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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 00:00

Catherine-Deneuve-copie-1.gif

 

Suivent ...

 

19497384.jpg

 

 

 

 

L'Homme qui voulait vivre sa vie

 

Réalisé par Eric Lartigau en 2010

Aux côtés de Romain Duris, Marina Foïs, Niels Arestrup

 

Catherine Deneuve et Romain Duris 2

 

 

Pour lire l'article consacré à L'homme qui voulait vivre sa vie.  Cliquez ici.

 

 Images-de-femmes.jpg

 

 

 

 

Images de femmes

Réalisé par Jean-François Ferrillon en 2010


Avec Christian Lacroix, John Galliano, Isabel Marant,

 Affiche

 

 

 

Les Yeux de sa mère

Réalisé par Thierry Klifa en 2010

Avec Géraldine Pailhas, Nicolas Duvauchelle, Marisa Paredes, Marina Foïs,

 

Catherine Deneuve

 

 

Pour lire l'article consacré Les Yeux de sa mère ...  Cliquez ici !

 

 

 

Les Bien-aimés

Réalisé par Christophe Honoré en 2011

Aux côtés de  Chiara Mastroianni, Ludivine Sagnier, Louis Garrel,

Milos Forman, Rasha Bukvic

 

 

Plus d'infos sur les Bien-aimés ... Cliquez ici !

 

 

Asterix-et-Obelix--Au-service-de-sa-Majeste---Affiche.jpg
 

 

 

Astérix et Obélix: Au service de sa Majesté 

Réalisé par Laurent Tirard en 2011

Avec Gérard Depardieu, Édouard Baer, Guillaume Gallienne,

Vincent Lacoste, Valérie Lemercier

 

Asterix-et-Obelix--Au-service-de-sa-Majeste---Catherine-.jpg


 

Les ligens de Wellington

 

 

 

Les Lignes de Wellington

Réalisé par Valeria Sarmiento en 2011


Participation spéciale aux côtés de John Malkovich, Marisa Paredes, Melvil Poupaud, Mathieu Amalric, Elsa Zylberstein, Nuno Lopes, Vincent Perez, Isabelle Huppert, Michel Piccoli, Chiara Mastroianni

 


Plus d'infos sur Les Lignes de Wellington, cliquez ici !

 

 

 

Rétrospective Jacques Demy à la Cinémathèque du 19 avril au 4 août 2013.

 

Cliquez Ici.

 

 

Considérée dans le monde entier comme l'une des plus belles femmes et l'une des grandes actrices françaises de ces quarante dernières années, elle jouit d'une notoriété internationale et d'une filmographie exceptionnelles. La plupart des grands réalisateurs européens ont fait appel à elle, associant définitivement son nom à l'histoire du cinéma de la seconde moitié du XXème siècle.

 

Elle s'en va

 

 

 

Elle s'en va


Réalisé par Emmanuelle Bercot en 2012

Aux côtés de Nemo Schiffman, Camille, Gérard Garouste, Claude Gensac, Paul Hamy, Mylène Demongeot, Hafsia Herzi

 

Elle s'en va - Catherine Deneuve

 

 

Plus d'infos sur Elle s'en va, cliquez ici !

 

 

Dans la cour Dans la cour - Affiche

 

 

 

Réalisé par Pierre Salvadori en 2013

Avec Gustave Kervern, Féodor Atkine, Pio Marmai, Michèle Moretti, Garance Clavel, Nicolas Bouchaud

 

Dans-la-cour---Catherine-Deneuve.gif

 

Plus d'infos sur Dans la cour, cliquez ici !

 

L'Homme qu'on aimait trop - Affiche
 

 

 

L'Homme qu'on aimait trop


Réalisé par André Téchiné en 2014

 

 

Aux côtés de Guillaume Canet, Adèle Haenel, Jean Corso,

 

L'Homme qu'on aimait trop - Catherine Deneuve

 

Plus d'infos sur L'Homme qu'on aimait trop  Cliquez ici !

 

 

Le 14 octobre 2014 Catherine Deneuve a reçu un prix couronnant l'ensemble de sa carrière décerné au au 16ème Festival international du film de Mumbai.

 

C'est avec beaucoup d'émotion qu'elle a reçu au cours de la soirée d'ouverture et des mains de la superstar bollywoodienne Aishwarya Rai, un Achievement Award couronnant l'ensemble de sa carrière.

 

Catherine-Deneuve---16eme-Festival-international-du-film-d.gif

 

.

Une mini-rétrospective de ses films a également été organisée, ainsi qu'une master class. "C'est agréable d'être en Inde, un si grand pays de cinéma, comme l'est la France", a-t-elle déclaré.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ambassadrice-Unesco.jpg

 

 

 

19 Octobre 1994  Catherine Deneuve a été nommée "ambassadeur de bonne volonté au service du patrimoine cinématographique de l'UNESCO" par Federico Mayor", directeur général de l'UNESCO.

 

 

 

 

 

 

3 coeurs - Affiche
 

 

 

3 Coeurs

Réalisé par Benoît Jacquot en 2014

 

 

Aux côtés de  Benoît Poelvoorde,

Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni

 

Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve et Charlotte Gainsbou

 

Plus d'infos sur  3 Coeurs, cliquez ici !

 

 

 

 

 

La tête haute

 

 

La Tête haute


Réalisé par Emmanuelle Bercot en 2015

 

 

 

 

Aux côtés de Rod Paradot, Benoît Magimel et Sara Forestier

 

 

La tête haute

 

Plus d'infos sur  La Tête haute, cliquez ici !

 

 

 
Le Cancre
 
 
Réalisé par Paul Vecchiali en 2016
 
 
 
 
Avec Pascal Cervo, Paul Vecchiali,
 
 
 
 
et la participation exceptionnelle (par ordre d’apparition à l’écran)
de Annie Cordy, Françoise Lebrun, Françoise Arnoul, Édith Scob, Mathieu Amalric, Marianne Basler et Catherine Deneuve.
 
En quoi Un Carnet de bal réalisé en 1937 par Julien Duvivier
infuse-t-il ce nouveau film de fantômes ?

Ce n’est qu’une fois le film fini que j’ai remarqué la filiation avec Carnet de bal, le superbe film de Julien Duvivier. C’est pourquoi j’ai rajouté, dans le générique de fin, ce sous-titre Carnet de belles. Une séquence en particulier y fait référence : celle avec Catherine Deneuve car on ne sait pas si je l’ai vraiment rencontrée. C’est le cas de Marie Bell dans le Duvivier : a-t-elle vécu ses retours sur elle-même ou les a-t-elle rêvés ?
 
