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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 00:00

arte Samedi 24 décembre 2011


Grand-Hotel.jpg

 

Réalisé par Edmund Goulding


Avec Greta Garbo, John Barrymore, Joan Crawford,

Wallace Beery, Lionel Barrymore, Lewis Stone, Jean Hersholt,

Robert McWade, Purnell Pratt, Ferdinand Gottschalk


Genre Comédie dramatique


Production Américaine

 

Date de sortie en salle 1932.

 

Grand-Hotel--Greta-Garbo--John-Barrymore.jpg

  

John Barrymore et Greta Garbo

 

Synopsis

 

Plusieurs personnages plus ou moins en rupture avec leur monde se croisent et se rencontrent au Grand Hotel de Berlin. On y rencontre l'industriel Preysing (Wallace Beery) qui doit impérativement signer la fusion de son entreprise pour en assurer la survie ; un de ses anciens employés, Otto Kringelein (Lionel Barrymore), qui souhaite profiter des quelques semaines qui lui restent à vivre;  Flaemmchen ( Joan Crawford), une sténographe requise pour la signature de la fusion ; la ballerine russe Grusinskaya (Greta Garbo) qui soupire après ses succès passés et le baron Felix von Gaigern (John Barrymore) que l'adversité a transformé en voleur d'hôtel pour rembourser ses dettes. La ballerine s'éprend du voleur.

 

Grand Hotel - Greta Garbo Greta Garbo

 

Sous des airs désabusés, le tenancier d'hôtel voit passer chaque jour ses clients.

Lui pense que tout ce petit monde évolue sans histoires.

Pour le spectateur, c'est l'inverse ...

Ce film est considéré comme celui ayant regroupé le plus gros casting de l'histoire du cinéma des années 30 ...

 

Joan Crawford Grand-Hotel--Joan-Crawford.jpg

 

Grand Hotel est un lieu clos où se mêlent la séduction, la négociation, l'amour, l'ambition, la recherche des plaisirs, la fugacité, la rivalité, l'amitié et la mort. Il est en cela le grand précurseur des films choral, et une des caractéristiques du cinéma américain à rassembler en un lieu une micro-société.

 

En 1929, Vicki Baum publie en Allemagne le roman Menschen im Hotel qui s'avère rapidement un succès. La structure de celui-ci aidant, elle le porte sur scène dans la foulée : la pièce ouvre le 26 janvier 1930 à Berlin. Devant le nouveau succès rencontré, la MGM acquiert les droits pour 13 000 dollars  et demande au dramaturge et scénariste américain William A. Drake de l'adapter.


La pièce est montée à Broadway le 13 novembre de la même année sous le titre Grand Hotel.

 

Devant la confirmation du succès, Irving Thalberg décide d'une adaptation sur grand écran, et demande à Drake et Béla Balázs d'en écrire le scénario. Il innove également en cherchant à associer sur la même affiche les grands noms de la MGM.  

 

Grand-Hotel---Greta-Garbo-copie-1.jpg

 

Greta Garbo est préssentie dès le début du projet, même si son accent suédois pose question pour interpréter une ballerine russe. En revanche, l'attribution des autres rôles va fluctuer : le baron von Gaigern est successivement attribué à John Gilbert puis à Clark Gable, Buster Keaton est envisagé pour le rôle de Kringelein.

 

L'œuvre initiale de Vicki Baum a été adapté deux autres fois au cinéma :


Weekend at the Waldorf Weekend-at-the-Waldorf.jpg Réalisé par Robert Z. Leonard en 1945,

avec Ginger Rogers, Lana Turner,  Walter Pidgeon

 
Menschen im Hotel Menschen-im-Hotel.jpg Réalisé par Gottfried Reinhardt en 1959

avec Michèle Morgan, Heinz Rühmann, Sonja Ziemann

 

Grand-Hotel---Crawford--Joan.jpg Joan Crawford

 

Dans un premier temps Joan Crawford refuse de partager l'affiche avec Greta Garbo . Elle finira par accepter, sans partager aucune scène avec Greta Garbo et donnera une des interprétations majeures de sa carrière.

