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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 18:41

Affiche.jpg    

Réalisé par Bertrand Tavernier

Avec   Louis Ducreux, Sabine Azéma,
Michel Aumont,
Geneviève Mnich, Monique Chaumette, Thomas Duval, Quentin Ogier,
Katia Wostrikoff, Claude Winter, Jean-Roger Milo
 
Long-métrage français . Genre Comédie dramatique

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 - César de la meilleure actrice pour Sabine Azéma
- César de la meilleure photographie pour Bruno de Keyzer
- César du meilleur scénario d'adaptation pour Bertrand et Colo Tavernier
- Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1984
 
Louis-Ducreux.jpg 
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Louis Ducreux
Synopsis

Eté 1912. Depuis la mort de sa femme, M. Ladmiral (Louis Ducreux), un vieux peintre sans génie, vit seul avec Mercédès (Monique Chaumette), sa domestique. La routine de ses vieux jours est ponctuée par les visites dominicales de  son fils ( Michel Aumont),  un garçon rangé, épris d'ordre et de bienséance, qu'accompagnent invariablement son épouse, Marie-Thérèse  (Geneviève Mnich), et leurs trois enfants, Emile, Lucien et Mireille. Mais un dimanche, sans crier gare, Irène (Sabine Azéma), sa fille, une jeune femme joviale et anti-conformiste, vient bousculer ce paisible rituel ...

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Sabine Azéma, Louis Ducreux

Le film est adapté d'un court roman intitulé Monsieur Ladmiral va bientôt mourir écrit en 1945 par Pierre Bost, connu surtout comme scénariste. Il forma un tandem d'écriture très populaire dans les années 50 avec Jean Aurenche, auteurs entre autres du Diable au corps en 1946 , L'Auberge rouge en 1951, Jeux interdits en 1952  et En cas de Malheur en 1958 . En 1973 et 1975, ils travaillèrent pour Bertrand Tavernier sur L'Horloger de Saint-Paul et Le Juge et l'Assassin.
Alors que le projet du film La Soeur perdue n'avançait pas, Alain Sarde demanda à Bertrand Tavernier de s'atteler à un autre film. Le réalisateur avait dans sa poche ce jour-là le livre Monsieur Ladmiral va bientôt mourir que la producteur remarqua et encouragea immédiatement Tavernier à adapter.

Louis Ducreux (M. Ladimral) était un grand acteur de théâtre qui joua ici son unique grand rôle cinématographique. Bertrand Tavernier le connaissait pour l'avoir vu jouer dans plusieurs pièces, mais c'est en discutant avec lui lors d'une réunion de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) qu'il fut convaincu d'avoir trouvé l'interprète idéal, louant son "esprit d'une acuité extraordinaire, son intense culture, son érudition fabuleuse et son infernal goût de la vie."
Le réalisateur le fit également apparaître en 1990 dans Daddy

   
Bertrand Tavernier dirigera une nouvelle fois Sabine Azéma en 1989 dans La Vie et rien d'autre aux côtés de Philippe Noiret. Le réalisateur avait d'autre part déjà tourné avec Michel Aumont dans Des enfants gâtés en 1977.
 
Le film a été tourné près de Wy-Dit-Joli-Village dans un pavillon de chasse construit en 1835 par le roi des Belges Léopold 1er.

Sabine Azéma    
Pour visionner un extrait du film ... Cliquez ICI !

Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr
20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 15:35
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Date de reprise cinéma : 20 avril 2011

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Réalisé par Joseph Losey


Avec Dirk Bogarde, Sarah Miles, Wendy Craig, James Fox,

Catherine Lacey, Richard Vernon, Anne Firbank, Doris Knox,

Patrick Magee, Jill Melford, Alun Owen


Production Britannique.

 

Genre Drame

 

 

 

Synopsis

 

Londres, XVIIIe siècle. Le jeune Tony, un séduisant aristocrate, s'installe dans une somptueuse demeure de style géorgien. Il engage un domestique, Hugo Barrett, qui se révèle des plus agréables, aussi travailleur, serviable que discret. Le maître est enchanté, mais Susan, sa fiancée, se méfie. Pour elle, c'est un roublard. Quelque chose de malsain s'en dégage... Au fil des jours, l'emprise de Hugo sur Tony s'amplifie.