Extrait de propos recueillis par Sandrine Marques et relevé dans le dossier de presse.

Septembre 2016.

Catherine Deneuve lit la mode.

Sur Arte. 22 émissions.

 

 

 

 

Depuis 2013, Loïc Prigent attrape au vol les répliques grinçantes, drôles ou irrévérencieuses dans le milieu de la mode, des couloirs des grandes maisons de couture aux premiers rangs des défilés. Un fil Twitter très suivi désormais, transposé à l'écran grâce à la complicité de Catherine Deneuve. Lues avec gourmandise par l'icône du cinéma français et du chic parisien, ces petites perles de vacherie, d'absurde, de futilité ou de snobisme assumés prennent vie pour devenir des phrases cultes.

 

Cliquez ici.

 

 

Lors du Festival Lumière qui s'est tenu à Lyon et dans sa Métropole du samedi 8 au dimanche 16 octobre 2016.
 

Catherine Deneuve reçoit le 8ème Prix Lumière.

 

Le Prix Lumière a été créé par Thierry Frémaux et Bertrand Tavernier afin de célébrer à Lyon une personnalité du septième art, à l’endroit même où le Cinématographe a été inventé par Louis et Auguste Lumière et où ils ont tourné leur premier film, Sortie d’Usine, en 1895. Parce qu’il faut savoir exprimer notre gratitude envers les artistes qui habitent nos vies, le Prix Lumière est une distinction qui repose sur le temps, la reconnaissance et l’admiration.

 

Catherine Deneuve a également tourné pour la télévision ..

 

Les Liaisons Dangereuses de Josée Dayan en 2003

 

et l'excellent téléfilm

 

Princesse Marie

Princesse Marie réalisé par  Benoît Jacquot

 

C'est Louis Gardel qui a initié le projet et j'ai été, dès le départ, très liée à son développement. J'ai toujours dit que j'étais intéressée par un projet qui se prête vraiment à la télévision, et qui ne pourrait pas se faire au cinéma, en raison de son sujet ou de sa longueur. Quand Louis Gardel m'a parlé de Marie Bonaparte, il y a deux ans, j'ai tout de suite eu envie d'y participer.

Catherine Deneuve, site Web d'Arte

 

Elle a  également participé à plusieurs documentaires ...

- Le génie français de David Jankovsky et Josée Dayan en 2003  
- Les demoiselles ont eu 25 ans  d'Agnès Varda en 1995 
- Frames from the edge  d'Helmut Newton et Adrian Maden en 1989 
- Norma Jean dite Marilyn Monroe d'André Ramus et Marcia Lerner en 1986 
- Vivement Truffaut (TV)    de Claude de Givray en 1986 
- Reporters (caméo de quelques secondes)   de Raymond Depardon en 1980

 

à des Courts-métrages aussi
 
- L'inconnu d'Ismaël Ferroukhi en 1996 
- Contre l'oubli de  Febe Elisabeth Velasquez  et Chantal Ackerman en 1991

 

 

Catherine Deneuve c'est aussi ... Cliquez ICI !

 

 

Retour sur les précédents films ... Cliquez ICI !

 

 

 

Sources :

http://toutsurdeneuv.fr

http://www.ina.fr

http://www.google.fr

http://www.allocine.fr

http://www.cinemovies.fr

http://www.lesinrocks.com

http://www.arte.tv

http://www.notrecinema.com

http://www.cineartistes.com

5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 23:00

 

Date de sortie 8 mai 2013

 

Sous-surveillance---Affiche.gif


Réalisé par Robert Redford


Avec Robert Redford, Shia LaBeouf, Richard Jenkins,

Stanley Tucci, Susan Sarandon, Julie Christie, Anna Kendrick.

Nick Nolte, Chris Cooper, Terrence Howard, Brendan Gleeson, Jackie Evancho

 
Titre original The Company You Keep

 

Genre Thriller


Production Américaine

 

The Company You Keep, est une fiction, qui témoigne néanmoins des groupuscules radicaux hostiles à la Guerre du Vietnam qui sévirent durant la fin des années 60, début des années 70.

 

L'oeuvre s'attache plus particulièrement au mouvement des Weathermen.

 

Synopsis

 

En 1969, un groupe de militants radicaux appelés Weather Underground revendique une vague d’attentats aux États-Unis pour protester contre la guerre du Vietnam.


La plupart de ses membres furent emprisonnés, mais quelques-uns disparurent sans laisser de trace… Jusqu’à aujourd’hui.

 

Sous-surveillance----Susan-Sarandon.gif Susan Sarandon


L’arrestation de Sharon Solarz (Susan Sarandon), l’une des activistes, remet cette affaire sur le devant de la scène, au point d’attiser la curiosité du jeune et ambitieux reporter Ben Shepard (Shia LaBeouf).

 

Shia LaBeouf Sous-surveillance---Shia-LaBeouf.gif

 

Son ancienne petite-amie (Anna Kendrick) travaille pour le FBI et lui fournit de précieuses informations lui permettant de démasquer le personnage de Jim Grant (Robert Redford), un avocat sans histoires. Vu la tournure que prennent les évènements, Jim Grant décide de disparaître brusquement. "J'ai besoin d'aide", lance-t-il au téléphone.

 

 

Sous-surveillance---Robert-Redford.gif Robert Redford

 

Lorsque celui-ci disparait brusquement, Ben Shepard se lance alors à sa poursuite, déterminé à le retrouver avant le FBI qui a placé ses meilleurs agents sur l'affaire. Le journaliste et les agents secrets ne peuvent pas compter sur Sharon Solarz pour les aider à mettre la main sur le fugitif. "Nous ne nous sommes jamais trahis, aucun de nous, pendant trente ans", explique l'ancienne terroriste, confiante.

 

"Je suis devenu le grand solitaire ! Or, je suis marié, j'ai une famille et… j'aime les femmes ! Je peux être très sociable. Ce que je n'aime pas, c'est entrer dans un jeu qui vous oblige à être faux. Beaucoup de gens s'y prêtent. Moi, je préfère rester seul. Et garder ma vérité…" confie le réalisateur à Frédéric Strauss de Télérama dans des propos parus le 27 avril 2013.

