Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 00:00

 

Date de sortie cinéma : 16 novembre 2011


50-50---Affiche.gif


Réalisé par Jonathan Levine

 
Avec Joseph Gordon-Levitt, Seth Rogen, Anna Kendrick,

Bryce Dallas Howard, Anjelica Huston, Philip Baker Hall,

Marie Avgeropoulos, Julia Benson, Will Reise, Serge Houde

Long-métrage américain

 

Genre Comédie dramatique
 

  50-50----Joseph-Gordon-Levitt-et-Anna-Kendrick.gif

 

Joseph Gordon-Levitt et Anna Kendrick

 

Synopsis

 

Adam Lerner, 27 ans, mène une existence agréable entre un job qu'il adore et sa petite amie, une jolie artiste. Mais d'intolérables douleurs dans le dos le poussent à consulter, et les médecins découvrent qu'il est atteint d'une forme rare de cancer. Sa vie bascule. Chimiothérapie, consultations et stratégie de survie remplacent les expos d'art et les projets d'avenir.

 

 

50-50---Bryce-Dallas-Howard--Joseph-Gordon-Levitt--Anjelica.gif

 

Bryce Dallas Howard, Joseph Gordon-Levitt, Anjelica Huston et  Serge Houde


L'entourage d'Adam n'est pas mieux préparé que lui à cette nouvelle, et chacun réagit à sa façon. Son meilleur ami, Kyle, se sert de la maladie d'Adam pour apitoyer les filles. Son envahissante mère est tellement horrifiée qu'elle n'arrive plus à communiquer avec son fils. Sa petite amie, Rachael, se lance dans une vie sociale de plus en plus frénétique pour essayer d'oublier, et sa thérapeute, qui débute dans le métier, fait de son mieux pour répondre aux besoins de son client … En luttant contre la maladie, tous vont découvrir que, quelle que soit la forme parfois bizarre qu'ils prennent, l'amitié, l'amour et l'humour sont peut-être les meilleurs des traitements …

 

50-50---Anna-Kendrick--Joseph-Gordon-Levitt-et-Seth-Rogen.gif

 

Anna Kendrick, Joseph Gordon-Levitt et Seth Rogen

 

Will Reiser raconte : « En s’approchant de moi, la mort m’a rappelé que j’étais bien vivant. C’est fou ce que la perspective de partir pour toujours vous donne le courage de dire et de faire ! On n’a plus le temps pour le mensonge, plus le temps pour ce qui est vain. Tout devient direct, fort, sincère. Ce sont des circonstances particulières durant lesquelles vous-même et vos proches voyez la vie autrement. Ce cancer a eu des répercussions sur tout le monde. Il y a ce que cela provoque en vous, à la fois sur le plan physique et sur le plan psychique, mais il y a aussi ce que cela provoque chez les autres. En quelques mois, j’ai vécu plus et plus fort que pendant tout le reste de mon existence. Il y a eu du délire, de la peur, de l’amour, des trucs insensés, et nous nous sommes dit qu’il ne fallait pas garder ce que nous avions vécu et traversé pour nous seuls. »

 

Seth-Rogen-et-Evan-Goldberg.gif

 

Les producteurs Seth Rogen et Evan Goldberg ont rencontré le scénariste-producteur associé Will Reiser lorsqu'ils avaient tous une vingtaine d'années, sur la série américano-britannique Da Ali G show de Sacha Baron Cohen. Devenus de très bons amis, Will Reiser leur annonce qu'il a le cancer : Seth Rogen et Evan Goldberg l'ont soutenu et accompagné pendant cette période difficile, et ils l'ont même poussé à écrire. C'est à ce moment que l'histoire de 50/50 a pris forme.

 

Avant-propos du film ... Cliquez ICI !

 

 

50-50---Affiche-2.gifLa conception de l'affiche, bien que surprenante, donne parfaitement le ton du film. Ainsi, l'air résigné de Joseph Gordon-Levitt contraste avec la moue amusante affichée par Seth Rogen, ce qui illustre l'aspect tragi-comique du long-métrage. De plus, si le cancer est clairement sous-entendu dans la symbolique du crâne rasé, il n'est pas directement cité dans la phrase d'accroche, montrant ainsi que la maladie peut être à la fois présente et passée sous silence, vécue et contournée.

Afin d'être le plus crédible possible pour jouer un malade atteint du cancer, Joseph Gordon-Levitt s'est réellement rasé la tête juste avant le début du tournage.
      

Summit Entertainment voulait insérer une scène de baiser entre Adam, Joseph Gordon-Levitt et Kathryn, Anna Kendrick, à la fin du film, mais le réalisateur estimait qu'il s'agissait plus d'une histoire sur la maladie plutôt que d'une histoire d'amour. La scène a tout de même été tournée, de manière implicite, pour apaiser la production. Cette scène, alors considérée comme une option, a en fait été coupée au montage.

 

50-50---Joseph-Gordon-Levitt.gif

 

Joseph Gordon-Levitt

  
Le scénario étant déjà très drôle, le réalisateur tenait également à ce que l'humour provienne des personnages eux-mêmes.

C'est Jonathan Levine qui est entré en contact avec les producteurs en écrivant une lettre pour leur dire qu'il adorait leur projet, et en leur proposant ses services dans la réalisation : "Je voulais absolument travailler avec eux", dit-il. Le producteur Will Reiser, non-mécontent d'avoir été approché par ce réalisateur, déclare que "Jonathan Levine avait parfaitement saisi l'esprit de ce film, à la frontière entre drame et comédie."

 

Jonathan-Levine.gifJonathan Levine,  né le 18 juin 1976 à New York  est un réalisateur, scénariste et producteur américain.
Après avoir été assistant sur un film de Paul Schrader sur Auto Focus  et réalisé deux courts-métrages, Shards et Love Bytes, il se fait remarquer avec son premier long métrage, le film d'horreur Tous les garçons aiment Mandy Lane, avec Amber Heard dans le rôle titre. Tourné pour un budget de 750 000 dollars, le film se fait remarquer lors de sa première au Festival de Toronto et bien que sorti en salles au Royaume-Uni et en DVD en France, il n'est pas distribué aux États-Unis.


