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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 21:00

 

Date de sortie 15 mai 2013


 

Gatsby-le-Magnifique.gif



Réalisé par Baz Luhrmann


Avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan,

Isla Fisher, Jason Clarke, Joel Edgerton, Elizabeth Debicki

 

Titre original The Great Gatsby

 
Genre Drame, Romance


Production Australienne, Américaine

 

Gatsby le magnifique est présenté hors-compétition

au Festival de Cannes 2013, en film d'ouverture.

 

Oscars 2014

- Meilleurs décors Catherine Martin et Beverley Dunn

 

Le célèbre roman "Gatsby le Magnifique"  a été adapté au grand écran à trois reprises et récemment à la télévision. La première version The Great Gatsby en 1926 réalisé par Herbert Brenon. Une deuxième Le prix du silence The Great Gatsby réalisé par Elliott Nugent en 1949.

 

La plus célèbre est sans nul doute celle de 1974 de Jack Clayton, avec Robert Redford dans le rôle-titre.  

 

F. Scott FitzgeraldFasciné par l'argent et la grande vie, F. Scott Fitzgerald, a écrit une fable sur le pouvoir et l'opulence de la jeunesse nantie des années 20, avant le terrible krach boursier de 1929.


Dans ce roman, il mène les protagonistes à des actes effroyables et aveugle leur jugement, les rendant froids, hautains et surtout indifférents aux conséquences de leurs actes.

 

Il démontre le pouvoir terriblement destructeur de l'argent et le caractère superficiel de ceux qui le possèdent.

 

Très impliqué dans la recherche d'informations pour l'adaptation du roman de F. Scott Fitzgerald, Baz Luhrmann s'est entretenu avec un professeur de littérature spécialiste de l’œuvre pour lui poser toutes sortes de questions liées à la vie d'Américains fortunés pendant les années 1920.  Baz Luhrmann a confié avoir traité de manière différente du livre le rapport à l'écriture de Carraway, interprété par Tobey Maguire, afin d'éviter d'utiliser une voix off.

 

Synopsis


Printemps 1922.


L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool…

 

Gatsby-le-magnifique---Tobey-Maguire.gif Tobey Maguire

 

Apprenti écrivain, Nick Carraway (Tobey Maguire) quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York.

 

 Leonardo DiCaprio Gatsby-le-magnifique---Leonardo-DiCaprio.gif

 

Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby (Leonardo DiCaprio), qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy (Carey Mulligan) et de son mari volage, Tom Buchanan (Joel Edgerton), issu de sang noble.

 

Gatsby-le-Magnifique---Leonardo-diCaprio--Carey-Mulligan-et.gif

 

Leonardo diCaprio, Carey Mulligan et Joel Edgerton

 

C'est ainsi que Nick Carraway se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges.

 

Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.

 

En 2008, Baz Luhrmann, réalisateur à la filmographie peu loquace, un film tous les 5 ou 6 ans,, sortait Australia : une superproduction sensée poursuivre les succès de Romeo + Juliette réalisé en 1996 et Moulin Rouge en 2001. Orchestré autour des glamours Hugh Jackman et Nicole Kidman, le film devait à l'époque relancer la carrière de l'actrice. Cruellement, il ne reçut pas l'accueil escompté. Qu'a donc fait le réalisateur pendant les cinq années suivantes ? Il a réalisé pas moins de huit courts-métrages en 2012. De quoi préparer sa nouvelle oeuvre : Gatsby le magnifique.

Le tournage de Gatsby le Magnifique, d'abord prévu à New York conformément aux lieux évoqués dans le livre, s'est finalement déroulé en Australie, le pays natal du réalisateur Baz Luhrmann, à Sydney.

 

Les décors et costumes de Gatsby le Magnifique ont été réalisés par Catherine Martin, qui avait déjà travaillé sur Moulin Rouge ! et Australia, et qui n'est autre que la femme du metteur en scène.


Le goût prononcé de Baz Luhrmann pour les décors fastueux servant de cadre à des romances troubles, trouve parfaitement sa place dans un mythe incarné, aujourd'hui, par : l'Anglaise Carey Mulligan, la star galloise Joel Edgerton, mais aussi Tobey Maguire, et surtout Leonardo DiCaprio en tête d'affiche.

 

Gatsby-le-magnifique---Leon.gif


Leonardo DiCaprio

 

Baz Luhrmann retrouve donc Leonardo DiCaprio, après le très apprécié Romeo + Juliette réalisé en 1996.  

 

Gatsby le Magnifique marque également les retrouvailles de Tobey Maguire et Carey Mulligan, les deux comédiens s'étant donné la réplique dans Brothers en 2009.

 

Quant au scénariste Craig Pearce, il avait déjà collaboré avec Baz Luhrmann sur Romeo + Juliette et Moulin Rouge !

 

À l'origine, Amanda Seyfried et Scarlett Johansson, pour ne citer que celles-ci, étaient pressenties pour jouer Daisy Buchanan, un rôle finalement tenu par la très à la mode Carey Mulligan. De même, Ben Affleck devait incarner Tom Buchanan, le mari de Daisy Buchanan qu'interprète au final Joel Edgerton.

 

Gatsby le Magnifique - Carey Mulligan Carey Mulligan

  
Carey Mulligan s'est rendue à l'université de Princeton pour étudier les lettres et le journal intime du premier amour de F. Scott Fitzgerald, Ginevra King, qui a inspiré la très élégante Daisy qu'elle interprète dans Gatsby le Magnifique. Leonardo DiCaprio a quant à lui lu la première version du roman, Trimalchio, qui dépeint un Jimmy Gatz/Jay Gatsby plus sombre.

Le tournage de Gatsby le Magnifique, d'abord prévu à New York conformément aux lieux évoqués dans le livre, s'est finalement déroulé en Australie, le pays natal du réalisateur Baz Luhrmann, à Sydney.

Baz Luhrmann, toujours friand d'anachronismes musicaux, a cette fois réuni pour la bande originale de Gatsby le Magnifique des artistes très populaires tels que Beyoncé Knowles, Lana del Rey ou Florence and the Machine. Le réalisateur a lui-même participé à l'écriture d'un morceau.


L'actrice australienne Elizabeth Debicki, qui interprète Jordan Baker dans Gatsby le Magnifique, est un visage quasiment inconnu du grand écran. Son unique rôle précédent est celui de Maureen dans la comédie déjantée My Best Men réalisé en 2012.

 

Elizabeth Debicki Gatsby-La-Magnifique---Elizabeth-Debicki.gif


La sortie de Gatsby le Magnifique, initialement prévue à la fin de l'année 2012 dans la perspective des Oscars, a finalement été repoussée de plusieurs mois pour des raisons techniques et en raison de la sortie simultanée de Django Unchained, également avec Leonardo DiCaprio. 

