de telles couleurs se ressent sur différents d'éléments du décor: le verger, proche du pictural, ou encore les ruelles de Téhéran, où la couleur est beaucoup plus discrète, comme sur des images d'archive.

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Pegah Ferydoni

Le voile, objet complexe

Shirin Neshat explique que le tchador, ou voile, suscite de vraies polémiques alors que dans les années 50, les femmes iraniennes choisissaient de le porter en toute liberté: "Certains le considèrent comme quelque chose d'exotique, d'autres y voient un symbole de répression, d'autres encore comme un symbole de libération. (...) Beaucoup de femmes le portent dans la vie publique sans que cela ne soit particulièrement chargé de sens politique".

Le jardin est omniprésent dans la littérature perse et islamique. Il a toute son importance dans la culture iranienne, associé à l'idée d'exil, d'indépendance et de liberté. Dans Women Without Men, "le jardin est considéré comme un endroit de refuge, comme un oasis où l'on se sent en sécurité", explique Shirin Neshat.

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Mina Azarian
 
Pour le casting de Women Without Men, la production ne pouvait faire jouer des acteurs iraniens vivant en Iran. Il a fallu recruter des comédiens qui habitent exclusivement en Europe.

 
Sources :
http://www.denoirmont.com
http://lettresperses.free.fr
http://www.allocine.fr
http://fr.wikipedia.org
http://www.shahrnushparsipur.com
http://www.zimbio.com
6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 13:24

 

Date de sortie cinéma : 6 avril 2011
 

 

Affiche.jpg 

 

Réalisé par Daniele Luchetti


Avec Elio Germano, Isabella Ragonese, Raoul Bova,

Stefania Montorsi, Luca Zingaretti, Giorgio Colangeli,

Alina Berzunteanu, Marius Ignat, Awa Ly

Long-métrage français, italien. Genre : Comédie

 

 

Elio Germano a été récompensé par le Prix d'Interprétation Masculine à Cannes 2010 (ex-æquo avec Javier Bardem) pour sa performance dans

La Nostra Vita.

Lorsqu'on lui remet le trophée, il le dédie à ses compatriotes italiens et s'exprime ainsi :

 

"Etant donné qu'en Italie les gouverneurs reprochent toujours au cinéma de parler mal de notre nation, je voulais dédier ce prix à l'Italie et aux Italiens qui tentent de faire de l'Italie un pays meilleur malgré leur classe dirigeante".


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Elio Germano

 

Synopsis

 

Claudio, ouvrier dans le bâtiment, travaille sur un chantier dans la banlieue de Rome. Il est très amoureux de sa femme, enceinte de leur troisième enfant. Un drame inattendu va soudain bouleverser l'insouciance de cette vie simple et heureuse. Pour survivre, Claudio va affronter avec rage l'injustice intime et sociale qui le touche. Le soutien de sa famille, de ses amis et l'amour de ses enfants vont l'aider à réussir le pari de la vie.

 

 

La Nostra Vita est né d'un désir de filmer la petite classe moyenne italienne, celle qui n'est ni pauvre ni riche, celle qui a des ressources régulières mais insuffisantes pour subsister. Le réalisateur Daniele Luchetti explique : "C'était des familles que l'on qualifierait de familles en difficulté. (...) Et pourtant, à les regarder avec un regard dénué de préjugés, ils avaient les mêmes états d'âme que tout un chacun. Ils parlaient d'eux-mêmes et de leur vie avec une ironie et une lucidité réellement surprenantes. Ne se posant quasiment jamais en victimes, désenchantés mais pleins de vie."

 

 

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Elio Germano, Luca Giannetti, Isabella Ragonese et Damiano De Laurenti

 

 
Daniele Luchetti souhaitait que ses acteurs ne soient pas oppressés par leurs rôles : "Durant le tournage, le mot d'ordre était le suivant: respirer, vivre ses propres personnages en toute liberté. Une histoire organique, pour un film qui ressemble à un organisme vivant".
 

 

 

La-nostra-vita.jpg

 

Filmé avec une caméra à l'épaule, La Nostra Vita a été tournée dans un style proche du documentaire. Certains figurants dans le film jouent d'ailleurs leur propre rôle.
 
Sur le tournage de La Nostra Vita, Daniele Luchetti a demandé à ce que les décors utilisés soient des reconstitutions fidèles des lieux où vivent les Italiens modestes.

 

Raoul Bova et Elio Germano

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Raoul Bova et Elio Germano

 

 

Focus sur Elio Germano

 
Acteur italien né le 25 septembre 1980 à Rome, Elio Germano suit pendant trois ans des cours de théâtre, avant de débuter dans des petits théâtres de Rome et dans des séries à la télévision.

Il a déjà une carrière bien remplie et s'affirme comme une valeur sûre du cinéma italien. 

 

 

Il a déjà joué dans les films ci-dessous ...