 


 

Susan, la fiancée de Tony (Wendy Craig à l'écran) et Vera, d'abord présentée comme la soeur d'Hugo. 

 

 

 


Sarah Miles et Dirk Bogarde


La tension monte inexorablement car Susan, jalouse, détecte la face malsaine de ces intrus.

Rapidement les rôles s'inversent et le maître se retrouve l'esclave de son serviteur, abandonnant tout caractère et toute volonté.




Joseph Losey a déclaré que The Servant  s'inspire librement de la célèbre fable de Goethe. Le cinéaste dit avoir cherché à en proposer une variante moderne. Avec un Méphistophélès sous les traits de Dirk Bogarde.

 
 


 

 

 

 

 

 

 

 


Harold Pinter à l'écriture



 

James Fox, Joseph Losey et Harold Pinter


The Servant  fonctionne sur un huis-clos ou presque, digne d'une pièce de théâtre, et pour cause : c'est Harold Pinter qui a mis sur pied l'adaptation


cinématographique du roman de Robin Maugham 

 

Robin Maugham est né le 17 mai 1916.

Son oncle n''tait autre que le romancier et nouvelliste bien connu William Somerset Maugham.

Dans cette famille de juristes, le destin du jeune Robin devait être scelle dès la naissance mais il en décida autrement et, comme son oncle, choisit la littérature.

Robin Maugham a écrit beaucoup de nouvelles et de pièces de théâtre, une autobiographie et quelques essais sur son oncle.

L'un des thèmes récurrents de ses écrits est l'homosexualité.

Par ailleurs, le célèbre dramaturge anglais joue un petit rôle dans  The Servant 


 

 



Une homosexualité latente


La relation entre les deux personnages principaux est de nature homosexuelle et sado-masochiste de surcroît. Joseph Losey le confirme :


 

Dirk Bogarde et James Fox

 

"C'est un sujet tragique comme tout ce qui est plus fort que la société, que la règle; que soi. Pour moi, le jeune homme, Tony, l'aristocrate, joué par James Fox est l'innocence, et c'est pour cela qu'il est un homosexuel fondamental. Tout homme doit vaincre une partie de lui-même pour aller vers la femme". Bien évidemment, du fait du puritanisme et des censures d'époque, Joseph Losey est obligé de traiter du sujet de façon implicite et souterraine :

 

 

Wendy Craig et James Fox


"Entre les deux hommes, il ne se passe rien pendant la durée du film. Après? Tout est possible." Mais cela n'a pas empêché le film de scandaliser un grand nombre de spectateurs.

 



 

Révélé pour son rôle d'avocat bisexuel dans


   Victim  Réalisé par Basil Dearden 1961

Avec Sylvia Syms, Dennis Price


Dirk Bogarde a été alors nominé aux BAFTA mais ne remportera pas le prix convoité. Il a néanmoins attiré l'attention de Joseph Losey qui lui confie le rôle du domestique dans  The Servant

 



Fort du plébiscite dont le film a bénéficié, les deux hommes tourneront ensuite en 1966 un film d'aventure grand public,


Modesty Blaise    Avec Monica Vitti, Terence Stamp

 


L'année suivante, ils retravailleront une dernière fois ensemble sur un drame psychologique,


Accident  Avec Stanley Baker, Jacqueline Sassard

 
 

Un prix d'interprétation pour Bogarde


La British Academy Film Award a récompensé la prestation de

Dirk Bogarde en lui décernant le

Prix du meilleur acteur dans un rôle principal.

 

....