 
Le regard sur l'affiche de Gatsby le Magnifique n'est pas sans rappeler les grands yeux bleus énigmatiques présents sur la couverture de la première édition du roman.

 

Le budget de Gatsby le Magnifique est estimé à plus de 125 millions de dollars, soit à peu près le même que celui d'Australia, le précédent film de Baz Luhrmann sorti en 2008.

 

 


 

 

 

 

Sources :

http://thegreatgatsby.warnerbros.com

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 23:00

 

Date de sortie 8 mai 2013

 

Trance---Affiche.gif


Réalisé par Danny Boyle


Avec James McAvoy, Rosario Dawson, Tuppence Middleton,

Vincent Cassel, Danny Sapani, Lee Nicholas Harris,

 
Genre Thriller


Production Britannique

 

Trance---James-McAvoy--Vincent-Cassel-et-Rosario-Dawson-.gif

 

Synopsis

 

Commissaire-priseur expert dans les œuvres d’art, Simon (James McAvoy) se fait le complice du gang de Franck (Vincent Cassel) pour voler un tableau peint par l'Espagnol Francisco de Goya, d’une valeur de plusieurs millions de dollars. 

 

 

Dans le feu de l’action, Simon reçoit un violent coup sur la tête.

 

À son réveil, il n’a plus aucun souvenir de l’endroit où il a caché le tableau. Ni les menaces ni la torture ne lui feront retrouver la mémoire. Franck engage alors une spécialiste de l’hypnose Elizabeth (Rosario Dawson), pour tenter de découvrir la réponse dans les méandres de l’esprit de Simon…

 

 

Après ses huit Oscars remportés pour Slumdog Millionaire et le troublant 127 heures, quel projet pouvait motiver Danny Boyle ? Un retour aux sources : le thriller psychologique. Le réalisateur est ainsi allé chercher celui qui a fait sa renommée : John Hodge. Ce dernier est le scénariste de Trainspotting et Petits meurtres entre amis. Connaissant la filmographie du cinéaste, il était évident que Trance connaîtrait un développement original. Hors de question de présenter un ersatz de Guy Ritchie ou Brighton Rock. Danny Boyle propose une histoire originale, manipulatrice, construite autour d'un gang qui ne l'est pas moins.

 

Trance---James-McAvoy.gif James McAvoy


Danny Boyle a cherché, avec Trance, à renouveler et moderniser le genre du film noir, principalement sur le plan émotionnel. Contrairement aux films de gangsters habituels, aucun des personnages du film n'a de plan B, ni de famille ou de structure pour soutenir ses actes : ils sont en dehors du cadre de la loi, mais irrémédiablement seuls. Trance surprend constamment dans ce sens, en revisitant les genres ou les fusionnant sans crier gare : par exemple, ce qui dans les premières minutes pourrait s'apparenter à un film de braquage prend une tournure totalement inattendue.


Concernant le choix du tableau dérobé dans le film,  la peinture représente un homme qui se cache sous une couverture, alors que des êtres vêtus de chapeaux pointus le survolent en soutenant une silhouette nue.  Selon Danny Boyle, l'homme représente clairement le personnage de Simon, et le vol des sorcières illustre la sensation de contrôle surnaturel qui plane sur le film.

 

Rosario Dawson Trance---Rosario-Dawson.gif


Dans la même veine que son Petits meurtres entre amis, Danny Boyle dispose à nouveau d'un arc composé de trois personnages principaux, ici Simon, Franck et Elizabeth, une dynamique intéressante car on ne sait jamais vraiment à quel personnage appartient l'histoire.  Les oeuvres cinématographiques de Danny Boyle ont toujours comporté d'importants rôles féminins, mais dans des films portés par des rôles masculins. Dans Trance, le cinéaste a offert à Rosario Dawson un personnage au cœur de l'intrigue, fort et prépondérant, au même titre que James McAvoy et Vincent Cassel.

  
Pour incarner le personnage de Franck dans Trance, rôle finalement joué par Vincent Cassel, Michael Fassbender avait été retenu, mais a finalement renoncé, son emploi du temps étant incompatible. L'oscarisé Colin Firth a ensuite été pressenti. Connaissait l'aura de Vincent Cassel dans le genre, il était évident qu'une belle alchimie se créerait avec l'apport d'acteurs tels que James McAvoy et Rosario Dawson. 


Franck, un des personnages principaux, fait partie d'un gang de malfaiteurs. Pour intégrer le gang à l'histoire sans tomber dans la caricature, Danny Boyle s'est volontairement détaché des stéréotypes du genre relayés par Brighton Rock ou les films de Guy Ritchie. C'est pour cette raison qu'il a choisi Vincent Cassel et sa gueule cassée. Il a également insisté pour que l'acteur garde son accent français, pour lui permettre de se concentrer sur son interprétation et non pas sur la qualité de son accent.

 

Trance---Vincent-Cassel.gif


Vincent Cassel

 
Cela faisait presque dix ans que le réalisateur souhaitait travailler avec Rosario Dawson. Plusieurs autres noms d'actrices avaient circulé pour interpréter la psychologue spécialisée dans l'hypnose, Elizabeth : parmi elles, Scarlett Johansson, Zoe Saldana et la Française Mélanie Thierry. Pour interpréter au mieux son rôle d'hypnothérapeute, l'actrice Rosario Dawson a lu de nombreux ouvrages traitant du sujet et a également assisté à des cours d'hypnose, en tant que simple observatrice : observer les échanges entre thérapeutes et patients a permis à l'actrice de s'approprier le ton calme mais autoritaire avec lequel les hypnotiseurs s'expriment dans le cadre de leur travail. La comédienne s'est également elle-même fait hypnotiser, et a demandé les services d'un professionnel pendant les répétitions.


Trance---James-McAvoy-et-Vincent-Cassel.gifPour souligner la véracité des douleurs sous hypnose vécues par Simon, l'équipe du film a fait appel à des neurologues professionnels : "Nous avons enregistré l’activité cérébrale d’une personne sujette à une douleur réelle, puis celle d’une personne sous hypnose à qui l’expérience de cette même douleur était simplement suggérée, et avons démontré qu’elles étaient très proches. Cela indique que l’hypnose provoque une véritable activité cérébrale, il est donc tout à fait plausible que le personnage de Simon ressente une douleur bien réelle sous hypnose, comme c’est le cas dans le film."


A l'origine, Danny Boyle avait pensé tourner le film à New York, et engager une actrice américaine pour le rôle d'Elizabeth. Il a finalement opté pour la situation inverse, c'est à dire transposer l'action à Londres et donner une autre nationalité au personnage. Il avait besoin qu'Elizabeth soit une outsider, une jeune femme isolée en pays étranger, sans personne vers qui se tourner. Elizabeth est un personnage très intriguant, qui exprime très rarement ses sentiments. Cependant, un indice capillaire trahit les émotions de la jeune femme : selon la manière dont elle se coiffe, on peut percevoir différentes facettes de sa personnalité.