 

Greta Garbo Grand Hotel - Garbo, Greta

 

Finalement, au côté des deux stars féminines sont rassemblés d'autres grandes vedettes masculines de l'époque : Wallace Beery et les deux frères John et Lionel Barrymore.

 

 

Grand Hotel - Wallace Beery et Joan Crawford

 

Edmund Goulding dirige Wallace Beery et Joan Crawford.

William H. Daniels derrière la camera. Collection Photo : Matthew Kennedy

.

Entièrement tourné en studio, le film est l'objet d'une grande préparation et d'innovations de réalisation, notamment dans les séquences du début. L'image mêle de grands mouvements fluides de caméra, et des plans séquences cadrant des déplacements de personnages et figurants soigneusement cadencés. Placée au-dessus de la réception circulaire de l'hôtel, la caméra offre également un panoramique à 360° de la vie de l'hôtel.

 

Grand-Hotel---Lionel-Barrymore--Joan-Crawford-et-John-Barry.jpg

 

 Lionel Barrymore, Joan Crawford et John Barrymore


Le film s'ouvre sur le standard téléphonique de l'hôtel, sur lequel il reviendra à plusieurs reprises ultérieurement, ce qui permet une transition vers la scène d'exposition : les protagonistes masculins se succèdent dans la cabine téléphonique, et leur monologue permet de placer très rapidement les intrigues propres à chacun et leur psychologie. En contrepoint, les deux héroïnes interviennent beaucoup plus tard : après que le projet de réunion consacrée à la fusion de Preysing a mentionné qu'une secrétaire est attendue, la caméra extrait Joan Crawford de la foule du hall d'entrée et l'accompagne vers les protagonistes masculins.

Encore plus tard, la caméra pénétrera dans la chambre de Greta Garbo qui émergera de ses édredons.
Si son origine théâtrale se ressent ponctuellement, le film bénéficie d'un scénario teinté de mélodrame mais caractérisé par le contraste de plusieurs rôles principaux, opposant avec acuité la personnalité de Greta Garbo, à nouveau habillée par Adrian, à la jeune impétuosité de Joan Crawford, la tendresse amère de Lionel Barrymore à l'égoïsme de Wallace Beery. Tous ces personnages sont plus ou moins concernés par des questions d'argent, allant jusqu'à amener le personnage de
Joan Crawford à une forme de prostitution. Edmund Goulding obtient surtout de ses acteurs des interprétations auxquelles tous les publics ont adhéré depuis la sortie du film, ce qui lui permet d'être considéré comme un des tout premiers grands classiques du cinéma parlant et fait l'objet de diffusions régulières.

 

 

En cette époque du début du parlant, le central téléphonique fait office de catalyseur et se retrouvera souvent comme élément intégré au cadre des histoires, à commencer quelques mois plus tard dans le film franco-allemand Allô Berlin ? Ici Paris ! de Julien Duvivier.

 

Grand-Hotel---John-Barrymore-et-Greta-Garbo--.jpg


Greta Garbo et John Barrymore

 
Enfin, c'est dans ce film que Greta Garbo prononce sa célèbre réplique :

"I want to be alone"

nommée la trentième plus célèbre citation du cinéma américain.

 

Cliquez ICI !

 

 


 

 

Sources :

http://www.cinemovies.fr

http://www.doctormacro.com

http://fr.wikipedia.org

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

http://www.altfg.com

18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 20:00

 

La-haine---Affiche.jpg

 

 

Réalisé par Mathieu Kassovitz


Avec Vincent Cassel, Hubert Koundé, Saïd Taghmaoui,

Abdel Ahmed Ghili, Solo, Joseph Momo, Héloïse Rauth,

Rywka Wajsbrot, Olga Abrego, Laurent Labasse


Genre Drame


Production Française

 

Date de sortie cinéma : 31 mai 1995

 


La-haine---Vincent-Cassel--.gif

 

Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et Hubert Koundé

 

Synopsis

 

Le récit se déroule au lendemain d'une nuit d'émeutes opposant la jeunesse et la police dans la cité des Muguets à Chanteloup-les-Vignes. Ces émeutes étaient consécutives à la bavure d'un inspecteur du commissariat qui avait sérieusement blessé Abdel Ichaha (Abdel Ahmed Ghili), un jeune résident de la cité, lors d'une garde à vue.