 

 

 


Sources :

http://mubi.com

http://www.allocine.fr

http://fr.wikipedia.org

http://sciencefictionruminations.wordpress.com

http://www.toutlecine.com

http://www.ciemovies.fr

13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 20:56

 

Rezo Films 

 
Réalisé par Courtney Hunt

Avec Melissa Leo, Misty Upham, Michael O'Keefe,
Mark Boone Junior, Charlie McDermott, James Reilly,
Dylan Carusona, Jay Klaitz, Michael Sky,
John Canoe, Nancy Wu


Long-métrage américain . Genre : Drame

Date de sortie cinéma : 7 janvier 2009   


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Mélissa Leo
Synopsis :

Une petite ville américaine à la frontière du Canada.
Ray peut enfin offrir à sa famille la maison de ses rêves et bientôt quitter leur prefabrique. Mais quand son mari, joueur invetere, disparaît avec leurs économies, elle se retrouve seule avec ses deux fils, sans plus aucune ressource.
Alors qu'elle essaie de retrouver la trace de son mari, elle rencontre Lila, jeune mère célibataire d'origine Mohawk, qui lui propose un moyen de gagner rapidement de l'argent : faire passer illégalement aux Etats-Unis des immigrés clandestins, à travers la rivière gelée de Saint Lawrence, située dans la Réserve indienne.
Ayant cruellement besoin d'argent à la veille des fêtes de Noël, Ray accepte de faire équipe avec Lila.
Pourtant, les risques sont élevés, car la police surveille les allers et venues, et la glace peut céder à tout instant ...

Misty Upham et Melissa Leo. Rezo Films

Misty Upham et Melissa Leo

Frozen River a été tourné en février à Plattsburgh, dans l'Etat de New-York, et l'essentiel du film se passe en extérieur, de nuit.
La réalisatrice, Courtney Hunt nous parle des conditions de tournage :
"Les premiers jours, les comédiens et les techniciens ont été un peu stupéfaits quand la température est descendue en dessous de zéro, mais tout le monde a finit par s'y habituer. Et je crois que les acteurs et l'équipe étaient confiants et ont donc bravé le froid courageusement."


1.jpg

Références et influences de Courtney Hunt :
La r�alisatrice Courtney Hunt. Rezo Films 

"J'aime les personnages auxquels on ne s'identifie pas immédiatement et qui vivent en marge de la société. J'aime partager leur vie dans l'intimité d'une salle de cinéma, si bien que j'ai l'impression de les comprendre et, parfois, de me mettre à les aimer. Je pense à des films comme "Central do Brasil", "La Balade sauvage", "Alice n'est plus ici" et Les Nuits de Cabiria."


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Melissa Leo
 
Selon la réalisatrice et scénariste, Courtney Hunt :

" L'idée de Frozen River est née quand j'ai entendu parler du trafic d'immigrés à la frontière canadienne, en rendant visite à ma belle-famille à Malone, dans l'état de New-York. Il y a plusieurs réseves d'Indiens de part et d'autre de la frontière, ce qui donne lieu à une situation juridique hors normes. Quand j'ai appris que certaines femmes indiennes participaient à ce trafic en traversant en voiture la rivière Saint Lawrence gelée, j'ai été subjuguée. A l'époque, j'ai rencontré deux femmes qui faisaient du trafic de cigarettes. Mais lorsque le Canada a baissé la taxe sur le tabac, certains trafiquants se sont reconvertis dans le trafic d'immigrés clandestins : c'était souvent des Chinois et des Pakistanais qui souhaitaient entrer aux Etats-Unis en passant par le Canada, ce qui est plus facile."


Courtney Hunt explique comment lui est venu l'envie d'être réalisatrice :" Quand j'étais petite, ma mère, très marquée par les années 70, m'emmenait souvent voir des films d'art et essai (...) elle devait se dire que c'était la seule manière d'élargir mes horizons. J'ai ainsi découvert La Barbe à papa de Peter Bogdanovich, les Les Quatre cents coups de François Truffaut ou Du silence et des ombres de Robert Mulligan qui m'ont beaucoup marquée quand j'étais gamine."

Avant d'être un long-métrage, Frozen River a été tourné en version courte, avec les mêmes actrices. Le film ayant été sélectionné au New-York Festival, Courtney Hunt s'est décidée à développer ce projet plus amplement.