    
Avant que James McAvoy ne se présente devant lui lors des auditions, Danny Boyle était persuadé que du haut de sa petite trentaine, il serait trop jeune pour le rôle de Simon. Ce n'est que lorsque les deux hommes ont commencé à discuter qu'il a immédiatement remarqué que le rôle vieillissait le jeune comédien - un processus qui n'a cessé de se développer à mesure qu'il s'en imprégnait sur le tournage. James McAvoy a ainsi été engagé, et Danny Boyle a insisté pour qu'il garde son accent écossais, une demande qu'on ne lui fait pas souvent.

 

Trance---Vincent-Cassel-copie-1.gifUne des scènes du film voit le personnage de Simon en équilibre en haut d'un immeuble. James McAvoy, qui voulait confronter Simon à sa propre mortalité, a lui-même proposé au réalisateur de faire le saut pour se retrouver dans cette situation précaire, mais les producteurs ont refusé l'idée de peur qu'il ne se fasse mal. Ils ne disposaient pas de filets de sécurité ou de matelas pour amortir une possible chute. Cependant, juste avant de commencer à tourner la scène, Danny Boyle s'est tourné vers son acteur, lui a adressé un clin d’œil et lui a dit "Fais-le". Ce qu'il fit. Bien sûr, la scène a une nouvelle fois été tournée, cette fois-ci avec tout l'équipement nécessaire en cas de problème.

  
Danny Boyle adore tourner à Londres, mais a tenu sur ce film à ne pas insister sur les aspects typiques de la ville. L'équipe de tournage s'est donc installée à l'est de la capitale, entre Canary Wharf et les docks de Tilbury - des lieux reculés qui n'avaient encore jamais vu une caméra de cinéma.

Les lieux d'habitation des personnages ont été choisis avec soin, et décorés de sorte à souligner leur caractère ou dévoiler des détails sans passer par les dialogues. Par exemple, Elizabeth habite dans la classique Harley Street, qui indique qu'elle gagne bien sa vie. En revanche, son appartement est dépourvu de photos ou de signes d'une quelconque relation amoureuse - on la croirait tout droit sortie d'un film de David Lynch ! Un autre détail concerne la couleur jaune des murs délimitant son couloir. En effet, en Occident le jaune est vu comme synonyme de trahison et de duplicité.

Le réalisateur a fait appel à un ami de longue date, qui avait notamment travaillé avec lui sur le film La Plage : Rick Smith, membre du groupe Underworld et auteur de la chanson Born Slippy, diffusée dans Trainspotting et devenue l'hymne officiel de la scène électro dans les années 90. Les deux artistes ont aussi travaillé en étroite collaboration pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres, et Rick Smith a lui-même suggéré à Danny Boyle de demander à la chanteuse écossaise Eméli Sandé de prendre part à deux morceaux particuliers de la bande originale de Trance, le timbre de sa voix lui rappelant le personnage interprété par Rosario Dawson.

 

 

 

 

Sources :

http://www.imdb.com

http://www.cinemovies.fr

http://www.allocine.fr

5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 23:00

 

Date de sortie 8 mai 2013

 

Sous-surveillance---Affiche.gif


Réalisé par Robert Redford


Avec Robert Redford, Shia LaBeouf, Richard Jenkins,

Stanley Tucci, Susan Sarandon, Julie Christie, Anna Kendrick.

Nick Nolte, Chris Cooper, Terrence Howard, Brendan Gleeson, Jackie Evancho

 
Titre original The Company You Keep

 

Genre Thriller


Production Américaine

 

The Company You Keep, est une fiction, qui témoigne néanmoins des groupuscules radicaux hostiles à la Guerre du Vietnam qui sévirent durant la fin des années 60, début des années 70.

 

L'oeuvre s'attache plus particulièrement au mouvement des Weathermen.

 

Synopsis

 

En 1969, un groupe de militants radicaux appelés Weather Underground revendique une vague d’attentats aux États-Unis pour protester contre la guerre du Vietnam.


La plupart de ses membres furent emprisonnés, mais quelques-uns disparurent sans laisser de trace… Jusqu’à aujourd’hui.

 

Sous-surveillance----Susan-Sarandon.gif Susan Sarandon


L’arrestation de Sharon Solarz (Susan Sarandon), l’une des activistes, remet cette affaire sur le devant de la scène, au point d’attiser la curiosité du jeune et ambitieux reporter Ben Shepard (Shia LaBeouf).

 

Shia LaBeouf Sous-surveillance---Shia-LaBeouf.gif

 

Son ancienne petite-amie (Anna Kendrick) travaille pour le FBI et lui fournit de précieuses informations lui permettant de démasquer le personnage de Jim Grant (Robert Redford), un avocat sans histoires. Vu la tournure que prennent les évènements, Jim Grant décide de disparaître brusquement. "J'ai besoin d'aide", lance-t-il au téléphone.

 

 

Sous-surveillance---Robert-Redford.gif Robert Redford

 

Lorsque celui-ci disparait brusquement, Ben Shepard se lance alors à sa poursuite, déterminé à le retrouver avant le FBI qui a placé ses meilleurs agents sur l'affaire. Le journaliste et les agents secrets ne peuvent pas compter sur Sharon Solarz pour les aider à mettre la main sur le fugitif. "Nous ne nous sommes jamais trahis, aucun de nous, pendant trente ans", explique l'ancienne terroriste, confiante.

 

"Je suis devenu le grand solitaire ! Or, je suis marié, j'ai une famille et… j'aime les femmes ! Je peux être très sociable. Ce que je n'aime pas, c'est entrer dans un jeu qui vous oblige à être faux. Beaucoup de gens s'y prêtent. Moi, je préfère rester seul. Et garder ma vérité…" confie le réalisateur à Frédéric Strauss de Télérama dans des propos parus le 27 avril 2013.

 

Rester libre et vrai aura été, pour Robert Redford, l'ambition d'une vie. Un combat gagné contre la starisation standard que voulait lui imposer Hollywood. Devenu une figure de proue du cinéma indépendant depuis qu'il créa, en 1978, le festival de Sundance, il est lui-même désormais un réalisateur qui travaille, comme beaucoup, dans des conditions financières difficiles. Signant des films qui invitent à la réflexion.

 

Après les réalisations ci-dessous ...