 

On suit les péripéties de trois jeunes amis d'Abdel Ichaha.

 

Vincent-Cassel-copie-1.jpg Vincent Cassel


Vinz (Vincent Cassel), impertinent au tempérament violent, a soif de vengeance au nom d'Abdel.

 

Hubert-Kounde.jpg

 

Hubert Koundé

 

Hubert (Hubert Koundé), as de la boxe et dealer de haschisch, ne pense qu'à quitter la cité pour une vie meilleure et se refuse à provoquer la police.

 

Saïd Taghmaoui Said-Taghmaoui.jpg


Saïd (Saïd Taghmaoui) tient un rôle de médiateur.


La nouvelle se répand dans la cité qu'un policier a perdu son revolver durant la nuit des affrontements. On apprend très vite que Vinz l'a trouvé et qu'il compte en faire usage pour tuer un policier au cas où Abdel Ichaha ne se réveillerait pas du coma dans lequel il est plongé. Hubert le désapprouve. L'usage du revolver est un leitmotiv : Vinz le garde en permanence dans son pantalon, le dégainant à tout va, s'attirant constamment les remontrances d'Hubert.
L'essentiel du récit s'étend sur une seule journée : la journée la plus importante de la vie des trois jeunes.

 

Le film met en scène la vie de jeunes banlieusards autour de leur haine pour les forces de maintien de l'ordre, ce qui fut à l'origine d'un débat d'opinions concernant son influence, en tant qu'œuvre cinématographique, sur la société.

 

Said-Taghmaoui--Hubert-Kounde--Vincent-Cassel.jpg


Le contexte lié à la sortie de ce film faisait suite à quinze années de perturbations croissantes dans les zones urbaines périphériques, qui ont considérablement choqué l'opinion et modifié sa perception. La mort de Malik Oussekine est citée dans le film également.


Le film a été tourné en couleur sous l'insistance du coproducteur TF1, mais les copies films ont été tirées en noir et blanc. Originellement, la diffusion TV était prévue en couleur, mais devant son succès, le noir et blanc a été conservé. Le scénario a la structure d'une tragédie ; deux caractéristiques qui donnent une patte classique à un sujet qui d'ordinaire est cantonné aux actualités télévisées. Le découpage des scènes qui affiche l'heure de la journée contribue à l'intensité dramatique d'ensemble, et suggère l'impression que ces gens ne sont jamais laissés en paix quelle que soit l'heure de la journée.

 

la-haine.jpg
Chaque personnage représente une minorité religieuse ou ethnique opposant la société française : un noir (Hubert), un arabe (Saïd) et un juif (Vinz). L'amitié du trio est fédératrice et symbolise le sujet du film : la condition des personnes reléguées dans les cités est comparable.


Le découpage en trois mouvements structure également l'évolution dramatique ; scènes d'exposition de la cité en marasme, au lendemain d'une nuit de violences, suivies d'une virée nocturne dans le centre de Paris où le trio est confronté à diverses situations l'amenant à la perception du mépris.

 

La troisième partie est un dénouement allant dans le sens de cette descente graduelle, justifiant son aspect inexorable. Le film est également découpé en "chapitres", annoncés par une horloge qui indique l'heure de chaque scène-clé.

 

Vincent Cassel Vincent Cassel

 

L'élément fédérateur tout au long du film concerne les postures du personnage de Vinz, à la psychologie comparable à Travis dans Taxi Driver, comparaison qui le fascine au point de rejouer la scène anthologique du caïd.

 

La scène dans laquelle Vinz déclame "C'est à moi que tu parles ?" devant le miroir est un remake d'une scène similaire jouée par Robert de Niro dans le film Taxi Driver, de Martin Scorsese  "you talkin' to me?" .

 

Vincent Cassel Vincent-Cassel-copie-2.jpg

 

 


 

Les deux amis de Vinz vont tenter au fil des scènes de le raisonner face à la fureur, appelant à la vengeance aveugle, qui le traverse. Vinz parviendra à les surmonter au petit matin. Mais la succession des évènements sera la plus forte.


Ce film est inspiré de l'histoire vraie de Makomé M'Bowolé, tué d'une balle dans la tête par un policier lors de sa garde à vue dans le XVIIIe arrondissement de Paris en 1993.