Mais c'est avec Wackness, qu'il obtient véritablement son premier succès critique, ainsi que dans les festivals de cinéma, notamment Sundance pour lequel il obtient l'Audience Award - Dramatic et une nomination au Grand Prix du Jury pour un film dramatique.  

 

 

Le film a pour ambition de montrer que l'épreuve du cancer

peut être à la fois triste, drôle et absurde.
       

   
 Site officiel de 50/50 ... Cliquez ICI !


 

Anna-Kendrick-et-Joseph-Gordon-Levitt--50-50.gif

 

Anna Kendrick et Joseph Gordon-Levitt

 

 

Sources :

http://www.cinemablend.com

http://www.allocine.fr

http://fr.wikipedia.org

http://www.cinemovies.fr

17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 00:00


Date de sortie cinéma : 16 novembre 2011

A

La-femme-du-Veme.jpg


Réalisé par Pawel Pawlikowski


Avec Kristin Scott Thomas, Ethan Hawke, Joanna Kulig,

Samir Guesmi, Delphine Chuillot, Julie Papillon,

Geoffrey Carey, Mamadou Minté, Mohamed Aroussi


Genre, Thriller


Nationalité Français, polonais

 

La-femme-du-Veme---Ethan-Hawke.jpg

 

Ethan Hawke

 

Synopsis


Tom Ricks, romancier américain, la quarantaine, vient à Paris dans l’espoir de renouer avec sa fille. Mais rien ne se passe comme prévu : démuni, logé dans un hôtel miteux, il se retrouve contraint de travailler comme gardien de nuit.
Alors qu’il croit toucher le fond, Margit, sensuelle et mystérieuse, fait irruption dans sa vie. Leur relation passionnée déclenche une série d’évènements inexplicables, comme si une force obscure prenait le contrôle de sa vie.

 

 

La-femme-du-Veme---Kristin-Scott-Thomas.jpg

 

Kristin Scott Thomas

 

Pour réaliser son film, Pawel Pawlikowski, élève de Krzysztof Kieslowski, s'est rappelé de ce que son maître lui avait confié un jour : "Tournez chaque film comme si c’était le dernier ! Ou alors faites autre chose !" Le réalisateur avoue avoir eu constamment cette pensée dans un coin de sa tête tout au long du tournage.
    
Après avoir réalisé de nombreux documentaires, Pawel Pawlikowski a voulu passer à la fiction en jouant sur l'ambiguïté et la poésie : "J’aime tourner à contre-courant", affirme-t-il.

 

Réalisateur de Twockers, remarqué par la critique, Pawel Pawlikowski a également signé plusieurs documentaires primés comme Serbian Epics, Dostoevsky's travels et From Moscow to Pietushki.
Son précédent film, Transit palace a été selectionné à la Mostra de Venise et a remporté le prix du meilleur film britannique au festival d'Edimbourg en 2000 et le BAFTA du meilleur espoir en 2001.
Pour son précédent film,  My Summer of Lovelibre adaptation d'un roman d' Helen Cross   sorti sur nos écrans en juin 2005,  Pawel Pawlikowski avoue avoir modifié de nombreux éléments. Pour lui, les livres sont un point de départ qui permettent de réaliser un film, lequel doit ensuite trouver sa propre logique.

 

La-femme-du-Veme---Ethan-Hawke-et-Kristin-Scott-Thomas--Paw.jpg

 

Ethan Hawke et Kristin Scott Thomas et Pawel Pawlikowski

Photo Reuters/Max Rossi 

à l’occasion de la projection du film La femme du cinquième, au Festival du film de Rome.

 

Les romans de Douglas Kennedy sont des thrillers agréables à lire. Le héros y est souvent pris dans une spirale qui le dépasse. La Femme du Vème ne semble pourtant pas le plus évident à adapter au cinéma.
Pawel Pawlikowski : Je cherchais un point de départ pour un film qui trouve sa logique interne propre, quitte à m’éloigner du modèle. Dans le roman de Kennedy, Tom Ricks a commis une faute et des forces mystérieuses vont se retourner contre lui. Les productrices avaient conscience que ce n’était pas forcément mon univers, elles m’ont juste demandé d’y réfléchir. Comme il y avait un désir partagé de travailler ensemble et que j’étais en confiance, j’y ai effectivement réfléchi... Et si on prenait cette histoire à contre-courant, si on remettait tous les ingrédients sur la table ? Si on racontait l’histoire de Tom Ricks, écrivain américain plongé malgré lui dans un pays étranger, qui voit sa vie s’écrouler devant ses yeux ? Il ne sait plus choisir. Dans son travail d’écrivain, il n’est ni sincère ni inspiré. Son couple a explosé. Il éprouve un véritable amour paternel pour sa fille mais il ne sait pas comment l’exprimer. Avec ça, je pouvais raconter sa désintégration psychologique : l’histoire d’un homme qui devient schizophrène. Ça, ça m’intéresse, et depuis longtemps. Le livre me donnait alors un solide point de départ, des pistes avec lesquelles je pouvais jongler. Vu sous cet angle, non seulement le film me correspondait mais il m’attirait. Il me libérait des projets que je lance, seul dans mon coin.

 

Dans le livre de Douglas Kennedy, il y a de nombreux flashbacks, tandis que le réalisateur raconte tout au présent, sans rappel avec le passé : "Je m’intéresse à un cinéma de l’ici et du maintenant", affirme Pawel Pawlikowski. Ce présent a en effet pour but d'explorer certains mystères des personnages afin que le film suive la ligne logique d'un rêve : "Ça commence de façon réaliste, puis les frontières de la réalité se fissurent, petit à petit", explique le metteur en scène.

 

La femme du Veme - Kristin Scott Thomas


 

Pour plus d'informations sur Kristin Scott Thomas ... Cliquez ICI !