 


 

Ce nouveaulong métrage de Robert Redford, librement adapté du roman de Neil Gordon paru en 2003, rappelle par certains aspects le précédent film du réalisateur, La Conspiration réalisé en 2010, qui racontait l'histoire de la première femme condamnée à mort aux États-Unis, accusée, sans preuves, d'avoir pris part au complot qui aboutit à l'assassinat de Lincoln. Selon Robert Redford Steven Speilberg a fait avec son Lincoln un film sur le souvenir d'événements que l'on connaît. "Moi, je voulais raconter une histoire que les gens ne connaissaient pas : cette femme condamnée à mort sans avoir eu droit à un procès loyal.  Je voulais inviter le public à regarder là où tout n'est pas noir ou blanc. Le conduire vers les zones grises. Vers la complexité"…confesse le réalisateur. Au sujet de La Conspiration le réalisateur se confie à Frédéric Strauss pour Télérama dans les termes : "Il n'a simplement pas pu accéder aux salles de cinéma ! Le film de Steven Spielberg a bénéficié d'une attention énorme, car il était soutenu par Disney, qui a mis des millions dans la promotion. Aujourd'hui, même Les Trois Jours du Condor, que j'avais tourné en 1975, n'aurait plus l'appui des studios. Voilà pourquoi il faut se battre pour le cinéma indépendant. Sinon, comment pourra-t-on tourner, demain, des films comme La Conspiration ou Sous surveillance ?"

 

La Conspiration et le présent Sous surveillance se centrent sur un personnage moralement ambigu confronté à son passé et aux décisions qu'il a prises, en étant aidé par un homme qui cherche à découvrir la vérité.

 

En 2007 Robert Redford réalisait Lions et agneaux qui évoquait la guerre en Afghanistan, l'engagement individuel et le pouvoir des politiques.

 

Questionner, témoigner, transmettre, telles sont les préoccupations de Robert Redford, observateur passionné de l'Amérique et de ses changements. Un homme aujourd'hui en accord avec son temps.

 

À l'heure où les blockbusters dominent le box office, Robert Redford a exprimé son envie de revenir à un cinéma plus traditionnel avec Sous surveillance, privilégiant ainsi l'histoire et le jeu des acteurs par rapport aux effets spéciaux sensationnels : Sous-surveillance---Robert-Redford-copie-1.gif"Le côté "spectaculaire" de ce film provient des interactions explosives entre les personnages - cela nous renvoie à une époque antérieure du cinéma", explique le réalisateur. "De nos jours, c’est la technologie qui est le moteur de toute l’histoire, et l’histoire n’est pas très développée, mais il y a énormément d’action et c’est extrêmement distrayant. Tout cela n’existait pas dans les années 1970. C’était une époque où l’histoire occupait une place prédominante, et c’est justement ce qui me plaît. Aujourd’hui encore, je pense être davantage attiré par cet aspect humaniste du cinéma."

 

En s'attaquant au "Weather Underground", un collectif américain de la gauche radicale, et à l'histoire récente des États-Unis, les acteurs Robert Redford et Richard Jenkins ont tous deux exprimé leur intérêt de jouer dans un film dont l'époque et l'histoire leur sont familières. Ainsi Robert Redford se souvient : "J’avais beaucoup d’amis engagés. J’ai vu ce qui se passait, j’ai pu en apprécier les bons côtés. Ils ne voulaient pas faire une guerre à laquelle ils ne croyaient pas, ils se sont donc rebellés. J’étais solidaire de leur combat, mais je n’y ai pas pris une part active."

 

Sous-surveillance---Nick-Noltel-et-Shia-LaBeouf-.gifTous les films réalisés par Robert Redford parlent de l'Amérique. Son pays le fascine. Mais, tout en l'aimant, il ressent aussi la nécessité de le regarder d'un œil exigeant, critique. "Il y a chez nous une tendance naturelle à éviter la complexité et à aller de l'avant. Gagner. Mais, dans un pays qui se veut fort, dans une société où s'exercent des pouvoirs immenses, que devient l'individu ? Ce qui m'intéresse, c'est de montrer tout ce qui l'empêche de se sentir libre. De raconter des histoires où l'individu resurgit et s'affirme." confie le réalisateur lors d'un interview accordé à Frédéric Strauss pour Télérama. Lors du même interview le réalisateur confesse :

 

À la question Votre propos est donc politique ?

 
Robert Redford répond : "La politique m'intéresse parce qu'elle est, par excellence, le domaine où nous devons exercer notre regard critique. En Amérique, elle est ce pouvoir complexe, très ramifié, devenu, avec la corruption, la proie d'une puissance encore pluSous-surveillance---Stanley-Tucci-et-Shia-La-Beouf.gifgereuse : l'argent. On le voit en ce moment avec le débat sur les ventes d'armes. La NRA [National Rifle Association) influe énormément sur la politique américaine : elle a une puissance financière telle qu'elle peut faire passer des lois qui ne sont pas forcément dans l'intérêt des individus. On doit utiliser le cinéma pour faire apparaître ces enjeux. C'est ce que j'essaie de faire depuis trente ans."


“L'Amérique a fait des erreurs,  il est temps de l'admettre et de le raconter.”


Dans Sous surveillance, vous semblez prendre acte de la fin des utopies en politique…

 
"Ça me fascine. Notre histoire est pleine de mouvements se battant contre l’ordre établi. Mais ces mouvements se sont toujours épuisés avant d’avoir pu triompher. Que ce soit les anarchistes des années 20 ou le tout récent Occupy Wall Street. Dans les années 60, le Weather Underground promettait beaucoup. Tous ces jeunes gens qui disaient : "Nous avons notre propre voix et nous allons nous en servir. Nous ne voulons plus que les hommes politiques parlent pour nous. Nous ne voulons pas du commerce tout-puissant. Nous ne voulons pas de la guerre au Vietnam. " Au départ, je croyais en eux, j’étais d’accord avec leur combat – comme avec le principe de la plupart des révolutions. Mais, très vite, devant l’échec de leurs revendications, ils en sont venus à la violence, et ça a été le début de la fin" confie Robert Redford.

 

Le producteur Bill Holderman est un collaborateur fidèle de Robert Redford, avec lequel il a déjà travaillé lors de ses deux dernières réalisations, Lions et agneaux en 2007 et La Conspiration.


Sous-surveillance---Robert-Redford-et-Richard-Jenkins.gifOn a catalogué Robert Redford homme de gauche, à cause de son esprit critique. "Et aussi parce que c’est moi qui ai été à l’origine des Hommes du Président, le film d’Alan J. Pakula sur le scandale du Watergate : une idée d’homme de gauche, forcément… C’est une vision très réductrice de ce que je peux être ! Ma réponse à tout ça, c’est mon nouveau film." rajoute le réalisateur.

Dans Sous surveillance Robert Redford joue un homme très à gauche qui, au fil de sa vie, parcourt un chemin qui le conduit plus au centre, qui devient ce qu’on appelle aux États-Unis un libéral. "Comme moi. Cet homme finit par avoir une discussion assez dure avec la femme qu’il avait aimée, restée, elle, dans la radicalité. Sous surveillance est un film sur le changement. Qui est inévitable. Il n’y a que le Tea Party pour croire que rien ne change et que rien ne doit changer !" rajoute le réalisateur.