 

Autour du film


Comme à son habitude, Christophe Rossignon, le producteur des films de Mathieu Kassovitz tient un petit rôle en chauffeur de taxi. En effet, celui-ci était taximan de nuit pendant ses jeunes années, afin de financer ses activités diurnes de producteur. Il s'amuse donc à régulièrement jouer des petits rôles en chauffeur de taxi.


Le réalisateur Mathieu Kassovitz y apparaît en caméo dans le rôle du skinhead qui, au cours d'une bastonnade à cinq contre deux, se retrouve face au canon du revolver de Vinz dans une scène où tout peut basculer, ce personnage se retrouvant face aux contradictions liées à la violence où la situation l'amène.


Le film eut un succès commercial important et provoqua une controverse en France concernant son point de vue sur la violence urbaine et policière.


Concernant l'écriture du film, le réalisateur Mathieu Kassovitz a indiqué sur son site Web que le film Z de Costa-Gavras avait été un des fondements de la Haine.
   
En 2005 le film est diffusé sur La Chaîne parlementaire en tant que documentaire à l'occasion des 10 ans de ce film.

 

 


Cours de cinema La Haine par Frédéric Bas pour  Forum des Images

 


Jean-Louis Debré, alors Ministre de l'Intérieur à l'époque de la sortie du film en 1995, a déposé plainte contre les chansons Sacrifice De Poulet et Brigitte, Femme De Flic du groupe Ministère AMER, qui font partie de la bande originale du film.


Mathieu Kassovitz fait un clin d'œil aux Inconnus lorsque au début du film Saïd veut que la sœur de Vinz demande à ce dernier de descendre et que elle lui répond « et pourquoi faire », réplique culte du sketch La Zup. Un deuxième clin d'oeil est présent lorsque les 3 jeunes sont dans le métro et des mendiants leurs demandent de l'argent à tour de rôle, comme dans le sketch La Quête.


Mathieu Kassovitz fait aussi un clin d'œil au film Scarface de Brian de Palma.

Lorsque Vinz, Saïd et Hubert sont dans Paris, ils passent devant une affiche publicitaire qui a pour slogan Le monde est à vous, une référence à la devise de Tony Montana, The World Is Yours.
 

 

 


 

 

 

 

Sources :

http://www.cinemovies.fr

http://srroche20.wordpress.com

http://www.allocine.fr

http://fr.wikipedia.org

17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 00:00

 

The Way we were - Affiche

 

Réalisé par Sydney Pollack

 
Avec Barbra Streisand, Robert Redford,

Bradford Dillman, Lois Chiles, Patrick O'Neal, Viveca Lindfors,

Allyn Ann McLerie, Murray Hamilton, Herb Edelman


Genre Drame


Production Américaine

 

Titre original The Way we were

 

Date de sortie cinéma : janvier 1974

 

The Way we were - Robert Redford er Barbra Streisand 0

  

Robert Redford et Barbra Streisand


Synopsis

 

Juive et militante communiste, Katie Morosky a connu Hubbell Gardiner en 1937 à l'université. Issu d'une famille aisée, Hubbell vivait sans souci du lendemain alors que Katie était contrainte de travailler comme serveuse pour payer ses études. Mais elle fut vite séduite par son réel talent naissant d'écrivain.

 

  The Way we were - Barbra Streisand et Robert Redford 13

 

Barbra Streisand et Robert Redford

 

Quelques années plus tard, durant la guerre, le premier roman de Hubbell connaît un énorme succès. Ils se retrouvent, s'aiment et décident de se marier malgré leurs convictions politiques qui divergent. Ils s'installent à Hollywood où le jeune homme doit travailler à l'adaptation cinématographique de son roman.

 

The Way we were - Robert Redford et Barbra Streisand 1

 

En 1947, la chasse aux sorcières du sénateur McCarthy fait rage. Katie entraîne Hubbell à Washington pour protester contre le Comité des activités anti-américaines. Mais Hubbell refuse de s'engager plus avant sur le plan politique et accepte des compromissions dans l'écriture de son scénario. Ils finiront par se séparer à la naissance de leur fille, Rachel.