 

    
Le réalisateur a passé beaucoup de temps avec son chef décorateur Benoît Barouh à chercher, dans les rues de Paris, des lieux inconvenants et incongrus. Ils désiraient un aspect de la ville qui ferait penser à une sorte d'Europe de l’Est des années 70 : "Au début je perdais espoir. Londres est plus imprévisible, on y trouve des zones non identifiables, des no man’s land", nous explique-t-il.

 

 

La-femme-du-Veme---Joanna-Kulig-et-Ethan-Hawke.jpg

 

Joanna Kulig et Ethan Hawke

 
Le film suit le personnage de Tom Ricks au plus près, le réalisateur ayant voulu bannir tout point de vue omniscient qui insinuerait que le spectateur pense être en terrain connu. C'est un nouveau départ par rapport aux films précédents de Pawel Pawlikowski, dans lesquels il se sentait plus "général" et "panoramique" avec ses protagonistes.
 
Le tournage a principalement eu lieu à Paris, mais Pawel Pawlikowski déclare : "Paris n’est pas le sujet du film. (...) Paris dans ce film... ce n’est pas Paris. Ça pourrait être... Budapest !" Le lieu n'a ainsi rien à voir avec l'intrigue et ses projets de films, il sert seulement à construire une sorte de rêve : "J’aime beaucoup Paris, mais je ne le vois pas dans la vie comme je le montre dans le film", nous confie-t-il.   

La-femme-du-Veme---Ethan-Hawke-et-Kristin-Scott-Thomas.jpg

 

 Kristin Scott Thomas et Ethan Hawke

 

 

Rencontre entre Pawel Pawlikowski et Ethan Hawke

 

La femme du Veme - Ethan Hawke-copie-1Pawel Pawlikowski  : ... Tu te souviens, toi ?
Ethan Hawke : Tu es venu à Londres, je jouais à l’Old Vic. Je ne te connaissais pas. Ma partenaire sur scène était Rebecca Hall, je lui ai dit ton nom. Elle a écarquillé les yeux : «C’est le meilleur réalisateur en ce moment !» «Merde, je me suis dit, je ferais mieux de voir ses films !» On s’est rencontrés dans un autre théâtre, au Royal Court. Je jouais un Tchékov et un Shakespeare, «Le Conte d’hiver». Pawel n’aime pas trop Tchékov, il est venu me voir dans le Shakespeare ! Là, j’avais vu la plupart de ses films et j’avais envie de travailler avec lui. Au final, c’est un de mes rôles préférés. J’ai véritablement participé à son élaboration. On s’est revus à New York. A chaque rencontre, on progressait.

 

Il fallait, pour l'auteur, que le personnage principal, interprété par Ethan Hawke  ne soit pas un homme ordinaire, mais un héros complexe, ambigu et double. Il ajoute d'ailleurs : "Je voulais que le problème, ce soit lui, pas le monde qui l’entoure." Il s'agit là d'une différence majeure avec le roman d'origine de Douglas Kennedy. 
Le personnage et son état d'esprit ont demandé un travail d'équilibriste de la part de l'acteur : "Nous ne devons pas perdre notre sympathie pour Tom, en même temps on ne peut pas lui faire entièrement confiance", déclare Pawel Pawlikowski. Cette approche du personnage est courante en littérature, le réalisateur avoue avoir voulu le rendre attachant, aimable mais soupçonneux.
 

 

Pour lire les notes de production du film ... Cliquez ICI !

 

 

La-femme-du-Veme---Kristin-Scott-Thomas-et-Ethan-Hawke.jpg

 

Kristin Scott Thomas et Ethan Hawke

 

Pawel Pawlikowski explique que le personnage de Tom Ricks est perdu dans tous les domaines de sa vie : "Dans son travail d’écrivain, il n’est ni sincère ni inspiré. Son couple a explosé. Il éprouve un véritable amour paternel pour sa fille mais il ne sait pas comment l’exprimer." Le réalisateur avoue avoir été poussé et aidé par ce point de départ du livre de Douglas Kennedy, et qui lui permettait de jongler avec de solides pistes.
 
Pour réaliser son film, le réalisateur cherchait un point de départ qui trouve sa propre logique interne sans s'empêcher de s'écarter de l'idée de départ. Il a très vite pensé au roman de Douglas Kennedy en se disant : "Et si on prenait cette histoire à contre-courant, si on remettait tous les ingrédients sur la table ?" Avec l'histoire du personnage de Tom Ricks, écrivain américain, il voulait raconter sa désintégration psychologique, l'histoire d’un homme qui devient schizophrène.

 

 

 


 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.parismatch.com

http://www.zimbio.com

16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 00:00

Le-Stratege---Affiche.jpg


Réalisé par Bennett Miller


Avec  Brad Pitt, Jonah Hill, Robin Wright, Philip Seymour Hoffman,

Chris Pratt, Kathryn Morris, Glenn Morshower,

Tammy Blanchard, Kerris Dorsey, Stephen Bishop


Genre Comédie dramatique

 

Titre original Moneyball  


Date de sortie cinéma : 16 novembre 2011


Le Stratège est l’adaptation du livre Moneyball écrit par  Michael Lewis. Selon les spécialistes du baseball, l'ouvrage a révolutionné l'économie du sport.

 

Le script original du film est écrit par Stan Chervin, Steven Soderbergh remplaçant David Frankel comme directeur. Steven Soderbergh se retire en raison de son indisponibilité, il doit tourner le film Contagion. Le 19 juin 2009, quelques jours avant le début du tournage, Sony Pictures Entertainment met l'avenir du film en suspens. Le film requiert des éléments considérés comme non-traditionnels pour un film sportif tels que des interviews avec les vrais joueurs. Steven Soderberghh est donc remplacé par Bennett Miller, le script est réécrit par l'orfèvre Aaron Sorkin puis retravaillé par Steven Zaillian.