 

Rester libre et vrai aura été, pour Robert Redford, l'ambition d'une vie. Un combat gagné contre la starisation standard que voulait lui imposer Hollywood. Devenu une figure de proue du cinéma indépendant depuis qu'il créa, en 1978, le festival de Sundance, il est lui-même désormais un réalisateur qui travaille, comme beaucoup, dans des conditions financières difficiles. Signant des films qui invitent à la réflexion.

 

Après les réalisations ci-dessous ...

 


 

Ce nouveaulong métrage de Robert Redford, librement adapté du roman de Neil Gordon paru en 2003, rappelle par certains aspects le précédent film du réalisateur, La Conspiration réalisé en 2010, qui racontait l'histoire de la première femme condamnée à mort aux États-Unis, accusée, sans preuves, d'avoir pris part au complot qui aboutit à l'assassinat de Lincoln. Selon Robert Redford Steven Speilberg a fait avec son Lincoln un film sur le souvenir d'événements que l'on connaît. "Moi, je voulais raconter une histoire que les gens ne connaissaient pas : cette femme condamnée à mort sans avoir eu droit à un procès loyal.  Je voulais inviter le public à regarder là où tout n'est pas noir ou blanc. Le conduire vers les zones grises. Vers la complexité"…confesse le réalisateur. Au sujet de La Conspiration le réalisateur se confie à Frédéric Strauss pour Télérama dans les termes : "Il n'a simplement pas pu accéder aux salles de cinéma ! Le film de Steven Spielberg a bénéficié d'une attention énorme, car il était soutenu par Disney, qui a mis des millions dans la promotion. Aujourd'hui, même Les Trois Jours du Condor, que j'avais tourné en 1975, n'aurait plus l'appui des studios. Voilà pourquoi il faut se battre pour le cinéma indépendant. Sinon, comment pourra-t-on tourner, demain, des films comme La Conspiration ou Sous surveillance ?"

 

La Conspiration et le présent Sous surveillance se centrent sur un personnage moralement ambigu confronté à son passé et aux décisions qu'il a prises, en étant aidé par un homme qui cherche à découvrir la vérité.

 

En 2007 Robert Redford réalisait Lions et agneaux qui évoquait la guerre en Afghanistan, l'engagement individuel et le pouvoir des politiques.

 

Questionner, témoigner, transmettre, telles sont les préoccupations de Robert Redford, observateur passionné de l'Amérique et de ses changements. Un homme aujourd'hui en accord avec son temps.

 

À l'heure où les blockbusters dominent le box office, Robert Redford a exprimé son envie de revenir à un cinéma plus traditionnel avec Sous surveillance, privilégiant ainsi l'histoire et le jeu des acteurs par rapport aux effets spéciaux sensationnels : Sous-surveillance---Robert-Redford-copie-1.gif"Le côté "spectaculaire" de ce film provient des interactions explosives entre les personnages - cela nous renvoie à une époque antérieure du cinéma", explique le réalisateur. "De nos jours, c’est la technologie qui est le moteur de toute l’histoire, et l’histoire n’est pas très développée, mais il y a énormément d’action et c’est extrêmement distrayant. Tout cela n’existait pas dans les années 1970. C’était une époque où l’histoire occupait une place prédominante, et c’est justement ce qui me plaît. Aujourd’hui encore, je pense être davantage attiré par cet aspect humaniste du cinéma."

 

En s'attaquant au "Weather Underground", un collectif américain de la gauche radicale, et à l'histoire récente des États-Unis, les acteurs Robert Redford et Richard Jenkins ont tous deux exprimé leur intérêt de jouer dans un film dont l'époque et l'histoire leur sont familières. Ainsi Robert Redford se souvient : "J’avais beaucoup d’amis engagés. J’ai vu ce qui se passait, j’ai pu en apprécier les bons côtés. Ils ne voulaient pas faire une guerre à laquelle ils ne croyaient pas, ils se sont donc rebellés. J’étais solidaire de leur combat, mais je n’y ai pas pris une part active."

 

Sous-surveillance---Nick-Noltel-et-Shia-LaBeouf-.gifTous les films réalisés par Robert Redford parlent de l'Amérique. Son pays le fascine. Mais, tout en l'aimant, il ressent aussi la nécessité de le regarder d'un œil exigeant, critique. "Il y a chez nous une tendance naturelle à éviter la complexité et à aller de l'avant. Gagner. Mais, dans un pays qui se veut fort, dans une société où s'exercent des pouvoirs immenses, que devient l'individu ? Ce qui m'intéresse, c'est de montrer tout ce qui l'empêche de se sentir libre. De raconter des histoires où l'individu resurgit et s'affirme." confie le réalisateur lors d'un interview accordé à Frédéric Strauss pour Télérama. Lors du même interview le réalisateur confesse :

 

À la question Votre propos est donc politique ?

 
Robert Redford répond : "La politique m'intéresse parce qu'elle est, par excellence, le domaine où nous devons exercer notre regard critique. En Amérique, elle est ce pouvoir complexe, très ramifié, devenu, avec la corruption, la proie d'une puissance encore pluSous-surveillance---Stanley-Tucci-et-Shia-La-Beouf.gifgereuse : l'argent. On le voit en ce moment avec le débat sur les ventes d'armes. La NRA [National Rifle Association) influe énormément sur la politique américaine : elle a une puissance financière telle qu'elle peut faire passer des lois qui ne sont pas forcément dans l'intérêt des individus. On doit utiliser le cinéma pour faire apparaître ces enjeux. C'est ce que j'essaie de faire depuis trente ans."


“L'Amérique a fait des erreurs,  il est temps de l'admettre et de le raconter.”


Dans Sous surveillance, vous semblez prendre acte de la fin des utopies en politique…

 
"Ça me fascine. Notre histoire est pleine de mouvements se battant contre l’ordre établi. Mais ces mouvements se sont toujours épuisés avant d’avoir pu triompher. Que ce soit les anarchistes des années 20 ou le tout récent Occupy Wall Street. Dans les années 60, le Weather Underground promettait beaucoup. Tous ces jeunes gens qui disaient : "Nous avons notre propre voix et nous allons nous en servir. Nous ne voulons plus que les hommes politiques parlent pour nous. Nous ne voulons pas du commerce tout-puissant. Nous ne voulons pas de la guerre au Vietnam. " Au départ, je croyais en eux, j’étais d’accord avec leur combat – comme avec le principe de la plupart des révolutions. Mais, très vite, devant l’échec de leurs revendications, ils en sont venus à la violence, et ça a été le début de la fin" confie Robert Redford.