Frozen River est le premier long-métrage de la réalisatrice Courtney Hunt.


Melissa Leo
 
Avant cela, elle avait réalisé, dans le cadre de ses études, Althea Faught, court-métrage de 20 minutes sur une femme qui survit au siège de Vicksburg dans le Mississippi, pendant la guerre de Sécession. Ce court-métrage a reçu plusieurs prix.



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Frozen River
a  reçu trois récompenses :

- la première au Festival de Sundance 2008 où le film a reçu le Grand Prix.

- Au Festival de San Sebastian, c'est l'actrice Melissa Leo qui a remporté le prix d'interprétation féminine.

- Melissa Leo a également reçu le Prix d'interprétation féminine lors du 8ème Festival International du Film de Marrakech.
 
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Pour visionner la bande-annonce ... Cliqez ICI !


Sources :
http://www.allocine.fr
http://www.cinemovies.fr



9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 20:37

 

  Loin du Paradis

Réalisé par Todd Haynes

 
Avec Julianne Moore, Dennis Quaid, Patricia Clarkson,

Viola Davis, Dennis Haysbert, Johnathan McClain,

James Rebhorn, Bette Henritze, Michael Gaston, Ryan Ward

Titre original : Far From Heaven


Genre  Drame


Date de sortie cinéma 12 mars 2003   

 

 

Dennis-Quaid---Julianne-Moore---Far-From-Heaven.gif Dennis Quaid et Julianne Moore

 

Loin du paradis, prix de la meilleure actrice et de la meilleure photographie au Festival de Venise 2002,  également  récompensé d'un ou plusieurs prix par la National Board of Review, le New York Film Critics Circle, le Los Angeles Film Critics Circle, le San Francisco Film Critics Circle, la Chicago Film Critics Association et le National Society of Film Critics.  

 

Dennis Quaid et Julianne Moore Dennis-Quaid---Julianne-Moore---Far-From-Heaven-copie-1.gif

 

 

Synopsis :

 

Cathy Whitaker (Julianne Moore) est une mère et une femme au foyer modèle. Son mari, Frank (Dennis Quaid) a un travail important. Leur vie semble parfaite en apparence, jusqu'au jour où leur mariage s'écroule et que Cathy est abandonnée par ses amies.

 

Mais elle sourit toujours pour donner le change.

 

Se déroulant dans les années 1950 dans le Connecticut, le film traite des différences de classe, du sexisme, du racisme et de l'homosexualité.  

 

Quand l'amitié qui la lie à Raymond Deagan (Dennis Haysbert), son jardinier, provoquera un scandale, elle sera forcée, derrière son sourire, d'affronter la réalité.

 

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Julianne Moore et Dennis Haysbert

   

Revendiquées par Todd Haynes, les références de Loin du paradis aux mélodrames des années 50 sont nombreuses, dans le fond (le rôle de la femme dans la société) comme dans la forme. Todd Haynes insiste particulièrement sur l'héritage des drames de Douglas Sirk, comme Tout ce que le ciel permet, réalisés dans les années 50 et qui ont largement influencé le metteur en scène de son propre aveu.

 

Tout d'abord, la trame narrative fait directement référence à  

 

Tout ce que le ciel permet  Tout-ce-que-le-ciel-permet.jpg Réalisé par Douglas Sirk en 1955
Avec Jane Wyman, Rock Hudson, Agnes Moorehead

 

Film dans lequel une femme de la bourgeoisie américaine devient amoureuse de son jardinier. Todd Haynes reprend le principe d'antithèse chez Douglas Sirk, mais en l'adaptant aux préoccupations de l'époque. En effet, dans le film de Douglas Sirk, le jardinier était plus jeune qu'elle. Dans le film de Todd Haynes, ce n'est pas l'âge qui sépare les deux individus, mais la couleur de peau. En utilisant le thème du racisme, Todd Haynes reprend ce thème important chez Douglas Sirk, comme dans  

 

Mirage de la vie mirage-de-la-vie-affiche 145402 10449

 

Tout comme Douglas Sirk, Todd Haynes fonde son histoire sur les antithèses : ville/campagne, passé/modernité, riches/pauvres, mari/femme, individu/société, Blancs/Noirs, personne tragique/personnage fort.