 

The-Way-we-were---Barbra-Streisand-et-Robert-Redford.jpg

 

Quelques années plus tard, Katie et Hubbell se rencontrent à nouveau. Remariée, elle milite maintenant contre la bombe atomique. Lui est devenu un écrivain renommé à ta télévision. Ils s'aiment toujours, sans doute, mais savent qu'ils ne pourront jamais être heureux ensemble.

 

The-Way-we-were---Robert-Redford-copie-1.jpg

 

 

D'après le roman d'Arthur Laurents né 1917 et décédé en 2011.

Son roman Nos plus belles années, sorti en 1972, s'inspire de sa propre expérience de la "chasse aux sorcières", lancée par le sénateur Joseph McCarthy contre les sympathisants communistes à la fin des années 40 et au début des années 50. En effet, il fut accusé de subversion, de sympathies communistes, et resta plusieurs années sur liste noire. Il n'était pas communiste mais militant des droits civiques et avait rejoint un groupe marxiste. Ce sont des personnages réels qui ont servi de modèles à l'auteur : Hubbell était "un mélange de Peter Viertel l'écrivain et de Robert Parrish le réalisateur ", Katie était inspirée de la première femme de Viertel, Josie, dont la mère, Viveca Lindfors dans le film, avait été l'amante de Greta Garbo "; " Murray Hamilton incarnait Dalton Trumbo "; et "l'incident du micro caché derrière l'écran est arrivé chez John Huston "

Déclarations de Sydney Pollack dans "Positif" n°178 de février 1976. D'autres allusions sont faites envers des réalisateurs connus comme Edward Dmytryk et Elia Kazan.

 

Quand l'American Film Institute fait ses palmarès réguliers, The Way we were apparaît dans le "top ten" des films les plus romantiques, et la chanson éponyme interprétée par Barbra Streisand gros succès à l'époque, dans celui des chansons.

 

 

 


The Way we were - Sydney Pollack, Barbra Streisand, et RobeLes contraintes de la censure obligèrent le cinéaste, malgré le soutien de ses deux interprètes sur le plan politique, à opérer certains remaniements du scénario concernant cette période d'offensive directe contre les éléments progressistes et libéraux. À l'époque du tournage de  The Way we were la Columbia était en fâcheuse passe financière, la pression fût grande à la sortie. Aux réactions positives des "previews", l'accent et les coupes ont été faites pour accentuer la romance  à l'aspect historico-politique.

 

Le fossé culturel entre deux groupes sociaux s’exprime dans les péripéties amoureuses d’un couple qui se fait et défait. C’est le contraste entre l’intellectuel et le savant décrit par Jean-Paul Sartre dans sa «plaidoirie pour les intellectuels». L’intellectuel pose des questions angoissantes, tandis que le savant donne des réponses sécurisantes. L’intellectuel est l’empêcheur de penser en rond, pendant que le savant fait des ronds de pied pour sa propre gloire.

 

The Way we were - Barbra Streisand et Robert Redford 5

 

Juive newyorkaise tourmentée d’inquiétudes et d'incertitudes sur la montée de la guerre à partir de l’Espagne en 1937, Katie Morosky (Barbra Streisand) est séduite par la calme assurance désinvolte de Hubbell Gardiner (Robert Redford), un « WASP» (blanc anglo-saxon protestant) séduit en retour par le bouillonnant caractère d’une juive qui va au fond de ses idées et de ses options.

 

The Way we were - Barbra Streisand  Barbra Streisand

 

La séquence d’ouverture montre Katie Morosky en premier plan d’une manifestation pacifiste en 1937 contre la guerre en Europe dont le prologue est la Guerre d’Espagne de 1936-1939. La séquence de fermeture montre Katie en premier plan d’une manifestation pacifiste contre la bombe atomique en 1950, durant la «guerre froide».