 

Le producteur Bill Holderman est un collaborateur fidèle de Robert Redford, avec lequel il a déjà travaillé lors de ses deux dernières réalisations, Lions et agneaux en 2007 et La Conspiration.


Sous-surveillance---Robert-Redford-et-Richard-Jenkins.gifOn a catalogué Robert Redford homme de gauche, à cause de son esprit critique. "Et aussi parce que c’est moi qui ai été à l’origine des Hommes du Président, le film d’Alan J. Pakula sur le scandale du Watergate : une idée d’homme de gauche, forcément… C’est une vision très réductrice de ce que je peux être ! Ma réponse à tout ça, c’est mon nouveau film." rajoute le réalisateur.

Dans Sous surveillance Robert Redford joue un homme très à gauche qui, au fil de sa vie, parcourt un chemin qui le conduit plus au centre, qui devient ce qu’on appelle aux États-Unis un libéral. "Comme moi. Cet homme finit par avoir une discussion assez dure avec la femme qu’il avait aimée, restée, elle, dans la radicalité. Sous surveillance est un film sur le changement. Qui est inévitable. Il n’y a que le Tea Party pour croire que rien ne change et que rien ne doit changer !" rajoute le réalisateur.

 

Robert Redford, qui officie en tant qu'acteur et réalisateur pour Sous surveillance, confie ne pas toujours être à l'aise avec cette double fonction : "Je pense qu’il faut être schizophrène, mais de manière contrôlée. Je ne suis pas particulièrement attiré par le fait de jouer dans un film tout en le réalisant", déclare-t-il, en poursuivant : "Lorsque je joue, j’aime être libre, et lorsque je mets en scène, j’aime avoir la liberté d’observer la situation à la manière d’un chef d’orchestre. Au lieu d’être un unique instrument, on regarde comment tous s’accordent ensemble pour créer une histoire."

Si le scénario de Lem Dobbs était déjà abouti au moment du tournage, Robert Redford a toutefois laissé ses acteurs y contribuer de manière parfois importante. Shia LaBeouf se remémore par exemple une scène avec Brendan Gleeson, chef de police retraité dans le film, qui n'était à l'origine pas prévue par le réalisateur : "Initialement, cette scène n’existait pas vraiment. Et puis avec Brendan, nous avons commencé à échanger des idées… Robert laisse une certaine liberté au scénario, mais en conservant un cadre déterminé", explique le comédien.


Sous-surveillance---Robert-Redford-et-Jackie-Evancho.gif

 

La fille de Robert Redford dans Sous surveillance est jouée par Jackie Evancho, une petite prodige de 12 ans révélée grâce à sa voix dans l'émission de télé-crochet américaine America's Got Talent, dont elle a tiré une notoriété fulgurante.

 
Robert Redford s'est entouré de seconds rôles prestigieux pour le casting de Sous surveillance; tous ou presque ont en effet déjà été nommés ou récompensés aux Oscars. On retrouve ainsi les acteurs réputés Julie Christie, Susan Sarandon, Stanley Tucci, Terrence Howard, Richard Jenkins, Chris Cooper, Nick Nolte ou encore la prometteuse Anna Kendrick.
 
Réputée pour son activisme politique, Julie Christie a reconnu quelques similitudes avec son personnage de Mimi Lurie dans Sous surveillance : "Mimi possède une incroyable intégrité. Je parlerais même d’une intégrité "douloureuse", car être intègre est une entreprise douloureuse", déclare la comédienne.

À l'instar des acteurs présents au casting de Sous surveillance, l'équipe technique compte nombre de collaborateurs de renom. On peut ainsi noter la présence de Laurence Bennett, chef décorateur réputé nommé aux Oscars, ainsi que le compositeur Cliff Martinez, fidèle complice de Steven Soderbergh.
 
Sous surveillance a été présenté hors compétition à la Mostra de Venise en 2012, ainsi qu'au Festival International du Film de Toronto.

 

 

 

 

Sources :

http://www.telerama.fr

http://www.aceshowbiz.com

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 11:11

Catherine-Deneuve.gif

 

 

Catherine Deneuve. Sublime, forcément !

 

 

 
Bref aperçu de l’interview exclusive de l’icône du cinéma français.
À retrouver dans le numéro de Première en  septembre 2013.
 
À l’occasion de la sortie d’Elle s’en va, Première a rencontré son interprète, la grande et impériale Catherine Deneuve.
 
 En attendant, voici un bref aperçu de ses savoureuses confidences : 
 
Sur son statut de "grande dame du cinéma français":
 
"Le mot "dame" me fait horreur.
C’est un mot connoté qui a quelque chose de très conventionnel, une panoplie dans laquelle je ne me reconnais pas. Quand on vous appelle "dame" c’est affreux. C’est comme si on n’attendait plus rien de vous, comme si vous aviez déjà donné le meilleur de vous-même. "
.
Sur son collègue Alain Delon :
 
"Il ne doute de rien. Je lisais récemment l’une de ses interviews, et c’est amusant de constater à quel point il cherche à exprimer quelque chose de définitif dans chacune de ses réponses. Il se croit détenteur de la vérité mais je trouve qu’au fond, ça trahit surtout un regard très désabusé sur le cinéma. Ça commence à faire longtemps qu’il ne travaille plus donc ça explique beaucoup de choses."
 
J'adore !!!! (NDLR)
.
Sur les vampires :
 
"L’immortalité, la beauté qui se fane, c’est un thème qui est inhérent aux films de vampires. J’adore les films de vampires, c’est un genre qui me parle énormément"
.
Sur Sylvester Stallone :
 
"Il y a quelque chose d’assez émouvant dans son visage, même si c’est difficile d’imaginer sa véritable expression. Il a l’air comme paralysé. Je dis ça mais je l’aime beaucoup."

 

 

 
.
Pour découvrir sa filmographie ... Cliquez ICI !
.
4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 23:00

 

Saint Gaudens
 
Les classiques sur grand écran.

 

 

L-Asassin---Affiche.gif

 
Réalisé par Elio Petri


Avec Marcello Mastroianni, Micheline Presle, Cristina Gaioni,

Salvo Randone, Andrea Checchi, Francesco Grandjacquet,


Titre original L’ Assassino

 

Genre Policier, Thriller


Production Franco Italienne

 

Date de sortie 1961

 

 

Grâce aux archives léguées par la veuve d’Elio Petri au Musée National de Turin en 2007, et aux travaux de la Cinémathèque de Bologne, il est désormais possible de ne plus seulement réduire le cinéaste à ses deux œuvres phares du tournant des années 70 : Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon et La Classe ouvrière va au paradis.