Pour ce qui est de l'esthétique, Todd Haynes  reprend les couleurs flamboyantes de Sirk qui répètent les motifs thématiques et émotionnels. Il exploite également les décors symboliques sirkiens, tout particulièrement les escaliers, qui évoquent la tentation de s'élever; les fenêtres et les miroirs, qui révèlent le vrai visage des individus.

 

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Julianne Moore et Dennis Haysbert

 

S'il se situe dans les années 50, Loin du paradis n'hésite pas à aborder des thèmes tabous à l'époque et encore très actuels comme l'homosexualité et du racisme. "Le racisme de la société américaine était relayé par des films issus de l'Amérique blanche", déclareTodd Haynes, "le racisme existe toujours de nos jours et à un degré incroyable. Les gens se retrouvent en conflit avec leur propre sexualité, même dans une société qui propose un peu partout des modèles "positifs". La race comme l'orientation sexuelle sont perçues par notre société comme génératrices de conflits. Ce sont des sujets totalement actuels."

 

Pour bien coller à l'ambiance fifties de l'action, Todd Haynes n'a laisse aucun détail au hasard. Outre la photographie et la décoration des plateaux, un accent particulier a été mis sur la garde robe des acteurs, notamment celle de Julianne Moore.

 

Cette tâche délicate a été confiée à la costumière Sandy Powell.

 

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Julianne Moore et Patricia Clarkson

 

Sandy Powell avait déjà travaillé avec Julianne Moore sur  

 

La Fin d'une liaison La-Fin-d-une-liaison.jpg

Réalisé par Neil Jordan en 1999
Avec Ralph Fiennes, Stephen Rea

 

et avec Todd Haynes sur Velvet Goldmine Velvet-Goldmine.jpg

Avec Christian Bale, Jonathan Rhys Meyers, Ewan McGregor

avec une nomination à l'Oscar à la clé.

 

Des réunions entre Sandy Powell, Julianne Moore et Todd Haynes ont été consacrées exclusivement au problème de la couleur dans le film.

 

C'est ainsi qu'il a été décidé de donner une coloration blonde aux cheveux naturellement roux de Julianne Moore, car, selon la comédienne, "c'est ce que l'on voit toujours dans les films américains." Le souci du détail s'est retrouvé jusque dans le rouge à lèvre du personnage de Patricia Clarkson, "Cherries in snow" de la marque Revlon, qui existait déjà dans les années 50.

 

 

Julianne-Moore---Far-from-heaven.gif

 

 

 

Loin du paradis marque les retrouvailles du réalisateur  

Todd Haynes avec l'actrice Julianne Moore, sept ans après Safe Safe.jpg

 

 

 

 
 
Site officiel du film ... Cliquez ICI !

 

 

 

 

Sources :

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.allmoviephoto.com

8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 18:00

 
Date de reprise cinéma : 8 septembre 2010
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Réalisé par Ernst Lubitsch


Avec  Gene Tierney, Don Ameche, Charles Coburn, Marjorie Main,

Laird Cregar, Spring Byington, Allyn Joslyn,

Eugene Pallette, Signe Hasso, Louis Calhern.

Titre original : Heaven can Wait

Long-métrage américain . Genre : Comédie
 

 

Date de sortie cinéma : 26 août 1946

 

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Gene Tierney

 

Synopsis :

Un homme frappe spontanément à la porte du diable. L'élégant patron des enfers…
Juste après sa mort, Hugo Van Cleve (
Charles Coburn), persuadé de mériter le feu éternel, se présente auprès du Diable et sollicite son entrée en enfer. Celui-ci, charmant mais débordé, semble incertain du sort à réserver à son visiteur et prend le temps d'écouter son histoire. Ou plutôt celle des femmes de sa vie. L'homme évoque en effet sa vie bourgeoise, personnage exalté et cabotin, d'une mauvaise foi confondante, s'arrêtant sur les divers écarts à la morale qui ont jalonné son parcours.
Exceptées les scènes en enfer, une sorte de grande salle d'attente, toutes les scènes du film se déroulent un jour d'anniversaire du héros.