Bennett Miller n'a réalisé que trois longs métrages en treize ans, dont le futur Foxcatcher, avec Steve Carell et Channing Tatum, et  Truman Capote pour lequel il a été cité à l'Oscar du meilleur réalisateur. Il a également réalisé deux documentaires, The Cruise en 1998 et The Question en 2012 

 

Le Stratège - Brad Pitt et Jonah Hill 

 

Brad Pitt et Jonah Hill 

Synopsis :

 

Voici l’histoire vraie de Billy Beane (Brad Pitt), un ancien joueur de baseball prometteur qui, à défaut d’avoir réussi sur le terrain, décida de tenter sa chance en dirigeant une équipe comme personne ne l’avait fait auparavant…

 

Le Stratège - Brad Pitt-copie-1 Brad Pitt


Alors que la saison 2002 se profile, Billy Beane, le manager général des Oakland Athletics, est confronté à une situation difficile : sa petite équipe a encore perdu ses meilleurs joueurs, attirés par les grands clubs et leurs gros salaires.

 

Bien décidé à gagner malgré tout, il cherche des solutions qui ne coûtent rien et auxquelles personne n’aurait pensé avant… Il va s’appuyer sur des théories statistiques et engager Peter Brand (Jonah Hill), un économiste amateur de chiffres issu de Yale. Peter Brand est un homme effacé, mais un statisticien de génie, qui connaît les joueurs du championnat sur le bout de son ordinateur.

 

À eux deux, contre tous les principes, ils vont révolutionner la planète base-ball sur la base d'une philosophie pragmatique : plutôt que de constituer à prix d'or une équipe de stars, ils choisissent des demi-soldes en combinant leurs atouts respectifs.

 

Jonah Hill Le-Stratege----Jonah-Hill.jpg

 

Trop bizarres, trop vieux, blessés ou posant trop de problèmes, tous ces joueurs ont en commun des capacités sous-évaluées. Avec leurs méthodes et leur équipe de bras cassés, Beane et Brand s’attirent les moqueries et l’hostilité de la vieille garde, des médias et des fans, jusqu’à ce que les premiers résultats tombent…

 

Sans le savoir, Beane est en train de révolutionner toute la pratique d’un des sports les plus populaires du monde.

 

 

Le-Startege---Bennett-Miller-et-Philip-Seymour-Hoffman.jpg

 

Bennett Miller et Philip Seymour Hoffman

 
Le Stratège bénéficie pleinement des vertus d'une parabole démocratique, qui veut qu'une collection de rebuts du système, transfigurés par un idéal, triomphe d'un adversaire théoriquement mieux armé. Dans un milieu sportif où l'argent est devenu roi, la fable prend la dimension d'un magnifique exorcisme.

 

Le club des Athletics d'Oakland, mis à l'honneur dans ce film, est entré dans l'histoire du baseball par l'intermédiaire de ses victoires mais aussi de son recrutement. Andy Paz, jeune français de 18 ans d'origine cubaine et grand espoir du baseball français, est, seulement, le 3ème joueur formé dans l’Hexagone à signer un contrat dans un club de la Major League Baseball. Il devrait fouler les terrains américains en 2012 et ainsi succéder à Joris Bert aux Los Angeles Dodgers et Frédéric Hanvi dans l'équipe de Minnesota Twinsv.

  

Supporters de l'équipe de baseball d'Oakland pour la majorité d'entre eux, plus de mille personnes ont été recrutées sur petite annonce pour jouer les figurants. Fans enthousiastes lors des matchs, femmes de joueurs, journalistes ou bien vendeurs ambulants, tous ont accepté de jouer le jeu pour les besoins du film.

 


Le Stratège - Brad Pitt and Robin Wright Penn Brad Pitt et Robin Wright Penn

 
Afin de coller encore plus à la réalité, Bennett Miller a ajouté de véritables images d'archives sportives lors du montage final du film. Avec l'aide de sa documentaliste, Jodi Tripi, le réalisateur a obtenu un droit d'accès à des centaines d'heures de matchs et est même parvenu à se procurer des images tournées par des spectateurs depuis les tribunes.

 

Stephen Bishop Moneyball - Stephen Bishop

 
Par souci d'authenticité, la production du film n'a pas hésité à faire appel à d'anciens joueurs et recruteurs professionnels pour étoffer le casting. Stephen Bishop, Royce Clayton, Nick Porrazzo, Derrin Ebert, Marvin Horn ou encore Art Ortiz, sont tous d'anciens joueurs qui ont évolué en Major ou Minor League de baseball américain professionnel.

 

Côté recruteurs, ce sont les véritables Ken Medlock, Barry Moss et le légendaire Phil Pote, qui ont accepté de rejoindre l'équipe du Stratège.

 

Le Stratège - Chris Pratt Chris Pratt

 
Même si le film tourne autour du sport et, indéniablement, de la rage de vaincre, Le Stratège s'impose néanmoins comme un film plus personnel pour le réalisateur Bennett Miller. Explications :  

 

"Les figures de style 'obligatoires' des films de sport ne m'intéressent pas.

Franchement, les héros portés en triomphe sur les épaules de leurs coéquipiers,

avec le stade en délire, les bouchons de champagne qui sautent

et les feux d'artifice, très peu pour moi !

Je préfère le triomphe tranquille, celui qui brille d'une flamme plus discrète

et dure plus longtemps parce qu'il est le résultat d'un combat surtout intérieur."

 

Du base-ball et des maths ? Le seul sport auquel aucun Français n’a jamais rien compris, relevé d’une bonne dose d’arithmétique ? Même en se creusant la tête on aurait difficilement pu imaginer une équation moins sexy. Pourtant, on est prêts à parier qu’après avoir vu Moneyball, vous penserez à tout sauf au base-ball et aux maths. Car, au final, l’intrigue du film de Bennett Miller se noue autre part que sur le terrain et dans les chiffres.

 

Le scénario parle un langage universel, celui des outsiders qui partent de très loin et sont suffisamment fous, inconscients ou brillants, voire un subtil mélange des trois, pour se rêver tout en haut.

 

Jonah Hill Le-Stratege---Jonah-Hill.jpg

 
Mis à part Le Stratège, d'autres films ont abordé les coulisses du baseball, sport encore méconnu en Europe mais dont les Américains raffolent.