(Liste non exhaustive) 

 

Ci hai rotto Papa CI-HAI-ROTTO-PAPA.jpg

de Castellano et Pipolo en 1993

Il Cielo in una stanza Il-Cielo-in-una-stanza-.jpg

Réalisé par Carlo Vanzina en 1999

 


Concurrence déloyale .Concurrence-deloyale.jpg

Réalisé par Ettore Scola en 2000
Aux côtés de Diego Abantantuono, Gérard Depardieu, Claude Rich

 

Respiro Respiro.jpg  

Réalisé par Emanuele Crialese en 2002
Aux côtés de Valeria Golino, Vincenzo Amato, Veronica D'Agostino

 

Quo Vadis, Baby ? Quo-Vadis--Baby-.jpg  

Réalisé par Gabriele Salvatores en 2005
Aux côtés de Angela Baraldi, Gigio Alberti, Claudia Zanella

 

Vous aimez Hitchcock ? Vous-aimez-Hitchcock-.jpg  

Réalisé par Dario Argento en 2005
Aux côtés de Chiara Conti, Elisabetta Rocchetti

Romanzo criminale Romanzo-criminale.jpg

Réalisé par Michele Placido en 2005
Aux côtés de Kim Rossi Stuart, Anna Mouglalis, Pierfrancesco Favino

 

Melissa P. Melissa-P-jpg

Réalisé par Luca Guadagnino en 2006
Aux côtés de María Valverde, Fabrizia Sacchi, Géraldine Chaplin

 

Napoléon (et moi) Napoleon--et-moi-.jpg

Réalisé par Paolo Virzi en 2006
Aux côtés de Daniel Auteuil, Monica Bellucci,

Nessuna qualità agli eroi Nessuna-qualita-agli-eroi.jpg

Réalisé par Paolo Franchi en 2007
Aux côtés de Maria de Medeiros, Irène Jacob, Bruno Todeschini

Mon frère est fils unique Mon-frere-est-fils-unique.jpg

Réalisé par Daniele Luchetti en 2007
Aux côtés de Riccardo Scamarcio, Diane Fleri,

 

Tutta la vita davanti Tutta-la-vita-davanti.jpg

Réalisé par Paolo Virzi en 2008
Aux côtés de Sabrina Ferilli, Valério Mastandrea

 

Das Ende ist mein Anfang Das-Ende-ist-mein-Anfang.jpg

Réalisé par Jo Baier en 2009
Aux côtés Bruno Ganz, Erika Pluhar

 

Nine Nine-copie-1.jpg 

Réalisé par Rob Marshall en 2009
Aux côtés de Daniel Day-Lewis, Marion Cotillard, Penélope Cruz

 

La Bella Gente, les gens bien La-Bella-Gente--les-gens-bien.jpg

Réalisé par Ivano De Matteo en 2009
Aux côtés de Monica Guerritore, Antonio Catania, Victoria Larchenko

   

 

 

logonews le 20 Mai 2010 par Mathieu Menossi

La nostra vita… Le titre du nouvel opus de Daniele Luchetti résonne comme une déclaration. Une façon de dire : "Voilà notre vie… alors regardez-la !". Le réalisateur du 'Porteur de serviette' et plus récemment, de 'Mon frère est fils unique' déroule ici une parabole brute et authentique, sans véritable morale ou instrumentalisation politique sommaire, d'une Italie populaire et de son prolétariat moderne. Celui que Marx définissait de façon très didactique comme la classe sociale opposée à la classe capitaliste est aujourd'hui devenu une notion bien plus abstraite aux frontières diffuses et perméables. A travers le personnage de Claudio (incarné par un Elio Germano touchant malgré quelques faiblesses), Daniele Luchetti dresse le portrait d'un Italien ordinaire, cet ouvrier du bâtiment obsédé par l'argent et la réussite, père maladroit, homme macho, parfois vulgaire, affichant ouvertement un racisme primaire. Cette Italie-là est sans complexe, ambitieuse, lucide et désenchantée. On retrouve dans ce film certains des motifs privilégiés du cinéma transalpin : le deuil, le refus de la douleur, la famille et plus particulièrement la relation père-fils. Des thèmes chers au cinéma de Nanni Moretti dont on peut saisir ici l'empreinte dans la manière d'éclairer l'histoire par une lumière naturelle. De laisser les comédiens évoluer dans le cadre en toute liberté et "vivre" leurs personnages comme bon leur semble, au risque d'être "hors-jeu" ici ou là. Avec 'La Nostra Vita', Daniele Luchetti ne signe pas le film parfait : excessif par endroits, un scénario qui, à vouloir trop en faire, se perd parfois dans un dédale d'intrigues et de personnages. Pour autant, le cinéaste a le mérite de raconter avec sincérité et affection une Italie ouvrière finalement peu représentée dans le cinéma italien contemporain.
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Pour visionner la bande-annonce ... Cliquez ICI !


Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
http://www.cinealma.cineactions.com
http://www.google.fr

 

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"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

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François Truffaut

 

 

 

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