 

Robert Redford et Barbra Streisand The-Way-we-were---Robert-Redford-et-Barbra-Streisand-11.jpg

 

En 20 ans, les caractères des protagonistes se sont affermis. Les doutes et les incertitudes de Katie se sont montrées sous la forme de fidélité et loyauté à la cause défendue, dans les tourmentes de la vie. La calme assurance désinvolte de Hubbell s’est montrée comme une enveloppe carriériste d’un intérieur vide opportuniste prêt à toute compromission suivant le sens du bon vent. La confiance en soi et en ses idées de Hubbell n’est que le produit du groupe dominant de l’Amérique anglaise. Les doutes et les incertitudes de Katie sont celles de ceux qui cherchent à aller au-delà des apparences et des évidences.

 

Pour visionner la bande annonce ... Cliquez ICI !
 

 

The Way we were - Robert Redford

 

Avec The Way we Were

Sydney Pollack aura dirigé Robert Redford à sept reprises :

 

Propriété interdite en 1966 ,

Jeremiah Johnson en 1972, 

Les Trois jours du Condor en 1975,

Le Cavalier électrique en 1979),

Out of Africa - Souvenirs d'Afrique en 1985 

et Havana en 1990.

 

 

Sources :

http://www.premiere.fr

http://fr.wikipedia.org

http://www.cinemovies.fr

http://www.telerama.fr

http://www.cin-et-toiles.com

http://www.moviemarket.com

http://noellelynn.wordpress.com

http://www.allocine.fr

8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 00:00

 

Monster-s-Ball.jpg

 

Réalisé par Marc Forster


Avec Billy Bob Thornton, Halle Berry, Taylor Simpson,

Gabrielle Witcher, Heath Ledger, Amber Rules,

Peter Boyle, Charles Cowan Jr., Taylor LaGrange,

Coronji Calhoun, Sean Combs, Mos Def


Genre Romance, Drame


Production Américaine

 

Titre original Monster's Ball

 

Date de sortie cinéma : 20 mars 2002

 

Monster-s-ball---Heath-Ledger--Sean-Combs--Billy-Bob-Thornt.jpg

 

Heath Ledger, Sean Combs et Billy Bob Thornton

 

En 2002, Halle Berry a obtenu


- l'Oscar de la meilleure actrice,

devenant ainsi la première actrice de couleur à recevoir un Oscar

 -   l'Ours d'argent de la meilleure actrice au Festival de Berlin,

pour son rôle dans À l'ombre de la haine

 

Monster-s-Ball---Halle-Berry-copie-1.jpg

 

Halle Berry

Synopsis

 

Dans une petite ville du sud des Etats-Unis, et comme son père avant lui, Hank Grotowski (Billy Bob Thornton) travaille au quartier des condamnés à mort de la prison du coin. Sonny, (Heath Ledger) son fils, y fait ses débuts.

 

Hank a depuis longtemps appris à taire ses émotions, mais Sonny fait preuve d'une grande sensibilité.

 

Monster-s-Ball---Heath-Ledger-et-Sean-Combs.jpg

 

Heath Ledger et Sean Combs

 

Tous deux sont en charge de l'exécution capitale de Lawrence Musgrove (Sean Combs), un Noir dont le passe-temps favori est de dessiner des portraits.

 

Sa femme Leticia (Halle Berry) et son fils Tyrell (Coronji Calhoun) viennent régulièrement lui rendre visite.

 

  

Monster's Ball - Sean Combs

 

Sean Combs


Désespéré par la haine que lui voue son père, Sonny se tue.

 

Monster-s-Ball---Heath-Ledger.jpg

 

Heath Ledger

 

Hank démissionne.

 

Un soir, sur la route, il se porte au secours d'une femme de couleur, Leticia, et de son fils.

 

Cette rencontre fortuite va bouleverser leurs vies. Le malheur les rapproche et, surmontant les préjugés de son père et des années de silence, Hank s'attache enfin.

 

     Monster-s-Ball---Halle-Berry-and-Billy-Bob-Thornton.jpg

 

Halle Berry et Billy Bob Thornton

 

Leticia tient peut-être enfin la première chance de sa vie. Même si le sort s'acharne, même si Hank découvre que la jeune femme est la veuve du dernier homme qu'il a contribué à exécuter, il décide d'y croire et de garder le secret.

Ensemble, ils construisent quelque chose que tout menace, mais dont ils ont désespérément besoin ...

 

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 Halle Berry et Billy Bob Thornton

 

 

Le titre du film fait référence à un terme utilisé aux XVIIème et XVIIIème siècles en Angleterre et qui désignait la grande fête organisée la veille des exécutions capitales.