 

Parmi eux, on peut citer Duo à trois Duo-a-Trois.jpg

de Ron Shelton Réalisé en 1988

avec Kevin Costner et Tim Robbins,Susan Sarandon

 

ou encore Jusqu'au bout du rêve Jusqu-au-bout-du-reve.jpg

de Phil Alden Robinson réalisé en 1989 .

Avec Kevin Costner, Amy Madigan, Gaby Hoffmann

 

Le guitariste Joe Satriani, originaire de la région d'Oakland, est revenu jouer, spécialement pour les besoins du film, la même version de l'hymne américain que celle qu'il avait interprétée en 2002, pour le match d'ouverture de la saison, avec la même guitare prototype entièrement chromée.

 

Billy Beane, auquel Brad Pitt confère une présence attachante et dépourvue de tout histrionisme, est taillé dans l'étoffe de ces héros solitaires. Parce qu'il a le courage de s'élever contre un système qui le met rapidement en danger. Ensuite, parce que la révolution stratégique qu'il met en oeuvre trouve ses racines dans une douloureuse histoire personnelle, Beane ayant été dans sa jeunesse un joueur surdoué qui n'a jamais su mettre à profit ses potentialités. L'acteur n'a pas hésité à faire des recherches sur le passé de l'ancien sportif et même à le rencontrer afin de récolter ses précieux conseils.

 

Ajoutez à cela un casting au petit poil, des personnages secondaires qui tiennent la route et un réalisme intelligemment documenté et vous obtenez un beau film américain comme on les aime.

 

Le-stratege---Brad-Pitt-et-Jonah-Hill.jpg

 

Brad Pitt et Jonah Hill

 
En plus d'être un des plus grands acteurs de sa génération, Brad Pitt est également un producteur à succès à travers sa société, Plan B Entertainment. En plus du Stratège, on le retrouve, entre autres, à la production de Charlie et la chocolaterie en 2004, des Infiltrés en 2006 ou encore de  The Tree of Life en 2010 .


 


 

 Brad Pitt, et la retraite ... à cinquante ans ! Cliquez ICI !

 

 

Sources :

http://www.imdb.com

http://www.lemonde.fr

http://www.premiere.fr - Mathieu Carratier

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.eurweb.com

15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 13:00

 

 

Date de sortie cinéma : 16 novembre 2011


L'ordre et la morale - Affiche


Réalisé par Mathieu Kassovitz


Avec  Mathieu Kassovitz, Iabe Lapakas, Malik Zidi,

Alexandre Steiger, Sylvie Testud, Philippe Torreton


Long-métrage français .

 

Genre Action , Historique , Drame
  

 Festival-de-Sarlat-2011.jpg - Grand prix du Festival du film de Sarlat, désigné par le vote du public
- Prix du jury jeune TPS Star
- Prix des lycéens, désigné par le vote des lycéens

 

L'ordre et la morale - Affiche 1

 

Synopsis

 

Avril 1988, Île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie.
30 gendarmes retenus en otage par un groupe d'indépendantistes Kanak.
300 militaires envoyés depuis la France pour rétablir l'ordre.
2 hommes face à face : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN et Alphonse Dianou, chef des preneurs d’otages.
À travers des valeurs communes, ils vont tenter de faire triompher le dialogue.
Mais en pleine période d'élection présidentielle, lorsque les enjeux sont politiques, l’ordre n’est pas toujours dicté par la morale...
Une épopée violente et trouble qui marque le retour de Mathieu Kassovitz devant et derrière la caméra.

 

Pour le peuple Kanak de la Nouvelle-Calédonie, la parole a une valeur très importante. Les accords sont faits les yeux dans les yeux, ce qui est appelé localement la "coutume". Pour convaincre les habitants de tourner son film, Mathieu Kassovitz devait avoir l'accord de "tout le monde", sans exception. Cela a impliqué plusieurs longues séances avec une quarantaine de personnes chacune, où le réalisateur devait expliquer sa démarche, ses intentions, etc. Une vraie campagne pour défendre L'Ordre et la morale !

 

 

L'ordre et la morale - Mathieu Kassovitz

 

Mathieu Kassovitz

 
Avec L'Ordre et la morale , Mathieu Kassovitz voulait offrir une autre version de l'épisode de la prise d'otages à Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, en 1988. Si les médias de l'époque dressaient un portrait très négatif des Kanaks, en mentionnant les décapitations et les viols, le réalisateur s'est inspiré du livre "Enquête sur Ouvéa". Celui-ci, plus impartial, constituait un "vrai scénario" d'après Kassovitz, s'appuyant autant sur la mort des gendarmes que sur les agressions subies par les Kanaks.
 

 

Très connu par le drame politique et social  La Haine, en 1995, le réalisateur Mathieu Kassovitz précise que, contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'a pas abandonné les projets militants. Non seulement ses choix en tant qu'acteur portent souvent sur des films engagés, Amen, Munich entre autres , mais il travaille également sur le projet de L'Ordre et la morale depuis plus de dix ans !
 
Mathieu Kassovitz a envisagé de confier le rôle central de Philippe Legorjus à plusieurs acteurs avant de décider de l'interpréter lui-même. Face aux grandes difficultés de production, le réalisateur a estimé que cette décision montrerait sa détermination, son implication dans le projet : "Cela authentifiait totalement ma démarche", confie-t-il.
 
Peu habitués au rythme des tournages et au fort caractère de Mathieu Kassovitz, l'acteur débutant Iabe Lapacas et le membre du GIGN Philippe Legorjus dévoilent leurs surprises pendant la réalisation de L'Ordre et la morale. Selon Iabe Lapacas :  

 

Iabe-Lapacas.jpg

 

 

"Jamais une mise en scène n’était déterminée à l’avance. Mathieu est un bon directeur d’acteurs, il laisse les gens prendre le temps, prendre la mesure de leur travail, surtout ses acteurs, car avec les techniciens c’est une autre paire de manches !" Pour Legorjus, "compte tenu de son tempérament et de sa manière de fonctionner, Mathieu est capable sur le plateau de réécrire toutes les scènes, de refaire un scénario in vivo !"