 

L-Assassin---Marcello-Mastroianni.gif


Marcello Mastroianni

Attention,

film génial qui réussit à intégrer à une intrigue on ne peut plus classique une multitude complexe de thèmes et d’idées absolument novatrices !

   

Elio Petri avait débuté sa carrière en travaillant pour les jeunesses du Parti Communiste Italien puis comme critique de cinéma politisé. L’Assassin dresse le portrait d’une Italie policière que le cinéaste ménage si peu qu’il fut forcé de procéder à 90 coupes. On lui demanda notamment de bien vouloir faire en sorte que les flics atténuent leur accent sicilien. Dès l’apparition des policiers, il les grime comme chez Kafka en fonctionnaires anonymes et sans réflexions, pourchassant comme des insectes leur proie sans douter un instant de sa culpabilité.

Frédéric Mercier pour dvdclassik.com

 

Le cinéma d'Elio Petri, d'une vigueur contestataire souvent dérangeante, fut l'objet de blocages de la part des producteurs. Selon l'historien du cinéma Jean A. Gili, spécialiste du cinéma italien, Elio Petrii s'impose comme l'un des "analystes les plus lucides et les plus désespérés de la schizophrénie contemporaine."

 

Synopsis

 

Alfredo Martelli (Marcello Mastroianni) est un être infâme, qui a cherché toute sa vie à sortir de sa condition modeste. Antiquaire de métier, il ne rate aucune occasion pour asseoir sa situation économique. Il méprise tous ceux qui lui rappellent d’où il vient. Ainsi il les exploite sans scrupules, les trahit, les vole et se moque de leurs idéaux politiques. Il a fabriqué sa carrière d’antiquaire en dérobant les seuls biens matériels que possédaient ses anciens amis avant de les vendre à des prix extraordinaires à des Américains.

 

De la même façon, il fuit ses origines au point de cacher sa mère tout en mentant à celle-ci sur le métier qu’il exerce. Quand elle vient le voir avant de mourir, il ne la monte pas dans son appartement, mais l’emmène dans un restaurant d'où il épie les allers et venues des badauds qu’il pourrait connaître, puis, sans l’écouter, la fourgue dans un car sans même la regarder.

 

L-Assassin---Micheline-Prese.gifUn beau matin, alors qu’il est en train de soigner sa coupe de cheveux, celui-ci voit débarquer dans son appartement la police, le convoquant au commissariat où on l'accuse du meurtre d'Adalgisa de Matteis (Micheline Presle), sans même lui en expliquer la nature. Celle-ci est une ancienne maîtresse mais aussi associée dans les affaires d'Alfredo Martelli.

 

Une bourgeoise qui s’ennuie dans son mariage, elle entretient des gigolos pour s’amuser avec eux. Fidèle dans ses amours, elle ne les trahit pas mais s’amuse par contre à se rendre elle-même jalouse, à les mettre dans les pas d’autres femmes pour exciter sans cesse son désir et ses passions. Perverse, Adalgisa de Matteis se moque de la idélité auprès de son amant, vante les appétits et les désirs tout en souffrant complaisamment des situations qu’elle invente pour mettre du sel à son existence.


Les policiers farfouillent l'appartement en silence sans quitter des yeux celui qu’ils sont venus arrêter, le suspect étant forcément un assassin.

 

Il est conduit au poste et se retrouve en tête à tête avec le commissaire Palumbo (Salva Randone) officier de police zélé, et qui semble persuadé de sa culpabilité. Afrontement dostoïevskien avec cas de conscience à la clé entre un accusé cynique qui commence à éprouver des scrupules et un commissaire de police zélé, cauteleux et objectif.

 

L-Assassin.gifDurant le long et pénible interrogatoire, Alfredo se remémore certains passages de sa vie où il eut un comportement peu reluisant... Il plonge dans les flashbacks de sa conscience pour tenter de comprendre qui il est, mais surtout dénicher avant les policiers ce qu’ils seraient susceptibles de retrouver avant lui. Les policiers travaillent dans un commissariat labyrinthique. L’établissement, semblable aux coulisses d’un théâtre, est rempli d’alcôves, de cellules, de petites pièces exiguës et cachées, de miroirs sans teint, de portes opaques, de micros dissimulés.


Alfredo Martelli se voit comme un être toujours plus ignoble, traitre à ses origines, voleur de pauvres, menteur, escroc, être superficiel, point culminant,  lors de son passage en cellule.

 

Deux détenus l’assurent que les policiers fouilleront tout son passé pour trouver la moindre preuve de sa culpabilité. Effrayé, il commence à délirer, imaginant en une série de plans, qui se succèdent à la manière d’un documentaire sur une personnalité connue, des connaissances jasant sur lui, révélant le moindre menu larcin depuis sa plus tendre enfance.

 

L-Assassino---Salva-Randone-et-Marcello-Mastroianni.gifAu cours de son interrogatoire, Alfredo Martelli apprend que sa maîtresse, à qui il doit toute sa fortune, a été assassinée la veille au soir, dans sa villa, après qu’il lui ait rendu visite.

 

Le commissaire Palumbo observe Martelli dans un miroir sans teint. Il lui avouera aimer le crépuscule tandis que Martelli dira plutôt apprécier l’aurore. Dans le miroir sans teint, impossible d’ailleurs de savoir si Palumbo regarde sa proie ou s’il s’admire lui-même en tant que policier sans reproches. Aussi soucieux de son image que Martelli, il est le premier à donner des informations sensationnelles, très exagérées, aux médias. Comme Martelli, il joue les faux modestes, minimisant ses exploits pour mieux incarner dans l’opinion publique ce flic exemplaire qu’il rêve d’être. Le policier à son tour ménage son image dans une société où seul le reflet de l’individu semble compter.

 

L-Assassin---Marcello-Mastroianni-et-Micheline-Presle.gif


Marcello Mastroianni et Micheline Presle

 

Après avoir consacré dix ans à l'écriture, Elio Petri s'est lancé dans la réalisation de L'Assassin, son premier long métrage en 1961. Le réalisateur avait tenté l'expérience quelques années plus tôt, en réalisant deux courts métrages documentaires : Nasce Un Campione en 1954 et I Sette Contadini en 1957.
 