 

Robert Redford, qui officie en tant qu'acteur et réalisateur pour Sous surveillance, confie ne pas toujours être à l'aise avec cette double fonction : "Je pense qu’il faut être schizophrène, mais de manière contrôlée. Je ne suis pas particulièrement attiré par le fait de jouer dans un film tout en le réalisant", déclare-t-il, en poursuivant : "Lorsque je joue, j’aime être libre, et lorsque je mets en scène, j’aime avoir la liberté d’observer la situation à la manière d’un chef d’orchestre. Au lieu d’être un unique instrument, on regarde comment tous s’accordent ensemble pour créer une histoire."

Si le scénario de Lem Dobbs était déjà abouti au moment du tournage, Robert Redford a toutefois laissé ses acteurs y contribuer de manière parfois importante. Shia LaBeouf se remémore par exemple une scène avec Brendan Gleeson, chef de police retraité dans le film, qui n'était à l'origine pas prévue par le réalisateur : "Initialement, cette scène n’existait pas vraiment. Et puis avec Brendan, nous avons commencé à échanger des idées… Robert laisse une certaine liberté au scénario, mais en conservant un cadre déterminé", explique le comédien.


Sous-surveillance---Robert-Redford-et-Jackie-Evancho.gif

 

La fille de Robert Redford dans Sous surveillance est jouée par Jackie Evancho, une petite prodige de 12 ans révélée grâce à sa voix dans l'émission de télé-crochet américaine America's Got Talent, dont elle a tiré une notoriété fulgurante.

 
Robert Redford s'est entouré de seconds rôles prestigieux pour le casting de Sous surveillance; tous ou presque ont en effet déjà été nommés ou récompensés aux Oscars. On retrouve ainsi les acteurs réputés Julie Christie, Susan Sarandon, Stanley Tucci, Terrence Howard, Richard Jenkins, Chris Cooper, Nick Nolte ou encore la prometteuse Anna Kendrick.
 
Réputée pour son activisme politique, Julie Christie a reconnu quelques similitudes avec son personnage de Mimi Lurie dans Sous surveillance : "Mimi possède une incroyable intégrité. Je parlerais même d’une intégrité "douloureuse", car être intègre est une entreprise douloureuse", déclare la comédienne.

À l'instar des acteurs présents au casting de Sous surveillance, l'équipe technique compte nombre de collaborateurs de renom. On peut ainsi noter la présence de Laurence Bennett, chef décorateur réputé nommé aux Oscars, ainsi que le compositeur Cliff Martinez, fidèle complice de Steven Soderbergh.
 
Sous surveillance a été présenté hors compétition à la Mostra de Venise en 2012, ainsi qu'au Festival International du Film de Toronto.

 

 

 

 

Sources :

http://www.telerama.fr

http://www.aceshowbiz.com

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 23:00

Date de sortie 1er mai 2013

 

La-fleur-de-l-age---Affiche.gif


Réalisé par Nick Quinn


Avec Pierre Arditi, Jean-Pierre Marielle, Julie Ferrier,

Audrey Fleurot, Artus de Penguern, Radivoje Bukvic,

Thibault Vinçon, Pierre Vernier, Cyril Gueï

 
Genre Comédie


Production Française

 

La Fleur de l'âge est le premier film de Nick Quinn,

plus habitué à réaliser des documentaires pour la télévision

et une série de court métrages.

 

Depuis vingt ans, on le connaît surtout pour ses documentaires, dont certains,  Karaoke Angels, ou plus récemment, une série sur l’histoire des villes à travers leurs ordures ménagères, ont fait un tabac sur Arte.

 

Synopsis

 

Gaspard Dassonville (Pierre Arditi) a 63 ans.

 

La fleur de l'âge - Pierre Arditi et Jean-Pierre -copie-1

 

Son style de vie en a la moitié : producteur et animateur de télévision réputé et en pleine gloire, il accumule les compagnes trentenaires et s’obstine à ignorer tout signe de vieillissement. Il fonce dans l’existence sans penser un instant que la machine pourrait s’arrêter. Gaspard vit dans un monde où seule prime la jeunesse. Son émission fait de l’audience, il est bien dans sa vie lorsqu’on lui fait soudain comprendre que tout cela est terminé. C’est un peu comme si son poing se refermait sur de l’eau alors qu’il croyait avoir tout le pouvoir entre ses mains

Il va devoir affronter une double peine, la chaîne de télévision qui l’emploie veut se séparer de lui, et son père, Hubert (Jean-Pierre Marielle) jusqu’ici valide  ne peut plus vivre seul après s’être cassé la hanche.

 

 

Vieillard indomptable, Hubert vient perturber l’arrangement de son fils avec une jeunesse illusoire.

 

Le duo se transforme en trio avec l’arrivée de Zana Kotnic (Julie Ferrier), aide-soignante aux références douteuses et à l’imagination débridée. Fascinés chacun à sa manière par cette femme peu conventionnelle, père et fils s’affrontent et se redécouvrent.


Pour tourner La Fleur de l'âge, le réalisateur a puisé son inspiration dans des films tels que Beginners réalisé par Mike Mills qui aborde lui aussi l'histoire d'un père et son fils, Monsieur Schmidt d’Alexander Payne réalisé en , qui traite de la vieillesse avec beaucoup d'humour, et dans une moindre mesure, Intouchables réalisé par Olivier Nakache et Eric Toledanopour son incroyable humanité.

 

Au sujet du rôle de Gaspard, Nick Quinn confie :

 

"J’aimais l’idée qu’il travaille dans l’audiovisuel.

La télévision est un concentré de la société :

on y refuse la vieillesse, on n’ y accepte pas l’idée de la mort."

 

Nick Quinn a fait ses études de cinéma en France à la section réalisation de La Fémis. Le hasard et les opportunités de la vie l’ont très vite amené, presque malgré lui, à se spécialiser dans le documentaire. Une formidable école : "on vous demande d’entrer dans la vie de gens que vous ne connaissez pas et de les interroger sur les raisons qui les poussent à agir comme ils le font. Il faut savoir les regarder avec humanité et tendresse mais aussi avec une certaine cruauté; être en mesuredeleurdire:«Voilàcequejevois».ony apprend à capter le réel." confie de réalisateur.

 

Julie Ferrier et Pierre Arditi La-fleur-de-l-age---Julie-Ferrier-et-Pierre-Arditi.gif

 

Dès sa sortie de l’école, Nick Quinn a commencé à tourner des courts métrages et à développer des scénarios.  Il a même parfois reçu des commandes pour en écrire. Mais ses projets, souvent écrits en anglais alors qu’ils étaient destinés à la France, n’aboutissaient pas. Jusqu’à ce que son producteur, Laurent Lavolé, fasse la rencontre d’Andreïa Barbosa, dans un atelier d’écriture. La scénariste Andreïa Barbosa signe, elle aussi, son tout premier scénario. Sa précédente expérience filmique consistait à assister la réalisatrice Agnès Beaumale sur son court-métrage Bon sang ne saurait mentir réalisé en 2005.