 
La scène la plus délicate à tourner pour Billy Bob Thornton n'a pas été la scène d'amour avec sa partenaire, contrairement à ce que l'on pourrait croire, mais celle où il agresse violemment son fils Sonny joué par Heath Ledger. Cette scène délicate a d'autant plus troublé l'acteur car il est père de deux garçons : "J'ai presque eu l'impression de perdre l'esprit tellement je résistais mentalement à cette idée", confie-t-il.

 

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Heath Ledger et Billy Bob Thornton

  
Le tournage de À l'ombre de la haine s'est déroulé à la Nouvelle-Orléans et au pénitencier d'Angola, dans l'Etat de Louisiane.

Les décors naturels, la maison de Leticia, mais plus particulièrement ceux de la prison et du "couloir de la mort", ont beaucoup impressionné l'équipe du film. De plus, l'atmosphère oppressante des lieux était renforcée par le temps chaud et humide ainsi que par les pluies


À l'ombre de la haine a été seléctionné dans de prestigieux festivals: entre autres l'AFI, les Oscars et les Golden Globe, où le scénario a remporté le Golden Satellite.
Halle Berry quant à elle a obtenu plusieurs nominations pour son rôle: aux Oscars, à l'AFI, au Screen Actor's Guild, aux Golden Satellite.

 

 

 

 

 

 

Sources :

http://www.film.com

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 13:00

 

Welcome - Affiche

 

 Réalisé par Philippe Lioret

   
Avec  Vincent Lindon, Firat Ayverdi, Audrey Dana,

Derya Ayverdi, Thierry Godard, Selim Akgül,

Firat Celik, Murat Subasi, Olivier Rabourdin, Yannick Renier

Long-métrage français . Genre Drame

 

Date de sortie cinéma : 11 mars 2009

 

  

Welcome---Vincent-Lindon.jpg

 

Vincent Lindon

 

Synopsis

 

La rencontre entre Simon, maître nageur (Vincent Lindon), et Bilal, (Firat Ayverdi) adolescent irakien en situation irrégulière décidé à rejoindre sa petite amie Mina, (Derya Ayverdien), en Angleterre depuis Calais, et devenir footballeur professionnel dans l'équipe de Manchester United. Ayant échoué dans sa tentative de passer la Manche caché dans un camion de marchandises, Bilal a décidé de tenter la traversée à la nage, un dangereux périple que Simon veut le dissuader d’entreprendre. Touché par la détermination du garçon et désireux de ne pas sembler lâche aux yeux de Marion, (Audrey Dana)son ex-femme, Simon prend le parti du jeune Irakien. Il découvre alors la réalité du sort des clandestins qui errent sur le littoral, et le racisme dont ils sont l’objet. L’engagement du maître nageur lui vaudra des ennuis avec la justice.

 

 

Welcome---Firat-Ayverdi---Vincent-Lindon.jpg

 

Firat Ayverdi et Vincent Lindon

 

Le scripte de Welcome est signé de la plume de trois auteurs : Philippe Lioret, Emmanuel Courcol et Olivier Adam. Welcome marque la troisième collaboration scénaristique entre le réalisateur  et Emmanuel Courcol, qui avait précédemment participé à l'écriture de L'Equipier et Je vais bien, ne t'en fais pas, et la seconde pour le scénariste et romancier Olivier Adam.
   
Depuis longtemps, Philippe Lioret avait l'idée de faire un film sur les personnes qui fuyant leurs pays d'origine pour rejoindre l'Angleterre se retrouvaient coincés à Calais. Après en avoir parlé à  Emmanuel Courcol et Olivier Adam, ils ont commencé à chercher ensemble une histoire. Ils ont pris contact avec des associations et sont partis à Calais pour cotoyer la vie des bénévoles et des réfugiés.

 
Philippe Lioret a souvent pensé travailler avec Vincent Lindon pour ses précédents films, mais sans que cela se concrétise vraiment. Durant la phase d'écriture, Philippe Lioret a fait part de son projet à l'acteur, qui très emballé a accepté de faire le film sans lire le scénario. En règle générale Philippe Lioret évite d'écrire un film en pensant à un acteur, il essaye toujours de se concentrer sur les personnages. Pour Welcome, il a fait exception et a écrit le film spécifiquement pour Vincent Lindon.