A travers son premier long métrage, Elio Petri a avancé une critique acerbe de l'autorité de son pays dans les années 60. Dans un ouvrage consacré à une série d'entretiens avec des professionnels du cinéma italien, Elio Petri déclare à Jean A. Gili : "L'assassino était un film post-antonionien, sur un personnage aliéné, un film sur l'incommunicabilité. Parallèlement, je cherchai à introduire un discours sur la police et les rapports de type kafkaïen avec l'autorité. En Italie, et partout dans le monde, du moment que vous êtes face à l'autorité, vous êtes coupable."

 

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L’Assassin, contient ce mélange harmonieux d’éléments très disparates qui allaient faire la singularité du geste de Elio Petri : intrigue kafkaïenne, parabole existentialiste, discours marxiste sans fards, regard acerbe et amusé sur les contradictions d’une société italienne, souvent urbaine, perdue entre tradition et modernité et surtout une mise en scène quasi surréaliste, très vive, aux forts accents "wellesiens". Seulement, L’Assassin, moins lourd et pesant que certains de ses successeurs, se distingue par l’extrême nonchalance que lui apporte Marcello Mastroianni dans le rôle d’un parvenu médiocre qui cherche à tout prix à ne pas fissurer son image de séducteur lisse ni à révéler ses origines sociales modestes.

 

L’Assassin met à l'affiche l'acteur italien de renom Marcello Mastroianni. Elio Petri a renouvelé cette collaboration dans deux autres films : La Dixième victime en 1965 et Todo modo en 1976. Marcello Mastroianni est parfait dans le rôle, il se montre à la fois fragile, apeuré, acculé mais aussi roublard et malicieux.

 

 

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Cristina Gaioni et Marcello Mastroianni

 

L’Assassin est un film sur le pouvoir des images et les contradictions de la transparence. Une comédie cynique et désabusée sur les apparences dans une société où le collectif a fait place aux exacerbations de l’égo.

 

Un faux polar où  Elio Petri va s’amuser à jouer à cache-cache avec ses comédiens dans des décors labyrinthiques de bureaucrates, remplis d’alcôves, de trompe-l’œil et de chausse-trappes. L’idée d'Elio Petri est ainsi de faire se rencontrer un homme qui berne les autres en s’inventant une image avec laquelle il triche et des hommes qui se moquent des apparences et pensent que toute image en cache nécessairement une autre.

 

Deux systèmes paranoïaques s’affrontent donc. Pour filmer cette bataille des regards, Elio Petri devait les faire jouer à cache-cache dans un lieu idéal pour ce type de facéties.

 

L’Assassin est imaginé en compagnie de Tonino Guerra que le réalisateur avait rencontré lorsqu’il était lui-même l’assistant de Giuseppe de Santis sur Hommes et Loups, premier des innombrables scénarios qu’allait écrire le célèbre dramaturge italien. Le scénario de L’Assassin est structuré autour d’une intrigue policière a priori classique bien que passablement kafkaïenne dans son énoncé.

 

L-Assassin---Marcello-Mastroianni-et-Micheline-Pre-copie-1.gif

 

Marcello Mastroianni et Micheline Presle

 

Si bien que L’Assassin est avant tout un film sur ce qu’on cache, ce qu’on cherche à cacher, ce qu’on consent à vouloir montrer et sur les ambiguïtés de la transparence dans une société de plus en plus individualiste et matérialiste.

 

Le compositeur de la musique, Piero Piccioni, signe une bande-originale jazz essentielle et en parafaite adéquation avec l'atmosphère du film noir. La magnifique photographie est signée par  Carlo Di Palma et participe largement à la réussite totale de film trop méconnu.

 

L’Assassin gagne à chaque révision, révélant ses pièges, ses ambiguïtés, comme si le film, était une gigantesque partie de cache-cache avec le spectateur. Le film, comme ses personnages, cherche à se dérober à la première vision.

 

Trop complexe, ambitieux et préférant se terrer derrière une fausse intrigue policière. C’est aussi peut être le choix d’un cinéaste engagé qui avait déjà, dès son premier film, dû subir les foudres de la censure. Ainsi, Elio Petri joue-t-il peut être au chat et à la souris avec les autorités dont il dresse ici un portrait terrifiant.

 

Le film prouve également à quel point Elio Petri avait immédiatement pris à bras le corps la modernité cinématographique, au coté d’Antonioni, et à quel point il doit être reconsidéré après avoir été longtemps boudé et mal compris par un certain pan de la critique française. Pour ceux qui en douteraient encore, L’Assassin, inépuisable exercice ludique en forme de cache-cache avec la caméra sur le pouvoir des images et de la représentation, en est la preuve absolue.

 

 

Sources :

http://www.dvdclassik.com - Frédéric Mercier

https://fr.wikipedia.org

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 23:00

Date de sortie 1er mai 2013

 

La-fleur-de-l-age---Affiche.gif


Réalisé par Nick Quinn


Avec Pierre Arditi, Jean-Pierre Marielle, Julie Ferrier,

Audrey Fleurot, Artus de Penguern, Radivoje Bukvic,

Thibault Vinçon, Pierre Vernier, Cyril Gueï

 
Genre Comédie


Production Française

 

La Fleur de l'âge est le premier film de Nick Quinn,

plus habitué à réaliser des documentaires pour la télévision

et une série de court métrages.

 

Depuis vingt ans, on le connaît surtout pour ses documentaires, dont certains,  Karaoke Angels, ou plus récemment, une série sur l’histoire des villes à travers leurs ordures ménagères, ont fait un tabac sur Arte.

 

Synopsis

 

Gaspard Dassonville (Pierre Arditi) a 63 ans.

 

La fleur de l'âge - Pierre Arditi et Jean-Pierre -copie-1

 

Son style de vie en a la moitié : producteur et animateur de télévision réputé et en pleine gloire, il accumule les compagnes trentenaires et s’obstine à ignorer tout signe de vieillissement. Il fonce dans l’existence sans penser un instant que la machine pourrait s’arrêter. Gaspard vit dans un monde où seule prime la jeunesse. Son émission fait de l’audience, il est bien dans sa vie lorsqu’on lui fait soudain comprendre que tout cela est terminé. C’est un peu comme si son poing se refermait sur de l’eau alors qu’il croyait avoir tout le pouvoir entre ses mains

Il va devoir affronter une double peine, la chaîne de télévision qui l’emploie veut se séparer de lui, et son père, Hubert (Jean-Pierre Marielle) jusqu’ici valide  ne peut plus vivre seul après s’être cassé la hanche.