 

Nick Quinn et Andreïa Barbosa ont développé le scénario de La Fleur de l'âge, pendant un an avec Gloria Films et la collaboration précieuse de Santiago Amigorena.

   
Le metteur en scène Nick Quinn, de père anglais et de mère française, a passé les dix premières années de sa vie en Angleterre. C'est cette double culture qui lui a permis de traiter les rapports entre Gaspard et son père Hubert avec un humour assez grinçant, car les Anglais sont peu enclins à se toucher et s’embrasser; et que chez eux tout passe par la comédie.

 

Il a d’abord fallu trouver le comédien qui interpréterait Hubert : c’était le rôle le plus complexe à distribuer. Il n’y a pas beaucoup de vedettes de cet âge et il était impensable d’aller leur demander de passer un casting. La fleur de l'âge - Jean-Pierre MarielleNick Quinn s'est souvenu d’un film qui l’avait beaucoup marqué : L' Amour c'est gai, l'amour c'est triste, réalisé en 1969 par Jean-Daniel Pollet. Jean-Pierre Marielle y joue un maquereau qui met une jeune fille de province, jouée par Chantal Goya, sur le trottoir. Il est drôle, stupide, plein de vie ; extraordinaire. Nick Quinn a très vite pensé à lui. Un jour, au terme d’une longue attente, il le convoque. " J’ai lu votre scénario. Il est formidable. Mais franchement, je ne vois pas ce que je peux faire dedans."
Nick Quinn ne comprend pas très bien pourquoi il lui a demandé de venir s’il ne veut pas faire le film. Mais commence alors une longue discussion. Concernant leurs pères respectifs. Et là, au bout d’une demi- heure : "Je vais replonger mon nez dans le texte",  déclare  Jean-Pierre Marielle. Après un déjeuner ensemble, le courant était passé. "À partir du moment où Jean-Pierre avait donné son accord, le film a changé de statut." avoue le réalisateur.


À la lecture du script, un des soucis du réalisateur était de voir que le personnage de Jean-Pierre Marielle ne mourait pas à la fin du film, et que le sujet de la mort soit ainsi esquivé. Lorsqu'il en a fait la remarque aux deux scénaristes, ils ont décidé de faire mourir quelqu'un d'autre,  le fils du vieil ami que croise le personnage de Jean-Pierre Marielle au restaurant., ce qui permettait d'éviter l'happy ending, tout en gardant les personnages principaux intacts.


Jean-Pierre Marielle fait partie de ces acteurs vétérans qui aiment donner leur chance aux jeunes metteurs en scène. Il a déjà tourné pour Jean-Teddy Filippe dans Le Mystère, toujours inédit en salles, dans le magnifique Rondo d'Olivier Van Malderghem réalisé en 2012 où il interprète un vieillard distant et austère pendant l'occupation Nazie, ou encore avec Stéphanie Murat pour Max en 2012, une comédie au grand coeur.

 

La-fleur-de-l-age---Julie-Ferrier-et-Jean-Pierre-Marielle.gif

 

Julie Ferrier et Jean-Pierre Marielle

 
A 81 ans, Jean-Pierre Marielle est considéré comme l'un des derniers monstres sacrés du cinéma français. Avec plus d'un demi-siècle de carrière, plusieurs nominations aux César et un nombre bluffant de récompenses cinématographiques, ou d'autres encore pour sa brillante carrière sur les planches, le comédien au regard si particulier est toujours très présent. La Fleur de l'âge, qui le voit à nouveau s'amuser dans un rôle de râleur, est son presque centième film.


Restait Gaspard, un personnage également difficile à jouer puisque, tout au long du film, il observe, il fallait un acteur puissant qui pouvait projeter son univers intérieur. Pierre Arditi se l’est immédiatement approprié. "Gaspard, c’est moi", s’est-il aussitôt enthousiasmé. Il a connu une situation semblable avec son père. éLorsque nous avons tourné, il était vraiment dans les angoisses du personnage, et c’était courageux de sa part de s’y confronter.é rajoute
Nick Quinn.

 
La fleur de l'âge - Pierre ArditiPierre Arditi s'est beaucoup identifié à Gaspard, son personnage. L'acteur avait vécu une situation similaire avec son propre père, le peintre Georges Arditi, atteint de la maladie d'Alzheimer et décédé peu de temps après la fin du tournage. Les colères et caprices d'Hubert ressemblaient fortement aux états que son père traversait, et Jean-Pierre Marielle lui-même le lui rappelait par son humanité, sa créativité, sa folie un peu enfantine. Jean-Pierre Marielle s'est lui aussi vu touché par le personnage d'Hubert, ayant lui-même vécu le départ de ses enfants et l'éloignement qui en résulte.

Nick Quinn a longtemps hésité avant de tourner la difficile scène où le personnage de Pierre Arditi lave son père dans la douche. Toute l’équipe était horrifiée à  cette idée. "Tu n’y penses pas !", répétait-on au réalisateur. Il s'explique : "L’idée n’était évidemment pas de filmer du caca partout. Ce qui m’intéressait, c’était de montrer la détresse de ce vieil homme qui perd ses moyens et la réaction de son fils face à cette situation humiliante. Et que fait le fils ? Il se met à rigoler. C’est ce qu’on fait tous dans ces cas-là. Ce n’est qu’après coup qu’on encaisse. La fleur de l'âge - Pierre Arditi et Jean-Pierre MarielleLorsque Pierre et Jean-Pierre ont tourné le plan, j’étais en larmes devant le combo. À tel point que j’ai failli ne pas tourner la séquence suivante, lorsqu’ils sont sur le lit. J’avais l’impression d’une redite. on a quand même fait la prise. Et c’est encore plus fort. Lorsque Hubert dit à Gaspard : "Tu es mon petit garçon", on comprend que c’est à ce moment-là qu’ils encaissent vraiment ce qui vient de se produire."


Plus encore qu'une histoire de réconciliation entre père et fils, le film aborde aussi les disparités entre générations, cette Fleur de l'âge où l'on se bat encore avant de devoir passer la main, même si, comme l'explique Pierre Arditi, "Une étape douloureuse. Ce moment bouleversant où les choses peuvent violemment changer. Du jour au lendemain, on se retrouve orphelin de choses qu’on pensait naïvement posséder pour toujours. J’ai de l’affection pour mon personnage ce qui lui arrive peut tout à fait m’arriver demain. En l’interprétant, je me suis offert la projection d’événements peu agréables qui peuvent malheureusement survenir dans une existence."