 

Lorsque Mathieu Kassovitz a choisi Iabe Lapacas pour jouer le rôle du Kanak Alphonse Dianou, figure historique très importante dans l'épisode de la prise d'otages, il n'avait aucune idée qu'il se trouvait en fait devant un cousin de Dianou. Étudiant en droit à Clermont-Ferrand, le jeune originaire d'Ouvéa n'avait aucune expérience d'acteur.


Mathieu-Kassovitz.jpg

 

Entretien avec Mathieu Kassovitz ... Cliquez ICI !

 

Mathieu-Kassovitz-copie-1.jpg

 

 
Dans L'Ordre et la morale, le choix du casting tenait à mélanger les acteurs consacrés aux habitants locaux et à de vrais militaires. Ainsi, se retrouvent sur le tournage des noms connus comme Sylvie Testud et Malik Zidi côte à côte avec des vrais Kanaks et d'anciens militaires directement impliqués dans l'épisode d'Ouvéa. Mathieu Kassovitz se félicite de son choix : "Cela mettait tout le monde un peu en danger ..."

 

 

 

 

Primé à Sarlat,

Mathieu Kassovitz se défend d'avoir choisi la "controverse" avec L'ordre et la morale

 

 

    
Afin de rendre L'Ordre et la morale le plus réaliste possible, la production a demandé à l'armée française de lui apporter une aide logistique. Malheureusement, l'équipe a essuyé un refus. Une grande partie des hélicoptères et des véhicules militaires qui apparaissent dans le film ont donc été reconstitués... en bois !

 

 

 
Christophe Rossignon rejoint encore une fois un projet mené par Mathieu Kassovitz. D'après lui, entre le refus initial des habitants locaux et les difficultés de financement, L'Ordre et la morale a été leur projet le plus ambitieux et le plus complexe jusqu'à ce jour.
   

 

 

 

.
L’Ordre et la Morale : un récit sans clichés, poignant et passionnant
par Myscreens, publié le 07 novembre 2011

Loin du blockbuster militaire survitaminé et surdécoupé que l’on pourrait attendre de certains, Kassovitz préfère le récit calme et posé. Jamais la caméra ne s’emporte. Kassovitz nous laisse le temps de voir ce qu’il se passe à l’écran, il laisse les personnages s’exprimer avec une mise en scène plutôt classe pour ce type de film. N’hésitant pas à afficher quelque légères inspirations (Apocalypse Now), Kassovitz va tout de même nous emporter un peu plus loin avec deux trouvailles particulièrement bien vues et nous faisant entrer encore plus dans le récit : un flash-back étonnant raconté en temps réel et l’assaut final haletant. Une maitrise technique au service de l’histoire racontée qui nous rappelle bien pourquoi Kassovitz est l’un des réalisateur français les plus doués du moment.

 

 

L-Ordre-et-la-morale.jpg

 

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.news-de-stars.com

http://www.lexpress.fr/culture/cinema

http://www.ville-sarlat.fr

9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 00:00


Toutes-nos-envies---Affiche.jpg


Réalisé par Philippe Lioret


Avec  Vincent Lindon, Marie Gillain, Amandine Dewasmes,

Yannick Renier, Pascale Arbillot, Isabelle Renauld,

Laure Duthilleul, Emmanuel Courcol, Anna-Bella Dreyfus

Long-métrage français

 

Genre Drame

 

Date de sortie cinéma : 9 novembre 2011

 

 

Le film dénonce entre autres les abus du crédit à la consommation…


Philippe Lioret explique : "J’imagine le jour de sa naissance à celui-là… Sûrement une réunion de banquiers inquiets de voir leurs profits stagner devant l’encadrement sévère du crédit et le manque à gagner que ça leur occasionnait. Et puis, au bout de la table, l’un d’eux a soudain dit : "Mais pour les petites sommes, il n’est pas encadré, le crédit… On pourrait créer des filiales qui proposeraient aux gens de leur prêter plusieurs fois des petites sommes… à des taux élevés, bien sûr." Et tous les autres l’ont regardé en silence, sourire aux lèvres. Aujourd’hui, des offres alléchantes jetées dans les boîtes aux lettres ou sur Internet par les sociétés de crédit à la consommation poussent des milliers de gens aux revenus modestes dans le piège de l’argent facile. Souvent tentés par cette folie consommatrice qui nous titille tous et alléchés par ces offres douteuses, les plus vulnérables se retrouvent vite dans l’engrenage des impayés et du surendettement. Il faut savoir que le pourcentage d’impayés ne dépasse pas 3%, ce qui représente quand même, rien qu’en France, près de 8 millions de personnes, et qu’il est largement compensé par les taux d’intérêt prohibitifs qu’appliquent ces sociétés de crédit à ceux qui payent. Pourtant ces boîtes ne peuvent pas se permettre de laisser ces mauvais payeurs impunis car ce serait inciter les autres à faire pareil. Alors, pour ceux-là, principalement des chômeurs, le combat juridique est perdu d’avance et ils se retrouvent dans des situations effrayantes. À moins qu’un juge d’instance n’ose s’interposer et trouve un biais pour enrayer cette loi du plus fort et ce mécanisme pervers d’enrichissement des banques. C’est aussi ce combat-là qui m’a plu dans le livre d’Emmanuel Carrère."

 

    

Toutes-nos-envies---Vincent-Lindon.jpg

 

Vincent Lindon

 

Synopsis

 

Claire (Marie Gillain), jeune juge d'instance confrontée aux personnes en situation de surendettement, au tribunal de Lyon. Elle rencontre Stéphane (Vincent Lindon), juge chevronné et désenchanté, qu'elle entraîne dans son combat contre le surendettement.

 

Quelque chose naît entre eux, où se mêlent la révolte et les sentiments, et surtout l'urgence de les vivre.

 

Claire apprend qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre et va pour l’annoncer à ses proches, mais face à leur fragilité, pour les protéger, elle finit par leur taire sa maladie et décide de régler dans l’urgence les deux problèmes qui se posent à elle et s’entremêlent : aider Céline (Amandine Dewasmes) à sortir du surendettement et envisager la vie des siens après elle. 