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Don Ameche et Gene Tierney

Dans Le ciel peut Attendre de Ernst Lubitsch, le mobilier de la maison Van Cleeve, lieu de la quasi-totalité des scènes du film, semble toujours avoir un savoir en avance d'un petit temps sur les protagonistes, ainsi que sur le spectateur.
Il annonce le récit, comme si, dans ces lieux, l'avenir, niché dans une forme de lampe ou dans la couleur d'un bouquet de fleurs, y était déjà écrit. Tout au long de l'oeuvre, on a l'impression que le mobilier a une prescience de l'évènement. Ceci peut avoir une justification scénarique puisque le film est constitué par un vaste flash-back. Afin de tenter de le montrer, la démarche adoptée dans cette étude est, dans un premier temps, d'isoler un certain nombre de figures récurrentes sur l'ensemble du film, dans un deuxième temps, de déterminer dans quelles conditions ces figures ont un sens métonymique au sein de l'oeuvre.

Lorsque commence le flash-back, on entame la vie d’Henry Van Cleeve à son plus jeune âge, alors qu’il est bébé. 
Dans ce premier temps, les fonds de plan sont habités par divers objets et bibelots, mais leurs significations restent inintelligibles, tels les premiers ânonnements du bébé Henry. Mais déjà, quand Yvette Blanchard, la préceptrice française du jeune Henry, se présente devant la mère du jeune homme, des roses blanches occupent le premier-plan de l’image sur les mots “Yvette Blanchard” que prononce la jeune femme. Plus que cette possible association du nom de “ Blanchard ” à la couleur blanche, on observe la présence distincte d’une rose rouge dans ce bouquet, rappelant la couleur de la robe de la jeune femme. Cette fleur peut renvoyer à un premier émoi amoureux “ rougeoyant ”, dans une maison où, jusque là, la passion était absente comme les fleurs blanches. Cette idée illustre le fait scénarique qu’une femme entre dans la vie sentimentale d’Henry, une vie sentimentale qui est le sujet même du film. Par cette première remarque, on peut associer la couleur rouge à la passion amoureuse, et la couleur blanche à son absence. Si l’on admet cette proposition d’association, le bouquet de couleur rose (couleur qui se situe entre le blanc et le rouge), trônant au milieu du salon, lors du vingt-sixième anniversaire d’Henry, témoigne de la situation d’entre-deux sentimental dans laquelle il se trouve. Ainsi, lorsque Randolph Van Cleeve, quelques instants plus tard, monte les escaliers pour aller sermonner son fils Henry, les roses rouges sur le palier présagent de cette première passion amoureuse du jeune homme, tout comme le canapé et la tenture de cette même couleur. Ce dernier parle d’ailleurs de “ roses ”, lorsqu’il avoue à sa mère son amour naissant : “ Mother, when one sees a lovely rose… ”.


Sources :
http://www.objectif-cinema.com 

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Gene Tierney
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Plus d'infomations sur Gene Tierney ... Cliquez ICI !



Le ciel peut attendre suit deux des plus grands succès d'Ernst Lubitsch

que sont Ninotchka  vign_J_6105_ninotchka_affiche2.jpgavec Greta Garbo

et To Be or Not to Be jaquette_87571.jpg
dernière prestation de Carole Lombard.

Sa maîtrise de la comédie sentimentale est donc éprouvée.
À la différence cependant de ces deux films, Le ciel peut attendre est dépourvu de préoccupations politiques.
Il se retranche dans la sphère intime, familiale et joue davantage sur un registre moral et social. Bijou d'humour léger et de tendresse, le Ciel peut attendre est le dernier grand succès critique et public de Lubitsch.



Sources :
http://www.cinemovies.fr
http://www.objectif-cinema.com
http://www.premiere.fr
http://fr.wikipedia.org

 

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mais beaucoup s'échinent à la transformer

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