Dans le film, Jean-Pierre Marielle incarne le père du personnage joué par Pierre Arditi. Une relation qui nécessite une différence d'âge certaine. Seulement, à respectivement 81 et 69 ans, les deux comédiens n'ont en réalité... que douze ans d'écart !

 

Concernant les principaux protagonistes du film, le réalisateur confie : "Ils ont une présence complétement bluffante. Jean-Pierre Marielle a ce côté enfantin, déconneur, qu’il a réussi à garder malgré son âge et son expérience. Pierre Arditi a cette humilité qui est sa marque. Pierre a un métier incroyable mais il a gardé la fraîcheur des gens qui jouent tous les soirs au théâtre : il ne lui viendrait pas à l’idée, par exemple, de ne pas rester pour faire le contrechamp d’un autre acteur qui n’est là que pour une journée. C’est quelqu’un qui respecte profondément le jeu. Sa présence pousse une équipe à élever son niveau. C’est grâce à eux et à Julie Ferrier que le film est réussi."

 

La-fleur-de-l-age---Julie-Ferrier.gif


Julie Ferrier


Nick Quinn avait vu des spectacles de Julie Ferrier et l’avait déjà rencontrée pour un précédent projet qui n’avait pas réussi à se monter. Il la désirait absolument pour le personnage de Zana. Encore un rôle très casse-gueule qui pouvait facilement verser dans le loufoque, le ridicule ou la bêtise. "Je savais que Julie éviterait ses écueils et emmènerait Zana sur le terrain de la poésie."reconnait le réalisateur. Avant de rajouter : "Julie s’est totalement approprié le personnage; on connaît la force comique de son jeu mais beaucoup moins la puissance émotionnelle qu’elle peut dégager. Et il fallait cette émotion pour confronter ces deux monstres sacrés. J’aimais l’idée qu’elle serve de trait d’union entre Gaspard et Hubert. Elle oblige le premier à ralentir et convainc le second d’accélérer. Je la vois un peu comme une sorte de Mary Poppins. Elle a une mission, elle l’accomplit puis elle repart."

 

Le  troisième personnage du film est Zana, l’aide de vie qu’interprète Julie Ferrier. "Zana traverse la vie de ces deux hommes comme une comète ; on sent qu’elle ne restera pas. Toutes proportions gardées, elle me fait penser au Visiteur dans Théorème de Pasolini ; cet homme qui passe dans la vie d’un certain nombre de gens et les transforme en profondeur. Avec sa belle santé, son incroyable humour, sa tendresse, sa patience et sa grâce, Zana fend la cuirasse qu’Hubert et Gaspard se sont construit pour se protéger. Au fond, ils sont comme deux infirmes qu’elle révèle à eux-mêmes en leur faisant redécouvrir des éléments essentiels de leur personnalité. Elle agit comme un catalyseur." déclare Nick Quinn.

 

 Pierre Arditi et Audrey Fleurot La-fleur-de-l-age---Pierre-Arditi-et-Audrey-Fleurot.gif


En second rôle, on retrouve les boucles rousses d'Audrey Fleurot, actrice en vogue grâce à ses rôles dans Les Femmes du 6e étage en 2011, Intouchables ou encore la comédie Mais qui a re-tué Pamela Rose ? en 2012. Cette année, elle a eu l'occasion de jouer dans La Vraie vie des profs, dans lequel elle incarne Mme Oufkir, la surprenante professeur de français...


Avant de se revendiquer La Fleur de l'âge, le film de Nick Quinn portait le nom de "Zana", le personnage interprété par Julie Ferrier qui va aider les deux hommes à se découvrir l'un et l'autre...
 

 

 

Sources :

http://medias.unifrance.org

http://www.arte.tv

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 23:00

 

Date de sortie 1er mai 2013

 

Mud---Affiche.gif


Réalisé par Jeff Nichols


Avec Matthew McConaughey, Tye Sheridan, Jacob Lofland,

Reese Witherspoon, Sarah Paulson, Ray McKinnon,

Sam Shepard, Michael Shannon, Paul Sparks

 
Titre original Mud

 

Genre Drame

 

Production Américaine

 

"Je choisirai le paradis pour le climat, et l'enfer pour la compagnie" - Mark Twain

 


Habitué des festivals,
Jeff Nichols a eu le privilège de voir son film Mud sélectionné en compétition lors du Festival de Cannes 2012. En 2011, Take Shelter avait remporté à Cannes le Grand Prix de la Semaine de la Critique.
 
Compte tenu de son accueil mitigé à Cannes 2012, Mud a rencontré certaines difficultés pour être distribué, notamment aux États-Unis. Finalement, tout est rentré dans l'ordre, et, qui plus est, le film a reçu un accueil très enthousiaste dans les festivals américains de Sundance et Austin.

 

 

Lancés en 1984 sous le nom de FINDIES (Friends of Independents) puis rebaptisés en 1986, les Independent Spirit Awards récompensent chaque année les meilleures productions indépendantes en amont des Oscars.

Independent Spirit Awards 2014 (édition n°29)

 

Prix Robert Altman pour Mud

 

Mud---Matthew-McConaughey.gif Matthew McConaughey

 

Synopsis

 

Ellis (Tye Sheridan) et Neckbone (Jacob Lofland), 14 ans, découvrent lors d’une de leurs escapades quotidiennes, un homme réfugié sur une île au milieu du Mississipi. C’est Mud (Matthew McConaughey) : une dent en moins, un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur.


Mud, c’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents.

 

Très vite, Mud met les deux adolescents à contribution pour réparer un bateau qui lui permettra de quitter l’île. La rencontre entre Ellis et Mud aura des conséquences insoupçonnées. Le premier, bataillant au sein d'une famille qui se déchire et à la recherche de repères et de réponses, le second obsédé par son amour de toujours, Juniper (Reese Witherspoon) qu'il n'a de cesse de vouloir retrouver.


Difficile cependant pour les garçons de déceler le vrai du faux dans les paroles de Mud.

 

A-t-il vraiment tué un homme, est-il poursuivi par la justice, par des chasseurs de primes ? Et qui est donc cette fille mystérieuse qui vient de débarquer dans leur petite ville de l’Arkansas ?

 

Jacob Lofland et Tye Sheridan Mud----Jacob-Lofland-et-Tye-Sheridan.gif

 

Beaucoup plus qu'un film d'aventure, Mud est un film sur l'Amour. L'amour perdu, l'amour espéré, le premier amour et son initiation. Jeff Nichols explore le sujet sous des angles et au travers de différents mentors.

 

Jeff Nichols confie avoir eu l'idée de Mud avant même d'avoir celle de ses deux précédents films : "Tout a commencé alors que j’étais à l’université. À la bibliothèque de Little Rock, je suis tombé sur un livre de photos en noir et blanc de personnes vivant au bord du fleuve Mississippi - il y avait des pêcheurs de moules, des maisons flottantes… Je me suis dit que c’était un monde intéressant à filmer", révèle le cinéaste.