 

 

Vieillard indomptable, Hubert vient perturber l’arrangement de son fils avec une jeunesse illusoire.

 

Le duo se transforme en trio avec l’arrivée de Zana Kotnic (Julie Ferrier), aide-soignante aux références douteuses et à l’imagination débridée. Fascinés chacun à sa manière par cette femme peu conventionnelle, père et fils s’affrontent et se redécouvrent.


Pour tourner La Fleur de l'âge, le réalisateur a puisé son inspiration dans des films tels que Beginners réalisé par Mike Mills qui aborde lui aussi l'histoire d'un père et son fils, Monsieur Schmidt d’Alexander Payne réalisé en , qui traite de la vieillesse avec beaucoup d'humour, et dans une moindre mesure, Intouchables réalisé par Olivier Nakache et Eric Toledanopour son incroyable humanité.

 

Au sujet du rôle de Gaspard, Nick Quinn confie :

 

"J’aimais l’idée qu’il travaille dans l’audiovisuel.

La télévision est un concentré de la société :

on y refuse la vieillesse, on n’ y accepte pas l’idée de la mort."

 

Nick Quinn a fait ses études de cinéma en France à la section réalisation de La Fémis. Le hasard et les opportunités de la vie l’ont très vite amené, presque malgré lui, à se spécialiser dans le documentaire. Une formidable école : "on vous demande d’entrer dans la vie de gens que vous ne connaissez pas et de les interroger sur les raisons qui les poussent à agir comme ils le font. Il faut savoir les regarder avec humanité et tendresse mais aussi avec une certaine cruauté; être en mesuredeleurdire:«Voilàcequejevois».ony apprend à capter le réel." confie de réalisateur.

 

Julie Ferrier et Pierre Arditi La-fleur-de-l-age---Julie-Ferrier-et-Pierre-Arditi.gif

 

Dès sa sortie de l’école, Nick Quinn a commencé à tourner des courts métrages et à développer des scénarios.  Il a même parfois reçu des commandes pour en écrire. Mais ses projets, souvent écrits en anglais alors qu’ils étaient destinés à la France, n’aboutissaient pas. Jusqu’à ce que son producteur, Laurent Lavolé, fasse la rencontre d’Andreïa Barbosa, dans un atelier d’écriture. La scénariste Andreïa Barbosa signe, elle aussi, son tout premier scénario. Sa précédente expérience filmique consistait à assister la réalisatrice Agnès Beaumale sur son court-métrage Bon sang ne saurait mentir réalisé en 2005.

 

Nick Quinn et Andreïa Barbosa ont développé le scénario de La Fleur de l'âge, pendant un an avec Gloria Films et la collaboration précieuse de Santiago Amigorena.

   
Le metteur en scène Nick Quinn, de père anglais et de mère française, a passé les dix premières années de sa vie en Angleterre. C'est cette double culture qui lui a permis de traiter les rapports entre Gaspard et son père Hubert avec un humour assez grinçant, car les Anglais sont peu enclins à se toucher et s’embrasser; et que chez eux tout passe par la comédie.

 

Il a d’abord fallu trouver le comédien qui interpréterait Hubert : c’était le rôle le plus complexe à distribuer. Il n’y a pas beaucoup de vedettes de cet âge et il était impensable d’aller leur demander de passer un casting. La fleur de l'âge - Jean-Pierre MarielleNick Quinn s'est souvenu d’un film qui l’avait beaucoup marqué : L' Amour c'est gai, l'amour c'est triste, réalisé en 1969 par Jean-Daniel Pollet. Jean-Pierre Marielle y joue un maquereau qui met une jeune fille de province, jouée par Chantal Goya, sur le trottoir. Il est drôle, stupide, plein de vie ; extraordinaire. Nick Quinn a très vite pensé à lui. Un jour, au terme d’une longue attente, il le convoque. " J’ai lu votre scénario. Il est formidable. Mais franchement, je ne vois pas ce que je peux faire dedans."
Nick Quinn ne comprend pas très bien pourquoi il lui a demandé de venir s’il ne veut pas faire le film. Mais commence alors une longue discussion. Concernant leurs pères respectifs. Et là, au bout d’une demi- heure : "Je vais replonger mon nez dans le texte",  déclare  Jean-Pierre Marielle. Après un déjeuner ensemble, le courant était passé. "À partir du moment où Jean-Pierre avait donné son accord, le film a changé de statut." avoue le réalisateur.


À la lecture du script, un des soucis du réalisateur était de voir que le personnage de Jean-Pierre Marielle ne mourait pas à la fin du film, et que le sujet de la mort soit ainsi esquivé. Lorsqu'il en a fait la remarque aux deux scénaristes, ils ont décidé de faire mourir quelqu'un d'autre,  le fils du vieil ami que croise le personnage de Jean-Pierre Marielle au restaurant., ce qui permettait d'éviter l'happy ending, tout en gardant les personnages principaux intacts.


Jean-Pierre Marielle fait partie de ces acteurs vétérans qui aiment donner leur chance aux jeunes metteurs en scène. Il a déjà tourné pour Jean-Teddy Filippe dans Le Mystère, toujours inédit en salles, dans le magnifique Rondo d'Olivier Van Malderghem réalisé en 2012 où il interprète un vieillard distant et austère pendant l'occupation Nazie, ou encore avec Stéphanie Murat pour Max en 2012, une comédie au grand coeur.

 

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Julie Ferrier et Jean-Pierre Marielle

 
A 81 ans, Jean-Pierre Marielle est considéré comme l'un des derniers monstres sacrés du cinéma français. Avec plus d'un demi-siècle de carrière, plusieurs nominations aux César et un nombre bluffant de récompenses cinématographiques, ou d'autres encore pour sa brillante carrière sur les planches, le comédien au regard si particulier est toujours très présent. La Fleur de l'âge, qui le voit à nouveau s'amuser dans un rôle de râleur, est son presque centième film.


Restait Gaspard, un personnage également difficile à jouer puisque, tout au long du film, il observe, il fallait un acteur puissant qui pouvait projeter son univers intérieur. Pierre Arditi se l’est immédiatement approprié. "Gaspard, c’est moi", s’est-il aussitôt enthousiasmé. Il a connu une situation semblable avec son père. éLorsque nous avons tourné, il était vraiment dans les angoisses du personnage, et c’était courageux de sa part de s’y confronter.é rajoute
Nick Quinn.