 

Claire et Stéphane cherchent la faille juridique contre les organismes de crédit.

 

Toutes-nos-envies---Marie-Gillain.jpg Marie Gillain

 

Emmanuel Carrère, auteur du livre adapté "D'autres vies que la mienne", et le réalisateur Philippe Lioret se sont entendus dès le début sur une chose : l'impossibilité d'adapter fidèlement le livre, quasi autobiographique, au cinéma.  

 

Ce qui a plu à Philippe Lioret dans ce projet c'est : "d’explorer ces moments de confusion où tout s’entrechoque, où les gens se révèlent. Qu’est-on prêt à faire et jusqu’où est-on prêt à aller quand survient l’inattendu d’une situation extrême ? Devant un contexte particulier, les gens changent de priorité, tissent des liens que personne ne pouvait soupçonner et, souvent, se surpassent."

 

Toutes-nos-envies---Marie-Gillain-et-Vincent-Lindon.jpg

 

Marie Gillain et Vincent Lindon

 

Comme dans son précédent film,  Welcome, dans lequel il dénonçait les conditions des réfugiés clandestins sur le sol français, Philippe Lioret s'attaque ici à un autre phénomène de société, celui du crédit. Le réalisateur évoque une nouvelle fois un thème social et dénonce les pratiques de ces sociétés aux méthodes douteuses qui, selon lui, n'ont qu'un seul but : entraîner les particuliers au surendettement afin de faire du profit.

 

Emmanuel Carrère, écrivain, scénariste et réalisateur français né le 9 décembre 1957 à Paris.

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Il est le fils de Louis Carrère et de la soviétologue et académicienne Hélène Carrère d'Encausse.
Il commence comme critique de cinéma pour Positif et Télérama. Son premier livre est Werner Herzog qui paraît en 1982. Son premier roman sort en 1983 chez Flammarion : L'Amie du jaguar. Le suivant, Bravoure, sort un an après chez POL, éditeur à qui il confiera tous ses autres ouvrages par la suite. En 2010, il est membre du jury des longs-métrages du Festival de Cannes, présidé par Tim Burton.

 

Emmanuel Carrère est décidément aimé des cinéastes ! C'est la quatrième fois que l'un de ses livres fait l'objet d'un long-métrage, après

 

La Classe de neige La-Classe-de-neige.jpg Réalisé par Claude Miller en 1998
Avec Clément Van Den Bergh, Lokman Nalcakan, François Roy (II)

 

L' Adversaire L--Adversaire.jpg de Nicole Garcia en 2002

Avec Daniel Auteuil, François Berléand, François Cluzet

 

La Moustache La-Moustache.jpg en 2005

Avec Vincent Lindon, Emmanuelle Devos, Mathieu Amalric

qu'il avait lui-même adapté de son œuvre du même nom.

Vincent Lindon y tenait déjà le premier rôle.

 

Quand Philippe Lioret a lu le livre d’Emmanuel Carrère, D’autres vies que la mienne, il a été impressionné et bouleversé. Le livre lui a fait toucher du doigt des choses qui relèvent de l’intime. Comme il connaissait Emmanuel Carrère, il lui a avoué à quel point son livre l’avait touché, puis tous deux ont évoqué une éventuelle adaptation au cinéma. Ils sont tombés d’accord que celle-ci était impossible. D’abord parce que la réussite du livre tenait plus aux commentaires et aphorismes de l’auteur qu’à l’histoire elle-même, alors qu’un film, même s’il doit avoir un point de vue, ne retrace que l’histoire, les faits, et nécessite une dramaturgie, et surtout parce que le livre d’Emmanuel Carrère était autobiographique, que tous les personnages, proches de l'écrivain, existaient, et qu’il n’était pas question de les incarner. Le réalisateur et l'écrivain en sont donc restés là. Le temps a passé. Quelques mois plus tard, alors que Philippe Lioret était au Brésil pour la sortie de  Welcome, l’idée de la transposition lui est venue : changer les personnages, en inventer d’autres et ne rien garder du livre si ce n’est l’esprit qui lui plaisait tant et quelques mots clés : deux juges, un homme et une femme, mais différents, le surendettement et l’urgence due à ce mal violent qui frappe l’un d’eux, encore qu’il s’agisse déjà là d’une transposition du livre. Ne pas adapter le livre, mais s’en inspirer librement.

 

C’est le deuxième film du réalisateur avec Vincent Lindon comme acteur principal. Le réalisateur explique : "Le tournage de   Welcome a été, avec lui, un moment de choix comme je n’en ai jamais vécu avec un acteur. C’est quelqu’un de très impliqué, de très à l’écoute, et par ailleurs, il est très instinctif et amical. Très vite on s’est compris, particulièrement sur les détails qui composent le personnage. On était tous les deux intuitivement tendus vers le même résultat. Grâce à cette intimité entre nous, j’ai pu aller beaucoup plus loin que d’habitude et tout ça a débouché sur des rapports sains et une amitié solide. Devant la caméra, j’aime son charisme, son côté animal. C’est donc tout naturellement qu’une fois   Welcome terminé, on a scellé un pacte tacite : refaire un film ensemble."

 

Entretien avec Vincent Lindon :


Qu’est-ce qui vous a amené à tourner Toutes nos envies  ? "Philippe m’a envoyé le scénario. Dès que j’ai fini de le lire, j’ai laissé un message sur son répondeur : ton récit m’a bouleversé, j’ai envie d’être Stéphane. Voilà, c’est aussi simple que ça. Parce que c’est d’une force, d’une violence et d’une tendresse infinie. Ce que j’aime avec Philippe, c’est qu’il aborde des sujets de société en parlant au coeur plutôt qu’à la tête. Et quand le coeur est touché, il fonce. Dans ce récit, tout m'a ému. Par exemple, cette façon héroïque et chevaleresque avec laquelle Stéphane fait croire à Claire qu’elle a trouvé la solution juridique à leur combat. Alors que c’est lui qui lui en donne la clé : il lui a tout insufflé au fur et à mesure. Ce don me paraît d’une générosité et d’une beauté inouïes..."