 

Mud est le troisième long métrage de Jeff Nichols, après Shotgun Stories et le très apprécié Take Shelter, qui a remporté de nombreux prix. Ce film marque aussi la troisième collaboration du réalisateur avec le charismatique Michael Shannon, qui dans Mud incarne Galen, le frère de Neckbone : "J’ai écrit le rôle pour lui. L’ambiance sur le tournage de Take Shelter était très lourde. Je voulais simplement m’amuser avec lui car il a un très grand sens de l’humour. (...) Par ailleurs, Michael a un visage très impassible. On ne sait jamais ce qu’il pense et j’avais besoin de cela pour le personnage de Galen", déclare Jeff Nichols. 

 

Mud---Tye-Sheridan--Matthew-McConaughey-et-Jacob-Lofland.gif

 

Tye Sheridan, Matthew McConaughey et Jacob Lofland


Le scénario de Mud est constitué d'histoires parallèles dont la clé de voûte est le personnage du jeune Ellis. Le chassé-croisé de ces histoires tourne autour des thèmes de l'amour et de sa mythologie, du rite initiatique à travers la déception amoureuse et de la figure du mentor qui revient de manière récurrente entre les personnage de Mud, Senior interprété par Ray McKinnon, Tom dont le rôle est tenu par Sam Shepard et même de Galen joué par Michael Shannon.

 

Mud---Sam-Shepard.gif Sam Shepard

 

Selon Egil Bain pour cinemovies.fr "Jeff Nichols tisse une trame subtile entre les personnages. Autour des principaux, d'autres secondaires s'entremêlent parfaitement et alimentent subtilement le scénario de Jeff Nichols. Il ne suffit que d'une scène pour que des personnages tels que Sam Shepard et Michael Shannon,  existent pleinement sans pour autant qu'ils soient réellement mis en avant, et c'est peu dire. Quand d'autres verraient ici une faiblesse scénaristique, je pense, au contraire, que c'est l'une des grandes forces du film !"

 

Mud emprunte beaucoup à la mythologie du fameux fleuve inspirée par Mark Twain et ses romans initiatiques Les Aventures de Tom Sawyer et Les Aventures de Huckleberry Finn : "J’ai d’ailleurs volé certains détails à Mark Twain", avoue Jeff Nichols, en poursuivant : "Par exemple, la croix dans l’empreinte des talons des bottes de Mud. C’est de cette manière que Tom et Huck savent que le père de Huck est dans les parages. C’est toujours un moment effrayant dans le livre car le père est alcoolique et imprévisible. Mais en dehors de Twain, les hommes descendent ce fleuve depuis des siècles et transportent avec eux leur culture et leurs histoires. J’ai donc voulu (...) m’inscrire dans ce mythe. J’ai d’ailleurs moi-même fait l’expérience du fleuve en préparant le film. J’ai découvert qu’un cousin éloigné possédait une maison flottante. J’y suis resté une dizaine de jours. On y est entouré d’animaux, d’aigles, de serpents. L’aventure est partout."


Lorsqu'il évoque Mud, joué par Matthew McConaughey, Jeff Nichols revient sur la mythologie qui entoure ce personnage : "On ne sait jamais si ce que dit Mud est vrai ou non. Juniper et Tom parlent de lui comme d’un menteur mais il n’y a pas la moindre malice en lui. Je me souviens d’un type qui travaillait dans la boutique de meubles de mon père. Il était très gentil mais il mentait tout le temps. Mon frère avait dit à propos de lui ce que Jupiner dit de Mud : "Les gens l’aiment parce que c’est un menteur qui les flatte"."

 

Matthew McConaughey Mud---Matthew-McConaughey-copie-1.gif

 

Ellis, l'un des petits garçons héros de Mud, est interprété par Tye Sheridan. Ce jeune comédien a joué dans The Tree of Life, Palme d'or au Festival de Cannes 2011. Une expérience singulière qui lui a été profitable : "Tye a été formé à l’école de l’improvisation par Terrence Malick", souligne Jeff Nichols.

 
Dans Mud, la caméra est très fluide, elle vogue au rythme du Mississippi : "C'est la première fois que j’utilise la steadicam", indique Jeff Nichols. "Je déteste la caméra à l’épaule, l’image qui bouge dans tous les sens. J’avais besoin que la caméra se déplace élégamment. Je voulais réaliser un film qui semble plus facile à regarder : le Mississippi coule à une vitesse de 5 km/h et est le plus sinueux au monde. Lorsque l’on navigue dessus, on ne voit pas où l’on va."
 
Pour préparer la séquence de fusillade, le cinéaste s'est rendu un jour de pause sur le lieu du tournage pour prendre des photos de chaque plan avec des figurants. Le tournage de cette scène s'est déroulé en quatre nuits, et Jeff Nichols s'est basé sur les photos qu'il avait prises : "C’était comme faire un puzzle mais j’étais le seul à savoir à quoi il allait ressembler", remarque-t-il.
 
C'est un de ses anciens professeurs qui a donné au metteur en scène Jeff Nichols l'idée du bateau dans l'arbre. Ce dernier raconte : "Nous parlions du scénario et je lui ai dit, "Si vous étiez un jeune garçon, pourquoi iriez-vous sur une île au milieu du Mississippi ?". Il m’a répondu : "Il pourrait y avoir un bateau perché dans un arbre suite à une crue ". Nous avons vraiment placé un bateau en haut d’un arbre. Lorsque la grue l’a déposé, c’était parfait, magique, presque irréel. Chaque jour, il nous fallait plusieurs heures pour arriver sur le tournage. Nous traversions un bois et soudain nous tombions sur ce spectacle."

 

Mud---Reese-Witherspoon.gif Reese Witherspoon


La photographie de Mud, derrière laquelle se cache Adam Stone, est très contemplative et très authentique, un peu à la manière d'un Terrence Malick : "Je souhaitais me concentrer plus sur le mouvement que sur la lumière. J’ai donc souhaité utiliser la lumière naturelle. Pour Les Moissons du ciel, Terrence Malick a poussé son équipe à prendre des risques. Aujourd’hui, nous avons des pellicules bien plus sensibles donc nous nous sommes lancés. C’était très difficile car tout bougeait, le fleuve, le soleil. La lumière changeait constamment mais la beauté des lieux a aussi fait beaucoup. Et comme par magie, le soleil était toujours derrière la tête de Matthew. Nous plaisantions en disant que cela faisait partie de son contrat", commente Jeff Nichols.

 

 

 

Sources :

http://www.imdb.com

http://www.cinemovies.fr

http://www.allocine.fr

 

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mais beaucoup s'échinent à la transformer

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