 
La fleur de l'âge - Pierre ArditiPierre Arditi s'est beaucoup identifié à Gaspard, son personnage. L'acteur avait vécu une situation similaire avec son propre père, le peintre Georges Arditi, atteint de la maladie d'Alzheimer et décédé peu de temps après la fin du tournage. Les colères et caprices d'Hubert ressemblaient fortement aux états que son père traversait, et Jean-Pierre Marielle lui-même le lui rappelait par son humanité, sa créativité, sa folie un peu enfantine. Jean-Pierre Marielle s'est lui aussi vu touché par le personnage d'Hubert, ayant lui-même vécu le départ de ses enfants et l'éloignement qui en résulte.

Nick Quinn a longtemps hésité avant de tourner la difficile scène où le personnage de Pierre Arditi lave son père dans la douche. Toute l’équipe était horrifiée à  cette idée. "Tu n’y penses pas !", répétait-on au réalisateur. Il s'explique : "L’idée n’était évidemment pas de filmer du caca partout. Ce qui m’intéressait, c’était de montrer la détresse de ce vieil homme qui perd ses moyens et la réaction de son fils face à cette situation humiliante. Et que fait le fils ? Il se met à rigoler. C’est ce qu’on fait tous dans ces cas-là. Ce n’est qu’après coup qu’on encaisse. La fleur de l'âge - Pierre Arditi et Jean-Pierre MarielleLorsque Pierre et Jean-Pierre ont tourné le plan, j’étais en larmes devant le combo. À tel point que j’ai failli ne pas tourner la séquence suivante, lorsqu’ils sont sur le lit. J’avais l’impression d’une redite. on a quand même fait la prise. Et c’est encore plus fort. Lorsque Hubert dit à Gaspard : "Tu es mon petit garçon", on comprend que c’est à ce moment-là qu’ils encaissent vraiment ce qui vient de se produire."


Plus encore qu'une histoire de réconciliation entre père et fils, le film aborde aussi les disparités entre générations, cette Fleur de l'âge où l'on se bat encore avant de devoir passer la main, même si, comme l'explique Pierre Arditi, "Une étape douloureuse. Ce moment bouleversant où les choses peuvent violemment changer. Du jour au lendemain, on se retrouve orphelin de choses qu’on pensait naïvement posséder pour toujours. J’ai de l’affection pour mon personnage ce qui lui arrive peut tout à fait m’arriver demain. En l’interprétant, je me suis offert la projection d’événements peu agréables qui peuvent malheureusement survenir dans une existence."


Dans le film, Jean-Pierre Marielle incarne le père du personnage joué par Pierre Arditi. Une relation qui nécessite une différence d'âge certaine. Seulement, à respectivement 81 et 69 ans, les deux comédiens n'ont en réalité... que douze ans d'écart !

 

Concernant les principaux protagonistes du film, le réalisateur confie : "Ils ont une présence complétement bluffante. Jean-Pierre Marielle a ce côté enfantin, déconneur, qu’il a réussi à garder malgré son âge et son expérience. Pierre Arditi a cette humilité qui est sa marque. Pierre a un métier incroyable mais il a gardé la fraîcheur des gens qui jouent tous les soirs au théâtre : il ne lui viendrait pas à l’idée, par exemple, de ne pas rester pour faire le contrechamp d’un autre acteur qui n’est là que pour une journée. C’est quelqu’un qui respecte profondément le jeu. Sa présence pousse une équipe à élever son niveau. C’est grâce à eux et à Julie Ferrier que le film est réussi."

 

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Julie Ferrier


Nick Quinn avait vu des spectacles de Julie Ferrier et l’avait déjà rencontrée pour un précédent projet qui n’avait pas réussi à se monter. Il la désirait absolument pour le personnage de Zana. Encore un rôle très casse-gueule qui pouvait facilement verser dans le loufoque, le ridicule ou la bêtise. "Je savais que Julie éviterait ses écueils et emmènerait Zana sur le terrain de la poésie."reconnait le réalisateur. Avant de rajouter : "Julie s’est totalement approprié le personnage; on connaît la force comique de son jeu mais beaucoup moins la puissance émotionnelle qu’elle peut dégager. Et il fallait cette émotion pour confronter ces deux monstres sacrés. J’aimais l’idée qu’elle serve de trait d’union entre Gaspard et Hubert. Elle oblige le premier à ralentir et convainc le second d’accélérer. Je la vois un peu comme une sorte de Mary Poppins. Elle a une mission, elle l’accomplit puis elle repart."

 

Le  troisième personnage du film est Zana, l’aide de vie qu’interprète Julie Ferrier. "Zana traverse la vie de ces deux hommes comme une comète ; on sent qu’elle ne restera pas. Toutes proportions gardées, elle me fait penser au Visiteur dans Théorème de Pasolini ; cet homme qui passe dans la vie d’un certain nombre de gens et les transforme en profondeur. Avec sa belle santé, son incroyable humour, sa tendresse, sa patience et sa grâce, Zana fend la cuirasse qu’Hubert et Gaspard se sont construit pour se protéger. Au fond, ils sont comme deux infirmes qu’elle révèle à eux-mêmes en leur faisant redécouvrir des éléments essentiels de leur personnalité. Elle agit comme un catalyseur." déclare Nick Quinn.

 

 Pierre Arditi et Audrey Fleurot La-fleur-de-l-age---Pierre-Arditi-et-Audrey-Fleurot.gif


En second rôle, on retrouve les boucles rousses d'Audrey Fleurot, actrice en vogue grâce à ses rôles dans Les Femmes du 6e étage en 2011, Intouchables ou encore la comédie Mais qui a re-tué Pamela Rose ? en 2012. Cette année, elle a eu l'occasion de jouer dans La Vraie vie des profs, dans lequel elle incarne Mme Oufkir, la surprenante professeur de français...


Avant de se revendiquer La Fleur de l'âge, le film de Nick Quinn portait le nom de "Zana", le personnage interprété par Julie Ferrier qui va aider les deux hommes à se découvrir l'un et l'autre...
 

 

 

Sources :

http://medias.unifrance.org

http://www.arte.tv

http://www.imdb.com

http://www.allocine.fr

 

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