 

Toutes-nos-envies---Vincent-Lindon-et-Yannick-Renier.jpg

 

Vincent Lindon et Yannick Rénier

 

Yannick Renier a vu la confiance que Philippe Lioret avait en lui se renouveler pour la deuxième fois ! Le réalisateur lui a, en effet, proposé l'un des rôles principaux pour Toutes nos envies, celui de Christophe, le mari de Claire, Marie Gillain. Une aubaine pour l'acteur qui n'avait obtenu qu'un rôle secondaire de maitre nageur dans Welcome.  Il est revenu passer des essais, ces essais que Philippe Lioret fait systématiquement non pas pour juger si un acteur est bon ou pas, mais pour voir s’il correspond au personnage. "Il n’y a eu aucun doute, c’était lui. J’aime beaucoup sa finesse. Il n’a pas de préjugés, c’est un type bien" ajoute le réalisateur.

 

Toutes nos envies - Yannick Rénier

 

Yannick Rénier

 
Philippe Lioret a été intransigeant avec ses acteurs quant à leur capacité à jouer de la manière la plus naturelle qui soit. Sa volonté de coller au plus près de la réalité de la vie était sa priorité, le but étant d'atteindre le spectateur par l'émotion. 


Afin d'incarner au mieux son personnage de Claire, Marie Gillain a suivi le quotidien des juges des tribunaux d'instance. Des couloirs aux audiences, son observation a été à la fois déterminante et enrichissante sur son jeu d'actrice.

 

Toutes-nos-envies---Philippe-Lioret-et-Marie-Gillain.jpg

 

Philippe Lioret et Marie Gillain

 

Désirant rompre avec son image d'éternelle jeune fille qui ne la quitte plus depuis Mon père ce héros, Marie Gillain s'est imposée à Philippe Lioret avec ténacité pour obtenir le rôle de Claire. Un véritable "rôle de femme" selon l'actrice.

 

Philippe Lioret ne cherchait pas une actrice, il cherchait Claire. Il a rencontré un nombre impressionnant de comédiennes susceptibles de l’incarner, et certaines furent très convaincantes, mais il butait toujours sur la nature profonde du personnage qu'il ne retrouvait pas totalement chez elles. Comme il n’avait pas encore envisagé Marie Gillain, elle s’est bagarrée pour venir faire une lecture, durant laquelle Philippe Lioret a senti chez elle une détermination qui lui a beaucoup plu. Mais il lui fallait aussi "lâcher prise" pour incarner Claire. Elle est revenue tourner des essais. Et là, en lui donnant la réplique, le réalisateur a senti que derrière son engagement, affleuraient la fragilité et la grâce qu'il cherchait. Claire c’était elle. "Marie Gillain est non seulement une actrice étonnante, mais c’est aussi une très belle personne, pleine de pudeur et de malice. Elle apporte énormément au film et c’est quelqu’un dont je me sens aujourd’hui très proche"  reconnait le réalisateur.

 

Pour le rôle d'Amandine, c’est Tatiana Vialle, qui s’occupait du casting qui a présenté Amandine Dewasmes à Philippe Lioret. "Elle a fait les essais et là aussi c’était indiscutable. Elle est d’une grande justesse et aussi très intense. Elle va, je crois, faire une très belle carrière. En plus, je me suis dit que, sur ce film, je ne voulais travailler qu’avec des gens, acteurs ou techniciens, avec qui j’aurais pu partir en vacances, et ce fut le cas avec tous." avoue le réalisateur.

 

Toutes-nos-envies---Marie-Gillain-et-Vincent-Lindo-copie-1.jpg

 

Marie Gillain et Vincent Lindon


 
 

 

 

 

Sources :

http://www.unifrance.org

http://www.cinemovies.fr

http://fr.wikipedia.org

http://www.allocine.fr

 

Welcome

 

"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

en travaux forcés !"

 
François Truffaut

 

 

 

Recherche

Quelques coups de cœur 

 

 

Pour lire l'article consacré au film,

un clic sur l'affiche.

Bonne visite !

En 2016.

 

Lrs InnocentesEl Clan

 

 

 

 

 

 

TempêteLes Délices de Tokyo (An)

 

....

 

 

 

Rosalie BlumNo land's song

 

 

 

 

 

 

La saison des femmes (Parched)Julieta

 

 

 

 

 

Chala, une enfance cubaine (Conducta)Red Amnesia

 

 

 

 

 

 

Toni ErdmannTruman

 

 

 

 

 

 

Le fils de Jean

Divines

.....

 

 

 

 

 

 

Frantz

 

 

 

 

 

 

Juste la fin du mondeAquarius

 

 

 

 

 

 

 

Une vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2015.

 

..Mon Fils - Eran Riklis..Gente de Bien.La Maison au toit rouge.La Tête Haute.Une Femme Iranienne "Aynehaye Rooberoo". Facing Mirrors.Une seconde mère "Que Horas Ela Volta ?".Mustang.La Belle saison.Aferim !.La dernière leçon.Ni le ciel ni la terre.Les chansons que mes frères m'ont apprises.Fatima...Mia Madre

 

 

 Mes dernières critiques ... Cliquez ICI !

Depuis 2010. Films vus et commentés.

- En 2010 - Cliquez ICI

- En 2011 - Cliquez ICI

- En 2012 - Cliquez ICI

- En 2013 - Cliquez ICI

- En 2014 - Cliquez ICI

- En 2015 - Cliquez ICI

- En 2016 - Cliquez ICI

 

 

Voir et revoir..........................................Voir et revoir.........................................Voir et revoir....................

 

Pandora "Pandora and the Flying Dutchman".Umberto D.La chevauchée des Bannis.Loin du Paradis.Une journée particulière.Le procès de Viviane Amsalem "Gett".Tout ce que le ciel permet.

 

 

Luchon. Reine des Pyrénées. Cliqez ICI.