 

Welcome---Vincent-Lindon---Firat-Ayverdi.jpg

 

Vincent Lindon et Firat Ayverdi

   

 
Comment s’est passé le début du tournage ?

 
Vincent Lindon répond : À peine arrivé à Calais, un samedi soir, Philippe m’a amené au «quai de la soupe» où les réfugiés viennent se nourrir. En en repartant, on en a croisé trois et on les a pris en voiture. Ils étaient dans un état de dénuement total, mais ils avaient le sourire. À leur demande, on les a déposés dans un endroit désert qui ressemblait à une immense décharge, pas âme qui vive et pas une habitation à la ronde. Ensuite, sans un mot, Philippe m’a déposé à l’hôtel. Cela se passait de commentaire. Ce sont mes tout premiers moments à Calais et j’avais vu ce qu’il fallait voir. Dès le lendemain, on a commencé le tournage.

 

 

Welcome---Firat-Ayverdi---Vincent-Lindon-copie-1.jpg

 

Firat Ayverdi et Vincent Lindon

 

Un certain nombre d'acteurs sont des non professionnels1, et notamment Firat Ayverdi et Derya Ayverdi, qui interprètent le jeune couple séparé qui cherche à se rejoindre, et qui sont frère et sœur dans la vie.
Le co-scénariste Emmanuel Courcol interprète un petit rôle : celui du directeur du supermarché qui exige le départ des deux immigrés. 

 

Trouver l'acteur qui interprèterait le personnage de Bilal, fut le gros morceau du casting. Philippe Lioret et la directrice de casting Tatiana Vialle, ont voyagé durant des semaines. Ils ont cherché dans tous les endroits où la communauté kurde est importante: Berlin, Istanbul, Londres, Suède... Finalement, ils ont rencontré Firat Ayverdi en France.

 

Making Of du film
.
 

 

Philippe Lioret, même si cela aurait coûté moins cher, ne voulait pas aller tourner en Roumanie ou en Tchéquie. Il a souhaité utiliser les vrais endroits, tels que les rue de Calais, le port trans-Manche, Blériot plage, et donner ainsi au film sa vérité.

 

«J’ai le sentiment d’avoir raconté l’histoire d’un type qui a protégé un Juif dans sa cave, en 1943.» Pour avoir fait cette confidence à la Voix du Nord, à propos de son film Welcomela veille de sa sorite sur les écrans, le réalisateur Philippe Lioret s’est attiré les foudres d’Eric Besson. Le Samedi suivant la sortie de Welcome, le ministre de l’Immigration a jugé, sur RTL, que le cinéaste «a plus que franchi la ligne jaune […] lorsqu’il dit que "les clandestins de Calais sont l’équivalent des Juifs en 43"». Pour Eric Besson, «cette petite musique-là est absolument insupportable».«Suggérer que la police française, c’est la police de Vichy, que les Afghans sont traqués, qu’ils sont l’objet de rafles… c’est insupportable», a-t-il insisté.

 

    
Philippe Lioret se défend d’avoir voulu faire un brûlot. Il a juste voulu «mettre le doigt où ça fait mal». «Si demain, vous voulez rendre service à un mec qui n’a pas de papiers, vous tombez sous le coup d’une "aide à la personne en situation irrégulière"», s’indigne-t-il. Ajoutant que «c’est aujourd’hui que ça se passe, pas en 1943. Et c’est à 200 km de Paris». En déplacement à Calais, le 27 janvier, peu après sa prise de fonction, Eric Besson avait constaté les conditions «indignes» dans lesquels subsistent les clandestins. Il avait promis de «rendre étanche» la zone portuaire ainsi que les quais d’embarquement d’Eurotunnel afin de dissuader les candidats à l’émigration vers l’Angleterre.

 

 


 

 

 

Sources :

http://www.liberation.fr- Catherine Corollier

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.premiere.fr

 

Welcome

 

"Le bonheur est la chose la plus simple,

mais beaucoup s'échinent à la transformer

en travaux forcés !"

 
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